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Je ne vois pas ce que tu trouves de drôle là dedans : l'hiver 2004-05 ne tient pas une seconde en face de l'hiver 1955-56, peut-être pas très long, mais au combien plus rude ! Hiver 2004-05 : 4,4°C écart de -0,2° (1971-2000) et 66e position depuis 1892, ex-eaquo avec 1910, 1955 et 1980. Hiver 1955-56 : 2,0°C écart de -2,6° (1971-2000) et 14e position depuis 1892 (juste après 1941) Pour achever ton hiver 2005 si rude, prenons les relevés de Nancy-Essey : 2004-05 : . 3 jours avec une température < -10° (en comptant le 1er mars !) .............. 53 jours de gel .............. 16 jours sans dégel (5 jours consécutifs maximum) 1955-56 : 24 jours avec une température < -10° (et même 5 jours < -20° !) ............... 55 jours de gel ............... 26 jours sans dégel (consécutifs !) Quelques photographies sur ces sites... explications du phénomène avec le premier lien. Février 1956 : Mois le plus froid du 20 eme siècle en Europe http://membres.lycos.fr/camoin/1956/1956.html Hiver 1956 - Toulouse Hiver 1956 - Lyon Et tous les autres hivers que j'ai cité sont encore plus rudes et se classent avant au palmares des hivers les plus froids. Florent
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Cela ne prouve pas grand chose, surtout que cette addition défavorable n'est dûe qu'au seul mauvais résultat d'avril : Si on cumule les erreurs de tes prévisions depuis novembre jusqu'à mars on arrive à 4,5 degrés d'écarts. Si on en fait de meme par rapport aux simples normales saisonières, on arrive à 5,4 degrés d'écarts. Dois-je comprendre que jusqu'à mars, soit pendant 5 mois, mon modèle était donc bon ? Tout ce que cela prouve, c'est qu'en avril, le modèle fait moins bien que la prévision, rien de plus. On ne fait pas le lien avec l'état instantané des cycles solaires, mais avec leur dynamique. Le soleil impulse un rythme dans lequel s'inscrivent les hivers rudes qui surviennent par rapport à cela à des moments bien précis. Cela m'a pris plusieurs années pour faire cette découverte.Florent.
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Si tu penses pouvoir comme cela faire une prévision avec une tolérance de 0,8°, tu te trompes lourdement. Pour avoir bon, selon toi, il faudrait prendre l'inverse de ce que donne un modèle qui obtient 35% de réussite. OK, mais au fait, c'est quoi l'inverse dans l'intervalle moyen dans lequel peut se situer l'écart à la norme d'un mois et qui va de -5 à +5° en moyenne, avec donc une amplitude de 10°... Bon courage ! C'est dans ces conditions que j'obtiens 50% ces derniers mois; ce qui veut dire que je rentre dans ce petit intervalle de réussite dans déjà la moitié des cas. Je suis au courant. Cela dit, une vague de froid est généralement affilié à un flux d'est en France. Stalbuck les avait étudié pour l'hiver avec graphiques à l'appui et il pourra te confirmer que pour tous les mois des hivers que je cite, ils ont été plus représentés que la normale dans quasiment tous les cas. Avec les mouvances des centres d'actions, je ne vois pas comment on peut arrêter un schéma précis 6 mois à l'avance : ce qui est certain, c'est que le flux d'est dominera lors des mois les plus froids à ce moment là.FLorent.
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Cela a été le plus rude depuis 1996 en effet, mais on peut avoir bien plus froid que cela... Pour comprendre, se reporter à liste d'hivers cités dans le post précédent pour le seul XXe siècle... Consultes les archives de Wetterzentrale. Cela m'étonne qu'un prévisionniste de ta qualité n'en ai aucune idée... La certitude est bien plus grande. Concernant précisément décembre 2005, la fiabilité est la même que pour avril 2005 puisse que découlant du même modèle : on pourra avoir des écarts peut-être. Par contre concernant à plus grande échelle un hiver dans les 2 ans, j'ai toute une étude pour cela et qui le montre clairement et annonce en plus du modèle, un hiver rude sur la période 2005-2007, sans compter les éventuelles répliques pouvant venir derrière comme après 1940 ou 1985.Florent.
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Pour Stalbuck : 1) ca reste à prouver que ces cycles existent. Il me semble que Tomar avait montré qu'il y avait quasiement autant d'hivers rudes en dehors des minimas solaires. A partir de la, relier hiver rude à un minima solaire me parait quelque peu farfelu. 2) Concerant la bonne fiabilité de ton modèle, désolé de le répeter, mais seuls les mois prévus avant qu'ils ne soient écoulés peuvent etre validés, et la désolé, mais la fiabilité n'est pas bonne, moins bonne d'ailleurs que la simple prévision faite à partir des normales saisonnières. 1) Quand tu parles de cycles, on ne doit visiblement pas parler de la même chose.SVP, bien lire tous les posts d'un sujet et j'ai déjà répété cela plusieurs fois à travers les forums... Voici ce que j'ai écrit plus au dessus : L'argument comme quoi je relie minima solaire et hiver rude ne tient pas.2) Avec deux mois consécutifs (février et mars) prévus avec un écart inférieur à 0,2°, pas difficile de montrer que je peux faire mieux que "la simple prévision faite à partir des normales saisonnières". Une erreur ne dépassant pas 0,8° semble devoir être retenue pour définir une bonne prévision (voir sujet analyse prev d'Avril 2005). Cela fera 50% de réussite depuis novembre (avec le mois d'avril compris et mal prévu), ce qui reste bien meilleur que "la simple prévision faite à partir des normales saisonnières" qui ne ferait que 35% de réussite dans ce cadre. L'argument comme quoi la fiabilité n'est pas satisfaisante ne tient pas. Faire des comparaisons avec des hivers faisant partie d'un petit age glacier n'a pas vraiment de sens. D'ailleurs le fait que tu bases ton modèle à partir de données qui sont en partie dans la période du petite age, n'est pas à mon sens non plus très judicieux, étant donné que lors de ces périodes la situation climatique était bien différente. Même en comparaison de la normale 1971-2000 très réchauffé par 15 années de "global warming", on ne peut plus contemporaine, l'hiver 2004-05 ne présente qu'un déficit de -0,2° ! Quel terrible hiver... Ah bon, on connait l'origine des flux qu'il y avait lors d'hivers froids il y a plusieurs siècles....La situation climatique était très différente. La banquise l'était peu etre aussi, Qui te dit qu'à cette époque la mer à l'ouest de la Norvège n'était pas gelée, et que par conséquent, un flux de nord passant passant à l'ouest de la Norvège au dessus d'une banquise pouvait peut etre, etre aussi froid que ce qu'on a aujourd'hui avec un Helsinki-Paris. Nul besoin d'aller chercher si loin : le XXe siècle a lui seul ne manque pas d'exemples et les archives de wetterzentrale sont là pour le prouver : prends le temps d'étudier un peu les configurations de 1917, 1929, 1940, 1942, 1947, 1956, 1963, 1985. Ce n'est pas assez de cas et d'occasions de connaître l'origine des flux et de comprendre quel est le contexte lors d'un hiver rude bien réel ??FLorent.
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Il a fait très froid... au début du mois de mars, c'est à dire bien tard et bien peu de temps. De plus, on a jamais eu de grands froids en Europe du Nord, sauf à l'extrême fin de l'hiver : bien au contraire, plus on allait vers le nord, plus il a fait doux en moyenne. La mer Baltique n'a quasiment pas été englacée. C'est la zone méditerranéenne qui a eu le plus à souffrir de cet hiver. Tous les désagréments ont quasiment été causé par la neige, très peu par le grand froid qui a été aux abonnés absent sur le nord de la France. On ne doit même pas compter 3 jours inférieurs à -10°C sur le nord de la France. Il en faut bien plus pour faire un grand hiver : 10 à 20 jours de grands froids et une moyenne hivernale bien plus basse que les -1,3° d'écart aux normes que l'on a enregistré au pire entre le 15 décembre et le 15 mars. Cela m'a plutôt étonné, car il est vrai que je ne pensais pas que cette vague de froid prendrait cette ampleur, mais il n'en reste pas moins qu'elle fut bien trop tardive et que le nombre de jours avec un flux d'est est resté malgré tout dérisoire en plus du froid pas assez présent.Je ne sous-estime pas la dernière vague de froid, mais elle ne s'inscrit absolument pas dans un contexte général d'hiver rude, mais dans celle d'un hiver tout à fait dans les normes thermiquement, bien que très neigeux. Bien vu Aldo29, même si on est jamais certain de rien...Florent.
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Puisqu'on parle de doc fiction et de conséquences, je rappelle à juste titre le post que j'ai émis et qui s'est un peu perdu aux milieu des commentaires ayant attrait à la diffusion de ce sujet. Si un hiver exceptionnellement rude survenait, voici les conséquences les plus critiques possibles : sur la SANTE : - forte augmentation de la mortalité par phénomène de décompensation concernant surtout les maladies pulmonaires (asthmatiques en particulier) et cardiovasculaires. Traumatologie en hausse (fractures dûes aux mauvaises chutes). La mortalité peut être multiplié par deux par les grands froid (comme par les canicules) selon les résultats du programme de recherche Gestion et Impacts du Changement Climatique (GICC). - mortalité par hypothermie chez les sans-abris ou toute personne séjournant trop longtemps à l'extérieur. - mortalité par intoxication domestique au monoxyde de carbone, les chauffages fonctionnant à plein régime. sur l'ENERGIE et les TRANSPORTS : - forte augmentation de la demande énergétique dans toute l'Europe et risque de black-out par rupture de lignes (neige collante) ou surconsommation. - blocages dans les transports (aériens, ferrovières, routiers et fluvial) - augmentation de l'accidentologie sur route, risque de blocage du réseau routier (avec des naufragés de la route). sur le BATIMENT : - secteur du bâtiment et des travaux publics arrêtés pour plusieurs semaines - rupture de canalisation d'eau mal isolées sur l'ECONOMIE : - problèmes d'approvisionnements en denrée à cause des difficultées de circulation - forte augmentation des prix des fruits et légumes. - ralentissement de la croissance économique sur l'ENVIRONNEMENT : - perte possible des semis d'automne, morts d'arbres âgés - dégats suite au salage prolongé de tout le réseau routier Là encore, on le voit, le dernier hiver était bien loin de causer tous ces problèmes à une grande échelle, mais si cela a pu être localement le cas. Sommes-nous réellement bien préparé à cela si un froid glacial se réalise effectivement dans moins de 2 ans ? Florent.
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En gros, on a eu un vrai flux de NE que pendant 6 jours, entre les 22 et 27 février 2005, puisque tu explique toi même que ce n'est plus le cas le 1er mars. C'est bien loin des 3 semaines et plus de flux d'est qu'un hiver rude digne de ce nom occasionne. En tout cas, cela a toujours été le cas depuis plusieurs siècles... J'ai déjà peu vérifier tout cela pour l'Europe de l'ouest de la GB à la Pologne. Il me reste effectivement un énorme travail de généralisation à conduire sachant que le froid n'affecte pas les mêmes années telle ou telle zone.FLorent.
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Cet hiver n'est pas causé par le minimum solaire. Les cycles climatiques résonnent au rythme des cycles solaires, ce qui est différent. Les hivers rudes en Europe reviennent ainsi au premier chef, peu importe l'âge du cycle au moment où ils surviennent. On peut les corréler avec les cycles solaires depuis au moins 1600 et c'est ce lien très étroit qui me permet de penser avec un taux de confiance élevé qu'un de ces hivers surviendrait avant 2 ans. Encore une fois, on a observé des hivers rudes en plein maxima solaire, le plus rude d'entre eux, 1830, étant un bon exemple, très loin d'être isolé comme j'ai déjà eu plusieurs fois l'occasion de l'expliquer sur ce site. Florent.
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Si notre dernier hiver doit être classé comme rude, alors le réchauffement climatique prend des proportions vraiment énormes ! L'hiver 2004-05 fut doux sur les 250 dernières années, même si il est à peine dans les normes si on le considère par rapport aux 30 dernières années. La normale hivernale 1757-2004 est de 3,5° La normale hivernale 1971-2000 est de 4,6° HIVERS........T° 2000-2001 : 6,2 2001-2002 : 5,8 2002-2003 : 4,6 2003-2004 : 5,5 (5,2 étaient prévus, soit +2,2 (1757-2004) et +0,9 (1971-2000) 2004-2005 : 4,4 (4,4 étaient prévus, soit +1,1 (1757-2004) et -0,2 (1971-2000) Prévision pour le prochain hiver : 2005-2006 : 1,9 soit -1,6 (1757-2004) et -2,7 (1971-2000). Les températures de l'hiver que nous venons de vivre sont très voisines en moyenne de celles de l'hiver 2002-03, deux ans en arrière. 1) Un hiver rude présente au maximum une moyenne de 3° environ et ce sont les plus doux d'entre eux, puisque les plus sévères des plus rudes sont descendus en dessous de -1° de moyenne, le minimum absolu étant -1,6°C en 1830. On compte également plusieurs jours consécutifs avec des températures inférieures à -10°, voire -15°C dans le bassin parisien. 2) Sur les flux, même remarque : ce sont surtout des flux de nord qui ont dominé. On a attendu longtemps le flux de NE qui est survenu à l'extrême fin de février seulement nous valant des record de froid le 1er mars. L'anticyclone est resté trop souvent sur le coeur de l'Atlantique. Au cours d'un hiver rude, l'anticyclone siège sur la GB ou entre GB et Islande, évoluant vers la Scandinavie, faisant des jonctions entre GB et russie et rabattant de l'air continental presque uniquement depuis la Russie, en passant par la Pologne et l'Allemagne qui nous valent des semaines de flux d'est glacial. 3) Cette situation s'organise bien plus tôt dans la saison entre le 25 novembre et le 1er février au plus tard, ce qui ne fut pas le cas cette année. L'hiver rude que j'annonce depuis plusieurs années sur Infoclimat est encore à venir, cela ne fait aucun doute... Florent.
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On travaille sur des probabilités en prévisions saisonnières, d'où les incertitudes. Le scénario hiver 2006 rude a tout de même l'avantage avec environ 75% de chance de survenir, 20% étant pour un hiver rude en 2007. Les 5% restant sont pour le cas où aucun des deux ne serait froid, ce qui est toujours envisageable, mais normalement très improbable donc. Florent.
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Analyse prévisionnelle de MAI 2005 Très mitigé... En attendant très prochainement des prévisions publiées sur une page web, voici les grandes tendances prévisibles pour notre mois de mai. ECART A LA MOYENNE 1971-2000 PREVU A PARIS : La température moyenne du mois de mai présenterait en théorie au final un très faible écart excédentaire en température de +0,2°C à Paris le-Bourget. La fiabilité reste mauvaise en ce mois de mai, même si elle est déjà bien meilleure qu'en avril. Le mois pourra éventuellement être plus chaud, l'intervalle de confiance allant jusqu'à +1,8°, ce qui nous conduirait tout de même assez loin dans l'erreur compte tenu de cette fiabilité très moyenne. CALENDRIER INDICATIF DES ECARTS DE TEMPERATURES POSSIBLES Grâce à mes calculs en prévisions saisonnières, nous pouvons dresser un petit bilan des principales périodes chaudes ou froides possibles en accord avec la situation synoptique prévue qui continue d’être assez méridienne : les flux à composante nord pourraient dominer, mais des flux plus chauds de sud pourraient apparaitre comme au début de ce mois. Forts contrastes thermiques à la clé, signifie forts risques d'orages violents tout au long de cette année 2005. A signaler, la probabilité de tornades, très rares en France est également augmentée, même si elle reste faible heureusement. Les tendances théoriques en résumé (fiabilité moyenne) : Réchauffement moyen à fort vers le 02/05 Première belle poussée de chaleur. La chaleur est un peu en avance, mais bien présente au début de ce mois de mai. Cette chaleur devait décliner lentement, ce qui ne semble pas devoir être le cas étant donné que certains modèles voient rapidement les températures baisser. Evolution à suivre, nous verrons. Refroidissement moyen vers le 12/05 Temps plus frais durant quelques jours et peut-être dès avant cette date. Petit risque de gelées, très incertain et très faibles toutefois si cela était le cas, mais surtout maximales pouvant être assez basses, voisines parfois de 10 à 12°C. Réchauffement faible à fort vers le 17/05 Les températures pourront de nouveau dépasser les 20°C et le réchauffement peut-être prendre de nouveau de l'ampleur Refroidissement faible à moyen vers le 22/05 Quelques températures maxi parfois inférieures à 15°C de nouveau, mais la fiabilité reste mauvaise et cette période pourrait être plus chaude, surtout au cas où le mois de mai serait plus beau que prévu Rechauffement faible à fort vers le 29/05 Bref réchauffement possible à la toute fin du mois mais restant très incertain, le temps pouvant rester frais dans la continuité de la période précédente. COMMENTAIRE : A part les quelques nuances citées ci-dessus et qui ne sont qu'indicatives, l'élément à noter est le faible excédent de température prévu pour ce mois de mai 2005. Les pluies semblent devoir être dans les normes, l'ensoleillement pourrait rester très moyen à l'image de ce mois d'avril. PRECAUTIONS D’USAGE : : tout ceci n'est qu'indicatif et d'autant plus que l'on s'intéresse aux caractéristiques fines d'un mois. Je ne donne pas autant de détails pour me faire taper sur les doigts, mais parce que le modèle saisonnier m'a permis bien souvent de voir à l'avance quel était le bon scénario parmi tout ceux proposés par les modèles et je vous fais donc profiter de ces informations. Cela peut donc être bien utile, mais pas toujours. Florent.
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Je rappelle tout de même que les cycles ont une durée variable et que les durées de 11 ou 22 ans qui ressortent parfois concernant les hivers ne sont qu'une moyenne.D'autres part, c'est bien parce qu'il existe des cycles que je parviens à réaliser des prévisions saisonnières d'une bonne fiabilité (toute mon étude et mes prévisions reposent sur le fait qu'ils existent). Cela m'intéresse aussi et je l'envisage, les quelques recherches que j'ai pu faire semblant indiquer de nouveau un possible hiver tardif dans le contexte du rudesse qui a été exprimé ; dans ce cas décembre et février seraient les mois les plus froids et bien en dessous des normales saisonnière, tandis que janvier pourrait être relativement proche des normes.Florent.
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Analyse prévisionnelle d'AVRIL 2005
florent76 a répondu à un sujet de florent76 dans Tendances saisonnières
La tolérance de 0,8° pour juger de la réussite de la prévision de température pour un mois semble rencontrer un certain consensus... A ce point, les résultats ne sont que de 35% au maximum sans l'apport de la prévision saisonnière, soit 2 chances sur 3 d'être dans l'erreur. Attendons les avis de toutes les autres personnes intéressées. Florent. -
Semaine du 02/05/05 au 08/05/05
florent76 a répondu à un sujet de Jean-Michel10 dans Evolution à plus long terme
Une semaine qui n'a pas l'air de passionner les foules et pourtant quels contrastes ! Après la poussée de chaleur du week-end en flux de sud, quelques beaux orages en vue lundi 02, suivi d'un flux de nord tout à l'inverse ! Le nord qui aura enfin eu cheud samedi et dimanche avec plus de 23° n'en profitera pas longtemps avec des maximales autour de 10 à 12° mercredi 04 mai... Cette fraicheur semble être provisoire, mais les températures regagneront simplement les normales cette fois avec 16 à 18° en fin de semaine. Florent. -
Semaine du 25/04/05 au 01/05/05.
florent76 a répondu à un sujet de florent76 dans Evolution à plus long terme
En effet, il est grand temps de fermer ce sujet ! Le mois de mai est tout proche... /emoticons/sleep@2x.png 2x" width="20" height="20"> Florent. -
Analyse prévisionnelle d'AVRIL 2005
florent76 a répondu à un sujet de florent76 dans Tendances saisonnières
J'ai calculé (dans l'esprit de ce qu'explique souvent GD), les taux de réussite si on considère un prévisionniste qui annoncerait un écart de 0° tous les mois (les chiffres ont été ajoutés dans le post précédent). Avec une tolérance de 1°, il aurait 43,3% de réussite. (variant de 25,5 % en janvier à 51,9% en octobre) Avec une tolérance de 0,8°, il aurait 35,1% de réussite. (variant de 20,4% en janvier à 43,4% en avril) Durant ce temps, les performances du modèle saisonnier s'établissent autour de 67% ces derniers mois. En dessous de 1° de tolérance, et à partir de 0,8°, les performances du modèle semblent être le double de ce que l'on ferait de mieux sans modèle. Au dessus, l'apport du modèle est beaucoup moins probant, même si il apporte 25% de mieux à 1°, mais plus que 6% à 1,5°. L'apport est maximal avec le seuil de 0,8° avec une amélioration de 32% et surtout des performances doublées avec une réussite confortable et ayant un sens. Cela pourrait donc bien être la meilleure tolérance unique à retenir. Un seuil unique pour plus de clarté, même si les mois d'hiver pourraient être plus compliqués à prévoir dans cette optique. Que pensez-vous de cela ?? Florent. -
Analyse prévisionnelle d'AVRIL 2005
florent76 a répondu à un sujet de florent76 dans Tendances saisonnières
Il est en effet possible de voir rapidement les pourcentages de réussite en fonction de la tolérance. Réussite des prévisions et % de mois avec des écarts à la normale inférieurs à cette tolérance entre 1770 et 2004 (= réussite des prévisions en annonçant toujours des mois conformes aux normales mensuelles) avec une tolérance de 1,5° 78% depuis le 01/01/2003 75% depuis le 01/04/2004 (12 mois) 78% depuis le 01/07/2004 (9 mois) 67% depuis le 01/10/2004 (6 mois) 61,2% des mois depuis 1770 avec une tolérance de 1,0° 67% depuis le 01/01/2003 67% depuis le 01/04/2004 (12 mois) 67% depuis le 01/07/2004 (9 mois) 67% depuis le 01/10/2004 (6 mois) 43,3% des mois depuis 1770 avec une tolérance de 0,8° 67% depuis le 01/01/2003 67% depuis le 01/04/2004 (12 mois) 67% depuis le 01/07/2004 (9 mois) 67% depuis le 01/10/2004 (6 mois) 35,1% des mois depuis 1770 avec une tolérance de 0,5° 44% depuis le 01/01/2003 42% depuis le 01/04/2004 (12 mois) 56% depuis le 01/07/2004 (9 mois) 50% depuis le 01/10/2004 (6 mois) 21,7% des mois depuis 1770 Florent. -
Analyse prévisionnelle d'AVRIL 2005
florent76 a répondu à un sujet de florent76 dans Tendances saisonnières
STATISTIQUES SUR LES ECARTS A LA NORMALE 1770-2004 POUR CETTE PERIODE pour la station de Paris Le Bourget. Med : Médiane des écart mensuels 1770-2004 rapportés à la moyenne 1770-2004(autant d'écarts mensuels sont inférieurs que supérieurs à ce nombre) Moy : Moyenne des écart mensuels 1770-2004 rapportés à la moyenne 1770-2004 Min : Minima des écart mensuels 1770-2004 rapportés à la moyenne 1770-2004 C15 : Percentile 15 des écart mensuels 1770-2004 rapportés à la moyenne 1770-2004 (15% des écarts mensuels sont inférieurs à cette valeur) C85 : Percentile 85 des écart mensuels 1770-2004 rapportés à la moyenne 1770-2004 (85% des écarts mensuels sont inférieurs à cette valeur) Max : Maxima des écart mensuels 1770-2004 rapportés à la moyenne 1770-2004 Amp : Amplitude des écart mensuels 1770-2004 rapportés à la moyenne 1770-2004 .......Med...Moy...Min....C15....C85..Max..Amp Jan..0,54….2,1...-9,0…-2,96….2,55…5,1…14,1 Fev..0,23….1,8...-8,7…-2,18….2,14…5,4…14,1 Mar.-0,06….1,5…-5,5…-2,06….2,04…3,7….9,2 Avr.-0,03…..1,2…-4,3…-1,63….1,57…4,6….8,9 Mai..0,02….1,3….-3,9…-1,59….1,43…4,6….8,5 Jun.-0,11….1,1…-3,3….-1,41….1,39…4,5….7,8 Jul..-0,23….1,2…-3,6….-1,53….1,67…5,8….9,4 Aou.-0,08….1,2…-3,5…-1,48….1,52…5,1….8,6 Sep.-0,10….1,2…-4,0…-1,40….1,40…3,9….7,9 Oct...0,07….1,2…-4,2…-1,45….1,27…4,5….8,7 Nov..0,02….1,3...-4,1…-1,68….1,62…5,0….9,1 Dec.-0,01….1,9.-11,5…-2,44….2,46…5,0…16,5 Moy..0,04….1,4…-5,5.…-1,82….1,75…4,8..10,2 Comme on le voit dans les statistiques de Meteor, on a pas mal d'écarts positifs en janvier, ce qui est confirmé ici puisque la médiane est significativement au dessus de 0 en janvier et février. Par contre, si jamais les écarts sont négatifs, il peuvent l'être plus qu'à n'importe quelle autre période de l'année durant l'hiver. On mesure bien ici la tendance naturelle allant à un climat légérement plus doux que les moyennes ne le laisse penser le plus souvent et que l'air polaire peut soudain remettre en cause avec un très fort impact sur les écarts. Alors que les minimas et maxima possible se tiennent autour de 5° en valeur absolue toute l'année pour une amplitude moyenne de 10°, l'hiver est la seule période où on peut avoir dans le négatif des écarts approchant les 10°, soit le double ! Voici ce que j'ai retrouvé dans les archives du forum, constituant les débats là où ils avaient été laissé : Le dossier complet : Les indicateurs de fiabilité Question 4 : Si la prévision est juste lorsque l'écart entre la température observée et la température prévue est inférieure à 2°C à 24 h, avec quel écart peut-elle être considérée juste à la décade, au mois, à la saison ? Peut-être as-tu des contacts à météo nationale belge ou française qui saurais répondre à ces question. Que les spécialistes qui lisent ce sujet n'hésitent pas à répondre. Merci beaucoup. Florent. Que pensez-vous compte tenu du tableau présenté au début du post et de ces débats sur la façon de mesurer l'écart mensuel ?? On voit que sur un mois, ces écarts sont grossièrement compris entre -5° et +5°, hormis durant la période hivernale où ils peuvent exceptionnellement s'effondrer jusqu'à -10°, mais c'est rare comme le traduit la médiane bien supérieure à l'écart nul de 0°. L'amplitude moyenne à l'année des écarts mensuel est donc de 10°. On voit aussi que 70% des valeurs (percentile 15 et 85) sont comprise entre -1,8° et +1,8°. L'amplitude est donc dans 70% des cas de 3,5° En reprenant les chiffres déjà donnés : Grossièrement, on pourrait arrondir comme suit, les valeurs guide permettant de dire si une prévision est erronée ou pas. Pour un jour variant sur 25°, on a une tolérance de 2° (Météo France) Donc, on pourrait avoir : Pour un mois variant sur 10°, une tolérance de 1°, voire 0,8° En effet, si on ne retient plus le critère prévision < mesure, une tolérance de 1,5° n'est pas du tout satisfaisante puisque qu'il suffirait de prévoir un écart nul pour tomber juste dans plus de 65% des cas. A partir de ces chiffres, que pensez-vous qu'il soit le plus judicieux de faire ?? Je suis d'accord pour contruire avec vous un indicateur de bonne prévision qui satisfasse le plus grand nombre. Pour cela, il faut je pense qu'il faut qu'il ait un sens. Je pense qu'il devrait tourner autour d'une tolérance de 1° si on fait la comparaison avec Météo-France, mais mon raisonnement est peut-être faux. J'attends donc vos avis. Si nous arrivons à mettre au point un indicateur consensuel, je mettrais tous mes tableaux à jour et recalculerai les nombres de mois bien prévus avec notre nouvel indicateur. Florent. -
Pourquoi un tel hiver ? - ce n'est pas une certitude, mais une probabilité très forte - c'est une question de cycle solaire plus que de tâches solaires recensées à un instant donné Ce n'est pas un effet papillon à retardement et ce n'est une question de statistiques que dans une certaine mesure. Quelques inconnues subsistent quant - au scénario exact de cet hiver - sa survenue réellement à partir de décembre 2005. En 2006 ou en 2007 ?? Je pense pour l'heure qu'il est plus probable en 2006 parce que cela rentre à la fois dans le scénario de mon modèle mensuel à partir duquel je fais des analyses saisonnières et dans celui d'un autre modèle bien distinct que j'ai mis au point et qui permet de comprendre tous les grands hivers survenus en France depuis 1600, voire même le Moyen Age. Ce dernier modèle n'est pas très précis, mais annonce un nouvel événement froid dans la période 2005-2007. L'hiver froid en 2007 reste donc envisageable également, collant mieux à un cycle de 22 ans que l'on observe en France depuis la fin du XIXe siècle, mais qui n'est que statistique. 2006 ou 2007 : ce qu'il faut retenir, c'est que nous ne devrions pas échapper au grands froids dans 7 mois au pire, 19 mois au mieux compte tenu des études que j'ai pu réaliser. Serons nous prêts à faire face à cette éventualité ?? Florent.
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Prévisions pour les étés à venir
florent76 a répondu à un sujet de Benjamin GADRAT dans Tendances saisonnières
Je ne comprends pas cette histoire de meilleur mois de l'été ? De quoi s'agit-il ?Florent. -
Semaine du 25/04/05 au 01/05/05.
florent76 a répondu à un sujet de florent76 dans Evolution à plus long terme
Je suis d'accord mais ce n'est pas moi qui fait ce genre de prévisions en citant des dates précises. En effet, la méthode employée pour les prévisions probabilistes n'ont rien à voir avec celles des prévisions déterministes des grands modèles numériques.Dans le premier cas, les dates ne sont qu'indicatives calculées statistiquement. Dans le second, elles sont déterminées par le rythme de l'évolution d'un modèle physique. Ce n'est pas parce que je fournis des dates précises qu'elle sont plus fiables. Sur le mois d'avril, on a 30 dates possibles et non pas 10 ou 6 si avait été pratiqués des arrondis : les plus probables par rapport à un événement donné sont retenues avec un intervalle d'environ +/- 1 jour. Ainsi, quand est cité le 12 mai, cela signifie le 11, 12 ou 13 mai et ce ne sont pas des dates absolues. Cela ne signifie pas que tous les décallages sont possibles, mais que les corrélations que l'on observe ne sont réglées comme du papier à musique. Une date sortie d'un modèle probabiliste ne se considère jamais au premier degré : elle permet de définir une période d'occurence maximale d'un événement donné. Et tout ça ne marche pas dans presque la moitié des cas, d'où le fait d'être très prudent par rapport à cela. Florent. -
Analyse prévisionnelle d'AVRIL 2005
florent76 a répondu à un sujet de florent76 dans Tendances saisonnières
C'est bien ça Anecdote, tu as tout bon... J'ai suivi en cela les conseils de GD : cela permet de prendre en compte que les valeurs mesurées sont plus nombreuses lorsque l'anomalie est faible. On ressert donc les critères de bonne prévision au fur et à mesure que l'on se rapproche des faibles anomalies thermiques, même si l'écart absolu peut-être faible. C'est pour cela que les erreurs inférieures à 0,3° n'invalident pas une prévision quel que soit le cas de figure. Etant donné ces deux critères croisés, si on réduit la marge de 1,5° à 1,0°, cela ne retire que deux mois (fév. et sept. 2004) à la liste des mois bien prévus contrairement à ce que pourrait penser Meteor. En effet, le second critère disant que l'erreur < mesure est très efficace. Cela fait six mois, j'avais lancé un long débat ici afin de savoir comment mesurer une bonne prévision et nous en étions tout simplement arrivé à ce que je présente aujourd'hui. Je vous remercie de rappeler tout de même que j'essaie d'être le plus transparent par rapport aux résultats de cette étude et qu'accepte la critique. Je comprends vos réserves par rapport aux second scénario, mais il n'y a toujours bien qu'un chiffre qui est annoncé par mois et pour avril, c'était bien +4,1°. Si la comparaison avec les modèles numériques ne vous a pas convaincu, on peut encore considérer que le scénario secondaire constitue un intervalle de confiance autour du scénario avancé depuis plusieurs mois. Florent. -
Semaine du 25/04/05 au 01/05/05.
florent76 a répondu à un sujet de florent76 dans Evolution à plus long terme
En effet, à petite échelle, je voyais bien un rafraichissement du 27 avril au 02 mai, une période plus ou moins chaude ensuite jusqu'au 12 mai...Si nous avons chaud vers le 1er mai, puis froid à partir du 4 mai, on peut dire que ça ira complétement à l'opposé de ce que l'analyse avait entrevue... Attendons que tout cela se confirme, car quelques scénarios maintiennent un peu la chaleur après la pointe du 1er mai, ce qui serait plus cohérent avec le modèle si cela se passait ainsi. Cela dit, cela ne remet pas en cause la prévision mensuelle pour le mois de mai : la prévision fine n'est que la reconstruction à postériori de ce que pourrait être le temps (le plus probable normalement) à l'échelle journalière à partir de la moyenne mensuelle établie par le modèle. Le modèle est encore très loin d'être bien fiable à petite échelle. Comme nous l'avons vu en mars, il y a plusieurs manières d'atteindre la valeur mensuelle attendue, avec des valeurs plus ou moins contrastés et différents calendriers. Florent. -
Beaucoup de longueurs dans ce docu-fiction... Quelques enseignements à tirer de tout cela et qui ne nécessitait pas un aussi long téléfilm catastrophe : Si un hiver exceptionnellement rude survenait, voici les conséquences les plus critiques possibles : sur la SANTE : - forte augmentation de la mortalité par phénomène de décompensation concernant surtout les maladies pulmonaires (asthmatiques en particulier) et cardiovasculaires. Traumatologie en hausse (fractures dûes aux mauvaises chutes). La mortalité peut être multiplié par deux par les grands froid (comme par les canicules) selon les résultats du programme de recherche Gestion et Impacts du Changement Climatique (GICC). - mortalité par hypothermie chez les sans-abris ou toute personne séjournant trop longtemps à l'extérieur. - mortalité par intoxication domestique au monoxyde de carbone, les chauffages fonctionnant à plein régime. sur l'ENERGIE et les TRANSPORTS : - forte augmentation de la demande énergétique dans toute l'Europe et risque de black-out par rupture de lignes (neige collante) ou surconsommation. - blocages dans les transports (aériens, ferrovières, routiers et fluvial) - augmentation de l'accidentologie sur route, risque de blocage du réseau routier (avec des naufragés de la route). sur le BATIMENT : - secteur du bâtiment et des travaux publics arrêtés pour plusieurs semaines - rupture de canalisation d'eau mal isolées sur l'ECONOMIE : - problèmes d'approvisionnements en denrée à cause des difficultées de circulation - forte augmentation des prix des fruits et légumes. - ralentissement de la croissance économique sur l'ENVIRONNEMENT : - perte possible des semis d'automne, morts d'arbres âgés - dégats suite au salage prolongé de tout le réseau routier Tout ceci est très probable selon les études que je mène bien avant 2008 : dès décembre 2005, sinon fin 2006... Sommes-nous réellement bien préparé à cela si un froid glacial se réalise effectivement dans moins de 2 ans ? Florent.
