Jipé2b

Si c'était en plein été, c'est que non seulement il ne devait pas rester grand chose de conséquent mais en plus, ce devait être dans un endroit bien abrité à l'ombre à haute altitude à l'ubac donc. Il est possible que certaines petites plaques résistent à un stade avancé de la saison chaude estivale mais à un moment donné, je pense que tout doit disparaître. Cela m'étonnerait beaucoup qu'un peu de neige ou de glace résiste toute une année et passe la saison estivale... Remarque je ne suis jamais monté si haut et je te fais sans problème confiance sur ce point-là /emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20"> On pourrait sinon évoquer le "Glacier du Bussu" face à Bocognano qui, même en été, est censé offrir une masse de neige permanente significative puisqu'il est piégé dans un site très encaissé qui le prive en permanence des rayons du soleil. Du coup, la glace et la neige n'y fondent presque pas mais cela reste une exception. Pour le reste, je ne vois pas et je reste sceptique /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">

En effet, en y réfléchissant, et puisqu'on en a discuté tout à l'heure de vive voix mais autant en faire profiter tout le monde jusqu'au bout /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20"> , si effet des brises sur les températures il y a, il sera minime et ne sera dû uniquement à la vitesse un chouia différente parfois des rafales plutôt qu'autrechose en 2km de distance nous séparant. C'est d'ailleurs ce à quoi je pensais le plus tout à l'heure lorsque ce j'ai écrit ce qui se trouve ci-dessus. Donc au final, c'est bel et bien le soleil et son effet sur les pentes des reliefs qui joue un rôle prépondérant. Sinon, je suis absolument d'accord sur le reste. Lorsque le temps est calme, c'est nettement l'effet du soleil sur les pentes qui prend le dessus et ce ne sont pas les faibles brises marines qui vont contrecarrer le phénomène. Par contre, lorsqu'une situation synoptique est bien établie, et j'ai pris à titre d'exemple ce samedi puisque ça collait très bien pour illustrer ma démonstration, les effets du rayonnement solaire sur les pentes seront inhibés par le brassage d'air très important d'une même masse d'air (qu'elle soit humide ou sèche par effet de foehn) que ce soit lors d'un coup de Libecciu, ou bien de Levante ou encore de Sciroccu. Du coup, on se retrouvera sûrement avec des valeurs tout à fait similaires.

Record absolu de Tx pour un mois de Mai battu en ce Samedi 20 Mai 2006 à Bastia-Poretta par effet de foehn : Tx : +30.7°C Le précédent record datait du 26 Mai 1953 avec +29.7°C On l'avait déjà approché l'an dernier avec +29.4°C le 30 Mai 2005 et ce, sans effet de foehn, ce qui est nettement plus remarquable...

Chaque année, les dernières neiges ou plutôt les derniers névés disparaissent totalement du sommet des plus hauts reliefs de l'île (c'est à dire de 2200 à 2700m d'altitude) au cours du mois de Juin. Sauf exception, il n'y a plus la moindre trace de neige sur le territoire corse au cours des mois d'été. Il peut arriver exceptionnellement que, si l'été est plus perturbé ou frais que d'habitude avec l'incursion précoce de gouttes froides fin août/début septembre, les hauts sommets au-delà de 2500m d'altitude (notamment le Monte Rotondu et le Monte Cintu) soient saupoudrés dans un laps de temps très court, tout au plus quelques heures. Habituellement, le tout premier saupoudrage très léger et non définitif à partir de 2500m d'altitude intervient grosso modo vers la mi-octobre, par exemple le 14 octobre pour l'année 2004 qui d'ailleurs disparut aussi rapidement qu'il était tombé dans la nuit... Ensuite, pour que la neige ne s'installe de façon définitive pour la saison hivernale au-delà de 2000 à 2500m grosso modo, en 2004, il aura fallu attendre le 7 novembre puisque la limite pluie/neige s'est subitement abaissée ce jour-là vers 1400m. C'est toujours très violent par contre le retour de la neige en Corse chaque année puisqu'il intervient souvent sans crier gare en fin d'automne et parfois jusqu'à moyenne voire basse altitude alors que la veille, il n'y avait toujours rien à signaler. Pour 2005, je crois qu'au cours d'un jour du mois d'Août (qui fut bien pourri en Corse comme partout ailleurs), le sommet du Monte Cintu a été saupoudré comme je le disais quelques heures uniquement au passage d'une goutte froide. Sinon, le premier saupoudrage durable à haute altitude à partir de 2500m a eu lieu les 14 et 15 Novembre 2005 avant l'épisode neigeux très précoce de grande ampleur (jusqu'en plaine) la semaine d'après, le 23 Novembre 2005. En conclusion, pour résumer, il n'y a pas la moindre trace de neige, même à haute altitude, en Corse durant grosso modo 5 mois de l'année, disons de mi-Juin à mi-Novembre si l'on veut arrondir et sans compter les fluctuations annuelles bien sûr. Voilà /emoticons/happy@2x.png 2x" width="20" height="20">

Oui ! Cela nous a interpelés, CFR et moi, ces différences de températures (Tx) entre toi et moi. Mais depuis, j'ai eu le temps de cogiter sur le problème et je pense avoir trouvé les éléments qui pourraient étayer la thèse que je vais avancer et qui me semble finalement, somme toute, assez plausible et proche de la réalité.Tout d'abord, les problèmes de sous et de surestimation n'influent que peu sur le phénomène. Le facteur le plus important qui joue sur les différences de 1° voire 2° de nos Tx, c'est selon moi à coup sûr la brise comme tu le disais plus haut. Nous sommes certes tous les deux soumis pleinement à l'influence maritime mais pas de la même façon. Le Boulevard Paoli est situé à 150 mètres à vol d'oiseau de la mer. Tu subis donc une influence des brises encore plus marquée que chez moi qui suis situé à 450 mètres de la mer à vol d'oiseau. La brise aurait donc le temps de s'affaiblir, de s'assécher un peu en survolant les terres et la ville et par conséquent d'être légèrement plus douce. De plus, nos Tn sont strictement identiques. Prenons l'exemple de ce samedi 20 Mai 2006 avec +17.7°C de Tn pour toi et +17.6°C pour moi. Logique puisque le phénomène des brises marines n'est pas un phénomène nocturne mais se met en place en journée sous l'action du soleil pour tempérer la montée du mercure. Troisièmement, et j'attendais ce jour avec impatience, comme par hasard aujourd'hui, nous avons des Tx similaires : +27.4°C pour toi et +27.7°C pour moi. Pourquoi ? Eh bien, parce que, dès la mi-journée, l'action des brises marines a été totalement inhibée par l'effet de foehn dû à la levée du Libecciu avec des températures et une HR similaire contrairement à la brise qui peut faire varier ces paramètres plus facilement et plus systématiquement. Dernière chose à laquelle je pensais, ce sont les effets de reliefs, de pente et d'insolation. En effet, tout d'abord, le centre-ville n'est pas implanté de la même façon que les hauts quartiers de Toga. Vous êtes au débouché de la Vallée du Fango dans un milieu urbanisé mais pas situé encore sur les reliefs très prononcés contrairement à moi qui suis situé à flanc de montagne en pente dans un environnement moins urbanisé. Pourquoi est-ce que je parle de pente ? Tout simplement parce que je suis persuadé que le soleil a aussi une influence non négligeable sur le réchauffement plus prononcé des terrains en pente par rapport aux terrains plus plats, ce qui paraît assez logique. Du coup, si le soleil influe de la sorte, on pourra s'en apercevoir au cours de la prochaine saison hivernale lorsque l'influence du soleil sera moindre. Si j'ai raison, les écarts entre nos Tx devraient progressivement s'estomper au fur et à mesure que l'on se dirige vers la saison froide (sans pour autant disparaitre a priori) et vice versa. Je pense que tout ce que j'ai avancé tient la route et ce n'est pas pour dire mais je me suis bien pris le chou pour penser à tout et pour résoudre le problème Décidemment, on ne s'en sortira jamais avec tous les microclimats que peut offrir la Corse en relation avec les subtilités de son relief... y compris au niveau d'une même ville ! Je ne vois qu'un seul moyen... implanter des abris météo tous les 100 mètres sur la totalité du territoire corse. Désolé, je n'ai trouvé que ça comme solution

Non seulement Jipé sèche les cours à la fac à tout va (dit-il ironiquement) mais en plus, il a le don d'ubiquité comme tout le monde le sait. Il a le pouvoir de se trouver dans le même temps à Corte et à Oletta 40km au NNE à vol d'oiseau... Trop fort ce Jean-Pascal /emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20"> Oui mais pas ou très peu en Corse... On dira que c'est de l'effet d'up-welling extra extra light sur l'Ile de Beauté... A moins que l'épisode de vent ne s'éternise (et encore), les épisodes de Libecciu (forts ou non) ne font pas baisser la température de surface de l'eau de mer de façon démesurée ici surtout en été comme le Mistral peut le faire en son domaine dans le Golfe du Lion. Il n'y a pas d'effet d'up-welling marqué en Corse. Cela peut baisser après un coup de vent de 1°à 2°, rarement plus de 2°. Je le sais à force de conserver depuis plusieurs années toutes sortes de données météo dont celle de la température de l'eau de mer en Corse, notamment la Tyrrhénienne. Effectivement, grâce au marais barométrique de la dernière décade du mois d'Avril accompagné d'un temps très beau, doux et surtout sans coup de vent notable, la température de l'eau de mer de la Tyrrhénienne que ce soit au large ou bien sur le littoral a atteint des valeurs rarement observées fin Avril, de l'ordre de 18° au large (alors qu'habituellement elle se situe autour des 16° à pareille époque) et de 19°à 20° sur les plages du littoral du Sud de Bastia. Mais depuis, comme tu le dis, à la faveur de la reprise d'un temps un peu plus agité alternant douceur marquée ou moins marquée, temps superbe ou bien temps couvert, etc, etc (bref nos variabilités habituelles), elle s'est stabilisée autour de ces 18°et a même baissé temporairement à 17° en fin de 1ère décade de Mai. Depuis le début du mois, elle suit donc une évolution absolument normale, comparable aux années précédentes, de l'ordre de 17/18° au début du mois à 19°/20° actuellement, les remontées de masses d'air tropicales en début de semaine ayant un peu boosté le phénomène de réchauffement mais là encore, ça reste absolument normal pour cette période de l'année. Maintenant, si elle venait à progresser encore avant la fin du mois, avec 21°/22° voire 22°/23° comme elle l'avait fait l'an dernier au cours des 4 ou 5 derniers jours du mois de Mai sous l'effet de la 1è poussée caniculaire de la saison, là ça serait moins normal. Quant à savoir si la température de l'eau de mer peut avoir une incidence sur les températures cet été ou sur la saison des pluies automnale, bien présomptueux est celui qui peut avancer cela par l'affirmative... Sait-on jamais, l'été peut être frais et humide (pourri en clair). Et même si l'été était chaud et sec et que, par conséquent, la température de l'eau restait élevée au début et au milieu de l'automne, cela ne voudrait pas dire pour autant que l'on aurait des épisodes cévenols plus nombreux et plus virulents même si, bien entendu, la température de l'eau de mer en surface joue un rôle prépondérant dans l'évaporation et la déstabilisation de la masse d'air lors des 1ères incursions polaires (gouttes froides) au-dessus d'une étendue encore tiède. Trop de paramètres entrent en compte. Ce serait trop facile sinon...

Même topo à Bastia que ce soit au centre-ville ou bien Toga comme ailleurs en différents points de la côte orientale. Ce matin et à la mi-journée, c'est effectivement une lutte acharnée qui s'est produite entre les brises de mer et le Libecciu... Un violent combat comme rarement j'ai pu en observer dans un laps de temps si court On s'est tapés toutes les directions de la Rose des Vents en peu de temps lol ... L'exemple le plus probant et le plus marquant, c'est celui de la mi-journée... A 12h30 : Libecciu, rafales modérées d'OSO, bien foehnées et sèches puisqu'on relevait +28°C environ avec 20% d'HR... 12h35 : nouveau revirement de situation. Le vent bascule subitement ESE puis NNE. La brise de mer reprend donc le dessus, très fraîche et humide avec des rafales tout aussi modérées et comparables à celles du Libecciu 5 minutes auparavant. T° d'environ +22°C avec 70% d'HR /emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20"> Ce changement de masse d'air fut si brutal qu'une brume plus ou moins épaisse s'est formée temporairement au coeur de Bastia lorsque l'air plus frais et humide est arrivé au contact de l'air sec et chaud foehné... Pas de St ni de Sc mais de la brume type brume de chaleur comme en plein été... Très étrange comme sensation... J'étais sur le balcon pour observer cela. Ce changement de masses d'air si soudain était comparable à ce que l'on peut ressentir par exemple en plein été avec un temps sec et chaud, lorsqu'on est en ville dehors et que l'on décide de rentrer dans un magasin climatisé... La gifle était aussi saisissante que cela... la forte humidité en plus ne faisant que renforcer la sensation de fraîcheur puisque la clim' renvoie de l'air sec. Euh c'est pas fini ... 12h40 : Le vent bascule de nouveau ONO puis NNO, résultat : +27°C avec 30% d'HR... Bref un vrai festival Depuis 13h, c'est nettement plus calme par contre. Le Libecciu a semble-t-il pris définitivement le pas sur la brise. Les longues périodes sans vent alternent avec des rafales modérées à fortes de secteur ONO ou bien OSO. L'HR se situe entre 20 et 30% tandis que la température stagne autour de +26°C. A l'opposé, à Bastia-Poretta et à Penta-di-Casinca, l'effet de foehn semble pour le moment être terminé depuis quelque temps. On va attendre tout de même ce soir pour avoir le chiffre définitif puisque là, c'est la température relevée par le METAR de l'aéroport à 13H pile... La Tx de ce 20 Mai si elle a été atteinte un peu avant ou un peu après, ce qui n'apparait pas sur les relevés horaires, est donc susceptible d'être supérieure de quelques dizièmes de degrés aux +30.4°C affichés à 13h.

Idem à Toga aujourd'hui, puissant effet de Foehn qui persiste encore un peu actuellement avec 30% d'HR. HRn de 11% en cours de journée. Tn de +10.9°C et Tx de +20.2°C. Euh... dans tes rêves ?! /emoticons/tongue@2x.png 2x" width="20" height="20"> Ou alors, il faut arrêter les substances illicites avant d'aller se coucher Mon père a été réveillé cette nuit aussi vers 3h du matin par un drôle de bruit ... Un gros morceau de crépi de l'immeuble (50cm sur 50cm par 2 à 3cm d'épaisseur) s'est détaché du 8ème étage et est venu voler en éclats 30m en contrebas dans les jardins de la résidence... L'armature du béton armé rouille sous l'effet de l'attaque du sel marin au fil du temps. Cela entraîne une dilatation et des fissures du crépi en surface qui, fragilisé, se détache à force de tempêtes ... Va falloir penser à effectuer un ravalement de la façade, le dernier datant de plus d'une dizaine d'années, pour éviter un drame... Heureusement que c'était en pleine nuit ! C'est clair, ça promet ... Il ne pleut plus depuis bientôt un mois à présent, déficit pluviométrique important depuis le début de l'année. De plus, le soleil commence à chauffer sérieusement à présent avec un Index U.V. fort. Alors, en plus, si le Foehn s'y met comme il a tendance à le faire relativement souvent, s'ajoutant aux effets de l'astre solaire pour assécher un peu plus l'air, le sol et surtout la végétation, cela n'augure rien de bon pour la suite ... Il suffit de jeter un coup d'oeil à l'évapotranspiration quotidienne qu'enregistre la station de CFR à Penta. Au cours des effets de Foehn comme aujourd'hui de plus en plus fréquents ces temps-ci, on enregistre une évapotranspiration de 3 à plus de 5mm/jour... ce qui se rapproche soit au mieux des évapotranspirations de début d'été soit au pire comme pour le 5mm à une journée de plein été (Juillet/Août). Je ne vous raconte pas le stress hydrique que subissent le maquis et les forêts corses ces quelques temps ... Rien de tel pour débuter la saison sèche et chaude dans quelques petites semaines en toute sérénité surtout s'il ne daigne pas repleuvoir de façon URGENTE et ABONDANTE en option d'ici 4 à 6 semaines au plus tard. Après, ce sera trop tard

Pour en revenir un peu plus au sujet à proprement parlé, je veux bien puisque vous le désirez vous donner quelques données sur Centre-Corse mais je ne cesserai jamais de le répéter... Toutes les données que je vais vous communiquer ci-après de même que certaines informations restent à vérifier et sont à prendre avec des pincettes. C'est pour cela que j'utiliserai souvent le conditionnel. En effet, comme je l'avais avancé la semaine dernière, nous ne savons pas si tel ou tel poste MF est un simple poste climatologique ou bien une station automatique de même que l'on ne sait pas où ces postes sont implantés et s'ils respectent ne serait-ce que les normes les plus basiques comme le répète si souvent notre ami Christian. De plus, impossible de savoir dans quelles conditions les mesures ont été effectuées, par qui (de façon sérieuse/professionnelle ou non), si les abris ont été changés au cours du temps, si on les a déplacés, etc. Bref, je vais m'arrêter là, vous avez, je suppose, très bien compris où je veux en venir. Il ne faut pas oublier non plus que la plupart des postes sont récents. 15ans, 25ans voire plus de 30ans au mieux ce qui ne facilite pas les choses non plus si l'on vient à effectuer des comparatifs avec certains postes où les premières mesures ont été effectuées dès la fin de seconde guerre mondiale voire moins et qui ont, par conséquent, plus de recul. Il n'en demeure pas moins que tous ces postes font partie du réseau d'observations climatologiques de MF et que toutes les valeurs ont malgré tout été validées par MF. Et puis, au pire, si je dis des âneries ou s'il y a quelquechose à rajouter, CFR est là dès qu'il en a l'occasion Commençons par Castirla, Centre-Corse. La station du Cortenais par excellence ... Située à 15km au NNO de Corte, elle subit l'effet de continentalité bien entendu comme toutes les autres stations de l'intérieur de l'île à ceci près qu'elle est située à 351m d'altitude dans la partie basse du village de Castirla, au fond d'une vaste plaine encaissée, aux pieds de reliefs plus ou moins hauts et pour finir au débouché de profondes gorges rocheuses (La Scala de Santa Regina). Bref, de quoi faire un carton plein la saison chaude venue sans aucun doute... A titre comparatif mais j'y reviendrai un peu plus tard, Corte et Le Luc sont "rafraîchissantes" en plein été ... Considérant les normes 1971-2000 de la station, les records absolus de chaleur sont de +41.5°C le 25 Juillet 1983 et +42.0°C le 3 Août 1988. Problème : les sondes n'effectuent visiblement que des mesures avec une précision de 0.5°C puisque tous les records sont de l'ordre de .0°C ou .5°C pour les décimales ce qui est pour le moins embêtant Ensuite, Ponte-Leccia (commune de Morosaglia), Centre-Corse située à 20/25km au NNE de Corte à une altitude de 203m. C'est la ville de Corse où il est susceptible de faire le plus chaud en été et le plus froid en hiver, toute localité confondue que ce soit en plaine ou en altitude. Un vrai trou à froid en hiver et la nuit avec des Tnn susceptibles de plonger à -15°C durant les nuits d'hiver voire moins sûrement certaines années. Un vrai piège à chaleur en été et le jour avec des Tx susceptibles d'avoir dépassé +42°C... Je vous laisse calculer l'amplitude... De même, au cours de la journée, les amplitudes de 20° à 23° sont relativement courantes du genre -10°C de Tn et +13°C de Tx comme en Février 2005. Considérant les normes 1971-2000 de la station, les records absolus de chaleur sont de +42.0°C le 1er Juillet 1998 et +42.0°C le 10 Août 1994... Toujours le même problème de mesure de l'arrondi des décimales à 0.5°C près. Passons maintenant à l'un des 3 postes de mesures de Corte, Centre-Corse. J'ai choisi le plus complet c'est à dire Corte-Aérodrome à 362m d'altitude. Considérant les récentes normes 1990-2000 de la station, les records absolus de chaleur sont de +41.1°C le 7 Juillet 2000 et de +39.5°C le 24 Août 2000. Si l'on gagne de l'altitude dans l'intérieur de l'île, les records pour les hauts villages de l'île tournent tous à +40°C ---> +40.0°C à Bocognano à 610m d'altitude le 30 Juillet 1983, de même qu'à Calacuccia à 875m le 23 Juillet 1983 et à Evisa-Aïtone à 1000m le 11 Juillet 1984. Je disais tout à l'heure qu'en été, Corte et Le Luc sont de vraies paradis comparés à Castirla et Ponte-Leccia. Je m'explique : Sur les normes 1971-2000, Castirla affiche des Tx moyennes de : +28.4°C en Juin. +32.8°C en Juillet. +32.4°C en Août. +27.7°C en Septembre. Nombre de jours moyens avec Tx>= +30°C : 76.1 Nombre de jours moyens avec Tx>= +25°C : 134.6 Au vu de ça, cela FERAIT (j'ai bien dit ferait avec toutes les réserves qu'il y a à prendre et puisqu'il faut comparer ce qui est comparable) de Castirla la station la plus chaude en été en journée de France Métropolitaine. Je ne reviens pas sur les relevés de l'épisode d'Août 2003 dans la localité puisqu'ils ont été développés plus haut par CFR... S'en suivrait ensuite Ponte-Leccia sur les normes 1971-2000 qui affiche des Tx moyennes de : +27.6°C en Juin. +31.6°C en Juillet. +31.6°C en Août. +27.3°C en Septembre. Nombre de jours moyens avec Tx>= +30°C : 63.3 Nombre de jours moyens avec Tx>= +25°C : 132.1 Viennent ensuite Corte et Le Luc qui ont des températures sensiblement similaires : Tout d'abord Le Luc à 80m sur les normes 1971-2000 affiche des températures moyennes de : (J'ai pris ces chiffres de la rubrique d'IC "Normales et Records". J'espère qu'ils seront toujours justes. Le cas échéant, corrigez-moi). +27.2°C en Juin. +31.1°C en Juillet. +30.9°C en Août. +26.5°C en Septembre. Nombre de jours moyens avec Tx>= +30°C : 52.4 Nombre de jours moyens avec Tx>= +25°C : 119.2 Et pour finir donc, Corte sur les normes 1990-2000 affiche des températures moyennes de : +27.0°C en Juin. +30.8°C en Juillet. +31.5°C en Août. +25.9°C en Septembre. Nombre de jours moyens avec Tx>= +30°C : 51.7 Nombre de jours moyens avec Tx>= +25°C : 117.5 Voilà, c'en est fini pour les valeurs du sillon cortenais que je vous avais promises. Maintenant, pour conclure et puisque le sujet de base concernait les températures maximales absolues, il serait bon d'évoquer le reste. On a vu que le record homologué pour le Centre-Corse ne dépassait pas au vu des tout récents relevés les +42.0°C toutes stations confondues. Il faut donc encore pour le moment aller faire un tour sur les stations automatiques et fiables littorales corses pour retrouver les records absolus. Maintenant que des relevés sont effectués partout sur l'île, ce n'est plus qu'une question de temps avant que l'intérieur ne batte définitivement et de façon logique le littoral corse au niveau des Txx. Pour le littoral (ou à proximité immédiate) : Figari-Sud-Corse (22m) : +42.3°C le 29 Juillet 1983. Calvi-Sainte-Catherine (57m) : +42.1°C le 29 Juillet 1983. Saint-Florent (4m) : +41.8°C le 30 Juillet 1983. Sartene (300m) : +41.6°C le 3 Juillet 2000. Ajaccio, La Parata (152m) : +41.2°C le 20 Juillet 1983. Porto-Vecchio, La Chiappa (67m) : +41.0°C le 4 Juillet 1968. Pour résumer, Txx absolue pour la région Corse : +42.3°C à Figari à proximité du littoral. Txx dans l'intérieur de l'île : +42.0°C à Castirla et Ponte-Leccia. Voilà, j'espère avoir été suffisamment clair et précis et surtout j'espère avoir répondu comme j'ai pu aux attentes de certains d'entre vous qui demandaient à connaître quelques chiffres. C'est désormais chose faite. Sur ce, bonne nuit /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">

Mais bien sûr ... Et la marmotte ... /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">Ne me faites pas dire ce que je n'ai jamais dit. Il ne me semble pas avoir précisé jusque là que le Désert des Agriates était un erg ou un reg dans ce cas précis... Le terme "désert" implique surtout de nos jours une notion de désert humain et agricole puisque cette région autrefois prospère et peuplée sous la domination gênoise est à présent quasiment inhabitée. En effet, sous Gênes, le Désert des Agriates était considéré comme le "Grenier à blé" de la Corse, une terre propice aux cultures qui draina bon nombre de cultivateurs, viticulteurs, éleveurs et bergers. Toutefois, l'écobuage répétitif et les incendies favorisés par les vents dominants sont à l'origine de la nouvelle physionomie des Agriates. Ils ont en effet fini par avoir raison de ce sol prospère en lui donnant son aspect actuel de "désert" globalement pierreux. Malgré tout, comme je pense l'avoir déjà évoqué la semaine dernière, il subsiste encore quelques arbres et un maquis dense, riche mais relativement bas domine au milieu du chaos rocheux et pierreux. On y trouve d'ailleurs pas mal d'espèces endémiques comme des orchidées, etc, etc. Là n'est pas le sujet. Je ne vais pas m'attarder plus longtemps sur ce point. Pour ceux qui sont intéressés par la faune et la flore des Agriates, je leur conseille entre autres ce lien : http://natura2000.environnement.gouv.fr/sites/FR9400570.html Ils pourront découvrir que, malgré son appellation, le désert des Agriates n'est pas si désertique qu'il n'y parait... C'est le moins que l'on puisse dire ... Second point : Maximois, je veux bien que tu sois fanatique de chaleur record et autres épisodes caniculaires extrêmes, il n'en demeure pas moins qu'à un moment donné, il faut quand même arrêter de prendre ses désirs pour des réalités... /emoticons/tongue@2x.png 2x" width="20" height="20"> . Jusqu'à preuve du contraire, la Corse fait toujours partie du continent européen au Sud bien sûr, mais bon, de là à avoir des températures similaires au Soudan ou à la Death Valley, y a quand même des limites... Désert ou pas... Donc, des températures supérieures à +50°, 60°, 70°... (on peut aller plus haut si tu veux), n'y pense même pas. De façon plus réaliste mais restant à vérifier, la micro-région en été doit être un compromis entre le climat maritime et continentalisé corse. Durant les 2 à 3 mois de plein été, le temps y est souvent très beau, chaud et sec bien même si des orages très violents peuvent y éclater ponctuellement. Pour les Tn, contrairement à CFR, je ne me prononcerai pas même s'il est vrai que nombre de fois, lorsque j'y dors (en bord de mer, pas dans les terres) en été, j'y observe des Tn rarement inférieures à +25°C. CFR avait même mesuré à 9h du matin, début juin 2004 me semble-t-il, près de +28°C. Trop de paramètres entrent en compte. Par contre, pour les Tx, si l'on fait une estimation plus ou moins vraisemblable, je pense que rares doivent être les jours au cours de l'été où les Tx descendent en-dessous de +30°C. Nombreux seraient les jours où la Tx naviguerait entre +30°C et +35°C un peu comme dans le sillon cortenais mais un chouia plus chaud. Par contre, entre +35°C et +40°C, cela doit arriver une fois de temps en temps mais ça reste ponctuel a priori... Quant aux Tx supérieures à +40°C navigant entre +40°C et +45°C qui s'assimileraient à des records, on entre dans le domaine de l'utopique... C'est peut-être déjà arrivé (invérifiable) mais alors, ça doit se produire toutes les morts de Pape si tu vois ce que je veux dire. On resterait donc très loin des +45°C et autres +47°C record du Sud de la Péninsule Ibérique. On ne parle malgré tout toujours que du littoral méditerranéen français... Et à mon humble avis, rester plusieurs heures dans les Agriates par une journée d'été des plus banales sans un seul nuage avec des Tx proches de +35°C à l'ombre/sans ombre, un index UV solaire à 9/10 voire plus sans l'effet régulateur des brises marines, c'est déjà largement insupportable pour le commun de la plupart des mortels... Oui mais tu oublies quelquechose d'important, c'est que CFR et moi, en plus d'être inconscients, nous sommes des psychopathes /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20"> Nous n'avons ni peur des incendies, ni peur des vaches, ni peur des orages et encore moins d'E.T. Nous n'avons pas peur non plus de mourir. C'est au nom de la science et de la météo que nous allons mener à bien cette expédition coûte que coûte /emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20"> Non sincèrement, on pense vraiment y passer une longue journée cet été avec la station météo en conditions météo "normales" pour un plein été pour pouvoir y effectuer quelques mesures de Tn/Tx... On ne dit pas qu'à partir de là, on vous résumerait la fiche climatologique du Désert des Agriates mais faute de mieux et n'ayant rien encore sous la main, ça permettrait d'avoir une bonne idée des conditions météo qui régnent dans le coin par temps estival calme c'est à dire beau temps sans trop de nuages, pas ou peu de vent (des brises de terre a priori) pour éviter les effets de Foehn, un index UV fort voire extrême et surtout pas en période de canicule histoire de voir ce que l'on peut mesurer en température classiquement lorsque la Corse est grosso modo soumise aux normales saisonnières estivales. Après cela, on pourra faire un peu plus d'extrapolations si besoin est... Ce n'est quand même pas de ma faute si y en a qui reportent de temps en temps n'importe quoi sur Météoalerte /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">

Oups, au temps pour moi ... Si je me donnais la peine de lire sérieusement parfois ce que les autres écrivent au lieu de parcourir le sujet en diagonale faute de temps... ça irait mieux lol ... Désolé, j'ai totalement zappé cette phrase lol... Du coup, ayant compris que tu évoquais des Tx moyennes de l'ordre de 38°C dans le sillon cortenais en juillet/août de façon générale, je me suis affolé /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20"> Parce que 2° de plus dans les normes que ce que l'on observe habituellement sur les moyennes de Tx de juillet/août à Seville c'est à dire 36°C, ça commence à devenir violent là /emoticons/ohmy@2x.png 2x" width="20" height="20">

Plusieurs facteurs influent sur les températures très élevées relevées à Ersa dans le Cap Corse notamment concernant les Tn. Tout d'abord, le fait que nous soyons à proximité de la mer à une extrêmité de l'île. La mer joue un rôle régulateur car les brises, comme vous le savez, en brassant l'air dans les basses couches, réduisent l'amplitude thermique. De plus, la nature des sols joue un rôle bien évidemment prépondérant dans l'influence des températures à cet endroit-là. Il est clair qu'au vu des conditions météo souvent exécrables à la pointe du Cap, ce n'est pas pour demain encore que la forêt vierge prendra la place de la rocaille et du peu de maquis ras qui subsiste... Parce qu'entre le vent tempêtueux fréquent (je n'y reviens pas, ce n'est pas le sujet), la sécheresse récurrente, le soleil, la chaleur, les incendies, j'en passe et des meilleurs, c'est pas gagné pour le moment ... /emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20"> On peut d'ailleurs affirmer sensiblement la même chose pour le site Bonifacio (Capo Pertusato) qui évolue de façon à peu près similaire. Pour compléter ce qui a déjà été avancé, le Désert des Agriates est aujourd'hui reconnu officiellement comme étant le seul véritable désert du continent européen. Principalement constitué de chaos rocheux et de maquis ras, ce paysage naturel désolé et pratiquement inhabité s'étend sur 16 000 hectares entre l'Aliso à Saint-Florent sur la façade Ouest du Cap Corse et l'Ostriconi à l'entrée de la Balagne. Je confirme qu'au cours de la saison sèche et chaude, il est écrasé par une chaleur étouffante... Effectivement, si l'on pouvait effectuer des mesures de températures fiables et normalisées, ça risquerait d'être pour le moins dantesque /emoticons/tongue@2x.png 2x" width="20" height="20"> Et il est clair que pour trouver un arbre à des km à la ronde, faut s'accrocher mis à part les quelques pins d'Alep qui bordent les plages paradisiaques. Pour en revenir au sujet principal, oui évidemment qu'il y a des stations dans l'arrière pays corse Heureusement ! Je précise que là, je ne parle que du Cortenais, c'est à dire de Centre-Corse parce que si l'on se met à parler de tout l'arrière pays, on ne va jamais s'en sortir au vu des dizaines de postes ... Les postes de Centre-Corse font partie du réseau d'observation climatologique validé par MF. La plupart sont des postes climatologiques probablement amateurs ou que sais-je et 3 postes sont des stations automatiques présentes au coeur du sillon cortenais d'après des informations fiables. En revanche, je suis incapable de vous dire à quelle classe appartiennent ces différents sites de mesure et s'il s'agit pour tel ou tel site d'un simple poste climato ou bien d'une station automatique... N'ayant jamais eu le temps ou l'occasion d'aller jeter un coup d'oeil aux différents endroits au sein desquels ces postes sont implantés, je ne saurais vous dire si ceux-ci respectent les normes les plus basiques de mesure ne connaissant pas leur environnement immédiat. Donc, a priori au final, je ne préfère pas vous communiquer les quelques chiffres que j'ai en mains, bien que validés par MF, faute de certitudes même les plus minimes sur ces valeurs avancées qui sont, par définition, douteuses voire très douteuses et qui restent largement à vérifier. Nonobstant ces quelques données invérifiables a priori et peut-être erronées, peut-être voulez-vous que je les fournisse si vous êtes intéressés. A vous de voir /emoticons/tongue@2x.png 2x" width="20" height="20">

Oula ... /emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20"> Concernant la Corse, voilà ce que je peux dire : En Avril 2003, les données satellitaires de température de l'eau de mer au large des côtes Est de l'île c'est à dire en Mer Tyrrhénienne (traditionnellement plus chaude que la partie méditerranéenne côté Ouest) indiquaient de +14°C à +16°C du début à la fin du mois ... En Avril 2004, de 13°/14°C en début de mois à +16°C en fin de mois... En Avril 2005, de +13°C en milieu de mois à 14°/15°C en fin de mois ... Donc, sur le littoral et sur les plages corses, si elle atteint en fin de mois au cours des vacances de Pâques 16°à 17°C, c'est déjà bien ... Les +20°C au large des côtes sont atteints traditionnellement en fin de dernière décade de Mai... Quant aux +22°C au large, il faut attendre plutôt généralement la première décade du mois de Juin... De même, en été (juillet/août disons), la température de l'eau de mer au large des côtes Est de la Corse varie entre 23°/24°C et 27°/28°C selon les jours en fonction des conditions météo (insolation, vent, température de l'air, etc). Il peut même arriver qu'elle chute à 22°/23°C si les conditions sont vraiment mauvaises mais cela reste relativement exceptionnel. Pendant ce temps, sur le littoral et sur les plages, elle est un peu plus chaude évidemment grâce à la remontée du plateau continental et selon mes mesures, j'enregistre souvent de +24°C (rarement en-dessous) à +28°C (voire +29°C temporairement et exceptionnellement) tout cela, là encore, en fonction des conditions météo mais aussi par contre, du point de vue du littoral, du lieu de baignade. Les extrêmités de l'île baignant dans des eaux plus profondes dans un environnement rocheux soumis souvent aux vents violents enregistrent des valeurs plus basses que la Plaine Orientale par exemple aux eaux peu profondes et aux fonds sablonneux. Au moins ... Même pas 30°C mais encore plus ... /emoticons/tongue@2x.png 2x" width="20" height="20">/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20"> Concernant l'été 2003 et là je vais évoquer uniquement le littoral donc des valeurs plus élevées que celles enregistrées au large, en juillet, elle atteignait +27°à +28°C sur les plages. Quant à Août 2003 exceptionnel, dès la fin de la première décade, elle navigait entre +28°C et +30°C de Bastia au Sud de la Corse (dans la région de Porto-Vecchio) tandis que temporairement, mi-août, on enregistrait des valeurs exceptionnellement élevées sur le bord de mer de l'extrême Sud-Est de l'île, entre +31°C et +32°C sur les plages de sable fin allant du Sud de Porto-Vecchio à Bonifacio... Le corail de Méditerranée en a d'ailleurs énormément souffert cette année-là. Voili voilou... Donc, sans vouloir être médisant, je crois, et ce n'est visiblement pas que mon humble avis, qu'il y a un sérieux problème quelquepart... Sur ce, il me semble avoir tout dit pour être suffisamment précis. Je n'ai donc rien à ajouter et je laisse méditer certains sur ces bons mots /emoticons/tongue@2x.png 2x" width="20" height="20">

Re ! Tout à fait exact évidemment ! Le matin en été, c'est pratiquement systématiquement dans le Sud-Est que la canicule démarre le plus tôt. Je pense notamment à Ersa dans le Cap Corse où il n'est pas rare de voir les 1ers +30°C apparaître dès 9h ou 10h du matin. Chez moi ou à Poretta, c'est plus fréquent plutôt vers 10h ou 11h. Ensuite, le soir, la température baisse rapidement en fin d'après-midi (du moins sur la côte Est de la Corse)puisque effectivement, le soleil disparait subitement derrière les reliefs vers 19h/20h au coeur de l'été voire bien plus tôt au niveau de certains endroits de la façade orientale et du Cap surtout. Du coup, il est rare que j'atteigne les +30°C lorsque c'est le cas au-delà de 17h/18h. Par contre, effet régulateur oblige de la mer toute proche grâce aux brises marines, vous pouvez être quasiment sûrs qu'à 21h, lorsque le soleil se couche à Ajaccio alors qu'il a déjà disparu depuis quelques heures à Bastia, il suffit que j'observe la température extérieure et que j'y retranche 3° à 4° à tout casser pour avoir ma Tn approximative le lendemain matin. Par exemple, s'il fait 26° ou 27° à 21h, je peux être sûr qu'il fera 23° à 24° de Tn le lendemain matin. Ce sont des observations empiriques mais ça marche presque à tous les coups. Au fait, Grecale, pour ta réflexion sur le 24°C à Bastia le 1er janvier... Tu te trompes d'une année lol je pense puisque le 1er janvier 2002, j'ai enregistré +9°C de Tx /emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20"> Par contre, effectivement, le 1er janvier 2003, j'ai enregistré +23°C de Tx grâce à un Libecciu de secteur Ouest qui a soufflé toute la nuit en rafales à 80 km/h. Ciao, Jean-Pascal.

Bonsoir tout le monde ! Voilà ce que j'ai pu mesurer à partir de mes observations lors de ce fameux mois d'août 2003 chez moi à Toga, quartier au Nord de l'agglomération bastiaise au début du Cap Corse. Commençons tout d'abord par la Tnx d'août 2003 puisque c'est le sujet... Il s'agit de ma Tnx absolue tous mois confondus depuis le début de mes récentes observations. On peut difficilement faire pire/mieux (c'est selon). Mercredi 6 août 2003, je relevais +29.7°C de Tn au lever du jour après une nuit des plus torrides... Toute la nuit, il a fait entre +31° et +32° avant que la température ne daigne laborieusement plonger quelques minutes de 3 dizièmes de degrés sous la barre de la canicule au lever du jour sous l'effet d'une légère brise marine... Il faut dire aussi que la veille, on était partis de bien haut avec +38.3°C de Tx le 5 août 2003, Txx absolue tous mois confondus là aussi... Tant qu'à faire, pour vous faire une idée rapide, je vous communique les Tn/Tx arrondies quotidiennes que j'ai observées au cours de ce mois inoubliable. 1/08/03 : 24/34. 2/08/03 : 27/35. 3/08/03 : 27/36. 4/08/03 : 28/35. 5/08/03 : 28/38. 6/08/03 : 30/37. 7/08/03 : 28/36. 8/08/03 : 27/36. 9/08/03 : 28/37. 10/08/03 : 27/35. 11/08/03 : 27/36. 12/08/03 : 26/34. 13/08/03 : 26/34. 14/08/03 : 27/34. 15/08/03 : 26/34. 16/08/03 : 26/33. 17/08/03 : 26/33. 18/08/03 : 27/33. 19/08/03 : 26/35. 20/08/03 : 25/33. 21/08/03 : 27/34. 22/08/03 : 26/34. 23/08/03 : 26/34. 24/08/03 : 25/33. 25/08/03 : 26/33. ---> le 25/08/03, de 20h à 21h30, un violent orage éclate sur Bastia déversant 80mm et faisant chuter au passage temporairement les températures. Du coup, le lendemain, c'est la journée la "plus fraîche" du mois /emoticons/tongue@2x.png 2x" width="20" height="20"> 26/08/03 : 22/32. 27/08/03 : 24/33. 28/08/03 : 24/33. 29/08/03 : 26/34. 30/08/03 : 26/35. 31/08/03 : 26/34. Voilà, c'est fini /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20"> . Ca donne donc grosso modo +27°C de Tn moyenne sachant que les normes sont fixées à un peu moins de +23°C en août et +34°C de Tx moyenne avec des normes fixées à un peu moins de +30°C. Ce qui est remarquable, comme on le sait dans cet épisode, ce ne sont pas tant les valeurs atteintes mais surtout la durée sur des semaines et des semaines de cette canicule (juillet et les mois précédents n'étant guère mieux sans atteindre ces sommets). Il arrive effectivement que l'on atteigne sur le littoral corse de telles valeurs ponctuellement en été quasiment en bord de mer surtout par effet de foehn lors de coups de vent mais très vite, les brises marines reprennent le dessus pour tempérer la hausse du mercure en journée... En août 2003, la mer (la Mer Tyrrhénienne en ce qui me concerne) ne servait plus à grand chose à vrai dire... Dès la fin de la première décade du mois, on relevait une eau de mer à +28°C sur Ouest Corse, aux alentours de +30°C sur Est Corse en région bastiaise et Plaine Orientale, et une belle petite poche de +31°C à +32°C (normal quoi... /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20"> ) des côtes Sud-Est de la Corse aux côtes Nord-Est de la Sardaigne (de Porto-Vecchio à la Costa Smeralda) durant de nombreux jours... Un peu comme dans la Mer Rouge Au final, ceci explique donc cela... Sinon, pour refermer la parenthèse, à titre comparatif, cet été, j'ai atteint au maximum (ponctuellement! et par effet de foehn) le 31 juillet 2005 +27.1°C de Tn et +35.7°C de Tx... La comparaison s'arrrête là lol... Voilà donc pour mes Tnx et Txx de l'année 2005 sachant que je ne pense guère faire mieux au cours de ce mois de décembre /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20"> Pour finir, la température la plus élevée en Corse cette année a été enregistrée le 29 juillet 2005 dans l'intérieur de l'île classiquement à Ponte-Leccia, Centre-Corse dans le sillon cortenais à une vingtaine de km au Nord de Corte avec +39.4°C de Tx. Voilà, bonne soirée, Jean-Pascal.

Bonsoir tout le monde ! Au temps pour moi... J'ai complètement oublié de préciser dans mon édito le nom du cyclone de septembre 1983 puisque, bien évidemment, il a un nom. Juste quelques mots pour replacer la situation dans son contexte de l'époque : Pour l'anecdote, le 30 septembre 1983 était le jour prévu des funérailles du chanteur corse Tino Rossi. L'avion qui transportait le corps du défunt, sa famille ainsi que ses amis ne put atterrir à l'aéroport d'Ajaccio-Campo Dell'Oro en raison des conditions météorologiques exécrables qui y régnaient au passage du cyclone. Il fut détourné sur l'aéroport de Bastia-Poretta où la situation météorologique était plus clémente. C'est donc par la route que le long convoi funèbre, improsé en toute hâte, parviendra à destination de la Cité Impériale. Et c'est ce qui a pu faire dire à certains que Dame Nature avait voulu offrir à Tino Rossi une dernière longue promenade à travers son Ile de beauté natale /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20"> Les météorologues de Météo-France de l'époque ont voulu s'associer à leur manière au deuil en baptisant ce cyclone du nom de l'artiste disparu. Ainsi, est entré dans l'histoire de la météorologie le cyclone Tino Rossi qui a sévi du 27 au 30 septembre 1983 sur une grande partie du Bassin Méditerranéen Occidental. Bonne soirée, Jean-Pascal

Ouf! ça me rassure quelque peu, ceci explique cela... De telles valeurs, bien que possibles en bord de mer, m'auraient paru quelque peu disproportionnées au vu et au su de la situation même si les fortes disparités sont là pour le prouver comme je le disais hier. Ainsi, il ne serait pas étonnant désormais, en sachant cela, que Erbalunga ait reçu, à disons 300m en contrebas dans la Vallée, 100 à 150mm de moins que chez toi pour se rapprocher de ce que j'ai pu enregistrer à Toga... Probablement une fourchette allant de 200 à 250mm. Comme quoi, ce que j'affirmais hier se vérifie évidemment ici. L'effet-relief de la Vallée de Brandu et le forçage orographique du Massif du Stellu jouent un rôle important sur les cumuls finaux de précipitations en fonction de l'altitude d'où les supposées grosses différences entre Erbalunga et les villages de la Vallée comme Pozzu, Porettu, Silgaggia ou Mausoleu... L'on pourrait décrire donc le même phénomène pour Bastia, c'est vraiment la même configuration avec la Vallée du Fangu et l'effet-relief de Serra di Pignu. Il n'est pas rare en effet d'enregistrer des cumuls parfois deux fois plus importants au niveau des quartiers qui dominent le centre-ville de Bastia vers 300/400m d'altitude comme Cardo ou Ville. Alors euh... A mon avis?! Ben, j'en ai pas la moindre idée /emoticons/tongue@2x.png 2x" width="20" height="20"> Une chose est sûre, c'est que ton installation qui dépanne pour le moment reste plus ou moins fiable (plutôt moins que plus d'ailleurs lol) et que ça doit surestimer très clairement effectivement... Donc, ce qui te reste à faire, c'est bien sûr d'acheter ce pluviomètre électronique sans conteste bien plus fiable, comme ça, tu auras des mesures précises et détaillées. A la limite, tu pourras aussi savoir en effectuant des comparatifs de combien ton pluviomètre artisanal surestimait par la suite... PS: Si tu ne sais pas où l'acheter, écris moi un mail en privé et je t'indiquerai où j'ai acheté le mien il y a quelques mois. Bonne soirée, Jean-Pascal

Bon allez avoue ! Soit tu pratiques la danse de la pluie en guise d'exercice physique tous les matins dans ton jardin ou bien alors, en restant plus terre à terre, tu pisses dans le pluviomètre en rentrant bourré de discothèque... /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20"> Plus sérieusement, j'avais cru comprendre que tu habitais à Erbalunga même mais finalement, au vu de ton cumul de septembre, je commence à en douter sérieusement. ça serait surprenant autrement (mais pourquoi pas sait-on jamais?) un tel cumul au bord de la mer. Enfin bref, tu dois probablement habiter un peu plus en altitude dans la Vallée de Brandu, genre à Pozzu, Porettu, etc. Tu me préciseras cela. En tout cas, c'est toujours aussi impressionnant d'enregistrer de tels cumuls tropicaux bien que nous soyons plus ou moins habitués. Ce qui est encore plus surprenant, c'est d'enregistrer de telles disparités en si peu de distance en se déplaçant du Sud au Nord de Bastia : 130mm chez Doumè à 2km au Sud de chez moi, quartier de Lupino, 194mm ici à Toga au début du Cap Corse et à 10km plus au Nord chez toi 410mm Il est vrai aussi que vous avez été particulièrement gâtés lors du 1er cévenol de la saison début septembre, le flux vous étant vraiment favorable puisque les cellules orageuses les plus virulentes sous lesquelles on a pu enregistrer des intensités démentielles se sont concentrées chez vous (la configuration de la Vallée de Brandu avec l'effet-relief et le forçage orographique du Massif du Stellu n'y étant pas anodin... Tout comme Serra di Pignu pour Bastia sauf que, pour cette fois-ci, ce n'était pas pour nous ) Bref, pour en revenir à nos moutons, tu as tout à fait raison hailstone. Le gros des précipitations s'est effectivement produit en mer, les cellules orageuses ayant circulé entre Ersa (pointe Nord du Cap Corse) et Gênes mais surtout comme d'habitude, entre la façade Est du Cap Corse et l'Île d'Elbe et la Toscane avant de se diriger tout droit vers l'Italie pour l'arroser copieusement classiquement. Donc, au final, à Toga non plus, pas grand chose à signaler concernant ces retours d'Est incessants toute la semaine : 39mm En détail, cela donne : Lundi 3 octobre : 5mm Mardi 4 octobre : 5mm Mercredi 5 octobre : 4mm Jeudi 6 octobre : 9mm Vendredi 7 octobre : 16mm en quelques minutes grâce à l'orage modéré qui a balayé Toga vers 14h. Par contre, on a pu observer 5 jours consécutifs de jours d'orage (les mêmes que précédemment cités en détail) et surtout 5 jours où l'on a pu apercevoir des trombes au large de Bastia. Ce qui est remarquable cette année, c'est que le phénomène de trombes est en passe de devenir un phénomène météorologique d'une banalité déconcertante à Bastia et dans le Cap... L'on peut en observer tout au long de l'année à présent et à toutes les sauces... Bref, en exagérant légèrement (quoique), cela devient aussi banal que la pluie (si tant est que la pluie soit un phénomène banal, ce qui est loin d'être le cas partout ces temps-ci)... Il suffit qu'il fasse mauvais, en résumant de façon idiote bien sûr, et qu'un congestus/Cb se développe en mer pour qu'une ou plusieurs trombes apparaissent dessous... C'est aussi simple que ça en ce moment... Voilà, sur ce, bonne nuit ! Jean-Pascal /emoticons/tongue@2x.png 2x" width="20" height="20">

Bonjour! Effectivement, je ne connais pas l'emplacement exact de ce pylone ni la configuration du terrain à cet endroit-là donc sur ce point, je te fais tout à fait confiance. Ce que je voulais dire lorsque j'ai énoncé au niveau de la mer, c'est que tout simplement, ceci a été mesuré sur la côte littorale à proximité immédiate de la mer et non pas, par exemple, sur un promontoire rocheux ou bien au sommet d'une montagne ou encore dans une vallée, une cuvette à l'intérieur des terres, etc. Cela n'a bien sûr pas été mesuré à la surface de la mer quoique ça aurait pu l'être, sait-on jamais. C'est donc moi qui me suis mal exprimé, désolé Sinon, j'ai oublié de préciser la source de mes informations. Elles ne sont bien entendu pas le fruit de mon invention ni de mon imagination et sont tirées du livre : Chi tempu face? Météorologie, climat et microclimats de la Corse Edité par le Centre Régional de Documentation Pédagogique de Corse en Mars 2001. Ont participé à la rédaction de cet ouvrage : Claude Bruno : Centre départemental de la Corse-du-Sud, Météo-France. Gérard Dupré : Professeur agrégé de géographie - Collège Fesch, Ajaccio. Gérard Giorgetti : Professeur agrégé d'histoire - Lycée Giocante de Casabianca, Bastia. Jean-Paul Giorgetti : Centre départemental de la Corse-du-Sud, Météo-France. Jean Alessandri : Professeur agrégé des sciences de la vie et de la terre - CRDP de Corse. Pour la préface, Dominique Borne : Inspecteur général de l'Education Nationale Histoire-Géographie. Ensuite, j'ai pioché aussi quelques informations à partir du cédérom : Corsicamétéo.clic, Météorologie et climats de la Corse mis en vente plus récemment et qui n'est autre que la continuation réactualisée de l'ouvrage précédemment cité. Là encore, ce cédérom est le fruit de la collaboration du CRDP de Corse et de Météo-France. Bonne journée, Jean-Pascal

Bonsoir tout le monde! Je n'interviendrai donc ici uniquement dans le but d'apporter quelques informations plus précises et complémentaires pour la Corse : Commençons tout d'abord par les records absolus concernant les vitesses instantanées de vent tombés le 28 décembre 1999. Ils sont peu nombreux et affectent uniquement un nombre limité de zones de l'île où le vent habituellement (du moins violent) ne souffle jamais : Les informations suivantes seront indiquées ainsi : Localité - Date - Direction du vent - Vitesse instantanée mesurée Figari-Sud-Corse - 28/12/99 - Sud-Ouest - 140km/h Pila-Canale - 28/12/99 - Ouest - 144km/h Carbini - 28/12/99 - Nord - 158km/h Sampolo - 28/12/99 - Sud-Ouest - 169km/h Conca - 28/12/99 - Nord-Ouest - 194km/h Voilà en ce qui concerne la seconde tempête du 28 décembre 1999 en Corse qui n'aura fait que peu de dégâts dans l'île surtout au vu de ces records atteints dans ces zones habituellement déventées, ridiculement peu élevés... Ailleurs, c'est à dire dans le reste du territoire insulaire, le vent aura soufflé comme il le fait à l'accoutumée de nombreuses fois par an. Venons-en donc maintenant aux records enregistrés dans le reste de l'Île de Beauté à des dates antérieures aux tempêtes de décembre 1999. Les records ci-après seront énoncés comme précédemment crescendo : Renno - 27/03/99 - Sud Sud-Ouest - 119km/h Corte, Centre-Corse - 22/02/99 - Ouest - 130km/h Ajaccio, Campo Dell'Oro - 14/02/62 - Nord-Ouest - 137km/h Solenzara - 25/03/66 - Ouest Nord-Ouest - 180km/h Porto-Vecchio, La Chiappa - 27/02/99 - Nord-ouest - 180km/h Calvi - 02/02/61 - Sud-Ouest - 198km/h Bastia, Poretta - 23/08/56 - Sud-Ouest - 202km/h L'Île-Rousse - 27/02/90 - Ouest - 212km/h Corbara, Balagne - 27/02/90 - Sud Sud-Ouest - 212km/h Capo Sagro, Cap Corse - 20/10/86 - Ouest - 216km/h Ersa, Cap Corse - 09/12/93 - Sud Sud-Ouest - 216km/h Capo Pertusato, Bonifacio - 04/11/65 - Sud Sud-Ouest - 288km/h Concernant Pertusato, il s'agit là bien entendu du record absolu de vitesse de vent instantanée relevé en France Métropolitaine au niveau de la mer... Voilà, en espérant vous avoir informés le plus précisément possible, Bonne soirée, Jean-Pascal /emoticons/tongue@2x.png 2x" width="20" height="20">