Ce que tu dis est presque juste. En effet, la température du point de rosée correspond à la température qu'il faudrait qu'atteigne une particule pour qu'elle rejoigne son niveau de condensation, non pas par détente, mais par refroidissement isobare. C'est à dire à pression constante et sans détente adiabatique. C'est avec ce phénomène qu'apparaissent les brouillards de rayonnement la nuit.
Mais effectivement, il existe bien un point de condensation par détente (par soulèvement de la particule due à un relief, front, convection...). Cet autre point s'obtient sur l'émagramme par croisement. On part d'une part du point de rosée et on remonte en suivant la courbe des rapports de mélange (en marron tireté) et d'autre part de T en remontant le long de la courbe adiabatique sèche (en vert continu).