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Quercus

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Cumulus mediocris

Cumulus mediocris (8/24)

  1. En effet, l'hydro est à la peine. Il faut dire que l'effet de base est très défavorable avec une période oct 2023 -Sept 2024 qui avait été au niveau des records côté précipitations. On ne pouvait guère faire mieux qu'octobre 2024. On compensait la méforme éolienne en piochant allègrement dans les ressources hydro pléthoriques. Cette année, c'est pas la même affaire. On voit aussi dans ce bilan la grosse complémentarité des gisements de vents ibériques avec celui de la mer du Nord (Allemagne). C'est le principe du foisonnement illustré. D'ailleurs aujourd'hui même, on a un facteur de charge de 50 % en Espagne contre seulement 15 % en Allemagne. Nous qui nous trouvons entre les deux avons tout intérêt à renforcer les interconnexions avec ces deux voisins, ne serait-ce que pour faire des affaires ! Côté espagnol, c'est en cours, mais côté allemand, je n'ai pas eu vent de projets d'envergure. C'est tout de même étonnant que les deux poids lourds de l'économie européenne ne soient pas mieux reliés l'un à l'autre. Côté météo, le coup de chalumeau a bien tenu ses promesses. 18°c à Paris ou Londres, >20 °c sur quasiment toutes les grandes métropoles de la moitié Sud, des TN > 20 °c au Pays Basque avec des TX comprises entre 25 et 30 °c. Clairement, le chauffage est en mode pose depuis quelques jours. Toutes les bonnes choses ayant une fin, il semble que nous soyons sur le point d'arriver au terme de cette longue (un mois environ) période très favorable aux économies de fossiles. La masse d'air va nettement et durablement se refroidir et m'éolien, sans être à l'arrêt, devrait baisser un peu. Probablement pas de quoi remettre en cause le bilan mensuel qui profite d'un effet de base très favorable, mais pas sensationnel non plus.
  2. En deuxième partie de la semaine prochaine mise en place d’un flux Agadir- Paris - Helsinki bien dynamique qui va propulser les températures européennes à des niveaux records. Jusqu’à 18-20 degrés modélisés à 850 hpa sur la France et 15 en Allemagne. On sera donc sur des records chauds pendant plusieurs jours. Fossiles au plancher à nouveau. C’est pas encore cette année que le maître du Kremlin verra les européens manquer de gaz…
  3. Macron était hier aux Assises de La Mer à La Rochelle. L'appel d'offre infructueux du parc offshore d'Oléron a été largement évoqué. extraits du journal Sud-Ouest : "Sur le projet du parc éolien d’Oléron, Emmanuel Macron veut « remettre la copie sur la table ». L’éolien en mer est « une filière qui permet de créer des emplois », affirme le chef de l’État, qui précise que le gouvernement travaille à la relance du projet de parc éolien Oléron 1, situé à 40 km au large de la Charente-Maritime. La façade Sud-Atlantique doit être « l’un des acteurs » du déploiement de l’éolien en mer. Emmanuel Macron revendique ses choix en matière de politique énergétique : « C’est un très mauvais combat d’opposer le renouvelable au nucléaire. Le tout renouvelable ne marche pas. Le tout nucléaire ne fonctionne pas. Il faut défendre un ‘‘en même temps’’ qui marche.“ " Plus loin Alain Rousset, le président de la Région Nouvelle-Aquitaine, réagit : "“Sur l’éolien, l’idée de relancer [l’appel d’offres infructueux sur le parc Oléron 1, NDLR] est une bonne idée. Le point qui peut nous inquiéter, c’est que le président n’a pas parlé du tarif de rachat de l’électricité.” La faiblesse de ce tarif, fixé à 100 euros le mégawattheure dans l’appel d’offres infructueux, a été jugée rédhibitoire par les industriels." Quelques articles récents en lien avec cette actualité : Sur le coût long terme des renouvelables intermittentes : Non, l’éolien et le solaire n’ont pas fait doubler la facture d’électricité en France : ces énergies ont au contraire contenu les hausses ! - France renouvelables Sur les projets nucléaires dans les cartons au niveau mondial: La relance mondiale de l’énergie nucléaire, une profusion de promesses Sur la manière dont l'Ukraine gère la crise électrique : Guerre en Ukraine : la Russie espère faire vaciller Kiev en frappant son réseau électrique Côté météo énergie, les prévisions de la semaine dernière étaient justes. Le vent a baissé d'un ton mais sans s'arrêter et une grande douceur règne en Europe (50 à 100 GW d'éolien selon les horaires). Dans les prochains jours l'éolien devrait connaître un trou d'air à priori très temporaire (3-4 jours) dans une ambiance restant très douce. Recours aux fossiles (chauffage et électricité) donc encore très modéré jusqu'au moins le milieu du mois.
  4. Le modèle européen voit se prolonger les conditions favorables à une très faible consommation de fossiles pour la première décade de novembre avec un flux d'OSO bien tendu des Açores à la Baltique. L'éolien Ouest Européen produirait souvent plus de 80 GWh avec de fréquentes pointes au-dessus de 100 GWh. Parallèlement, les deux tiers Sud-Est du continent connaitraient un bon ensoleillement et surtout une douceur exceptionnelle, ce qui a cette période à une importance directe sur l'usage du chauffage. GFS à l'inverse voit le retour progressif à des conditions moins ventées, mais dans une relative douceur tout de même. Quoi qu'il en soit la "mauvaise saison" débute on ne peut mieux au niveau des émissions de CO2 et consommation de fossiles. Tout l'inverse de l'année dernière où ici et ailleurs on nous avait rebattu les oreilles pendant plus d'un mois sur la "catastrophe" de la TERRIBLE SEMAINE 45.... Pas certain que les médias et autre idiots utiles si loquaces au sujet de la semaine 45 de 2024 seront aussi prolixes pour commenter la semaine 44 de l'année 2025... On vient pourtant de connaître une période tout à fait remarquable pour l'éolien allemand qui n'est pas passé sous les 50% de facteurs de charge de jeudi matin jusqu'à ce mercredi matin avec 6.2 TWh d'électricité produite en 6 jours. Un record.
  5. Il a commencé à produire l'hiver dernier avec quelques arrêts, certains prévus, d'autres non. Il est donc connecté.
  6. Bonne question et heureusement, la réponse est simplement NON. Alors, en effet, les délestages sont regrettables et je continue de penser qu'un accroissement des interconnexions (notamment vers l'Italie et l'Allemagne où elles sont étonnamment limitées) aurait de multiples avantages (rentabilisations des infrastructures productrices, sécurisation des réseaux, baisse des émissions de CO2, baisse du prix pour les consommateurs...). Ceci étant dit le délestage de jeudi dernier n'a rien d'un drame, ni en volume (autour de 2% seulement de la production éolienne hebdomadaire), ni en valeur. Il faut rappeler que cela ne représente qu'un coût de 7 centimes par Français. Quand bien même cela se produirait tous les jours, cela représenterait 25 euros/an et par Français... Mais pour bien répondre à la question, il faut voir quelles sont les alternatives à l'éolien : l'EPR de Flamanville c'est 250 à 300 euros / français... On est donc pas du tout dans les mêmes ordres de grandeur alors que la production du parc éolien Français est incomparablement supérieur à celle de l'EPR... Pour être complet sur ce match Eolien / nucléaire, il faudrait aussi rappeler que la production nucléaire à aussi été mise au tapis et que l'EPR a d'ailleurs probablement lui aussi dû restreindre sa production ! Ces derniers jours on descend régulièrement d'une bonne dizaine de GW sous le potentiel dans la production nucléaire. Cette nuit, on était par exemple 15 GW sous le potentiel. Le volume d'électricité potentielle ainsi perdu est incomparablement plus élevé. Bref, dans la bataille à la rentabilité entre les différents facteurs de production, ce délestage exceptionnel ne risque pas de mettre en péril l'intérêt de l'éolien vis-à vis de son principal concurrent qu'est le nucléaire. Le solaire lui est complètement hors jeu étant donné qu'il ne produit rien quand on a le plus besoin d'électricité (l'hiver, le soir etc.). D'ailleurs en été on a souvent pas loin d'un quart de la production solaire qui est balancée des jours durant. Ce qui a créé la surproduction jeudi, c'est un peu la faiblesse des capacités de stockage / export mais aussi et surtout une situation météo que l'on observe rarement à savoir la conjugaison de vents forts et d'une grande douceur qui limite la demande pour le chauffage. En temps normal ces situations très ventées ont lieu plus tard dans la saison froide ce qui les fait coïncider avec des périodes de forte demande. En tout cas, la période très ventée, puis à nouveau très douce va se poursuivre aussi loin que l'on puisse regarder les modèles avec un flux toujours bien dynamique qui va basculer de l'ONO au SO. A la clef, une consommation de fossiles au plancher, ce dont on ne peut que se satisfaire, que l'on soit éoléo-phil ou éoléo-phob et sûrement de nouvelles mises au tapis massives du nucléaire hexagonal.
  7. Quoiqu’il en soit, tout ou presque devrait disparaître sous 2500 m avec l’exceptionnel flux de Sud qui se profil pour la fin de semaine prochaine…
  8. Les conditions météo seront favorables à un record de production éolienne demain jeudi matin en France s’il n’y a pas de délestage / surproduction. Ça soufflera fort absolument partout sur l’hexagone. Le lendemain ce sera sur l’Allemagne qu’on s’approchera des valeurs records.
  9. Ce qui compte pour les bilans c’est ce qui se passera en moyenne et donc surtout dans les régions les plus peuplées. En gros à l’échelle européenne c’est de londres à Milan et de Paris à Berlin. Le tout uniquement sous 500 m d’altitude. Le reste importe peu. En l’occurrence même la brève chute des t850 autour de lundi devrait avoir toutes les peines du monde à apporter des gelées. La mer du nord étant à 16 degrés. Les hollandais et allemands ne risquent pas d’avoir froid par violents flux de Nord-ouest. En février, ce serait une autre histoire….
  10. Après 15 jours de diète éolienne, changement radical de temps avec du zonal plein gaz jusqu’à la fin du mois (et probablement au-delà). La consommation de gaz européenne sera au plancher pour la période d’autant plus qu’une grande douceur règnera sur le continent limitant énormément la consommation pour le chauffage.
  11. On a depuis quelques jours une belle illustration de l'inégal intérêt des gisements de vent à exploiter en Europe. Je parlais justement la semaine dernière de l'intérêt qu'il y avait en France à développer les sites offshore du proche atlantique. Depuis 4 jours le vent est à l'arrêt sur la Mer du Nord et la GB en raison des HP vissées sur la zone. Par contre de la Bretagne au Médoc, ça souffle bien régulièrement avec 40 à 50km/h en rafales sur les îles (Ré, Oléron etc.). Ce vent d'Est Nord-Est, caractéristique des périodes à vague de froid lorsqu'on est au cœur de l'hiver donne de bons facteurs de charge sur les parcs offshore, jour et nuit. il est vraiment dommage qu'Oléron 1 n'ai pas trouvé de preneurs. Il s'agit d'un gisement de vent très complémentaire de celui qui est -et de loin- le plus équipé du continent. Il ne faut pas hésiter à rémunérer davantage le KWh sur ces gisements que sur ceux -déjà suréquipés- proches de la mer du Nord (je pense à Dunkerque dans le cas français)
  12. Le problème c’est qu’il y’a un débit de réserve et que celui ci sera très rarement atteint en hiver avec un bassin versant situé en moyenne à plus de 2500m. Une seule éolienne offshore de 14 MW (le standard actuel) produirait infiniment plus d’électricité à cette période surtout en situation tendue de vague de froid quand le cours d’eau sera intégralement gelé.
  13. Je suis retourné faire un tour sur les prévisions saisonnières de CFS. Pas vraiment de changement par rapport à mon précédent message sur le sujet. La France resterait globalement sous les Hautes pressions pendant le début de saison froide et sombre. Ce serait donc très moyen pour l'éolien européen. Le bon (zonal bien soutenu en novembre de l'Ecosse à la Baltique) alternant avec le franchement mauvais (HP sur l'Allemagne en décembre). Janvier et février seraient à priori plus agités (donc à priori meilleurs du point de vue de la production électrique décarbonée). On notera aussi potentiellement un violent et durable flux de Sud en février susceptible de faire basculer prématurément une bonne partie du continent dans le printemps et qui aurait pour conséquence de réduire le recours au chauffage. Bref, si l'on en croit se modèle, d'un point de vue énergétique on commencerait par le pain noir (décembre) pour finir par le pain blanc (février). Pour la couleur des pins en revanche, ce serait plutôt l'inverse... Que des projets éoliens offshore soient retardés ou abandonnés en Mer du Nord ne me semble pas vraiment gênant dans la mesure ou la zone est déjà suffisamment équipée (dès que le vent y souffle, elle est exportatrice) et que de nombreux projets sont aussi en cours de développement. Ce qu'il faut, c'est surtout équiper les gisements de vent périphériques : Baltique pour la Pologne, Ecosse et Mer d'Irlande pour le R.U., côte Atlantique et Golfe du Lyon pour la France, Adriatique et Sud Sicile pour la zone Méditerranée. DU coup, pour moi, c'est surtout l'échec d'Oléron qui est une mauvaise nouvelle. Il s'agit en plus d'une partie du pays qui est structurellement déficitaire, où la demande augmente plus vite qu'ailleurs...et qui est très ventée en période de grande vague de froid (flux d'Est). A l'inverse, ajouter une énième centrale hydro dans les Alpes ne me semble pas d'un grand intérêt. L'intérêt est d'ailleurs d'autant plus faible que cette centrale -très charmante au demeurant-, n'a pas de capacité de stockage. Par conséquent, vu le bassin versant qui l'alimente, elle ne sera productive que d'avril à juillet et surtout les après-midis... c'est à dire exactement au moment de l'année où l'on observe déjà la plus forte sur-production.!! En hiver, surtout par grand froid, ce sera 0 kw de production...
  14. Gfs qui a finalement mieux vu la régénération de la pertu que les mailles fines voit le système s’attarder presque toute la nuit sur les Alpes avec des intensités assez dingues (pour ce modèle) aux confins du 38 et du 05
  15. https://www.science.org/doi/10.1126/sciadv.aao4350 Appelle cela de la science molle si cela te fais plaisir mais dans ce cas, jmj et fressoz c’est carrément liquide… … et puis ma science molle tu en as quand même bien eu besoin à une époque pour apprendre à calculer un pourcentage 🤣
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