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Quercus

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Cumulus mediocris

Cumulus mediocris (8/24)

  1. A part dans le Sud des Alpes du Sud, cet hiver n'est franchement pas mauvais hivernalement parlant. Sur certains massifs (Vercors, chartreuse), il est même dans le top des meilleurs hivers des 20 dernières années. On ne peut pas dire qu'on a pas de froid non plus, notamment à basses altitudes où on a peut-être le début d'hiver le plus froid des 10 dernières années dans de nombreuses stations météo. Quand à cette pluie, sans cesse évoquer pour parler de lessivage, faut-il une nouvelle fois rappeler que la pluie ne fait rien fondre ? C'est le chaud (souvent associé à la pluie) et le vent (lui aussi souvent associé à la pluie) qui posent problème. En décembre sur l'Est grenoblois il est tombé 3 cm de neige en fin de nuit puis 25mm de flotte dans la journée par 2 degrés sans vent... eh bien en fin de journée il y avait encore 1 à 2cm !!
  2. je m’auto cite pour faire une sorte de suivi. La version CFS de décembre pour janvier se confirme avec une tendance anticyclonique avec froid de basse couche. Pour février et mars il persiste à voir des HP vers la mer du Nord. Froid de basse couche et sécheresse à la clef pour la France et probabilité assez élevée de vague de froid.
  3. Sortie ski de rando aux Vans (Sud Belledonne) aujourd'hui. Excellent avec 25cm de fraiche non ventée
  4. A 1000m ça peut disparaître trois fois avant février, mais c’est toujours mieux de commencer ainsi. Et à l’ombre, avec l’aide des canons et en tassant le tout, c’est la meilleure manière de commencer la saison et assure au moins quelques semaines de couverture.
  5. Début de saison hivernale exceptionnel pour les stations de faible altitude des prealpes iséroises. Avoir 70cm à 1000m à cette date est juste le scénario idéal pour tous ces domaines qui ont tant souffert ces dernières années / décennies !
  6. Assez classique comme répartition quand c’est plein nord. Le jura a tendance a bouffer de l’humidité pour les basses et moyennes altitudes des savoies. L’humidité des basses couches est mieux conservée en allant vers l’Isere
  7. Parler du facteur de charge hivernal des parcs offshore n’est absolument pas hors sujet Bill, sois rassuré. C’est même en plein dans le sujet ! Ce serait d’ailleurs génial d’avoir des données qui soient un peu plus robustes que celles tirées de six semaines d’observation (qui plus est choisies pour couvrir une période où le vent a été particulièrement faible…). Le fait que ce début d’hiver ait été peu venté ne t’a d’ailleurs pas échappé Bill… Tu te souviens, la fameuse semaine catastrophique du 6 novembre dont tu nous a rebattu les oreilles …
  8. Je sais bien Bill que tu as dit que tu ne me répondrais plus, alors je pose la question à d'autres volontaires. Comment Bill fait-il pour connaître le facteur de charge hivernal d'un EPR et d'un parc éolien offshore (celui de St Brieuc) au cours des prochaines décennies alors que ces infrastructures n'ont pas encore commencé à produire ?? Pour les EPR qui tâtonnent encore là où il y en a (Chine et Finlande), je pense qu'il est juste totalement impossible de connaître le facteur de charge futur. Il pourrait en effet être très élevé, mais il pourrait également être de zéro si cette machinerie très complexe venait à déconner (Nucléaire : l'arrêt d'un EPR en Chine jette le trouble sur celui de Flamanville). Annoncer un facteur de charge de 85 % à l'avenir pour l'EPR de Flamanville relève de la croyance pure et simple. C'est du vent. Le vent justement. Je ne sais pas mieux (et Bill non plus d'ailleurs) ce que sera le facteur de charge hivernal de Saint Brieuc. Mais au moins, pour les parcs offshore on dispose de mesures réalisées chez nos voisins depuis pas mal d'années. Il y a donc une certaine fiabilité statistique. On sait que le facteur de charge des parcs de mer du Nord ont une moyenne annuelle (et non pas hivernale !) de 40 à 55%. Comme le vent souffle beaucoup plus fort en hiver, le facteur de charge est probablement (mais je n'ai pas les chiffres) supérieur à 60% sur les parcs offshore européens. Il n'y a, à priori, pas de raison que St Brieux fasse moins bien que les autres. Donc le 43% annoncé par Bill, je n'y crois pas non plus. EDIT: Cela n'enlève rien aux remarques de Bill sur la consommation de béton et d'acier à l'avantage (apparent !) du nucléaire. Il oublie juste de dire qu'il est un peu plus facile d'envisager le recyclage de matériaux provenant d'une éolienne que ceux provenant d'une centrale nucléaire...
  9. ENFIN ! Apparemment aujourd'hui devrait être le jour tant attendu pour la filière nucléaire française. L'EPR de Flamanville commencerait dans les prochaines heures à injecter de l'électricité dans le réseau. Un excellent article du monde fait le point sur les leçons à tirer de cette aventure industrielle chaotique Nucléaire : les leçons de l’EPR de Flamanville, sur le point d’être connecté au réseau électrique L'article est payant. En quelques chiffres : 1,6GW 19 milliards 17 ans de chantier 7 tours Eiffel d'acier (pas sur d'avoir bien compris...) 400 000 tonnes de béton 120 euros/mwh contre 46 euros initialement prévu (pas certain que le prix du démantèlement soit intégré à ce calcul) L'article aborde aussi la question des 6 EPR en projet (facture estimée en mars 2024 à 67 milliards d'euros (+30% par rapport à l'estimation de 2022)).
  10. La magie des interconnexions... En 2028, la capacité d'échange avec l'Espagne devrait quasiment doubler. On devrait également inaugurer une connexion de 700MW avec l'Irlande. Cela devrait permettre à la fois de faire de belles affaires (acheteurs, vendeurs et clients), mais aussi permettre de réduire encore l'intensité carbone de tous (mais surtout de l'Irlande et dans une moindre mesure de l'Espagne). Cette nuit par exemple, l'Espagne déventée et froide aurait gagné à pouvoir importer encore davantage d'électricité de France. La semaine dernière la Finlande en plein vent avait réduit au minimum sa production hydro alors qu'au même moment le MW se payait près de 1000 euros dans une Allemagne en pleine pétole. 5GW d'interconnexion entre ces deux pays aurait rapporté gros...pour tous !
  11. Pour le moment, CFS qui voyait un décembre avec fort zonal sur la GB et la Baltique avec HP sur la péninsule ibérique semble avoir vu juste. Pour janvier, il envisageait en novembre une poursuite du zonal mais avec un axe plus méridional (la France serait donc en plein dedans...). Mais depuis, il a changé son fusil d'épaule et annonce des HP visées sur la France jusqu'en mars. Je préfère de loin le scénario écrit en novembre. A suivre.
  12. Presque 1000 euros le mw en Allemagne ce soir… contre 40 en Finlande 🧐
  13. En effet, dans un premier temps, la France devrait rester en marge du zonal. L'extrême Nord pourrait tout de même prendre un peu de vent. Et comme les départements de la Somme, du Pas de Calais et de l'Aisne sont parmi les "mieux" pourvus de France en éoliennes, ça pourrait tout de même se faire sentir. Dans leur domaines, la Tramontane et le Mistral devraient aussi reprendre du service. Je ne serai pas étonné d'observer finalement un facteur de charge moyen de 20 à 30% pour l'éolien français dès dimanche (5 à 8 GW) avant de monter bien plus haut dans la semaine. Quoi qu'il en soit ca n'a pas beaucoup d'importance à l'échelle européenne. La région qui compte vraiment c'est celle qui va de Londres à Rostock sur les rives allemandes de la Baltique (une bande 300-400km de large environ). Sur ce secteur que j'appelle parfois le "cœur éolien de l'Europe", et qui représente à peine la moitié de la surface de la France, on trouve une puissance installée de 100 GW environ. C'est la météo de ce secteur qui "dicte" le bilan carbone de l'électricité européenne. Edit : son bilan carbone… et son prix !
  14. En effet Bill comme début novembre, l’anticyclone hivernal planté sur la mer du Nord est synonyme de mauvais scores carbone pour l’électricité européenne. Le facteur de charge de l’éolien est actuellement de 3 % seulement en Allemagne. Comme début novembre, il est en revanche très élevé sur le « dos » de la dorsale : 57 % en Suède et même 73% en Finlande ! En tout cas cette fois ça ne devrait être que très transitoire puisque dès samedi le vent devrait revenir (et à priori de manière assez durable) sur la mer du nord et dans son voisinage.
  15. Nucléaire ou renouvelables, faut-il choisir ? Article sommaire mais plein de bon sens. Chaque énergie à ses qualités et ses défauts. Quand il fait nuit et en hiver le photovoltaïque c'est zéro (exemple la nuit dernière...et toutes les précédentes !), quand il n'y a pas de vent les éoliennes c'est zéro (comme ce fameux dramatique 6 novembre 2024 en Allemagne), quand plusieurs centrales nucléaires sont arrêtées (année 2022 en France) ou pas démarrées (EPR) en raison de problèmes techniques, c'est zéro aussi. L'une ou l'autre de ces technologies qui produisent le gros du volume électrique décarbonée de la France (319 TWh nucléaire en 2023) ou de l'Allemagne (142 TWh éolien en 2023) ne sont pas le problème. On peut très bien être un pays très nucléarisé comme la Tchéquie ou la Bulgarie (respectivement 36% et 37% d'électricité nucléaire en 2023) et avoir une électricité très sale (respectivement 514g et 412g/CO2) et être un pays sans nucléaire et avoir une électricité très propre comme le Portugal (152g) ou le Danemark (133g). L'inverse est vrai aussi (France, Suède par exemple). En fait on peut assurer la sécurité de l'approvisionnement et avoir une électricité très peu carbonée tant avec des enri qu'avec du Nucléaire du moment que pour boucher les trous on ne fait pas appel au charbon. La solution tient en quelques mots: centrales à gaz, interconnexions, STEPS, surcapacité éolienne. Rien d'impossible ni techniquement, ni financièrement. Comme le conclu l'article : "L’urgence, en somme, est d’agir, car de choisir, il n’est plus temps." PS : Hier le solaire français a produit 0,0208 TWh contre 0,356 TWh pour l'éolien (17 fois plus !). En somme ce 8 décembre était au solaire ce que le 6 novembre était à l'éolien. Faut-il pour autant parler d'une "catastrophe" pour le solaire ?
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