catlino

Un peu de brume accroche les reliefs mais le ciel se dégage. Il a fait 7.5°. Au pluvio: seulement 1 mm.

Un petit extrait de la carte géologique du massif du Schneeberg. Le Graffen Weiher se trouve en haut à gauche, avec un cirque nettement marqué. D'après la notice de la carte géologique: G (en jaune pâle) désigne des moraines d'âge riss à würm. On voit aussi très bien un ancien couloir d'avalanche, dans le versant nord du Schneeberg, qui prend naissance sous l'abri et alimentait un gros névé ou petit glacier en contrebas. J'aimerais bien trouver une étude détaillée sur ce secteur.

Pour les nostalgiques d'un âge glaciaire dans les Vosges. En fouillant un peu, j'ai retrouvé quelques ouvrages ou études qui pourraient vous intéresser. Malheureusement, rien précisément sur le nord du massif, secteur du Scheeberg. Pourtant, des formes glaciaires, héritage de périodes froides y sont nettement dessinées. Je vous recommande, en plus de l'ouvrage de JC Flageollet cité plus haut, - de Marie-Françoise André, « L'empreinte glaciaire dans les Vosges » Presses Universitaires de Nancy 1991. (secteur de la Haute Moselle et Haute Moselotte) - de AI Salomé « A geomorphological study of the drainage area of the moselotte and upper vologne in the vosges » Par chance, une traduction en français se trouve encore à la médiathèque de Gérardmer…. Date ? avant 78… - de Guy Voirin « La morphométrie et la pétrographie des galets dans les moraines de la Haute Vologne et leur enseignements» Université de Nancy 1970 - de Mireille Darmois-Théobald « Recherche sur la morphologie glaciaire des vallées supérieures de la Meurthe (Vosges) » Paris IV Sorbonne 1973. - Toujours de M Darmois-Théobald « Cirques glaciaires et niches de nivation sur le versant lorrain des Vosges à l'ouest du DONON » Revue géographique de l'est. 1972. - Là, on se rapproche du Schneeberg. M. Darmois-Théobald admet qu'au plus fort de l'englacement, la limite topographique moyenne des neiges permanentes devait se trouver vers 710-720 m d'altitude. Au dessous, on ne trouve que de simples niches de nivation. Ce qui semble être le cas de la dépression du Grafen Weiher (595 m). Si après avoir ingurgité toutes ces connaissances, vous ne devenez pas des spécialistes des périodes froides dans le Nord-Est ? J'ai bien d'autres études sur la morphologie glaciaires de cirques ou têtes de vallées dans différents secteurs du massif. De François Ménilet, une étude sur la haute vallée de la Morthe. Des mémoires de maîtrises sur les cirques du Frankenthal, le Forlet, le Wormspel etc… Il existe probablement d'autres documents dont je n'ai pas connaissance. Sur le Schneeberg, si quelqu'un a travaillé sur le sujet du glaciaire, qu'il se dénonce. Sinon à toi de jouer Neigement…/emoticons/happy@2x.png 2x" width="20" height="20">

Chez nous: 16 mm depuis le début du mois, ce qui n'est pas beaucoup en comparaison de ce qui tombe sur le nord de la Lorraine. Nous avons eu quelques rafales de vent qui arrivent "brutalement", mais toujours pas de pluie. Max: 17.9° Moment: 14.5°

Bonjour. 8 mm au pluvio 13° au mini et un ciel couvert. Pas de vent.

Bonsoir, on est à peine à 8 mm de précipitation depuis ce matin. Le niveau des torrents a à peine augmenté. Au maxi: 19.1.

On en est à 5 mm depuis ce matin, 8h. Il pleut faiblement mais sans interruption.

Merci Alex pour ces précisions qui confirment la forte pluviositè du sud du massif (voir mon post du 04 09, d'après P.PAUL :Le Grand Langenberg (915 m) qui domine ce lac enregistrerait un cumul supérieur de 10%.). Il serait intéressant d'avoir les données du Grand Langenberg (poste auxiliaire amateur à l'époque, remplacé par une station automatique). QUE FERAIT-ON EN MÉTÉO S'IL N'Y AVAIT PLUS D'AMATEURS?

Ban de Laveline; Il commence à pleuvoir faiblement.

Un fort vent d'est souffle en rafales, à contresens des nuages qui viennent d'ouest. Il fait 20°.

5.6° au mini. Il fait toujours aussi beau, mais ça ne va pas durer semble-il.

Effectivement, nos pluviomètres SPIEA qui équipent ou ont équipé bon nombre de postes, relevés par des bénévoles, ont encore de beaux jours. Non pas que j'ai une confiance limitée dans les systèmes automatiques, et plus particulièrement électroniques, mais parce qu'à l'expérience, j'ai pu constater les limites du système. On a pu étudier la grande variabilité spatiale des précipitations en montagne grâce à un réseau relativement serré de postes équipés de pluvios manuels ou totalisateurs. Un exemple: dans le massif vosgien, entre le massif du Hohneck et la ville de Colmar, sur 25 km, on a un gradient pluviométrique de plus de 1500 mm. Ces relevés manuels, effectués durant de nombreuses années, ont pu permettre de mettre ces phénomène en évidence pour un prix sans doute plus modique. Un "observateur" pouvant gérer 3 pluviomètres. Le plus gros problème est celui des précipitations neigeuses et du vent... Serait il possible d'obtenir ces résultats avec ces nouveaux radars? particulièrement en saison froide? La machine remplacera-elle la main de l'observateur qui verse laborieusement le seau, tous les matins, dans la burette graduée. Alors, bonne chance à la technologie d'avant-garde... mais gardons nos bons vieux pluviomètres, ça peut servir.

Désolé, il m'est impossible de mettre les textes en forme, d'utiliser gras ou italique, de faire un saut de ligne ce qui rend la lecture difficile.

Bonjour, ne sachant où poster cette info sur le sujet climato, je vous passe cet extrait d'article: Vols en montgolfières et météo. Dans le quotidien VOSGES MATIN de ce dimanche 5 septembre, un célèbre aérostier parle de sa société qui vient d’acquérir un autogire.(sorte de petit hélicoptère). Voici ce qu’il dit : « Le principal attrait de l’autogire est de voler par presque tous les temps »…. « Les vols en ballon sont devenus trop incertains. L’anticyclone des Açores s’est déplacé. Il y a de plus en plus de vent de nord-ouest. Résultat quand je pouvais réaliser 100 à 120 vols en moyenne chaque année à mes débuts, je n’en fait plus désormais qu’une cinquantaine. Il faut sans cesse annuler, reporter, voire refuser des vols à date précise pour des anniversaires ou des évènements particuliers ». Votre avis ? A Ban de Laveline, aujourd'hui, le ciel est voilé, il fait 20°actuellement pour un mini de 5.8°.

A part quelques passages de cumulus qui disparaissent en soirée, ce fut une belle journée avec un 21°. Il fait 18° actuellement.

Ça sent la fin des vacances, ce sujet déborde maintenant d'information. Comme tout le monde est rentré.. à mon tour d'aller un peu me balader. Ah, si: à propos des cumuls: Patrice PAUL* donne des valeurs de 2230 mm en cumul annuel (1951 - 1980) au lac d'Alfeld (Vosges du sud) et 2568 mm durant la période 1911 - 1940 (Lecolazet). Le Grand Langenberg (915 m) qui domine ce lac enregistrerait un cumul supérieur de 10%. Ce qui ferait une des stations les plus arrosée de France. En FN, le massif de la Hornisgrinde est, lui aussi, très arrosé, ne bénéficiant pas de l'abri des Vosges du nord (désolé Alex67), et prenant en plein les retours d'Est. Les Vosges sont probablement plus arrosées que la FN. * "La terre et les hommes" - Institut de géographie - Université Strasbourg - - Mars et Mercure.

Ssscusez-moi! C'est un courriel qui m'a été adressé et j'avais oublié de coller l'adresse de l'édition, voici donc. Pour toute commande, contacter : Editions BELIN, service abonnement, 8 rue Férou, 75 278 Paris cedex 06 courriel: abonnements@editions-belin.fr - tél: 33 (0) 1 55 42 84 04 - Prix du numéro 25 € Bonne lecture.

Rafraichissant comme reportage. Merci.

Chez nous, tout est un héritage des périodes glaciaires et périglaciaires. Je resterai modeste à propos des formes dites "glaciaires" du nord du massif vosgien.Il faudrait déjà apprendre les définitions: Quelques renseignements dans : http://www.univ-st-e.../neigeetli.html ... La taxonomie: terme français Equivalent anglais profondeur largeur durée enneigement creux de nivation snow patch 1à 2 m 10 à 2 m 1 mois niche de nivation nivation hollow dizaine de m 100- 200m 2 à 3 mois Cirque de névé (combe à neige ) nivation cirque 50 à 100m 200-500m 4 mois (fin été) voire passe l'été. ) Cirque Glaciaire glacial cirque ( corry) 100 m ou + 200 à 500 m

Il fait 22° actuellement, ça "cogne" sur la façade SUD. Au mini on a eu 6.3°.

La chaine de montagne qui part de la région de Senones (Moussey) par le Donon et se poursuit jusqu'au Schneeberg est constituée de grés triasiques. Donc les formes du relief glaciaire y sont très typées et différentes des cirques creusés dans le granit du Champ du Feu ou de la Grande Crête. Je t'ai conseillé d'explorer la bibliographie des différents articles dont tu as les liens et de comparer avec les modestes cirques et moraines du massif gréseux au nord de la Bruche. Tu peux aussi rechercher les publications des auteurs cités en annexe... Je n'ai pas le temps actuellement. Je sais qu'il y a plusieurs études concernant le "niches de nivation" de cette région. En observant le relief, les pentes, les expositions des versants sur les cartes au 25/1000e TOP25 (3716ET et 3616OT) qui couvrent cette région, on remarque quelque chose qui ressemble bigrement à desombilicss, des surcreusements et de moraines à plusieurs endroits. Reste à aller prospecter sur le terrain. Dernier point: si tu cites un ouvrage comme "sur les traces des glaciers vosgiens" tu peux citer l'auteur: Jean Claude Flageollet et l'édition: CNRS Edition. Ça peut servir à d'autres passionnés et c'est tellement sympa pour les auteurs.

Bonjour, on connait effectivement plusieurs ombilics ou niches de nivation dans les Vosges moyennes ou Vosges du nord. Ci joint une piste de recherche: http://www.ac-nancy-...g/glaciair.html Et cela: http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/quate_0004-5500_1976_num_13_2_1281 Recherche dans la biblio. A+

Revue d’histoire moderne & contemporaine - Tome 57/3 juillet-septembre 2010 Climat et Histoire, XVIe-XIXe siècles Numéro coordonné par Emmanuel Garnier Institut Universitaire de France, UMR LSCE-CEA-UVSQ, UMR CRHQ Université de Caen Plus d’une trentaine d’années après la publication de l’Histoire du climat depuis l’an mil par Emmanuel Le Roy Ladurie nous avons souhaité relancer ce « chantier inachevé » de l’histoire française. Ce numéro thématique de la Revue d’Histoire Moderne&Contemporaine ouvre les horizons d’une histoire du climat conçue comme un site d’observation privilégié des relations entre sciences, sociétés et cultures. Depuis une vingtaine d’années, la recherche en histoire climatique a été profondément renouvelée à l’étranger tant dans ses méthodes et ses matériaux que dans ses interprétations. Les chercheurs européens, et plus récemment français, ont ouvert de nouvelles pistes dont le présent dossier rend compte. Le choix des sites d’observation proposés couvrent aussi bien les espaces méditerranéens (Italie, Espagne), littoraux (Ouest français, îles britanniques) que l’Europe moyenne (Allemagne). Loin de vouloir faire l’apologie d’un nouvel objet d’étude historique qui serait en quelque sorte une panacée historique, cette contribution promouvoir la valeur non seulement heuristique, mais également réflexive d’une recherche transdisciplinaire ouverte sur le champ climatique.

5.5° au plus bas dans notre vallée.

Bon anniversaire à bpg. Ici: maxi: 19.5°.