catlino

La vieillesse, c'est un truc dont on ne guérit pas. 😆 Tout dépend comment on la gère...

C'est le nom local de ce Galium aparine (je dis ça en latin, ça fait plus savant 😀) ou Gaillet gratteron en français. On l'appelait autrefois Caille lait car on utilisait certains gaillets comme présure pour faire du fromage. Ceci dit, c'est une des plantes qui a inventé le velcro. Maline, avec ses petits crochets elle s'agrippe aux vêtements, à la fourrure des animaux pour mieux voyager et transporter ses graines. C'est une annuelle. Il suffit de l’arracher avent qu'elle ne monte à graine sinon, il y en aura partout.

Un petit truc qui marche bien et qui ne coûte pas cher. Comme dans nos montagnes on peut s'attendre a prendre un coup de gel qui, sans prévenir va vous griller le feuillage des légumes: le tunnel bambou + P17. Nous avons une collection de bambous et parmi ceux-ci le Fargesia, bambou de 3 à 4 m de hauteur qui fait des "chaumes de moins d'un cm de section et qui est très souple et résistant. C'est une espèce cespiteuse, donc non traçante. Vous ne risquez pas, comme avec certains bambous traçants, d'envahir le terrain des voisins. Le Fargesia fait une grosse touffe de brins très serrés. Nous en faisons du tressage, fascinage et on s'en sert pour faire des arceaux de petits tunnels pour protéger les cultures précoces. Un voile de protection calé avec des planches ou des cailloux et le tour est joué. C'est écolo,ça peut être réutilisé plusieurs années de suite s'il est bien entreposé à l'abri. Les arceaux plastiques qui se dégradent très rapidement finissent à la déchetterie, les arceaux bambous au broyeur à branche pour pailler les massifs ou les allées.

J'ai travaillé, moi aussi, sur ce genre de machine à planter des choux en plaine d'Alsace. Derrière, pas sur le tracteur. Il fallait avoir le coup de main, et il n'était pas rare de retrouver quelques choux plantés à l'envers, les racines en l'air. 😂 Souvenir!

Et nous, de l'autre coté, il n'a pas gelé: 1,1°C avec un ciel tout bleu, sans un nuage, une petite bise plutôt rafraîchissante qui chasse les pollutions de fond de vallée. Belle journée. Je vais "télétravailler".

Trois gouttelettes, et puis plus rien. Ça cumulise un peu. 22,1°C actuellement.

"Ciel pommelé, comme femme fardée, ne sont pas de longue durée." Après avoir passé ce très vieux dicton agricole à nos amis (ies), en retour je me suis fait traiter de misogyne etc... Les copines n'étaient pas toutes très contentes, les autres ont bien rigolé. Tn 7,1°C, pas de vent. Belle journée.

Beau temps, ciel dégagé La Tn est de 1,2°C. Troisième Tn positive sur 19 jours passés.

22,2°C au maxi, il fait encore 20°C. Tn ce matin: -0,9°C. Belle amplitude n'est-ce pas? Les dernières pluies significatives remontent au 30 mars. On commence à arroser certaines plantes.

15,9°C au maxi et encore 6°C actuellement. Mais comme le ciel est dégagé, un bon petit coup de gel ne m'étonnerais pas. Pas mal la démonstration. Tu as été faire un stage de lévitation dans un monastère tibétain peut-être?

Et toi, comment fais-tu pour ressortir du trou? Comme tout le monde s'ennuie actuellement, il faut s'occuper, on repose la question: Un type fait des trous dans la neige, pour une raison assez obscure et il arrive au sol après avoir pelleté pendant une heure ou plus. Comment ressortir d'un trou de neige à 3 mètres de profondeur? Là, il y avait un peu moins de 2 mètres.

Tn -3,6°C et 11°C actuellement. Belle journée.

j'ai bien compris. 😄 La question qu'on me pose souvent: "mais dans un trou de 3 m de profondeur, comment un petit bonhomme de 1,60 m fait pour en sortir?

Expliques? Poudreuse cette neige? L'APN ne ment pas. Le thermomètre électronique non plus. L'observateur nivo-météo n'a aucune raison de tricher avec la réalité. Il n'a rien à se prouver, il fait son boulot et transmet d'une manière factuelle les observations faites dans l'instant. Reprenons depuis le début: Le collègue avait de gros soucis pour déneiger son chemin avec sa turbine tellement la neige collait. Ça se voit sur la photo. Sur le profil du 3 avril, la température de la neige en surface est proche de 0° (voir la courbe de température) Si la température de l'air varie rapidement, la neige elle bénéficie d'une forte inertie, surtout avec un manteau neigeux aussi épais. Que la température soit plus élevée sur un sommet jurassien que dans les combes, rien d'étonnant. Le secteur d'étude à 1220 m d'altitude dans les Hautes Vosges est probablement le plus enneigé et froid du massif. D'autres questions? Connaissant bien le massif jurassien, j'ai pu constater que le climat n'y est pas tout à fait le même que dans les Vosges. Comme nous sommes sur un forum de suivi du temps, et que nous allons bien finir par nous faire gronder par nos modos, voici le temps présent: encore +6°C car le ciel s'est couvert. Tn ce matin: -4,7°C et Tx 12°C. Il ne gèlera probablement pas cette nuit. Depuis le 23 mars, nous sommes toujours en Tn négatives et la végétation en avance a bien souffert.

Lorsque l'on fait une coupe, on ne descend pas immédiatement au sol. Il y a des manips à faire au fur et à mesure et rapidement. Pourquoi par étage? Il faut faire vite, avant que la température de la neige ne change. Ensuite on creuse à nouveau. etc...

Une petite idée du site NIV'o.s.e. à 1220 m d'altitude, le 8mars 2006. Nous n'avions pas tout à fait les 3m d'épaisseur.

Non, c'est à cette date anniversaire, un 3 avril.

A vous de deviner. Tu étais déjà né. 😄 Il faut bien s'occuper par ces temps de confination, de confinement.

Attention, personnes sensibles s'abstenir. Si vous regardez ces images du 03 avril de l'année XXXX, cela pourrait vous faire du mal. NOSTALGIE.

Tn -4,7°C et encore -4,1°C actuellement. Il n'y a pas de vent.

Quel est mon âge ? En réalité, je n’en sais trop rien. J’ai dû naître au chalcolithique, à une époque où le climat n’était pas trop rude, dans une région des Alpes, à la frontière entre l’Autriche et l’Italie. D’ailleurs, j’ai bien connu Ötzy. Le pauvre, j’ai appris bien plus tard ce qui lui était arrivé. L’enquête est en cours, même 5000 ans après, la justice ne lâche rien. On finira par savoir qui lui a balancé une flèche dans le dos. J’ai eu un peu la même aventure, mais pas en allant à la chasse. Alors que j’allais à la pêche dans un torrent, je suis tombé dans l’eau glacée, puis embarqué sous les névés et congelé. Oui ! Vous avez bien entendu : congelé. Longtemps après, on m’a extirpé du bloc de glace dans lequel j’avais passé quelques siècle. Par quel hasard, je me suis retrouvé dans les provinces du Nord/Est, je ne sais pas ? J’ai dû alors retrouver du travail. Vu ma robuste constitution, un marchand alsacien m’embaucha comme sherpa pour transporter au delà de la crête des Vosges, toutes sortes de marchandises. A la belle saison, pas de soucis, je portais allégrement mes 80 kg de pacotille, m’arrêtant de temps à autres dans une marcairie pour y souper et y passer la nuit. « Mais quand l’hiver viendra »… je n’ai pas vu arriver l’hiver. On n’avait pas encore le bulletin météo à cette époque, et, surpris par la tempête, je disparaissais à nouveau dans une énorme avalanche de poudreuse. Au PAG, les névés persistaient durant plusieurs années. Ce qui fit que je restai là un certain temps. Un printemps arriva, où quelques bûcherons me sortirent de là. On me décongela. Et hop c’est reparti. Un sergent recruteur me repère alors. « Dis mon gars, tu as l’air costaud. On a besoin de gens comme toi, pas de petits freluquets de la ville. Etc... » Et je me retrouvais comme grenadier dans la Grande Armée. J’en ai fait des batailles, et par chance je m’en suis toujours sorti. En arrivant à Moscou, misère, plus rien à manger. Demi tour, nous rentrons à la maison, poursuivis par les troupes russes. En arrivant dans la vallée de la Bérésina, on me mit d’office dans les troupes du Génie, sous les ordres du Général Eblé. Mission : construire des ponts pour permettre à nos troupes de franchir ce fleuve en furie. Ça n’a pas manqué, devinez qui est tombé à l’eau ? Catlino. L’arrière garde a pu récupérer le gros bloc de glace dans lequel je dormais et me ramener dans la mère patrie. Merci les copains. Je vous passe toutes les autres péripéties de mes aventures. D’ailleurs vous n’êtes pas obligés de me croire. Je commence un peu à fatiguer. Normal, à force d’être congelé et décongelé, le produit perd en qualité. Alors je vais de ce pas aller me reposer. En attendant de nouvelles aventures je vous souhaite une bonne nuit. 🐟 🐟 🐟

Justin avait fait le maquis des Glières, ça donne une idée du personnage, de son age et de son tempérament. Un bon savoyard!

13°C au maxi. Pas mal! Drôles de poissons. Lorsque j’habitais en Haute Savoie, Justin, mon voisin me dit un jour en regardant vers l’ouest : « Oh ! Il y a des « gros poissons » au dessus des montagnes de France . Il va bientôt pleuvoir ». Par là, il parlait du relief du Bugey, On oublie parfois que la Savoie ne fut rattachée à la France qu’en 1860 et que les parents et grand parents de Justin vécurent du temps du royaume de Sardaigne, et furent longtemps frontaliers du territoire français. Alors, que sont les « gros poissons » de Justin ? Nous observons parfois d’étranges nuages allongés, qui semblent immobiles légèrement à l’arrière d’une crête si ce n’est comme un béret qui coiffe le sommet. Ils semblent tous dirigés dans le sens du courant aérien, un peu à la manière d’un banc de poissons qui nagent dans le courant d’une rivière au cours tranquille. Vous qui êtes des spécialistes, vous savez que ce sont des altocumulus lenticulaires et pas des OVNI. 🙂

Le Schnepfenried, le voici avec ses canons "foireux" d'un début de saison froide. 2016/2017

On profite (excusez la formule) 🙁 du confinement pour plonger dans les cartons d'archives, et parfois, on y retrouve des images. Alors, si ce modeste témoignage d'une randonnée en 1981, peut aider quelqu'un qui travaille sur le sujet, voici deux diapos scannées du glacier des Bossons. Surprenant de voir la glace si près de la forêt.