catlino

Il serait temps que l'on bénéficie du lidar sur l'ensemble du pays. Dans le département 68, nous l'avons, gratuit, depuis des années. Pour répondre à ta question concernant le Schwalbelnnest, le dernier névé du massif vosgien, il a fondu le 28 mai à 16h, avec deux mois d'avance sur la normale des dates de fonte. Et comme j'étais à son chevet, j'ai recueilli son dernier souffle, sa dernière goutte, après avoir prélevé un peu de cette neige qui aura capté toutes les pollutions de ce court hiver. C'est fou ce que l'on trouve dans ces neiges de névé, sable saharien, bactéries, algues, champignons, crottes de chamois et quantité de bestioles, collemboles et compagnie. Et parfois, dans la végétation, sous la neige, des myxomycètes chionophiles. Mais là, laissons la place aux spécialistes car c'est très compliqué. L'échantillon est au congélateur. Il partira bientôt au labo.

Tn 5,1°C à Ban de Laveline. Hier, sur les hauts, le vent d'est soufflait en folie. Cela ne va pas arranger la forêt vosgienne. Déjà 30 ha de forêt partis en fumée vers Bois de Champ.

Un copain maraîcher prépare une mixture à base de bicarbonate et lait (de vache ou végétal) comme mouillant. J'ai essayé l'année dernière, et apparemment, ça marche préventivement. Je n'ai rien utilisé d'autre. Ce matin, nous avions 5,1°C. Autant dire que les haricots et cucurbitacées n'apprécient guère. Depuis le début du mois, seules deux Tn ont atteint 10°C. La journée, ça monte à 27°C. Les tomates hors serre, faut pas y penser. La pluie??? 2 mm seulement ce mois ci. Heureusement, l'eau coule encore dans les torrents. Quelle idée aussi de vouloir cultiver des plantes subtropicales dans les Vosges. La plage de température idéale pour les tomates est de 18 à 27°C. On en est loin.

Ce WE c'était "Rendez vous aux jardins". Nous sommes allés chez une amie, Martine, qui ouvre son jardin au public. C'est une ancienne ferme de mineur-paysan situé à 600 m d'altitude à la Croix aux Mines. Un drôle d'oiseau accueille les visiteurs. C'est l’œuvre d'un artiste un peu récupérateur de la vallée. Il y a une profusion d'espèces et de variétés de plantes et d'arbustes. Des cheminements au milieu de cette végétation luxuriante invitent à découvrir des végétaux rares. Le climat montagnard et des petites sources permettent de conserver toute cette végétation malgré la sécheresse qui sévit depuis plusieurs semaines. Et, traditionnel, le potager en terrasse entouré de murets de pierres. A la Croix aux Mines, sur ce site, eut lieu récemment la sortie annuelle de la Fédération du Patrimoine Minier, sous la direction de nos amis Pierre Fluck et Francis Pierre, spécialistes des anciennes mines. Par un temps superbe les participants ont pu voir l'évolution du paysage en 1529 d'après les dessins d'Heinrich Gross et le reboisement actuel. Brutal passage de 26°C de tx dehors, à moins de 10°C dans les galeries

Le plaisir, c'est avant le boulot, d'aller à la fraîche faire un tour dans le jardin, d'entendre les oiseaux, de sentir les parfums de la nature. Nous avons décidé de changer nos pratiques, quitte à se casser le dos en travaillant manuellement, avec le plus grand respect pour la terre. La plupart des gens considèrent que le sol est un support destiné à produire des fruits des légumes. Pour beaucoup, le sol c'est une pelouse genre terrain de foot, sur laquelle on s'amuse comme un gamin avec son micro tracteur. Souvent, c'est un décors qui est le reflet de la personnalité du propriétaire ou de la mode. On voit de tout en matière d'espaces verts. Un collègue me disait qu'autrefois le paysagiste était un jardinier, bon connaisseur des plantes, et maintenant il fait du dallage, construit des murets, des escaliers pose de l'enrobé ou des pavés. Nous, c'est plutôt entre les deux. Pas le temps de flemmarder dans un hamac. La circulation se fait sur des cheminements tondus et la plus grande partie du terrain non cultivé reste en prairie naturelle mise à la disposition des insectes et auxiliaires. Ça grouille de vie, entre les orvets, crapauds, couleuvres, hérissons etc... Fauchage tardif bien évidemment pour laisser les graminées et autres fleurs se ressemer. Les terres de cultures, nous les laissons en jachère hivernale, qui sera arrachée et composté au fur et à mesure des besoins pour semer ou repiquer. Il ne faut pas croire que ça se fait tout seul, c'est du boulot mais sans atteindre l'autosuffisance alimentaire (faut pas rêver, le climat vosgien ne le permet pas), nous produisons beaucoup de choses. ce qui marche bien aussi, c'est la culture de petits fruits, cassis, groseilles, goumi (Eleagnus multiflora), amélanchier et bien d'autres. Encore faut-il avoir suffisamment de place. J'ai failli oublier: nous collectionnons des légumes anciens. Un voisin nous a donné des plants de variétés anciennes de patates. Nous récoltons nos semences etc... Sinon, en ornementales, nous avons une grosse collection de toutes sortes de plantes, généralement proches du type botanique. Catlinette n'aime pas trop les arbres tarabiscotés, panachés, trop colorés.. Certes on a la chance d'avoir de l'eau en abondance, un peu comme sur une île entre deux cours-d'eau. Le conseil du grand-père, vous connaissez "Si tu veux être heureux une heure, tu vas boire quelques canons avec les copains, - heureux trois jours, maries-toi. - Heureux toute ta vie, fais toi jardinier".

Bonjour à tous et merci pour les conseils anti-limaces. Les granulés ferriques, on utilise déjà, mais cette année,l'attaque de ces mollusques a été terrible. Maintenant avec la sécheresse qui s'installe, elles nous fichent la paix. Par contre la pyrale du buis a attaqué faiblement. Nous avons un piège à phéromone spécifique et sinon, nous appliquons le Thuringiensis. Notre jardin est probablement le plus "sale" de toute la vallée, mais quelle biodiversité par rapport aux déserts verts des pilotes de microtracteurs. Ça ronfle du matin au soir, et j'ai envie de leur demander si je ne dérange pas trop avec ma binette. 😄 Nous avons fait venir le broyeur municipal car avec ma petite machine je n'arrivais pas au bout de ces grosses branches. Avec tout le désherbage et autres rémanents, nous faisons des lasagnes. Une couche de tonte, désherbages et une couche de broyage (BRF). Ca chauffe à près de 60 °. Ce compost, nous le répartissons sur le terrain à l'automne et au printemps, c'est la brousse. J'imagine les commentaires: Pouah! Pas beau le jardin. Quand on voit encore brûler dans nos vallées des feuilles mortes, des écorces, du foin et de la paille pour "faire propre", quel gâchis! N’empêche que nous avons récolté cet excellent épinard, l'Atriplex, qui s'était ressemé au milieu des coquelicots. Je récupère aussi de l'auto-semis de fleurs qui vont compléter les massifs et régaler les abeilles du voisin. Je n'utilise plus le motoculteur que dans des cas difficiles, et pas d'outils tranchants sinon, désherbage manuel, grelinette,griffage.. et il faut voir le nombre de lombrics qui vivent sous ce paillis. Nous venons seulement de semer les haricots. Les nuits sont encore fraîches avec moins de 10°C en tn. Nous laissons le p17 encore quelques jours. Quelle différence entre les Vosges, l'ouest et le jardin de la France: le Val de Loire.

Oui, c'est un bon plan. C'est à l'étude, mais le gros souci est que nous avons un puissant torrent qui borde notre propriété et que si un canard se fait embarquer, il faudra aller le récupérer quelques km plus bas. Sinon, clôturer? Et puis les canard coureurs ne sont pas facile à gérer. Faut-il aussi adopter un border coolie pour les rentrer la nuit? Les renards se promènent toutes les nuits dans le village, nous en avons fait quelques portraits avec des pièges photos dans notre jardin.

Chez nous aussi, malgré les températures d'environ 4°C au mini, c'est l'invasion. Elles b.... tout. Il ne pleut pas énormément, mais souvent. C'est bien vert, un paradis pour les baveux. Nous avons essayé le marc de café: 0. puis la paillette de chanvre: 0. Le nématode et les barrières anti-limaces: presque 0. Catlinette a fabriqué des couronnes défensives autour des plantes les plus rares, avec des bouteilles en plastiques découpées en fines lamelles. C'est joli tout ça un peu partout dans le jardin. 🤥 En dernier, on a essayé la bière puisqu'il parait qu'elles aiment bien, et finalement j'ai trouvé que c'était dommage de gaspiller un tel breuvage. Alors, à votre bonne santé. Bière belge sur fond de fougères allemandes (Matteuccia struthiopteris). Et chat vosgien... Si vous avez un truc qui marche contre les limaces, on est preneur.

Effectivement, il neigeait à la Schlucht. Ça tenait au sol vers midi. Qu'en est-il de l'époque où le 6 avril 2010, les avalanches continuaient à dégringoler des couloirs du Hohneck? Toujours le 6 avril 2015 cette fois, nous faisions encore du ski au Kastelberg. Et le 7 avril 1988, Catlino faisait des coupes dans plus de deux mètres de neige à 1200 m d'altitude. Et le 8 avril 1988, le point neige était envoyé au CDM d'Epinal. Autre époque.

On a eu -5,2°C cette nuit. Le sol sous couche chaude est à 16°C. Les semis lèvent bien. On enlève les paillassons tous les matins et nous les remettons tous les soirs. Avec le rayonnement solaire, la terre se réchauffe bien sous le tunnel.

Plus beau l'imago, ne trouvez-vous pas?. 😆

Ça brûle beaucoup à Xonrupt ces derniers temps. 🥵 -Rue Paul Martin -Rue du Hohneck -Route de Colmar -Camping municipal -Les 4 faignes A Ban de Laveline: 16 mm à 8 h. Les torrents réagissent modérément, ce qui est bon. Hier, par contre, on a eu un fort lessivage des sols. J'ai quelque part dans mes papiers un travail d'une étudiante sur ses observations du ravinement dans nos vallées, en relation avec les pratiques agricoles.

Vers midi, j'étais sur le coteau des Xettes, en adret, au dessus de Gérardmer quand le premier orage est arrivé. En quelques minutes, le paysage était blanc, recouvert de grêlons. Heureusement que j'ai de bons pneus neige car la descente fut périlleuse. Les rues de la ville étaient toutes blanches.

Nous étions en marge de ces orages, mais ça a fortement claqué à proximité un peu après 15h. Plus au sud, la tête de bassin a pris le plus gros et le débit de la rivière a augmenté rapidement. Pas de grêle, mais un bon cumul de pluie et du ravinement.

C'est une bonne idée. Dans la couche chaude, sous châssis vitré, le sol est encore entre 18 et 20 °C (thermomètre planté dans la terre qui recouvre le fumier). J'avais mélangé ce fumier avec du broyage de paille, ce qui a relancé la fermentation. Dans quelques jours, nous pourrons semer et repiquer sous châssis en aérant au besoin et en arrosant modérément pour éviter la "fonte" des semis. A côté, sous châssis froid, la mâche produit un maximum depuis plusieurs semaines, les premiers radis lèvent. Le pêcher du voisin a gelé, en pleine floraison. pas de pêches cette année. Eh! oui, les nuits sont fraîches dans les Vosges.

Super! Très bien située cette station. On attend de voir les vitesses de vent, ce col est un vrai couloir. Félicitation. Il faudra voir aussi avec les conditions de givre et de glace assez particulières du site. On en est où de ces essais? Ils ont démonté les deux éoliennes?

Pauvres amandiers, exilés en Unterwald. A Mittelwihr "le midi de l'Alsace", sur le Mandelberg, oui! encore à la limite, mais tout là-haut dans le NOOORD...🥶 Essaye plutôt, si tu ne l'as pas, la quetsche d'Alsace.

3,8°C au mini et 12°C actuellement. Seulement 3,5 mm au pluvio. Le vent est très sensible. Nous bénéficions d'une belle éclaircie. Ça ne va pas durer quand on voit sur le radar le paquet qui nous arrive.

Le thermomètre devrait plonger dans le négatif ces prochains jours. Nous avons donc préparé une couche chaude sur fumier mélangé à de la paille broyée et du BRF, sous le tunnel. Les petits semis seront à l'abri du gel, avec des paillassons de seigle posés tous les soirs sur les châssis vitrés. Le sol y est à 22°C. C'est un procédé économe en énergie. Un p17 peut être posé sur les arceaux de bambous souples, culture maison.

Faut-il mettre cela en prévis plus long terme? Saint Dié des Vosges le 23 mars 2023.

C'était en avril 2016, le tressage en saule vivant dans un coin un peu délaissé du jardin: J'ai utilisé deux variétés de saules de couleurs différentes. En arrière plan, le canal en bois d'amenée d'eau, le "coursier", sur la roue à augets d'une scierie Haut Fer. Il y a de l'eau partout dans notre vallée. Un peu plus tard: Les chats aiment bien. Ces saules vieillissent mal, il faut re-bouturer dans les trous, au fil des années pour remplacer les plançons qui ont séchés. Le terrain est assez humide car une gouttière se déverse à proximité. Le saule est une merveille de la nature.

Actuellement, il pleut partout, sauf en 88.

L'image du jour. Le temps change rapidement en montagne. Une heure avant, nous étions dans la crasse. Et une activité en plein essor.

Belle ambiance hier soir aux 3 Fours. Rafales à plus de 100 km/h, il neigeait faiblement par -2°C, principalement de la neige roulée. Le vent chasse ces quelques cm de neige vers les ravins. Gare dans les couloirs! Avec ces accumulations, même par faible enneigement, il y a localement, formation de petites plaques sur des surfaces gelées. Prudence! Sous les fortes rafales, on ne voyait plus la route.