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paparazzi

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Tout ce qui a été posté par paparazzi

  1. Enfoiré ! Donc on oublie mon idée des Vaux de Cernay, trop compliqué... Partant aussi pour vous voir le samedi, si c'est le seul moyen d'éviter un chantage à la Antoine ! Au passage, ne comptez pas sur moi pour un hébergement, j'ai à peine assez de place pour allonger ma carcasse dans mon malheureux studio... Donc on peut faire un combo samedi + dimanche pour ceux qui le souhaitent. L'observatoire de Meudon est aussi une option sympa, c'est d'ailleurs très proche de Versailles. Bon, à suivre quoi. /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">
  2. C'est clair ! Allez au lit, j'suis crevé moi !
  3. Salut, Effectivement, ça sentait bien l'automne aujourd'hui : 10.8° / 17.3° pour les extrêmes du jour à Saint-Germain, et seulement 14.8° actuellement. Je reste un peu dubitatif quant aux fortes averses qui abordent seulement le Val d'Oise et l'ouest des Yvelines alors qu'elles squattent la Normandie depuis le début d'aprèm'... A part ça, comme tous les ans, je radote sur le fait que septembre est encore et toujours un mois de néant météo. Tout est édulcoré et sans relief en septembre, c'est vraiment une constante depuis des années ! ... Ça m'étonnerait. ... :wacko:
  4. J'ai l'impression que l'inconscient collectif veut absolument placer la saison des tempêtes en automne alors que d'après moi, la véritable période propice aux tempêtes et dépressions virulentes se situe entre fin novembre et début avril, donc plutôt hiver/printemps que automne/hiver... Après ça n'est peut-être qu'une impression, mais autant, j'ai déjà vécu en IdF de forts coups de vent en avril, voire même en mai (2005), autant je n'ai jamais vu ça en septembre et même en octobre, cela relève presque de l'exception (seul souvenir pour moi, le 31 octobre 2000 avec un peu plus de 100 km/h en IdF, de mémoire). Peut-être que l'ouragan d'octobre 87 et quelques autres phénomènes automnaux violents d'origine plus ou moins tropicale ont marqué les esprits ?
  5. Salut ! Pas mal l'énigme du Frankenthal, phénomènes complexes pour arriver à ce résultat insolite... ... Changement de programme, après le rêve de 2006, la g****e de bois de 2007. Eh oui, les Vosges, c'est aussi des hivers parfois pourris, gris, humides et doux. L'hiver 2007 fut de ceux-là. J'étais parti du 3 au 10 février, qui fut malgré les apparences, une des semaines les plus hivernales de la saison... C'est dire ! La Moselotte à la Bresse sous un ciel bas et bruineux et une température voisine de 5°C ... On change de vallée, voici la Vologne à Gérardmer : Le pont des Fées, construit en 1763. A l'origine, il se serait appelé pont des Fies, qui signifie épicéa en patois. Rien à voir donc avec la fée Clochette ou quelque lutin que ce soit... A+
  6. Salut, Merci à tous pour vos apports, particulièrement Catlino et ses nombreuses références historiques. La guerre de 14 sur les crêtes vosgiennes, c'est quelque chose de difficilement concevable aujourd'hui, on a peine à imaginer l'enfer que cela devait être... Dernière série sur mars 2006, là aussi j'avais déjà posté ces photos il y a 5 ans. 13 mars 2006 au col de la Schlucht, il fait -8° à 14h00 à 1139 mètres. Le chalet du Club Vosgien, quasiment enseveli... Plus de 2 mètres de neige : Au ras du toit : Ouf ! Voilà c'est tout. A+
  7. Blablabla... Toujours le même refrain, tu ne lis absolument pas les messages argumentés qui sont postés et restes enfermé dans ton délire paranoïaque. Libre à toi de diffuser ta propagande sur un blog ou ce que tu veux, mais pas ici s'il te plait. C'est fatigant car aucun dialogue n'est possible, alors à force, on se lasse... Bernard : +1
  8. http://www.youtube.com/watch?v=lZaDrvJcEHU Au secours !
  9. Salut, Il n'y a encore rien de définitif concernant le lieu. Personnellement, je ne suis pas sûr qu'il y ait grand chose à faire à Versailles un dimanche, d'autre part, même l'accès au parc du château est payant. Ça doit pas être très cher mais je trouve ça un peu naze d'aller dans un des seuls espaces verts payants de la région... Moi j'ai une idée en tête mais je sens qu'elle ne va pas convenir à tout le monde lol, connaissez-vous les Vaux de Cernay ? C'est en forêt de Rambouillet et c'est très pittoresque. Il y a de quoi faire de très belles balades, dans un paysage d'étangs, de cascades et de vallons boisés. Nous serons fin octobre et la forêt aura sans doute déjà pris de belles teintes. J'attire d'ailleurs votre attention sur le fait qu'il vaut mieux maintenir la date du 23 car le 30 octobre, nous serons passés à l'heure d'hiver, ce qui veut dire que la nuit viendra interrompre la rencontre une heure plus tôt que le 23. /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20"> La gare la plus proche se trouve à environ 5 km, aux Essarts-le-Roi, sur la ligne Paris-Rambouillet. C'est sûr que c'est moins évident pour les personnes non-motorisées et qu'il faudrait songer à du covoiturage ou des allers-retours à la gare des Essarts. On pourrait peut-être aussi ramener ses sandwichs pour un éventuel pique-nique le midi. Sur place, on trouve aussi le Chalet des Cascades, où l'on peut prendre une collation dans l'après-midi (crêpes, boissons diverses). Dans cette optique, il vaut mieux une météo clémente, c'est évident. Autre inconvénient, en cas de très beau temps, le coin est connu et les visiteurs sont nombreux, c'est pas désert, loin de là. http://wallace.morkitu.org/photo.php?photo=460&start=16 Bon voilà, c'est une idée comme ça. Perso ça m'enchantait pas de la faire à Paris, mais Versailles, ça m'excite pas beaucoup plus que la capitale. Donnez vos avis !
  10. 19.0 / 31.3° pour les extrêmes du jour à Saint-Germain, et encore 22.3° actuellement dans un air qui reste assez lourd avec un Td proche de 17° et 71% d'humidité. Pour Montsouris, c'est incontestable, il y a un soucis. Et l'hypothèse des masques me parait également la plus plausible. En gros, pour connaitre l'ensoleillement moyen réel d'IDF, il vaut mieux ne pas se fier à Montsou et rester sur des valeurs voisines de 1700 heures. Pvaill : oui j'aurais bien aimé qu'on connaisse au moins une fois durant l'été une période de temps stable de 4 ou 5 jours, avec plein soleil et chaleur proche de 30°. Et bien sûr je trouve ça génial aussi un ciel bleu avec la neige, ou la renaissance d'un ou deux jours après trois semaines de stratus , mais en décembre, le jour dure huit heures, et à 19h00, les terrasses et autres pelouses sont bien peu accueillantes. Bref, une semaine de ciel bleu avec 25° avant d'entrer dans les ténèbres, je signe de suite !
  11. C'est clair, et franchement, Tornado, depuis le temps que tu es inscrit sur ce forum, tu pourrais quand même faire l'effort d'aller les chercher toi-même, les stats, et d'en faire profiter tes petits camarades en postant une synthèse sur le topic. /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">http://climat.meteofrance.com/chgt_climat2/climat_france?CLIMAT_PORTLET.path=climatstation%2F75114001 On est à 1268 heures de soleil depuis le début de l'année à Paris. Le record bas depuis 1991 est de 1474 heures en 2000. Les jeux sont ouverts, mais je pense qu'on peut d'ores et déjà supputer que cette année 2011 se classera parmi les plus sombres en 30 ans. Octobre va peser dans la balance, après, entre les stratus et la très faible durée du jour, il n'y a plus grand chose à espérer... /emoticons/ph34r@2x.png 2x" width="20" height="20"> Journée très lourde et très grise sur Paris, j'étais collant du matin au soir... A Saint-Germain, le Td s'est maintenu à peu de chose près entre 18 et 19° depuis minuit et le taux d'humidité n'est pas descendu de la journée sous les 66%. Ajoutez à ça la température : 19.9° / 25.3°, 23.9° actu, plus un ciel plombé du matin au soir avec quelques petites bruines éparses et vous obtenez la parfaite journée dite "tropicale", à la sauce parisienne. A quand une période de plus de 3 jours de soleil ? Vous verrez, ça arrivera en décembre quand ça ne servira plus à rien ! Heureusement, l'été a la bonne idée de venir nous narguer un samedi, c'est toujours ça de pris, va falloir en profiter.
  12. Oui, jusqu'à Orléans Nord, au delà, c'est un peu trop éloigné... /emoticons/sleep@2x.png 2x" width="20" height="20">Je déconne bien sûr, tu es le bienvenu, pas de limites géographiques pour participer aux inénarrables rencontres franciliennes ! Encore faut-il qu'elle ait lieu cette rencontre, pas vrai Vincent ! /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20"> C'est pas le tout de lancer un topic, faut assumer après !
  13. Salut, Promis, quand j'aurai grillé toutes mes cartouches pour l'hiver 2006, je passerai à d'autres années ! En attendant, voici une petite série prise dans la haute vallée de la Meurthe, sur la commune du Valtin. Nous sommes le 12 mars 2006, à environ 720 mètres d'altitude. Le temps est idéalement hivernal : environ -2°C, et un régime de giboulées rapides offrant de belles plages de ciel bleu... J'avais déjà posté pas mal de ces photos il y a 5 ans dans un topic qui a disparu dans les profondeurs du forum... A+
  14. Yep, bonne idée ! Et je propose qu'elle se déroule à Saint-Arnoult, avec un peu de chance, on assistera à une F5, en plus de l'orage dantesque ! Bon, en tout cas, je suis partant aussi, mais il va falloir en définir les modalités et les participants...
  15. C'est vrai pour l'estuaire de la Seine, en revanche, j'insiste un peu là dessus car j'étais au cœur de cette zone, le renforcement aux portes de l'IDF me semble aussi surprenant que celui dont vous parlez... C'est là aussi assez brutal. Personnellement, j'ai un peu de mal à m'expliquer comment on a pu passer de 133 à Trappes, à 169 à Toussus, ces deux stations étant distantes de 9 km, à vol d'oiseau. ... Merci Bernard. Concernant ce récit, et grâce aux relevés journaliers d'IC dont Sebaas a donné le lien plus haut, je me suis rendu compte que le passage sur la chute de pression, le 26 à 03h00, ne colle pas du tout avec les relevés d'Orly qui ne font état, entre 03 et 04h00, que d'une baisse de moins de 4 hpa... Alors soit j'ai déformé ce passage en l'écrivant, soit je me suis planté sur mon heure de retour, soit mon baromètre était vraiment trop vieux. Oui j'étais un peu éméché, mais pas complètement bourré ! Également, j'ai l'impression que les valeurs que j'ai récupéré sur Ogimet sont régulièrement différentes de celle proposées sur IC. Pas de grosses différences, mais souvent quelques km/h d'écart. Par exemple pour Orly le 24 décembre, j'ai trouvé 100 km/h de maxi quand IC donne 94 km/h. Pour Boulogne-sur-Mer j'avais trouvé 80 km/h, IC 87 km/h. J'aurais tendance à faire confiance à IC (données MF ?), il me semble qu'Ogimet est connu pour ne pas toujours fournir des relevés exacts ?
  16. Salut Adriano, et merci pour ces précisions, à vrai dire, j'attendais un peu ton intervention sur ce topic. /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20"> J'avais observé les mêmes différences de dégâts vers l'estuaire de la Seine quelques jours après la tempête. Sur le pays de Caux, aucun dégât, pas une branche à terre et dès qu'on a passé le pont de Normandie, vers Honfleur et Villerville, beaucoup d'arbres arrachés et de toitures bâchées, c'était impressionnant sur une si courte distance.
  17. Merci à vous, Seb, Vince et Alain ! Cotissois : où as-tu lu qu'il s'agissait de Pontorson ? En sais-tu plus sur la fiabilité de la mesure ? C'est vrai que j'aurais pu m'abstenir de l'inclure car je n'ai pas vraiment pu vérifier la source, finalement. Les 173 de Saint-Brieuc sont étonnants, c'est vrai, par rapport aux 158 de Dinard, qui semblait bien plus exposée... Toujours difficile de s'expliquer ces disparités avec seulement quelques relevés par département. Sinon dans le même genre, le très net renforcement du vent aux portes de Paris est également surprenant. Non pas parce qu'il a lieu au dessus de Paris, mais bien parce qu'il se produit très à l'intérieur des terres. En fait, la tempête semble s'être "essoufflée" (130/140 quand même !) vers la Haute-Normandie et l'Eure-et-Loir pour repartir de plus belle ensuite.
  18. paparazzi

    La musique..

    Salut Thib ! Ton post m'a fait remonter des souvenirs, le temps passe vite ! Même si je le pense un peu quand même, je n'irai pas dire, comme beaucoup, que le rap c'était mieux avant. C'est surtout que je suis passé à autre chose et que je ne fais pas l'effort d'aller chercher au delà des bouses radiodiffusées. Mais entre 1995 et 2000, j'ai eu ma grosse période rap comme beaucoup d'ados à ce moment là. De temps en temps, j'aime bien me repasser un de ces albums, pour le côté nostalgie, mais aussi parce que pour les amateurs, c'est quelque chose ces sons là... /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20"> http-~~-//www.youtube.com/watch?v=jE44GDblrdo En temps qu'ex Évryen, tu dois forcément connaitre ATK ? http-~~-//www.youtube.com/watch?v=xOY2syZ9Jek&feature=related http-~~-//www.youtube.com/watch?v=symXNyD9Rgo La FF : http://www.youtube.com/watch?v=4VKDQiskw-E&feature=related X-Men : Et bien d'autres encore... ... Vite fait, un gros souvenir de l'époque avec The Roots, et cet album de malade paru en 1999: "Things Fall Apart" http://www.youtube.com/watch?v=lmrYnvl29Jw Voilà c'était mon petit soutien moral aux amateurs de rap qui semblent peu nombreux sur IC. J'ai des goûts musicaux assez divers, je développerai peut-être un de ces 4, mais là j'ai la flemme ! A+
  19. Oui, du haut de ma petite expérience hivernales dans les Vosges, je dois avouer que cette année m'a offert des paysages comme je n'en avais encore jamais vu ! Avec ce ciel bleu c'était vraiment génial... Sur l'avant dernière photo, le mur de neige doit faire environ 1 mètre, voire un peu plus peut-être. La photo est prise vers 900 mètres, si mes souvenirs sont bons. Sur les deux suivantes, c'est juste au dessus de l'hôtel "A l'Eau Vive", donc vers 750 mètres à peu près : Ici vers le Surceneux : Et la dernière prise depuis le haut des pistes de Gérardmer, en direction des crêtes : Merci pour les infos sur l'enneigement de ma naissance.
  20. Aïe... Justement, même si ma famille n'en est pas originaire, elle a quand même une longue histoire avec le Nord-Est...Je suis né le 20 février 1979. ... Allez, pour relancer le topic, voici une série prise à Xonrupt en mars 2006. Un vrai bonheur personnel de revoir ces photos, un séjour vraiment idéal avec tous les ingrédients en un minimum de temps: neige, giboulées, ciel bleu, grand froid et quasi douceur. A+
  21. Bonsoir, Voici la mise à jour des cartes et des données : Je pense que ce coup-ci, c'est bon ! A+ ... Edit: coquille corrigée en 3ème page des relevés.
  22. Merci, Thib ! Merci aussi Cevenol13 pour ces infos, j'enverrai prochainement un mail à Pierre Carrega. /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20"> Et merci également, Christophe. Si j'ai réussi à conserver autant de détails, c'est parce que la première mouture de ce texte, je l'ai écrite sur papier un ou deux ans après la tempête. Ensuite, en 2005, quand j'ai posté le message que tu cites, j'ai tapé mon texte sous Word et scanné les photos. Là j'ai juste eu à faire du copier coller ! Bref, 10 ans pour sortir une nouvelle... Ce qui m'a pris le plus de temps récemment, c'est bien de compiler toutes les données. Faut que je me motive à inclure les données d'HistorIC... Sinon n'en rajoute pas pour ce qui est de passer après moi, je te rappelle que tu es capable d'écrire un roman biblique, c'est autre chose que ma petite histoire ! En gros, on attend ta version des faits. /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">
  23. Eh oui, à l'époque, hors-mis les bulletins TV et ceux de Kessler ou Collado sur France-Info, je n'avais qu'un vieux baromètre à l'ancienne pour voir venir les dépressions. C'est d'ailleurs la seule et unique fois ou j'ai quasiment pu voir à l’œil nu la baisse de pression. Quant à l'an 2000, oui, on peut le dire maintenant, ce fut globalement un gros fiasco. A la place du rêve et des fantasmes de bogue, la réalité brute de pétrole et d'ouragan... On a vu mieux comme programme de fête ! Merci Paix, tu me rassures !
  24. Salut, Un trèèès grand merci à tous pour vos commentaires sympas et encourageants, ça fait plaisir à lire. /emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20"> Salut Marc09, C'est vraiment dommage, j'ai édité mes cartes seulement 2 ou 3 jours avant la mise en route de la V5, je viens de voir le dossier consacré aux tempêtes sur HistorIC ... ... J'ai loupé plein de valeurs, je suis bon pour refaire mes cartes ! Je rectifierai pour Francazal également. En consultant rapidement les données sur HistorIC, j'ai trouvé quelques valeurs qui ne collaient pas avec les miennes : 155 à Colmar, MF donne 165 ; 87 km/h à Boulogne-sur-Mer le 26, je trouve 80 pour cette date et surtout 130 km/h le 25 décembre. Je n'ai pas regardé plus en détails. Sinon j'avais trouvé le 205 de Mandelieu mais sans plus d'explications, alors que la rafale est énormissime et très éloignée des valeurs de 100 à 120 km/h que je trouve sur le Var (pas de données trouvées pour Nice pour les 27/28), j'ai préféré ne pas la garder. Quelqu'un a-t-il une explication concernant cette rafale localisée ? Sa provenance ? D'autre part, toujours pour les 27/28, j'ai trouvé sur le net une valeur de 184 km/h à Ouessant, pas insérée non plus car sans aucune source. Là encore, si quelqu'un en sait plus, je suis preneur. Ah oui et tant que j'y suis, si quelqu'un connait la valeur relevée à Charleville le 26 je prends aussi ! Impossible de la trouver, elle n'apparait pas non plus sur HistorIC... Y a-t-il seulment un anémo à Charleville ?? Sinon pour mes recherches, comme je l'ai dit plus haut, j'ai commencé par des sites tels que MF, lameteo.org, et quelques topics sur le forum. Ensuite je suis allé sur Ogimet et grâce un "décodeur", j'ai épluché les relevés des stations synop dont je n'avais pas trouvé la valeur sur le net, quand ceux-ci étaient disponibles. Voilà, j'ai de quoi faire, à terme des cartes encore plus complètes ! Enfin si j'arrive à comprendre comment importer un fichier Csv sur la nouvelle version de CartIC... Encore merci pour vos messages ! /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20"> A+
  25. Note 23 janvier 2025 : refonte du sujet, mise en page et photos car tout était sens dessus dessous. Les cartes et relevés corrigés proviennent de la deuxième page du topic. Vendredi 24 décembre 1999 16h00 : Le réveillon approche. La région parisienne, sous un ciel gris et bas, s’affaire aux derniers préparatifs de la fête. Je vis à l'époque à Morsang-sur-Orge dans l'Essonne, au cinquième étage d'un immeuble à flanc de coteau, au dessus de la vallée de l'Orge. Nous profitons d'une vue bien dégagée vers le nord et le sud. En cette fin d’après-midi, je décide de sortir le chien dans une des forêts du coin. Météo-France nous annonce un Noël mouvementé avec une succession de dépressions virulentes, dans un flux d’Ouest rectiligne. Une première tempête - le mot est lâché - est censée nous affecter durant la nuit. Effectivement, alors que la pénombre commence à engloutir la tristesse hivernale du paysage, le vent se renforce considérablement sur l’Ile-de-France. Un joli coup de vent en perspective qui me plonge dans une certaine fébrilité, eu égard à la date… Un Noël tempétueux, voilà quelque chose de peu courant, nous avons bien plus l’habitude de réveillons sous une grisaille fraîche et très calme ! 22h00 : Nous sommes à table. L’atmosphère est pour le moins étrange car malgré le délicieux chapon et le non moins délicieux Bourgogne qui l’accompagne, notre attention est régulièrement portée vers les fenêtres. Et pour cause, la tempête annoncée est au rendez-vous. Le vent est particulièrement violent et, chose peu courante, il est accompagné d’une pluie battante. Les arbres situés à proximité de l’immeuble sont sévèrement chahutés, le bruit est suffisant pour nous détourner de notre repas de Noël. Ambiance… Quelques instants plus tard, je me rends dans ma chambre exposée plein sud et m’aperçois que la pluie fouettée par le vent sur les carreaux, s’infiltre sous les jointures des fenêtres et imprègne le papier peint. C’est la première fois en deux ans que nous constatons ce phénomène. Vers minuit la pluie cesse mais le vent redouble. A chaque instant j’ai l’impression que les arbres tout proches vont céder sous la pression… Ils résistent pourtant. A ce moment j’estime les rafales à plus de 100 km/h. et me dis qu’il va probablement y avoir quelques dégâts lorsque l’aube pointera. Il n’en sera rien, les 100 km/h tout juste atteints, il ne s'agissait que d'un gros coup de vent hivernal, ni plus ni moins… Samedi 25 décembre 1999 14h00 : Suite à la dépression nocturne, Météo-France nous annonce un ciel de traine très actif, avec fortes averses et bourrasques. Je me lève bien tardivement et constate, dubitatif, le gros plantage de notre organisme national : le ciel est uniformément gris et très calme, il n’y a pas un souffle de vent, on se croirait sous une cloche anticyclonique classique, avec son lot de grisailles et de nuages bas. 15h00 : Alors que rien ne le laissait présager, la machine atmosphérique s’emballe à nouveau : le ciel s’obscurcit brutalement par le nord-ouest. « Tiens, il va pleuvoir », me dis-je naïvement. En quelques secondes, le vent devient fou, d’incroyables rafales secouent à nouveau la végétation déjà éprouvée la veille, et, chose encore plus extraordinaire, alors qu’il fait à peine 5°C, de puissants éclairs zèbrent le ciel, suivis de coups de tonnerre fracassants ! « La vache, qu’est ce qu’il se passe encore !? » A peine le temps de réaliser que des trombes d’eau s’abattent sur la ville, remplacées quasi-immédiatement par un déluge de grésil qui blanchit le paysage en quelques minutes. Cette folie dure environ dix minutes et cesse aussi vite qu’elle est arrivée. Alors que les derniers rayons du soleil percent, une brume étrange flotte au ras du sol, les tonnes de glace tombées du ciel n’y sont pas étrangères, fondantes et ruisselantes à l’orée du soir. « Quel drôle de Noël quand même ! » 20h00 : Ma mère rentre. Depuis près d’un an, elle passe tout son temps libre à retaper la maison qu’elle a acheté sur la commune voisine de Sainte-Geneviève-des-Bois. C'est une petite maison datant de 1930. Elle n'est pas en très bon état, il y a du boulot pour la rendre habitable et ma mère y travaille d'arrache-pied. Nous apprenons aux infos qu’en Normandie, une ferme a été détruite par une "tornade", causant la mort de ses occupants. Mourir le jour de Noël, écrasé par sa propre maison, quelle horreur… L'actualité est également dominée par la marée noire provoquée par le naufrage de l'Erika. Depuis la veille, les nappes immondes ont commencé à souiller le littoral Atlantique. Ambiance de fin de siècle quelque peu pesante, sale temps sur la France. Arrive le bulletin météo, Catherine Laborde a sa tête des mauvais jours. Ce n'est pas fini, une nouvelle tempête est attendue pour le lendemain et il semble qu’elle soit encore plus puissante que la précédente. Difficile à croire après tout ce que nous venons de subir en vingt-quatre heures ! Et pourtant, Météo-France, par la voix de la présentatrice de TF1, semble plus alarmiste que d'habitude. Mais la prévision de ces phénomènes est tellement aléatoire, qu’à cet instant, je ne m’inquiète pas plus que ça. On verra bien. Après le repas, je me rends chez des amis. Au moment de partir, vers 22h00, je prends soin de positionner le témoin du vieux baromètre au niveau de l’aiguille. La pression est remontée après l’agitation des dernières heures, normalement elle ne devrait pas tarder à chuter à nouveau… J’aurais du prendre des notes, je ne l’ai pas fait, malheureusement. Dimanche 26 décembre 1999 03h00 : Je rentre de mon réveillon entre amis bien fatigué, si ce n'est légèrement éméché… Je suis tout de même très impatient de voir où en est le baromètre car dehors, tout est étrangement calme sous un ciel couvert, il n’y a pas un souffle. « Le fameux calme avant la tempête », me dis-je dans un sourire… Et lorsque j’entre, ce vieux baromètre, mon seul moyen de voir arriver Lothar, me saute aux yeux et me rend subitement fébrile. L’aiguille a plongé ! Elle a plongé comme jamais ! Le témoin se sent seul en haut, l’aiguille dorée s’est effondrée vers la gauche, se rapprochant dangereusement de l’inscription « tempête ». Mais pourquoi donc n’ai-je rien noté ?! Une chose est sûre, on est déjà largement sous les 1000 hpa. Je réajuste le témoin et vais me brosser les dents. Quand je reviens, dix minutes plus tard, deux hectopascals séparent à nouveau le témoin de l’aiguille ! « Merde alors, c’est pas vrai, on y va là ! » Ce coup-ci c’est bon. Il est trois heures et demi du matin et je me dis que j’assiste seul, alors que tout le monde dort tranquillement, à l’arrivée de quelque chose de franchement inhabituel et pour le moins inquiétant. Je ne veux pas passer à côté de cet événement, la tempête du 3 février 1990, qui avait été particulièrement violente en région parisienne, est encore gravée dans ma mémoire. C'est cette tempête qui a éveillé en moi la fascination pour le vent et a contribué à faire le passionné que je suis ! Ce mélange indescriptible qui met mal à l’aise, cette excitation presque euphorique doublée d’une sourde anxiété qui vous noue un peu la gorge… Je me couche dans cet état d’esprit confus. La nuit va être courte, dans l’attente, je règle mon réveil à 07h00, sur France-Info et ne baisse qu’à moitié mes volets roulants. J’éteins la lumière et sombre immédiatement dans un sommeil lourd. 06h58 : Je dors. Je dors mais j’entends quelque chose qui me dérange. C’est absurde, j’ai l’impression qu’un forcené s’acharne sur mes volets pour les arracher. Le problème est que ma chambre est au cinquième étage ! Quel rêve idiot… Et puis 07h00 sonnent et le jingle de France-Info jaillit de mon réveille-matin en plastique noir dans un grésillement désagréable. Réveil brutal et difficile, je suis complètement dans les vapes mais comprends immédiatement. Lothar est là, c’est lui qui s’acharne sur mes volets. Il est 07h00, et je n’en crois pas mes oreilles. Le journal de France-Info débute par une intervention en direct de Jacques Kessler. Et sa voix d’habitude si posée trahit une véritable angoisse. Sur un ton alarmiste, il annonce qu’une tempête extrêmement puissante traverse actuellement le nord du pays. Il exhorte les habitants d'Ile-de-France à ne pas sortir de chez eux car des vents de 150 km/h sont sur le point de déferler sur la région. Il parle de la Basse-Normandie coupée du monde et assure que Champagne, Lorraine et Alsace connaitront des rafales aussi violentes dans quelques heures. Ni une ni deux, je saute hors de mon lit et court à la fenêtre. Les volets font un boucan infernal, je les remonte prudemment et assiste médusé au spectacle tragique de la montée en puissance de Lothar. C’est énorme, le souffle est continu sur la façade exposée de l’immeuble ; dehors, la végétation est malmenée comme jamais, j’en ai la chair de poule. Lorsque je sors de ma chambre je tombe sur ma grande sœur qui me demande aussitôt ce qu’il se passe. Cinq minutes plus tard c’est ma mère qui se lève et qui me pose la même question, déjà complètement stressée par le vacarme. Nous nous retrouvons alors à courir d’une fenêtre à l’autre, assistant impuissants à l’arrivée du paroxysme. Il eut lieu approximativement entre 07h30 et 08h30, environ une heure de folie, vécue dans un état de quasi sidération, une heure durant laquelle nous n’échangerons que de rares paroles, plus des interrogations sans réponse : « Mais jusqu’où ça va aller ? ». Vers 07h30 donc, le hurlement du vent sur la façade se fait encore plus pressant, jusqu’à couvrir presque entièrement les autres sons. Le vent moyen est énorme, on a l'impression d'un souffle ininterrompu sur lequel viennent s'ajouter des rafales surpuissantes que l'on entend monter par vagues successives. Ma mère commence à avoir vraiment peur pour sa petite maison en travaux. Celle-ci est dominée par deux grands chênes d'environ quinze mètres de haut. Qu’allait-il en rester ? La façade de notre immeuble est depuis plusieurs semaines en cours de ravalement. Les ouvriers se servent de nacelles mobiles tractées par un système de cordes et de poulies. Les nacelles que les ouvriers ont remonté au niveau du dernier étage se balancent et tapent violemment contre le haut de la façade dans un bruit sourd qui s’ajoute au vacarme ambiant. Puis nous voyons passer des ombres, en chute libre. Fixant notre attention, nous assistons au déblaiement express de tout le matériel que les ouvriers avaient laissé sur le toit. Essentiellement des fûts en métal, des outils et des traverses en bois longues de plusieurs mètres. Tout cela jeté comme un rien au sol, chutant du neuvième étage dans des craquements épouvantables. Les rafales exercent une pression terrible sur les fenêtres que nous sentons prêtes à exploser, on peut voir les carreaux de vitrage simple frémir comme des feuilles. Nous décidons de nous en éloigner, du moins dans les chambres très exposées. Côté salon, au nord, le balcon fait office de rempart, la baie vitrée est moins sollicitée par la furie du vent. La tension monte alors d’un cran : ça tourne à la catastrophe. La pluie est quasi absente, comment pourrait-elle de toute façon ? Dans le ciel, les nuages filent à une vitesse incroyable, se déchirant même par moments pour laisser apparaître des lambeaux de voute céleste. Il fait encore nuit noire. Le hurlement du vent couvre tout, j'insiste la dessus car c'est bien l'élément le plus marquant, ce bruit terrifiant et continu, au milieu duquel vous distinguez parfois des sons atténués, des craquements étouffés que vous percevez à peine mais dont vous savez qu'ils ne proviennent ni d'un pot de fleur qui se brise ni d'une petite branche d'arbre qui casse. Dans la pénombre je m’aperçois qu’il ne reste qu’un seul des trois sapins d’un des jardins nous faisant face. Nous bougeons côté Nord, le monstre est à son apogée sur l'Ile-de-France, et il devient hollywoodien. Le grand spectacle glaçant et magistral débute par des gerbes d’étincelles qui jaillissent dans le noir, sur le coteau d’en face, à Savigny-sur-Orge. Nous en déduisons effarés qu’elles proviennent des caténaires de la voie ferrée. Peut-être des arbres les ont-ils emportés dans leur chute. Ensuite, c’est au loin vers l’horizon, en direction des pistes d’Orly que notre attention se porte. Nous croyons à de l’orage. De grands flashs verts et bleus illuminent à présent le ciel. Et toujours ce vacarme effrayant qui couvre tout. Nous ne tardons pas à comprendre l’origine de ces éclairs. Dans une ambiance de fin du monde, et aussi loin que porte notre vue le long de la vallée de l’Orge, nous voyons soudain l’éclairage vaciller par quartiers entiers… Et ces mêmes quartiers de sombrer dans le noir les uns après les autres. En quelques instants, Savigny, Juvisy et Viry-Châtillon disparaissent dans la nuit. Étrangement, à l’exception d’une micro coupure, notre secteur conserva l’électricité. A partir de 08h30, l’on sentit que le plus gros était passé. Avec les premières lueurs de l’aube, les rafales perdirent rapidement en intensité et vers 09h00, le calme était déjà revenu. Un peu plus tard, un ciel tout bleu et parfaitement délimité avançait vers nous depuis l’horizon Ouest, chassant Lothar vers les plaines et plateaux du Nord-est où il s’apprêtait à semer la désolation. De ce que nous pouvions voir depuis nos fenêtres, les dégâts ne semblaient pas si importants que cela. Tous les gros arbres situés dans notre champ de vision étaient debout à l’exception de quelques fragiles sapins. Encore sonné, je sors le chien vers 09h00 et me rends au parc de la Source, situé au bout de l’immeuble mais invisible depuis notre appartement. Ce fut l’occasion de prendre les premières photos, et de mesurer enfin l’étendue des ravages. Je suis abasourdi par ce que je vois, le spectacle est terrible, c’est pire qu’il y a dix ans, bien pire. Premières photos au pied de mon immeuble. Sapins et bouleaux ont été décapités et déracinés comme un rien. Ces clichés ont été pris avec un de ces appareils jetables typiques des années 90, avant l'avènement du numérique. Ils ont été scannés et retravaillés afin de palier leur mauvaise qualité. Puis je pénètre dans le parc de la Source. Ce grand jardin d’un ou deux hectares est peuplé de très gros arbres, chênes, hêtres, saules et marronniers pour la plupart. On a l’impression d’un bombardement. Une majorité des plus grands arbres est soit à terre, soit en piteux état. Arrachés, vrillés, déchirés sur toute leur hauteur. Certains semblent avoir été dynamités. La désolation. Hier encore, tout était intact, les intempéries avaient été fortes mais dans la limite de l’acceptable pour notre région. Puis d’un coup, on franchit la ligne jaune et en deux heures de temps, ce paysage si serein et familier est transformé en champ de bataille. Ce marronnier centenaire a été littéralement coupé en deux, le tronc semble avoir explosé. Et tout ça à seulement cent mètres de notre appartement. Le bruit du vent était tel que nous n’avons rien entendu de ce carnage. Pourtant, l’agonie de ces arbres vénérables a du se faire dans d'assourdissants fracas de branches. De retour au domicile, ma mère m'apprend une bonne nouvelle : un ami l'a appelée, il est passé devant la maison, celle-ci est toujours debout mais apparemment, il s'en est fallu de peu. Soulagés, nous décidons de nous y rendre immédiatement, afin de constater par nous-même. Un véritable parcours du combattant commence alors dans les rues de Morsang, Villemoisson et Sainte-Geneviève. Seuls trois kilomètres nous séparent de la maison mais nous mettrons environ trente minutes à l'atteindre tant il nous faudra faire de détours : Et enfin, nous arrivons. Nous n'en croyons pas nos yeux. Le plus gros des deux chênes a perdu une charpentière, celle qui était le plus en surplomb au dessus de la maison. Dans sa chute, elle a miraculeusement épargné le toit et s'est écrasée au pied de l'arbre, en effleurant la façade, faisant sauter une tuile de rive: Le terrain n’est plus qu’un bourbier sans nom, la poubelle qui se trouvait à l’origine à côté du portail, s’est retrouvée propulsée devant les marches du perron. A vrai dire, cela ressemble plus à une masure abandonnée qu’à un pavillon prévu pour être habité prochainement. Aussi improbable que les photos le laissent paraitre, nous pûmes emménager deux mois plus tard, moyennant quelques finitions à terminer. En attendant, la branche a arraché dans sa chute le câble qui nous relie au réseau électrique. Il fait froid, sombre et humide, inutile de rester ici, nous ne pouvons rien faire de plus. Je décide de tourner en voiture dans le secteur pour prendre d’autres photos. A l’entrée d’Épinay-sur-Orge, le seul aspect réjouissant de l’évènement. Des dizaines de panneaux publicitaires ont été arrachés, ces verrues qui enlaidissent nos paysages urbains déjà chargés ont pour beaucoup plié sous les rafales… Une petite revanche, même si ceux-ci seront bien vite remplacés. Plus loin, une anecdote dramatique. J'avais 20 ans à l'époque et j’étais facteur, sur la commune d’Epinay-sur-Orge. Cette maison était située sur ma tournée. Quelques temps plus tard, j’appris que le vieux monsieur qui y vivait était décédé une dizaine de jours après le passage de la tempête. Veuf et fragile, il n’aurait pas supporté le traumatisme de son jardin détruit par les deux énormes tilleuls qui dans leur chute, avaient emporté les murs en pierre, défoncé la terrasse et écrasé la voiture. Il n’a sans doute pas été inclus dans la liste officielle des victimes de Lothar et Martin… À Sainte-Geneviève, la façade du cinéma a souffert sous l’effet des rafales tempétueuses : Ici c'est l'auvent d'un commerce qui a plié : La route du Perray, barrée par les peupliers du parc de l’hôpital de Perray-Vaucluse, qui sont quasiment tous tombés : Villemoisson-sur-Orge, avenue des Gardes-Messiers, une haie de vieux thuyas s’est couchée sur une centaine de mètres : À Morsang-sur-Orge, le parc du château a particulièrement souffert et n'offre plus qu'un triste spectacle de désolation : Pour finir, une photo prise en forêt du Rocher de Saulx, sur la commune de Saulx-les-Chartreux. Cette forêt est située sur une butte orientée ouest-est. Étrangement, le coteau sud fut presque entièrement épargné. En revanche, le coteau nord fut dévasté. Tel un rouleau compresseur, le vent y traça des tranchées de plusieurs centaines de mètres : Vers midi, nous commençâmes à "atterrir". Les journaux télé sont quasi exclusivement consacrés au désastre, les chiffres tombent : au moins vingt-cinq morts, des dizaines de blessés. Les chiffres encore, avec les valeurs de vent. On croit mal comprendre mais non, les rafales ont bien atteint la valeur démentielle de 173 km/h à Orly, à moins de dix kilomètres de chez nous, 169 km/h au parc Montsouris, au moins 216 km/h au sommet de la tour Eiffel ! A quelques kilomètres au sud, Brétigny-sur-Orge atteint 158 km/h, ne faisant qu’égaler le record du 3 février 1990 qui avait placé la barre très haut sur cette station. Et puis les images, choquantes, en premier lieu par l’étendue des zones touchées : les mêmes dommages de Saint-Malo à Strasbourg. Cette barre d’immeuble dans le Calvados, dont la toiture a été entièrement soufflée et projetée sur le parking, écrasant la plupart des véhicules ; la cathédrale de Rouen meurtrie ; Versailles, Vincennes et Boulogne ravagés - les deux poumons de la capitale ont perdu chacun la moitié de leurs arbres -, le moulin de Valmy, fraîchement restauré et réduit en miettes, la forêt vosgienne dévastée… Et tant d’autres encore. Et voilà qu’un deuxième ouragan est annoncé, la moitié Sud est dans sa ligne de mire. C’est le jumeau de Lothar, son double, il sera aussi explosif, aussi dévastateur pour les régions situées sur sa trajectoire. On nage en plein délire, il y a un côté film catastrophe américain. Sauf qu’on est en France, notre douce France qui se prépare, dans un lendemain de Noël blafard, à subir une nouvelle fois la furie du ciel. On l’appellera Martin. Météo-France n’est pas encore sûr de sa trajectoire exacte, mais il semble que les régions les plus menacées soient Poitou-Charentes, Limousin et Auvergne... Mais il s'agit là d'une autre histoire, et la mienne s'achève ici. ... Voilà, c'était donc mon récit de l'événement météo le plus marquant que j'aie connu à ce jour. Ajout janvier 2025 : cette assertion reste valable, 25 ans après les faits ! Passons maintenant aux bonus. Suite à ma récente adhésion à l'asso, j'ai vite eu envie de tester l'outil cartIC ! J'ai commencé par un petit truc avec les valeurs de Lothar, puis je me suis dit que le mieux serait d'avoir une carte bien complète avec le plus de valeurs possibles. Ensuite, j'en suis venu à me dire que Lothar n'allant pas sans son jumeau, il me fallait faire aussi ce travail pour Martin. Et puis à la limite, pourquoi pas pour les valeurs des 24 et 25 décembre, ce qui permettrait d'avoir une vision d'ensemble sur la durée et la violence de l'épisode tempétueux ? Après avoir consulté quelques sites et pas mal de topics sur le forum, j'ai fini par me retrouver sur Ogimet, à éplucher les relevés de toutes les synop entre le 24 et le 28 décembre. Au passage, merci à Mottoth, grâce à qui j'ai pu trouver de super liens pour le déchiffrage des messages synop ! Cette étape a été longue et fastidieuse. Rafales max des 24 et 25 décembre 1999 : Tempête Lothar du 26 décembre 1999, rafales max : (Il vaut mieux enregistrer les images pour lire correctement les valeurs) Tempête Martin des 27 et 28 décembre 1999, rafales max : Pour finir, voici les relevés :
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