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Note 23 janvier 2025 : refonte du sujet, mise en page et photos car tout était sens dessus dessous. Les cartes et relevés corrigés proviennent de la deuxième page du topic. Vendredi 24 décembre 1999 16h00 : Le réveillon approche. La région parisienne, sous un ciel gris et bas, s’affaire aux derniers préparatifs de la fête. Je vis à l'époque à Morsang-sur-Orge dans l'Essonne, au cinquième étage d'un immeuble à flanc de coteau, au dessus de la vallée de l'Orge. Nous profitons d'une vue bien dégagée vers le nord et le sud. En cette fin d’après-midi, je décide de sortir le chien dans une des forêts du coin. Météo-France nous annonce un Noël mouvementé avec une succession de dépressions virulentes, dans un flux d’Ouest rectiligne. Une première tempête - le mot est lâché - est censée nous affecter durant la nuit. Effectivement, alors que la pénombre commence à engloutir la tristesse hivernale du paysage, le vent se renforce considérablement sur l’Ile-de-France. Un joli coup de vent en perspective qui me plonge dans une certaine fébrilité, eu égard à la date… Un Noël tempétueux, voilà quelque chose de peu courant, nous avons bien plus l’habitude de réveillons sous une grisaille fraîche et très calme ! 22h00 : Nous sommes à table. L’atmosphère est pour le moins étrange car malgré le délicieux chapon et le non moins délicieux Bourgogne qui l’accompagne, notre attention est régulièrement portée vers les fenêtres. Et pour cause, la tempête annoncée est au rendez-vous. Le vent est particulièrement violent et, chose peu courante, il est accompagné d’une pluie battante. Les arbres situés à proximité de l’immeuble sont sévèrement chahutés, le bruit est suffisant pour nous détourner de notre repas de Noël. Ambiance… Quelques instants plus tard, je me rends dans ma chambre exposée plein sud et m’aperçois que la pluie fouettée par le vent sur les carreaux, s’infiltre sous les jointures des fenêtres et imprègne le papier peint. C’est la première fois en deux ans que nous constatons ce phénomène. Vers minuit la pluie cesse mais le vent redouble. A chaque instant j’ai l’impression que les arbres tout proches vont céder sous la pression… Ils résistent pourtant. A ce moment j’estime les rafales à plus de 100 km/h. et me dis qu’il va probablement y avoir quelques dégâts lorsque l’aube pointera. Il n’en sera rien, les 100 km/h tout juste atteints, il ne s'agissait que d'un gros coup de vent hivernal, ni plus ni moins… Samedi 25 décembre 1999 14h00 : Suite à la dépression nocturne, Météo-France nous annonce un ciel de traine très actif, avec fortes averses et bourrasques. Je me lève bien tardivement et constate, dubitatif, le gros plantage de notre organisme national : le ciel est uniformément gris et très calme, il n’y a pas un souffle de vent, on se croirait sous une cloche anticyclonique classique, avec son lot de grisailles et de nuages bas. 15h00 : Alors que rien ne le laissait présager, la machine atmosphérique s’emballe à nouveau : le ciel s’obscurcit brutalement par le nord-ouest. « Tiens, il va pleuvoir », me dis-je naïvement. En quelques secondes, le vent devient fou, d’incroyables rafales secouent à nouveau la végétation déjà éprouvée la veille, et, chose encore plus extraordinaire, alors qu’il fait à peine 5°C, de puissants éclairs zèbrent le ciel, suivis de coups de tonnerre fracassants ! « La vache, qu’est ce qu’il se passe encore !? » A peine le temps de réaliser que des trombes d’eau s’abattent sur la ville, remplacées quasi-immédiatement par un déluge de grésil qui blanchit le paysage en quelques minutes. Cette folie dure environ dix minutes et cesse aussi vite qu’elle est arrivée. Alors que les derniers rayons du soleil percent, une brume étrange flotte au ras du sol, les tonnes de glace tombées du ciel n’y sont pas étrangères, fondantes et ruisselantes à l’orée du soir. « Quel drôle de Noël quand même ! » 20h00 : Ma mère rentre. Depuis près d’un an, elle passe tout son temps libre à retaper la maison qu’elle a acheté sur la commune voisine de Sainte-Geneviève-des-Bois. C'est une petite maison datant de 1930. Elle n'est pas en très bon état, il y a du boulot pour la rendre habitable et ma mère y travaille d'arrache-pied. Nous apprenons aux infos qu’en Normandie, une ferme a été détruite par une "tornade", causant la mort de ses occupants. Mourir le jour de Noël, écrasé par sa propre maison, quelle horreur… L'actualité est également dominée par la marée noire provoquée par le naufrage de l'Erika. Depuis la veille, les nappes immondes ont commencé à souiller le littoral Atlantique. Ambiance de fin de siècle quelque peu pesante, sale temps sur la France. Arrive le bulletin météo, Catherine Laborde a sa tête des mauvais jours. Ce n'est pas fini, une nouvelle tempête est attendue pour le lendemain et il semble qu’elle soit encore plus puissante que la précédente. Difficile à croire après tout ce que nous venons de subir en vingt-quatre heures ! Et pourtant, Météo-France, par la voix de la présentatrice de TF1, semble plus alarmiste que d'habitude. Mais la prévision de ces phénomènes est tellement aléatoire, qu’à cet instant, je ne m’inquiète pas plus que ça. On verra bien. Après le repas, je me rends chez des amis. Au moment de partir, vers 22h00, je prends soin de positionner le témoin du vieux baromètre au niveau de l’aiguille. La pression est remontée après l’agitation des dernières heures, normalement elle ne devrait pas tarder à chuter à nouveau… J’aurais du prendre des notes, je ne l’ai pas fait, malheureusement. Dimanche 26 décembre 1999 03h00 : Je rentre de mon réveillon entre amis bien fatigué, si ce n'est légèrement éméché… Je suis tout de même très impatient de voir où en est le baromètre car dehors, tout est étrangement calme sous un ciel couvert, il n’y a pas un souffle. « Le fameux calme avant la tempête », me dis-je dans un sourire… Et lorsque j’entre, ce vieux baromètre, mon seul moyen de voir arriver Lothar, me saute aux yeux et me rend subitement fébrile. L’aiguille a plongé ! Elle a plongé comme jamais ! Le témoin se sent seul en haut, l’aiguille dorée s’est effondrée vers la gauche, se rapprochant dangereusement de l’inscription « tempête ». Mais pourquoi donc n’ai-je rien noté ?! Une chose est sûre, on est déjà largement sous les 1000 hpa. Je réajuste le témoin et vais me brosser les dents. Quand je reviens, dix minutes plus tard, deux hectopascals séparent à nouveau le témoin de l’aiguille ! « Merde alors, c’est pas vrai, on y va là ! » Ce coup-ci c’est bon. Il est trois heures et demi du matin et je me dis que j’assiste seul, alors que tout le monde dort tranquillement, à l’arrivée de quelque chose de franchement inhabituel et pour le moins inquiétant. Je ne veux pas passer à côté de cet événement, la tempête du 3 février 1990, qui avait été particulièrement violente en région parisienne, est encore gravée dans ma mémoire. C'est cette tempête qui a éveillé en moi la fascination pour le vent et a contribué à faire le passionné que je suis ! Ce mélange indescriptible qui met mal à l’aise, cette excitation presque euphorique doublée d’une sourde anxiété qui vous noue un peu la gorge… Je me couche dans cet état d’esprit confus. La nuit va être courte, dans l’attente, je règle mon réveil à 07h00, sur France-Info et ne baisse qu’à moitié mes volets roulants. J’éteins la lumière et sombre immédiatement dans un sommeil lourd. 06h58 : Je dors. Je dors mais j’entends quelque chose qui me dérange. C’est absurde, j’ai l’impression qu’un forcené s’acharne sur mes volets pour les arracher. Le problème est que ma chambre est au cinquième étage ! Quel rêve idiot… Et puis 07h00 sonnent et le jingle de France-Info jaillit de mon réveille-matin en plastique noir dans un grésillement désagréable. Réveil brutal et difficile, je suis complètement dans les vapes mais comprends immédiatement. Lothar est là, c’est lui qui s’acharne sur mes volets. Il est 07h00, et je n’en crois pas mes oreilles. Le journal de France-Info débute par une intervention en direct de Jacques Kessler. Et sa voix d’habitude si posée trahit une véritable angoisse. Sur un ton alarmiste, il annonce qu’une tempête extrêmement puissante traverse actuellement le nord du pays. Il exhorte les habitants d'Ile-de-France à ne pas sortir de chez eux car des vents de 150 km/h sont sur le point de déferler sur la région. Il parle de la Basse-Normandie coupée du monde et assure que Champagne, Lorraine et Alsace connaitront des rafales aussi violentes dans quelques heures. Ni une ni deux, je saute hors de mon lit et court à la fenêtre. Les volets font un boucan infernal, je les remonte prudemment et assiste médusé au spectacle tragique de la montée en puissance de Lothar. C’est énorme, le souffle est continu sur la façade exposée de l’immeuble ; dehors, la végétation est malmenée comme jamais, j’en ai la chair de poule. Lorsque je sors de ma chambre je tombe sur ma grande sœur qui me demande aussitôt ce qu’il se passe. Cinq minutes plus tard c’est ma mère qui se lève et qui me pose la même question, déjà complètement stressée par le vacarme. Nous nous retrouvons alors à courir d’une fenêtre à l’autre, assistant impuissants à l’arrivée du paroxysme. Il eut lieu approximativement entre 07h30 et 08h30, environ une heure de folie, vécue dans un état de quasi sidération, une heure durant laquelle nous n’échangerons que de rares paroles, plus des interrogations sans réponse : « Mais jusqu’où ça va aller ? ». Vers 07h30 donc, le hurlement du vent sur la façade se fait encore plus pressant, jusqu’à couvrir presque entièrement les autres sons. Le vent moyen est énorme, on a l'impression d'un souffle ininterrompu sur lequel viennent s'ajouter des rafales surpuissantes que l'on entend monter par vagues successives. Ma mère commence à avoir vraiment peur pour sa petite maison en travaux. Celle-ci est dominée par deux grands chênes d'environ quinze mètres de haut. Qu’allait-il en rester ? La façade de notre immeuble est depuis plusieurs semaines en cours de ravalement. Les ouvriers se servent de nacelles mobiles tractées par un système de cordes et de poulies. Les nacelles que les ouvriers ont remonté au niveau du dernier étage se balancent et tapent violemment contre le haut de la façade dans un bruit sourd qui s’ajoute au vacarme ambiant. Puis nous voyons passer des ombres, en chute libre. Fixant notre attention, nous assistons au déblaiement express de tout le matériel que les ouvriers avaient laissé sur le toit. Essentiellement des fûts en métal, des outils et des traverses en bois longues de plusieurs mètres. Tout cela jeté comme un rien au sol, chutant du neuvième étage dans des craquements épouvantables. Les rafales exercent une pression terrible sur les fenêtres que nous sentons prêtes à exploser, on peut voir les carreaux de vitrage simple frémir comme des feuilles. Nous décidons de nous en éloigner, du moins dans les chambres très exposées. Côté salon, au nord, le balcon fait office de rempart, la baie vitrée est moins sollicitée par la furie du vent. La tension monte alors d’un cran : ça tourne à la catastrophe. La pluie est quasi absente, comment pourrait-elle de toute façon ? Dans le ciel, les nuages filent à une vitesse incroyable, se déchirant même par moments pour laisser apparaître des lambeaux de voute céleste. Il fait encore nuit noire. Le hurlement du vent couvre tout, j'insiste la dessus car c'est bien l'élément le plus marquant, ce bruit terrifiant et continu, au milieu duquel vous distinguez parfois des sons atténués, des craquements étouffés que vous percevez à peine mais dont vous savez qu'ils ne proviennent ni d'un pot de fleur qui se brise ni d'une petite branche d'arbre qui casse. Dans la pénombre je m’aperçois qu’il ne reste qu’un seul des trois sapins d’un des jardins nous faisant face. Nous bougeons côté Nord, le monstre est à son apogée sur l'Ile-de-France, et il devient hollywoodien. Le grand spectacle glaçant et magistral débute par des gerbes d’étincelles qui jaillissent dans le noir, sur le coteau d’en face, à Savigny-sur-Orge. Nous en déduisons effarés qu’elles proviennent des caténaires de la voie ferrée. Peut-être des arbres les ont-ils emportés dans leur chute. Ensuite, c’est au loin vers l’horizon, en direction des pistes d’Orly que notre attention se porte. Nous croyons à de l’orage. De grands flashs verts et bleus illuminent à présent le ciel. Et toujours ce vacarme effrayant qui couvre tout. Nous ne tardons pas à comprendre l’origine de ces éclairs. Dans une ambiance de fin du monde, et aussi loin que porte notre vue le long de la vallée de l’Orge, nous voyons soudain l’éclairage vaciller par quartiers entiers… Et ces mêmes quartiers de sombrer dans le noir les uns après les autres. En quelques instants, Savigny, Juvisy et Viry-Châtillon disparaissent dans la nuit. Étrangement, à l’exception d’une micro coupure, notre secteur conserva l’électricité. A partir de 08h30, l’on sentit que le plus gros était passé. Avec les premières lueurs de l’aube, les rafales perdirent rapidement en intensité et vers 09h00, le calme était déjà revenu. Un peu plus tard, un ciel tout bleu et parfaitement délimité avançait vers nous depuis l’horizon Ouest, chassant Lothar vers les plaines et plateaux du Nord-est où il s’apprêtait à semer la désolation. De ce que nous pouvions voir depuis nos fenêtres, les dégâts ne semblaient pas si importants que cela. Tous les gros arbres situés dans notre champ de vision étaient debout à l’exception de quelques fragiles sapins. Encore sonné, je sors le chien vers 09h00 et me rends au parc de la Source, situé au bout de l’immeuble mais invisible depuis notre appartement. Ce fut l’occasion de prendre les premières photos, et de mesurer enfin l’étendue des ravages. Je suis abasourdi par ce que je vois, le spectacle est terrible, c’est pire qu’il y a dix ans, bien pire. Premières photos au pied de mon immeuble. Sapins et bouleaux ont été décapités et déracinés comme un rien. Ces clichés ont été pris avec un de ces appareils jetables typiques des années 90, avant l'avènement du numérique. Ils ont été scannés et retravaillés afin de palier leur mauvaise qualité. Puis je pénètre dans le parc de la Source. Ce grand jardin d’un ou deux hectares est peuplé de très gros arbres, chênes, hêtres, saules et marronniers pour la plupart. On a l’impression d’un bombardement. Une majorité des plus grands arbres est soit à terre, soit en piteux état. Arrachés, vrillés, déchirés sur toute leur hauteur. Certains semblent avoir été dynamités. La désolation. Hier encore, tout était intact, les intempéries avaient été fortes mais dans la limite de l’acceptable pour notre région. Puis d’un coup, on franchit la ligne jaune et en deux heures de temps, ce paysage si serein et familier est transformé en champ de bataille. Ce marronnier centenaire a été littéralement coupé en deux, le tronc semble avoir explosé. Et tout ça à seulement cent mètres de notre appartement. Le bruit du vent était tel que nous n’avons rien entendu de ce carnage. Pourtant, l’agonie de ces arbres vénérables a du se faire dans d'assourdissants fracas de branches. De retour au domicile, ma mère m'apprend une bonne nouvelle : un ami l'a appelée, il est passé devant la maison, celle-ci est toujours debout mais apparemment, il s'en est fallu de peu. Soulagés, nous décidons de nous y rendre immédiatement, afin de constater par nous-même. Un véritable parcours du combattant commence alors dans les rues de Morsang, Villemoisson et Sainte-Geneviève. Seuls trois kilomètres nous séparent de la maison mais nous mettrons environ trente minutes à l'atteindre tant il nous faudra faire de détours : Et enfin, nous arrivons. Nous n'en croyons pas nos yeux. Le plus gros des deux chênes a perdu une charpentière, celle qui était le plus en surplomb au dessus de la maison. Dans sa chute, elle a miraculeusement épargné le toit et s'est écrasée au pied de l'arbre, en effleurant la façade, faisant sauter une tuile de rive: Le terrain n’est plus qu’un bourbier sans nom, la poubelle qui se trouvait à l’origine à côté du portail, s’est retrouvée propulsée devant les marches du perron. A vrai dire, cela ressemble plus à une masure abandonnée qu’à un pavillon prévu pour être habité prochainement. Aussi improbable que les photos le laissent paraitre, nous pûmes emménager deux mois plus tard, moyennant quelques finitions à terminer. En attendant, la branche a arraché dans sa chute le câble qui nous relie au réseau électrique. Il fait froid, sombre et humide, inutile de rester ici, nous ne pouvons rien faire de plus. Je décide de tourner en voiture dans le secteur pour prendre d’autres photos. A l’entrée d’Épinay-sur-Orge, le seul aspect réjouissant de l’évènement. Des dizaines de panneaux publicitaires ont été arrachés, ces verrues qui enlaidissent nos paysages urbains déjà chargés ont pour beaucoup plié sous les rafales… Une petite revanche, même si ceux-ci seront bien vite remplacés. Plus loin, une anecdote dramatique. J'avais 20 ans à l'époque et j’étais facteur, sur la commune d’Epinay-sur-Orge. Cette maison était située sur ma tournée. Quelques temps plus tard, j’appris que le vieux monsieur qui y vivait était décédé une dizaine de jours après le passage de la tempête. Veuf et fragile, il n’aurait pas supporté le traumatisme de son jardin détruit par les deux énormes tilleuls qui dans leur chute, avaient emporté les murs en pierre, défoncé la terrasse et écrasé la voiture. Il n’a sans doute pas été inclus dans la liste officielle des victimes de Lothar et Martin… À Sainte-Geneviève, la façade du cinéma a souffert sous l’effet des rafales tempétueuses : Ici c'est l'auvent d'un commerce qui a plié : La route du Perray, barrée par les peupliers du parc de l’hôpital de Perray-Vaucluse, qui sont quasiment tous tombés : Villemoisson-sur-Orge, avenue des Gardes-Messiers, une haie de vieux thuyas s’est couchée sur une centaine de mètres : À Morsang-sur-Orge, le parc du château a particulièrement souffert et n'offre plus qu'un triste spectacle de désolation : Pour finir, une photo prise en forêt du Rocher de Saulx, sur la commune de Saulx-les-Chartreux. Cette forêt est située sur une butte orientée ouest-est. Étrangement, le coteau sud fut presque entièrement épargné. En revanche, le coteau nord fut dévasté. Tel un rouleau compresseur, le vent y traça des tranchées de plusieurs centaines de mètres : Vers midi, nous commençâmes à "atterrir". Les journaux télé sont quasi exclusivement consacrés au désastre, les chiffres tombent : au moins vingt-cinq morts, des dizaines de blessés. Les chiffres encore, avec les valeurs de vent. On croit mal comprendre mais non, les rafales ont bien atteint la valeur démentielle de 173 km/h à Orly, à moins de dix kilomètres de chez nous, 169 km/h au parc Montsouris, au moins 216 km/h au sommet de la tour Eiffel ! A quelques kilomètres au sud, Brétigny-sur-Orge atteint 158 km/h, ne faisant qu’égaler le record du 3 février 1990 qui avait placé la barre très haut sur cette station. Et puis les images, choquantes, en premier lieu par l’étendue des zones touchées : les mêmes dommages de Saint-Malo à Strasbourg. Cette barre d’immeuble dans le Calvados, dont la toiture a été entièrement soufflée et projetée sur le parking, écrasant la plupart des véhicules ; la cathédrale de Rouen meurtrie ; Versailles, Vincennes et Boulogne ravagés - les deux poumons de la capitale ont perdu chacun la moitié de leurs arbres -, le moulin de Valmy, fraîchement restauré et réduit en miettes, la forêt vosgienne dévastée… Et tant d’autres encore. Et voilà qu’un deuxième ouragan est annoncé, la moitié Sud est dans sa ligne de mire. C’est le jumeau de Lothar, son double, il sera aussi explosif, aussi dévastateur pour les régions situées sur sa trajectoire. On nage en plein délire, il y a un côté film catastrophe américain. Sauf qu’on est en France, notre douce France qui se prépare, dans un lendemain de Noël blafard, à subir une nouvelle fois la furie du ciel. On l’appellera Martin. Météo-France n’est pas encore sûr de sa trajectoire exacte, mais il semble que les régions les plus menacées soient Poitou-Charentes, Limousin et Auvergne... Mais il s'agit là d'une autre histoire, et la mienne s'achève ici. ... Voilà, c'était donc mon récit de l'événement météo le plus marquant que j'aie connu à ce jour. Ajout janvier 2025 : cette assertion reste valable, 25 ans après les faits ! Passons maintenant aux bonus. Suite à ma récente adhésion à l'asso, j'ai vite eu envie de tester l'outil cartIC ! J'ai commencé par un petit truc avec les valeurs de Lothar, puis je me suis dit que le mieux serait d'avoir une carte bien complète avec le plus de valeurs possibles. Ensuite, j'en suis venu à me dire que Lothar n'allant pas sans son jumeau, il me fallait faire aussi ce travail pour Martin. Et puis à la limite, pourquoi pas pour les valeurs des 24 et 25 décembre, ce qui permettrait d'avoir une vision d'ensemble sur la durée et la violence de l'épisode tempétueux ? Après avoir consulté quelques sites et pas mal de topics sur le forum, j'ai fini par me retrouver sur Ogimet, à éplucher les relevés de toutes les synop entre le 24 et le 28 décembre. Au passage, merci à Mottoth, grâce à qui j'ai pu trouver de super liens pour le déchiffrage des messages synop ! Cette étape a été longue et fastidieuse. Rafales max des 24 et 25 décembre 1999 : Tempête Lothar du 26 décembre 1999, rafales max : (Il vaut mieux enregistrer les images pour lire correctement les valeurs) Tempête Martin des 27 et 28 décembre 1999, rafales max : Pour finir, voici les relevés :
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Suivi du temps en Île-de-France
paparazzi a répondu à un sujet de Infoclimat dans Le temps en France
Salut les fous, Paparazzi en mode bien poisseux, pour changer... Je suis à Sainte-Geneviève ce soir où il n'est pas tombé une goutte bien sûr ! Kris, c'est ma faute si tu n'as rien eu, pas celle de Dammatrix ! Mais tout de même, au cœur de cette journée folle, j'ai pu vivre un événement extraordinaire... Malheureusement, je n'avais pas mon APN, une des rares fois où ça m'arrive et ça arrive là. /emoticons/sleep@2x.png 2x" width="20" height="20"> En plus de ça, j'étais pressé et je n'avais à la base, pas du tout la tête à la météo. Je pars demain matin en vacances et mon objectif était d'arriver à Carouf Ville-du-Bois avant la fermeture. Faute de photos, je vais tenter de vous décrire ce que j'ai vu sur la route qui relie Villiers-sur-Orge à la Ville-du-Bois, plein ouest, vers 20h45: Imaginez un tableau. Un tableau typiquement francilien, avec ses buttes boisées et ses surfaces agricoles ponctuées de zones industrielles et de lotissements. Au dessus de ce paysage chargé mais pas disgracieux, un ciel immense. Mon dieu ce ciel... Beau à en pleurer. Imaginez, à gauche du tableau, un coucher de soleil magistral: l'astre du jour se love entre deux buttes (le Rocher de Saulx et le bois de la Turaude), son disque d'un rouge intense éclabousse les nuages qui le surplombent et leur donne une teinte orange extraordinaire. Puis on glisse progressivement vers la droite du tableau, là où le regard se perd vers les hauteurs de Villebon, les Ulis. On assiste alors à un rapide dégradé, l'orange vif s'assombrit de plus en plus, il vire même au gris mauve très sombre. Pour parachever ce chef-d'œuvre, toujours dans la moitié droite du tableau, imaginez des éclairs, des éclairs magnifiques, immenses, très nets, stroboscopiques. Des arcs électriques bleus-violets qui relient le sol au sommet des nuages à une fréquence assez élevée, un impact toutes les 5 à 10 secondes environ. Sincèrement, cette vision m'a bouleversé ! Ça n'a pas duré longtemps, quelques minutes, mais franchement je n'avais jamais vu une telle perfection, une telle magnificence, une telle puissance des couleurs ! L'apocalypse romantique, une scène biblique, l'esthétique atmosphérique poussée à son paroxysme, c'était tout ça à la fois ! Allez j'arrête là, vous allez vraiment me prendre pour un taré ! Une nouvelle fois, un grand bravo à Mica pour sa photo qui est tout à fait dans la lignée de ce que je décris dans mon petit laïus: une chose rare et magnifique. Qui sait, peut être que cet impact, je l'ai vu dans toute sa longueur à 30 km de la Défense... Départ pour quelques jours en Ardèche demain matin, ça va me faire du bien tiens ! A+ -
Suivi du temps en Île-de-France
paparazzi a répondu à un sujet de Infoclimat dans Le temps en France
Salut, J'étais sur les bords de Loire ce week-end, à Beaugency, dans le Loiret. Hier grand ciel bleu dans une chaleur devenant sensible dès la mi-journée, puis apparition de voiles d'altitudes en fin d'après-midi dans une ambiance de plus en plus moite. Après une nuit vraiment chaude, même en campagne et au bord du fleuve, un orage faible éclate ce matin vers 05h00 avec une bonne averse accompagnée de quelques grondements. Ensuite ciel chaotique dans une ambiance toujours lourde. Vers 13h00, le soleil l'emporte et la chaleur redevient accablante. Retour sur l'IDF vers 16h00 par les petites routes beauceronnes quasi désertes en cette fin août. Ambiance très sympa de grande plaine écrasée de soleil, seulement ponctuée par les éoliennes et les petits villages aux volets clôt, assoupis dans la chaleur de l'après-midi. Bref, un super week-end comme on n'en a que trop peu eu cet été ! Soirée agréable sur Paris, probablement bien plus qu'hier. 23.6° Actuellement à Saint-Germain, 65% Hr, Td: 16.6°. A+ -
Suivi du temps en Île-de-France
paparazzi a répondu à un sujet de Infoclimat dans Le temps en France
Salut, Joli petite polémique estivale, dont pvaill a le secret ! Allez, 2-3 remarques, comme ça: Trouve toi un appart' exposé plein nord, si c'est la fraicheur que tu recherches ! Oui et avant, on croyait en l'avenir, et tout était plus simple ! Tout fout le camp ! Sérieusement, sur le topic IDF "d'avant", on ne recherchait que le froid et le temps pourri, quelque soit la saison. Je dirais qu'aujourd'hui, on assiste à un rééquilibrage en faveur de saisons marquées, rien de plus. Et je dirais qu'une grosse majorité d'intervenants se réjouit de vivre tout événement sortant de l'ordinaire. Mais alors le coup des stratus en plein été, dans le genre événement minable on fait pas mieux ! ... Sinon ben... journée nullissime bien sûr, stratufiée et poisseuse à souhait sur Paris. Encore 22° actuellement à Saint-Germain avec un Td à 18°, ressenti très doux. On arrive au 20 août et Montsouris cumule un ensoleillement d'environ 100 heures depuis le début du mois... Et ce, juste après un des mois de juillet les plus gris... A+ -
Un climat idyllique en France ?
paparazzi a répondu à un sujet de bibi1526 dans Météo, environnement et société
C'est Rostrenen en Nord-Bretagne qui a la plus faible insolation annuelle, avec quelque chose comme 1550 heures il me semble...?Globalement, l'ensoleillement du NE n'a rien à envier à celui d'IDF, Normandies, Picardie-NPDC et Nord-Bretagne, ça tourne autour de 1600 à 1800 heures sur toutes ces régions. Désolé pour cet aparté... /emoticons/sleep@2x.png 2x" width="20" height="20"> -
Suivi du temps en Île-de-France
paparazzi a répondu à un sujet de Infoclimat dans Le temps en France
Bah c'est pas grave, s'il les a filées comme ça au collègue de ton frère, il ne voit sans doute pas d'inconvénients à ce qu'elles soient reprises ailleurs ! Tu devrais essayer quand même, en précisant source inconnue. /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20"> -
Suivi du temps en Île-de-France
paparazzi a répondu à un sujet de Infoclimat dans Le temps en France
Super Phil, vraiment top les tof de ton frère ! Tu devrais les proposer à Guillaume Séchet, je suis sûr qu'elles lui seraient utiles. /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20"> J'aurais trop aimé voir ça, une vraie rivière souterraine ! Et un grand bravo aussi à Mica pour sa photo d'arc-en-ciel époustouflante ! Bref, très beaux cieux ce soir, chez moi aussi c'était joli tout à l'heure: A+ -
Suivi du temps en Île-de-France
paparazzi a répondu à un sujet de Infoclimat dans Le temps en France
Salut, Temps toujours mitigé aujourd'hui, mais les averses sont restées faibles sur Paris 8 et de belles éclaircies ont égayé le ciel de temps à autre. Le mercure conserve un bon niveau pour un début mai avec une Tx de 21.2° à Saint-Germain. /emoticons/sleep@2x.png 2x" width="20" height="20"> Pour en revenir à l'orage de vendredi soir, voici ce que j'ai loupé à 30 mn près sur le boulevard Haussmann: Photos prises par une collègue vers 18h15. Sur la 2ème photo, la porte est fermée car l'eau menaçait de rentrer à l'intérieur de l'immeuble. Apparemment, toutes les rues autour de la gare Saint-Lazare étaient dans cet état... J'ai aussi eu le témoignage d'une autre collègue, vivant à Marx Dormoy dans le 18ème, qui m'a dit qu'elle n'avait jamais vu sa rue aussi propre, après que les flots aient emporté avec eux tout un tas de débris et de cochonneries. /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20"> Et moi, pendant ce temps là, je me prenais une averse minable qui n'a pas provoqué le moindre ruissellement. La limite des pluies torrentielles devait vraiment être très proche de chez moi... Dommage, ce sera pour une prochaine fois ! Au passage, le cumul de précipitations atteint 47 mm à Saint-Germain, soit la moyenne mensuelle en 8 jours, pas mal ! A+ -
Très bon sketch, un peu caricatural certes mais l'humour est à ce prix (50€) !
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Youtube/vidéos et météo
paparazzi a répondu à un sujet de manteaublanc dans Photos, vidéos et matériel de prise de vue
Postée par Vincent_L sur le topic IdF, une vidéo de l'orage d'hier soir qui a copieusement arrosé la capitale: 18 mm en quelques minutes à Saint-Germain-des-Prés, 14 à Montsouris. -
Suivi du temps en Île-de-France
paparazzi a répondu à un sujet de Infoclimat dans Le temps en France
Belle trouvaille, merci de l'avoir partagée ! Quand je pense qu'à 2 km de là, je n'ai eu qu'une averse modérée... A part ça, pas grand chose à signaler, ciel couvert pour changer un peu et T° fraiche pour un mois d'août: à peine 21.4° actuellement à Saint-Germain... En attendant les pluies de la soirée qui pour l'instant ne sont pas très organisées. -
Saint-Vaast-la-Hougue, dans la Manche. /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">
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Sur Google Street View on peut les voir un peu mieux, effectivement, ils sont en pleine terre: Ils devaient déjà être bien grands lorsqu'ils ont été planté. En région parisienne c'est pas gérable, je me souviens que la commune de Morangis (91) avait bêtement tenté une plantation de Washingtonias sur un rond point, c'était en 2001 je crois. Un jour il y a eu la vague de froid de janvier 2003, une semaine sans dégel, fin de l'histoire ! Ça n'empêche pas les jardineries de continuer à en vendre, à côté des Phoenix encore moins adaptés... Business is business ! Perso, pour avoir eu une petite expérience palmiesque en région parisienne durant la décennie précédente, je considère que seuls Trachycarpus et Chamaerops sont envisageables en pleine terre sans trop de soucis au nord de la Loire (hors quart NE bien sûr). Moyennant un emplacement super privilégié et une maîtrise certaine des soins à apporter, on peut tenter Brahea armata, Jubaea chilensis, Butia capitata et quelques autres dont j'ai oublié le nom. Pas facile de faire pousser ces magnifiques herbes sous nos climat frais et peu lumineux, mais expérience sympa et enrichissante. /emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20"> A+
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Suivi du temps en Île-de-France
paparazzi a répondu à un sujet de Infoclimat dans Le temps en France
Salut, Belle journée tropicale, en effet, ça change des journées irlandaises ! Je suis rentré juste à temps pour l'orage de 18h00. Manque de pot, comme d'hab, ça n'a pas été mirobolant dans le 10ème niveau flotte, bien loin des 18 mm de Saint-Germain. J'ai quand même eu droit à un coup de tonnerre vraiment fracassant vers la fin de l'averse. Ce qui est "marrant", c'est que ce gros coup de foudre s'est produit pile au moment où la charmante opératrice de Vélib que j'avais au téléphone, m'expliquait que le vélo qu'on m'avait volé 10 mn plus tôt, devant la boulangerie, me serait facturé 150 € ! Génial quoi ! Bref, j'ai quand même pu prendre ces quelques photos (histoire de me calmer et de penser à autre chose). Au plus fort de l'averse (ça tombait plus dru ce matin à 8h00, c'est dire): Petite consolation céleste, un bel arc-en-ciel pour clôturer l'averse: 21.3° à Saint-Germain, avec 83% Hr. Petite sœur arrive, il commence à faire bien sombre à nouveau. -
Suivi du temps en Île-de-France
paparazzi a répondu à un sujet de Infoclimat dans Le temps en France
Ça devrait vraiment plus tarder chez toi, rien de grandiose a priori, une forte averse peu durable...? Salut Pouic, ça va ? Ça a donné chez toi on dirait... -
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paparazzi a répondu à un sujet de Infoclimat dans Le temps en France
Alors en fait la ligne s'est scindée en deux cellules distinctes et la partie sud qui reste assez active, fonce sur Paris (enfin ça fait juste 2h qu'on l'attend ). Ça donne quoi à Boulogne ? -
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paparazzi a répondu à un sujet de Infoclimat dans Le temps en France
Allez c'était trop beau ! Ça commence à se déliter, on n'aura qu'une vieille averse ! /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20"> -
Suivi du temps en Île-de-France
paparazzi a répondu à un sujet de Infoclimat dans Le temps en France
On peut suivre son arrivée sur la cam de Saint-Germain: http://www.meteo-paris.com/ile-de-france/webcam-paris.html Si ça ne crève pas d'ici là, c'est un petit coup de bol cette histoire, trajectoire et renforcement vraiment nickels pour Paris ! Ambiance quasi tropicale ce soir, comme toute la journée d'ailleurs. 21.9° actuellement à Saint-Germain, avec un Td proche de 19° et 85% d'humidité. Petite ambiance québécoise ! Bon, on va bientôt être fixés, ça approche. C'est très limite pour le sud immédiat de Paris. -
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paparazzi a répondu à un sujet de Infoclimat dans Le temps en France
Truc de ouf ! Un éclair et un coup de tonnerre assez fort à l'instant ! Un œil au radar: une petite cellule passe en ce moment sur l'Ouest de Paris, invisible depuis mon balcon orienté Nord/Est... Surprenant ! -
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paparazzi a répondu à un sujet de Infoclimat dans Le temps en France
Ben alors Conv3ction, t'avais dit hier que tu ne posterais plus qu'un message par jour !? .. Ah oui c'est vrai, sauf en cas de temps agité... /emoticons/tongue@2x.png 2x" width="20" height="20"> Et aussi en prévision d'un éventuel temps agité car pour le moment, elle casse pas des briques la dégradation ! /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20"> On aura donc eu 3 jours de temps ensoleillé après environ 3 semaines de grisaille. Et on repart pour un tour: 15.8° / 29.1° à Montsouris. 18.3° / 29.0° à Saint-Germain. Il a fait bien chaud aujourd'hui mais dans un ciel qui avait déjà perdu son bleu azur de la veille. Petite lourdeur dans l'après-midi, la Td n'a pas dépassé les 14° à Saint-Germain. Ciel bien chaotique ce soir, mais pour moi, le gros des orages va passer bien plus à l'Est. Peut-être un bon passage pluvieux tard dans la soirée...? Pessimisme, quand tu nous tiens ! -
Suivi du temps en Île-de-France
paparazzi a répondu à un sujet de Infoclimat dans Le temps en France
Eh bien, c'est la foire ici ! Conv3ction: si la météo ne te passionne que depuis 6 mois, attends de prendre un peu de recul avant de lancer des affirmations péremptoires ! Comme l'a très bien résumé Dudule (/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">), on n'est pas les plus à plaindre. Si l'on reprend ses trois critères: Neige: est-ce vraiment utile de rappeler les 3 derniers hivers en IdF ? Vent: 150 à +170 km/h en 1999, 120 à +150 km/h en février 1990 sur l'ensemble de la région ... no comment Orage: 80 mm le 29/04/2007 à Toussus, 104 mm à Paris Montsouris le 6 juillet 2001. Tu peux aussi jeter un œil sur le 31 mai 1992. Bref, un climat, ça s'apprécie sur la durée. Étudies un peu le climat passé et tu verras que nos cieux franciliens sont capables de bien des choses entre deux périodes (parfois très longues certes) de temps calme. /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20"> ... Superbe journée d'été donc, eh oui c'est vrai, c'est l'été, ne l'oublions pas ! 16.2° / 27.8° pour les extrêmes du jour à Saint-Germain, 27° c'est le top, comme on l'avait dit avec BlueSky. Même si l'on sent que l'Atlantique n'en a pas fini avec nous, ça fait du bien de revoir les contours de la France: A+ -
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paparazzi a répondu à un sujet de manteaublanc dans Photos, vidéos et matériel de prise de vue
Perso, je ne croyais pas au début que ça passerait la 2ème digue, la dernière minute est terrifiante, ça monte vraiment d'un seul coup. En effet Louis, et c'est particulièrement flagrant sur cette vidéo. Les brise-lames ne servent pas à grand chose face à cette montée des eaux et à la puissance phénoménale du courant... -
Youtube/vidéos et météo
paparazzi a répondu à un sujet de manteaublanc dans Photos, vidéos et matériel de prise de vue
Une vidéo du tsunami au Japon que je n'avais jamais vue... A visionner jusqu'au bout... La folie ! -
Faits d'hiver. Vos souvenirs de froidures neigeuses dans le Nord-E
paparazzi a répondu à un sujet de catlino dans Climatologie
Re ! Très belles photos glacées Count, et très jolie vue sur Dabo, Alsaco ! Et bravo à Mike pour la tof collector ! ... hmm ah ben non en fait, c'était pas toi sur la tof ! Bon alors, je suis chez ma mère et j'ai pu commencer à scanner des photos un peu plus anciennes. Ici les photos d'un séjour du 20 au 27 février 1993: 21-02-1993, Le Hohwald: L'Andlau: Cascade de l'Andlau: 22-02-1993, Nothalten: 24-02-1993, Riquewhir: 25-02-1993, Signal de Grendelbruch: C'était mon chien... Elle était belle hein ! 26 février 1993, Champ du Feu: A plus ! -
Faits d'hiver. Vos souvenirs de froidures neigeuses dans le Nord-E
paparazzi a répondu à un sujet de catlino dans Climatologie
Dans mes souvenirs, on avait dans les 15 cm en plaine. Sur les hauts, je ne sais pas trop, plus qu'en plaine c'est sûr mais pas de hauteur remarquable il me semble. Je me souviens aussi du retour vers Paris, le 4 janvier 97 où une vraie tempête de neige avait affecté le nord/est. Nous étions partis le matin de Kintzheim sous de faibles chutes qui commencèrent à s'intensifier dans les Vosges. Mais c'est après le passage du tunnel de Sainte-Marie que les choses s'étaient corsées: la différence était très nette d'un bout à l'autre du tunnel, le versant lorrain était sous une grosse tourmente, genre jour blanc et neige partout. Il nous a fallu quatre heures pour atteindre Nancy dans un chaos routier assez fou avec des poids-lourds en rade sur la file de droite sur des km, des patinages dans les côtes et impossibilité de passer la 3ème ! L'ambiance fut assez étrange et un peu cafardeuse le soir, en retrouvant la banalité grise de l'hiver parisien, on avait l'impression de revenir de très loin après huit heures de route et une semaine passée dans un paradis blanc !