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chris68

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  1. Parentaires officiels: Info Climat /emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20"> Cette "initiative" part sans doute d'une bonne intention, mais j'ai aussi du mal à saisir l'intérêt vu que c'est ce qu'on fait tous les jours sur un forum météo. Ce n'est pas une manifestation qui se tient dans une salle des fêtes avec expo et tout si?
  2. Arf comme le but du topic était surtout celui de nous signaler l'article, on pouvait se permettre un peu de légèreté non? /emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20"> L'article est, au demeurant intéressant et surtout, un grand merci à gbl de nous signaler tous les articles relatifs au climat, car il le fait régulièrement à travers ce forum
  3. Bien sur Charles, mais comme dit, nous les européens, n'avons pas eu besoin d'être exploité par d'autres pays déjà développer pour nous développer à notre tour, normal on était les premiers. Je parlais des salaires pour montrer que le cout du transport n'explique pas à lui tout seul l'écart de coût de production d'un produit. Donc si les échanges longue distance sont réduits, les économies nationales ne peuvent que se développer afin de satisfaire une demande et des besoins nationaux y compris dans les pays émergents. Ceci serait qui plus est bien plus rapide qu'on ne le croit, puisque toutes les ressources et moyens jusqu'à présents tournés vers l'exportation (notamment l'agriculture intensive en Afrique uniquement destinée à l'exportation) seraient redestinés au marché intérieur, et on entre dans un cercle vertueux de croissance nationale. Pour faire grossier et parce que ce n'est pas le but du forum, si ces échanges ne permettent plus aux pays d'exporter ou d'importer, on se fiche pas mal des produits que nous n'exporteriont plus, puisque cette manière d'échanger à l'échelle mondiale n'existerait plus. Comme je l'avais dès le début indiqué, on peut cependant parler de spécialisation et d'échanges à l'échelle régionale. Prenons l'exemple de la télé: Aujourd'hui, il revient moins cher de fabriquer une télé en Chine qu'en France pour le marché français. La conception se fait au Japon, la fabrication en Chine et la vente en France. Des sous traitances se font dans d'autres pays et sont acheminés sur le lieu de production chinois. L'entreprise réalise de gros bénéfices en particulier sur le coût de la main d'oeuvre. Globalisons les salaires minimas, taxons les grands échanges ect ect... et voyons ce qu'il se passe: Création d'une entreprise de fabrication de télé en France car la demande en télé dans le pays ne disparait pas. Conception, fabrication, sous traitance et vente se font dans un même pays. Première conséquence: baisse du chomage. Deuxième effet, l'innovation n'est en aucun cas remise en cause, au contraire, la compétitivité entre entreprises s'en retrouve renforcée puisque la demande est moins importante mais continue (économie de remplacement succédant à une économie d'équipement). Enfin, hausse des prix évidente dans un premier temps, mais qui se stabiliserait vite à un niveau tout à fait acceptable. Recherche et développement également stimulés pour proposer des produits moins cher à la fabrication sans avoir la possibilité de délocaliser, ou nécéssitant des composants nouveaux fabricables dans le pays afin d'avoir une autonomie de fabrication optimale. Ceci est surtout valable pour les produits manufacturés et l'agriculture. Il est évident que cette "solution" que je propose n'est pas applicable à tous les secteurs (je l'ai aussi souligné dès le début) notamment concernant les matières premières (tous les pays ne sont fournis à la même enseigne) ou au transport et/ou énergie ect... Une sorte d'OMC globale s'occuperait de gérer tout ça. Une globalisation politique (rendue possible par les TIC) pour un commerce moins globalisé. Tout serait tourné vers le commerce intérieur. Le PIB serait certes considérablement réduit (recettes export réduites) mais d'autres indicateurs intérieurs comme le PIB par habitant augmenteraient. Enfin bref, oui, la problématique est complexe et ne peut être vraiment développée ici. Et puis, je ne soutiens pas mordicus que ma proposition est infaillible mais je propose au moins, c'est déjà ça.
  4. 2012 c'est la fin du Monde dans le calendrier Maya /emoticons/sleep@2x.png 2x" width="20" height="20">
  5. Oui oui je connais, j'ai fait un BAC économique voit tu /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20"> Mais Info Climat n'est pas un forum économique... Je ne vois pas en quoi mon résonnement ne tient plus. Je parlais de mesure pour favoriser la relocalisation de secteurs et de pans industriels et agricoles, tu me balance le prix du transport de la banane et je te répond que le cout du transport n'est pas le seul à prendre en compte.
  6. Puisque qu'on parle des forages, juste une petite parenthèse HS: Tout a commencé le 28 mai 2006, lorsque de la boue a commencé à s’échapper d’un forage pétrolier mené par la compagnie PT Lapindo Brantas dans la région de Surabaya. L’entreprise a tenté d’endiguer le flot jaillissant d’une poche souterraine, mais en vain. Trois mois plus tard, le phénomène a pris de l’ampleur, et ce sont 50.000 mètres cube qui se déversent chaque jour à Sidoarjo. A l’heure d’écrire ces lignes, une zone de 25 kilomètres carré est recouverte de vase, et plusieurs milliers d’habitants ont déjà été contraints de fuir. Outre la boue, ce sont les éjections de sulfure d’hydrogène toxique accompagnant la coulée qui inquiètent le plus les autorités. En effet, ces dernières causent des troubles respiratoires au sein de la population. L’apparition de volcans de boue n’est pas un phénomène nouveau : en 1945, déjà, un tremblement de terre au Pakistan avait vu la formation de trois d'entre eux. Mais, par sa taille et ses rejets, celui qui touche l’île de Java est sans précédent. La température de la boue est très élevée – près de soixante degrés Celsius – et les quantités de gaz éjectées très importantes. On apprend dans la version en ligne de la revue Nature que le forage pétrolier serait bien à l’origine du phénomène. D’après le géologue George Delisle, de l’Institut fédéral de géosciences, il aurait atteint un réservoir de gaz et de sédiments qui, une fois connecté à la surface, aurait jailli sous l’effet de la pression. Néanmoins, ce serait des événements géologiques qui auraient catalysé le processus : le tremblement de terre qui a secoué Yogyakarta le 27 mai aurait notamment pu élargir la brèche et accroître le débit de boue. Peut-on mettre fin à ce désastre ? Pour l’heure, aucune tentative de colmatage n’a encore fonctionné. Selon le vice-président de la compagnie PT Lapindo Brantas, Imam Agustino, le scénario le plus optimiste prévoit l’interruption du flot pour la mi-novembre. En attendant, les habitants de la région continuent à fuir… http://www.futura-sciences.com/news-erupti...e-java_9548.php
  7. Et puis il faut être cohérent aussi. Le type qui se dit avoir la conscience écologique et qui g****e parce que sa route n'est pas salée, ça le fait pas trop. C'est ce qui me faisait aussi rire (jaune) lorsqu'on entendait le JPP de Tf1 se demander pourquoi ça n'était pas salé et qui, 2 reportages plus loin, nous parle des petits gestes du quotidien pour l'environnement. Société hypocrite et pleine de paradoxes que la notre.
  8. Combien gagne un cueilleur de bananes làbas? Combien gagne un ouvrier chinois ou vietnamien dans un de ces ateliers de l'esclavage? Je ne parlais pas seulement du prix du baril, mais de taxes ou d'autres mesures financières à l'encontre des échanges longue distance. Il est clair qu'un kg de légumes cultivés dans la Beauce coute aujourd'hui plus cher qu'un kg importé du Portugal ou d'Europe de l'Est puisque le cout de la main d'oeuvre y est beaucoup moins élevé quand elle n'y est pas exploitée.
  9. La neige fond pas mal depuis hier soir, il ne reste plus que 3-4cm au max et pas partout. Ciel couvert.
  10. Oui Nico a parfaitement exprimé ce que je voulais dire. Même aux USA roi de la catégorie blizzards, le moindre évènement entraine d'immenses carambolages ou blocages. Dans ma commune montagnarde, des gens habitant des fermes isolées se sont plaint parce que la commune ne faisait pas passer le chasse neige devant chez eux situé au confins des massifs avec des sentiers en terre. J'estime qu'ils ont eu tort, car on choisit ce lieu de vie en connaissance de causes. C'est tout le problème, les conditions climatiques, quelle qu'elles soient ne doivent plus, au yeux de la majorité, ne plus poser aucun problème dans la vie quotidienne, or c'est une belle utopie.
  11. Constat pertinent et que je partage, c'est pourquoi recentrer les activités notamment agricoles à proximité immédiate du bassin de consommation est nécessaire. Mais on ne peut l'imposer sous peine de passer pour des planificateurs d'économie ou de néo communistes. Cela aurait également une influence colossale sur la réduction des transports et donc des émissions polluantes. C'était une idée de Hulot je crois de faire en sorte qu'un transit long revienne plus cher qu'une production quasi sur place. Pour approfondire le sujet sur les campagnes, on peut toujours se référer à l'ouvrage "la face de la Terre" qui explique plus en détail les différents phénomènes.
  12. Idem ici, où l'ancienne voie permettant la traversée du massif vosgien a été transformée en piste cyclable. Certains notamment du coté vosgien, avaient émis l'idée du retour du train, mais cela n'a jamais été plus loin, et on sécurise en ce moment le tunnel routier avec une galerie parallèle d'urgence qui ne le rendra pas beaucoup plus sûr. Pire, une voie rapide est à l'étude dans la vallée pour le futur transit de camion, et elle longerait une rivière à saumons, et traverserait des prés et bocages à forte sensibilité écologique
  13. Entièrement d'accord avec vous. Les nouvelles TIC peuvent réduire les déplacements significativement pour certaines branches, notamment commerciales. Et j'avais également déjà évoqué le problème du transport par route, que nous entretenons directement en exigeant des délais de livraison toujours plus court ect... Je ne comprend pas non plus pourquoi le ferroutage ne connait pas un vrai élan de développement dans notre pays mais j'évoquais aussi le lobbing des transporteurs qui ne serait pas négligeable.
  14. Oui c'est ça. Cela favorise également la mixité sociale entre autres mais on s'éloigne de la problématique du climat. Mais il est évident que revoir l'urbanisme a également des conséquences sur les rejets et émissions fossiles. Le problème, c'est que dans certains pays comme la France, on assiste à un nouveau phénomène. Les villes ne deviennent plus un lieu de vie, mais un pôle d'emplois. La ville ne devient plus qu'un lieu de travail et les gens recherchent à nouveau le contact avec la nature, des conditions de vie plus calmes, avec encore ce modèle d'habitat dominant du pavillon individuel. Ils "migrent" alors en périphérie, voir carément en milieu rural. Les limites de la villes deviennent alors de plus en plus floues et on assiste à une extension en tâche d'huile. Exemple, à 20km de Strasbourg, on peut encore se considérer dans l'agglomération avec ces lotissements qui sortent de terre au milieu des champs.
  15. Non. Je pense qu'il entend pas là une refonte urbaine non plus basée sur le déplacement automobile, mais sur la relocalisation et la proximité. Par exemple, fin des centres commerciaux en périphérie pour recentrer les commerces dans les centres villes, ou encore la densification de ceux-ci à la place de la construction de lotissement à 10km du centre ville et ainsi stopper ou ralentir les phénomènes de rurbanisation, ect... L'exemple le plus frappant d'urbanisme extensif reste évidemment Los Angeles avec ses immenses étendues pavillonnaires reliées au centre urbain par des autoroutes saturées. Sa faible densité pose d'énormes problèmes en matière de transport collectif, de pollution, de circulation ect...
  16. En fait, je crois que les principaux protagonistes sont d'accord dans le fond
  17. 2-3cm supplémentaires sont tombés en fin de nuit matinée mais c'est terminé. Couche de 15 voir 17cm dans le jardin (elle s'est bien tassée). La température est de tout juste 0°C ça va pas tarder à fondre, d'ailleurs, elle n'est déjà plus présente sur le vélux.
  18. Ca y'est, il neige aussi ici à présent. Faiblement pour l'instant, mais tout est si glacé, que le moindre flocon tient au sol. Une fine pellicule blanche est donc déjà en train de se former sur la route qui sortait à peine du verglas.
  19. J'étais sûr de recevoir une réponse de ce type Je parle d'un risque nucléaire de contamination et de radioactivité, et on me sort les risques de la vie quotidienne, faudrait vraiment délimiter les sujets dont on parle et ne pas mélanger n'importe quoi C'est comme si je te dit que le risque 0 n'existe pas concernant le risque de tornade et que tu me sors que je risque aussi l'insolation. Le risque nucléaire est parmi le plus grave qu'il soit compte tenu de ses conséquences à long terme (radioactivité) et bien plus grande échelle (nuage radioactif). Il est donc évident que la prise en compte du risque soit nettement supérieur à celui des autres moyens de prodution énergétique. Si l'on peut admettre une probabilité de risque pour tel ou tel procédé, faut-il autant en faire de même pour le nucléaire? Le tout est de savoir si un tel risque mérite t'il d'être encouru face à des alternatives aux combien plus inofensives. Un pays le regrette sans doute déjà. Tu évoque le calcul risques-bénéfices. Pour le nucléaire, il serait mieux de faire le calcul risques nucléaires/risques des autres moyens de production. Il n'y aura pas besoin d'un séisme terrible pour que des problèmes apparaissent dans une centrale française, puisque elles ne sont, pour certaines, pas aux normes. Le dernier séisme majeur dans le NE(en 2002 d'une magnitude déjà remarquable de 5.3 sur l'échelle de Richter) ne s'est produit qu'à 60-80km de la centrale, autant dire qu'on est passé près. Et d'ailleurs, certaines d'entres elles sont si vétustes, qu'il n'y a pas besoin de calamités pour que des incidents apparaissent. Sans parler du risque d'inondation évoqué. Encore une fois, ce risque sismique s'incrit dans une vision à plus long terme, il ne faut pas résonner à l'année ou même à la décennie mais au siècle. Il est évident que pour le gars qui s'en bat royalement de ce que sera le monde après lui, ce risque peut paraitre désuet. J'aimerais bien savoir si les centrales en développement actuellement en Iran ou en Corée sont de la même efficacité en matière de protection que leurs cousines californiennes ou japonnaises. Je ne vois pas de risques particuliers (contamination, explosion) pour le solaire, l'éolienne ou la géothermie (hormis quelques secousses secondaires dans le dernier cas).
  20. Qu'est ce que ça veut dire à tous les séismes? Ca veut rien dire du tout, ils se basent sur les séismes du passés, mais on ne sait pas quelle intensité peut avoir le prochain, des séismes d'une magnitude 9 voir plus sont très probables dans des régions comme la Californie ou l'Ouest américain, autant dire que les super centrales que tu décris n'auraient aucune chance, sans parler des phénomènes de liquéfaction, les possibles mouvements de sols ect ect... De nombreuses constructions, censées résister à du 8 se sont misérablement écroulées sur du 7 ou moins notamment par phénomène de liquéfaction. Le risque n'est d'ailleurs pas seulement sismique, inondation et ouragan peuvent aussi engendrer quelques souçis. Risque sismique: sûreté des centrales nucléaires en question 24/11/2005 - La nouvelle carte de France du risque sismique (PDF), publiée cette semaine par le ministère de l'Ecologie, repose la question de la sûreté des centrales nucléaires, estime jeudi le Réseau Sortir du nucléaire (voir: Séisme sur les centrales nucléaires - 42 réacteurs sur 58 menacés !). Cette carte "repose la question des centrales nucléaires en général et de celle de Chinon (Indre-et-Loire) en particulier", écrit dans un communiqué le réseau anti-nucléaire (voir: Séisme sur la centrale nucléaire de Chinon, au coeur d'une affaire de falsification). Publiée lundi, la carte fait apparaître des zones où le risque sismique était jusqu'à présent largement sous-estimé, notamment une grande région centre-ouest axée autour de la Vendée, le Jura et le département du Nord. "On découvre subitement que la centrale de Chinon est dans une zone +où le risque sismique était jusqu'ici largement sous-estimé+", selon le réseau associatif, qui rappelle que les chiffres retenus par EDF pour l'évaluation du risque sismique "sont fortement contestés" par des experts officiels, notamment ceux de l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN). Le Réseau Sortir du nucléaire demande "une commission d'enquête composée d'experts internationaux indépendants", et la fermeture conservatoire immédiate des centrales de Chinon, Civaux (Vienne), Bugey (Ain), et Fessenheim (Haut-Rhin), "les plus menacées par le risque sismique", ainsi que "la fermeture conservatoire des centrales du Blayais (Gironde), Paluel et Penly (Seine-Maritime), et Flamanville (Manche), menacées par le risque Tsunami". Dernières Nouvelles d'Alsace, 18/12/2004 : Sûreté nucléaire: Fessenheim et les séismes La terre a de nouveau tremblé dans notre région. Le Comité pour la sauvegarde de Fessenheim et de la plaine du Rhin (CSFR), en tant qu'association siégeant à la Commission de surveillance de la centrale nucléaire de Fessenheim, et sous la plume de son secrétaire général, Jean-Jacques Rettig, apporte son éclairage attentif quant aux problèmes de sécurité de la centrale face aux tremblements de terre. Les deux réacteurs sont construits sur une plate-forme située plus bas que la ligne d'eau du canal. En cas de séisme, la digue de ce canal peut être détruite ou fortement endommagée, permettant ainsi l'inondation du site. A la centrale du Blayais, en Gironde, lors de la tempête de décembre 1999, une telle situation a failli conduire à l'accident nucléaire majeur. La centrale nucléaire de Fessenheim est construite sur une faille active. Pour un séisme il y a toujours quatre inconnues : - on ne peut prévoir quand il aura lieu ; - ni où se situera son épicentre ; - ni de quelle profondeur partiront les phénomènes sismiques ; - ni de quelle magnitude sera le séisme. Nous sommes en possession de documents d'EDF, dont des courriels entre responsables de la branche nucléaire. Il y est question des divergences entre l'IRSN (Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire) et EDF, à propos de la non-conformité de dix sites nucléaires (tout spécialement Bugey et Fessenheim) à la Règle fondamentale de sûreté face à l'aléa sismique. Les risques En voici quelques extraits : - « Des menaces très importantes apparaissent notamment sur les réacteurs de Bugey et de Fessenheim... ». - « Pour l'ensemble des paliers, dans l'hypothèse où les spectres de l'IRSN nous seraient imposés, le coût des études et modifications, hors indisponibilité d'exploitation, a été estimé à 1 900 millions d'euros ». - « Deux dossiers importants concernent le séisme : souplesse planchers BAS/BL, séisme événement, tenue de la SDM ». - « BERSSIN (service de l'IRSN) a clairement pointé les écarts expliquant les différences entre les spectres EDF et IRSN selon nouvelle RFS (Règle fondamentale de sûreté) : en résumé, cela concerne soit la méthodologie d'application de la RFS, soit l'interprétation des cartes sismotectoniques (nous n'avons pas les mêmes) ». - « Ecarts pour Fessenheim : EDF : 0,13 g ; IRSN : 0,28 g ». - « Considérant de plus qu'il y a une conception ancienne, peu robuste ou même partielle pour Fessenheim, le risque est très fort pour les deux sites » (Bugey et Fessenheim). - « Nous savions que la menace planait ». - « Il faut mobiliser stratégiquement au-dessus des experts pour lever la contrainte ». - « Il faut trouver une échappatoire à cette menace. Dans la démarche projetée, c'est une étude d'impact qui doit définir jusqu'où il serait acceptable industriellement de réévaluer le séisme. Et donc de déroger, pour certains sites (ex : CPO), à l'application de la Règle fondamentale de sûreté ». - « Une position ferme d'industriel est à défendre ». - Les travaux de mise en conformité de Fessenheim, avec la Règle fondamentale de sûreté, face aux risques sismiques reviendraient, selon les propres calculs d'EDF, à « 200 millions d'euros par tranche » (un réacteur), donc à 400 millions d'euros pour les deux, hors pertes par indisponibilité d'exploitation. Raisons financières EDF cherche à fuir ses responsabilités pour des raisons financières, alors qu'elle mène une politique agressive de rachat d'entreprises à l'étranger. Dans ce bras de fer entre EDF et l'IRSN, les populations de la région sont prises en otages. Si on additionne tous les autres points faibles et à risques de cette installation nucléaire, qui travaille et travaillera dans les années à venir à perte, tout en faisant planer d'énormes dangers sur nous tous, il y a urgence à arrêter les frais et à fermer définitivement les deux réacteurs. Cela ne fera même pas 3 % de la production électrique française en moins. L'alternative est parfaitement possible et la reconversion économique de Fessenheim et alentours peut être réalisée en très peu de temps..., sans départ d'EDF de la commune de Fessenheim. Il faut agir, Mesdames et Messieurs les politiques, avant qu'il ne soit trop tard. Ce n'est pas qu'à Paris mais également à Strasbourg, Colmar, Mulhouse... qu'il s'agit de décider du sort de notre région et de ses habitants..., même quand il est question de nucléaire. Nous ne voulons pas être les « Malgré nous » d'une industrie dangereuse et archaïque. Ne pas écarter les risques sismiques Les géologues Denise Nury et Jacques Muller ont dressé un tableau peu idyllique du nucléaire dans l'Est de la France. La centrale nucléaire de Fessenheim ne serait pas au meilleur emplacement en cas de problèmes sismiques. Les normes de sécurité ne seraient pas à la hauteur du danger. Le stockage des déchets ultimes et hautement toxiques reste problématique. La conférence animée par deux géologues à Colmar a donné froid dans le dos. Le tableau brossé est sombre. Le constat est sans complaisance. L'avenir ne serait pas radieux. Invités à l'IUT de Colmar afin de s'exprimer sur le « nucléaire et les risques sismiques dans l'Est de la France » par les organisations siégeant à la commission locale de surveillance de Fessenheim, les deux conférenciers n'ont pas mâché leurs mots pour dénoncer avec vigueur l'hérésie de la production d'énergie par le nucléaire. Denise Nury, géologue docteur ès sciences de l'université d'Aix-Marseille, maître de conférence honoraire à l'IUFM d'Aix-Marseille et Jacques Muller, géologue docteur ès sciences des universités de Bordeaux et de Neuchâtel, directeur de recherche honoraire au CNRS ont présenté les dangers que la centrale nucléaire de Fessenheim pouvait faire encourir à la population en cas de séisme. Le site est en effet placé sur une faille active du fossé tectonique alsacien. « Aucun politique, ni aucun ingénieur n'a pensé à faire des recherches sur les failles avant la construction de la centrale alors que des cartes répertoriant celles-ci sont disponibles depuis un siècle... », a assuré Jacques Muller. « Lors des révisions décennales sur les problèmes sismiques, une étude supplémentaire par un cabinet indépendant a été demandé par la commission locale de surveillance. Cette proposition a été rejetée par... EDF et la DRIRE. Une commande a néanmoins été passée avec le conseil général », a expliqué Jean-Paul Lacote d'Alsace Nature. La DRIRE aurait néanmoins donné son accord depuis. EDF a aussi depuis peu l'obligation d'instaurer de nouvelles normes de sécurité en matière sismique. Celles-ci auraient un coût de l'ordre de 400 millions d'euros pour le site de Fessenheim. Un document de 11 pages émanant d'un courrier interne d'EDF a d'ailleurs été distribué à l'assemblée. Scénario catastrophe... Les normes de protection pour les centrales nucléaires retiennent le séisme ayant la plus grande intensité jamais atteinte à leur proximité. A Fessenheim, la référence est donc celle du séisme historique de Bâle de 1356. Celui-ci avait atteint une intensité de IX et une magnitude évaluée à 7,4. D'après les conférenciers, le site nucléaire étant éloigné de plus de 30 kilomètres de cet épicentre, la magnitude serait minorée d'un point. « Ce qui est une hérésie totale puisque l'on ne sait pas, ni où, ni quand le prochain séisme se déclenchera et de quelle magnitude il sera ! » Et si le pire arrivait, Jacques Muller a décrit un scénario catastrophe :« Si le coeur tient, ce dont nous ne sommes même pas sûrs, le réseau de refroidissement, le matériel électronique, les conduites électriques, les systèmes d'alerte seraient endommagés. On ne pourrait plus tenir le coeur. » Que faire des déchets ultimes ? Les géologues ont également étendu le débat au problème du stockage des déchets ultimes et hautement toxiques. Le futur site de Bure, en Meuse, inquiète déjà les spécialistes.« Le trou a même été creusé avant le début des sondages et de l'établissement du profil sismique... L'enfouissement n'est pas une bonne chose. Car on ne sait pas gérer les déchets. Quand tout sera devenu tellement radioactif et que l'on ne pourra plus accéder, que fera-t-on ? », questionne Jacques Muller. Pour le géologue, la solution la plus logique serait de « construire des bunkers ultrasurveillés en surface afin de dissuader toutes vues terroristes. Ce serait aussi la seule façon de nous mettre en face de nos responsabilités et de faire arrêter le nucléaire. » Arrêter le plus rapidement possible le nucléaire est la solution préconisée par les deux conférenciers mais pour cela, il faut des énergies de substitution et une demande moins forte. « Est-ce que chacun est prêt à perdre un peu de confort, à faire des sacrifices ? Il y a encore beaucoup d'effort pour faire évoluer les mentalités. » Vivien Montag Contrairement à ce que tu voudrais nous faire croire, il n'y aura jamais de risque 0, pour moi c'est suffisant.
  21. Merci nicolas Je me demandais aussi. Y a t'il en ce moment des recherches concernant des avions propres? Laquelle de ces 2 mesures seraient la plus rentable écologiquement: Quelques millions de véhicules non polluant en circulation comme c'est le cas actu, ou avoir une flotte d'avions propre. Quelqu'un aurait-il un ordre d'idée du quel pollue le plus entre ces véhicule et l'ensemble des avions? Je penche pour l'aviation, avec certes quelques milliers d'avions seulement mais qui consomment 1000x plus et font des milliers de km à chaque voyage. Il faudrait calculer le total en émissions et pollution des deux pour comparer. Dans ces cas là, on pourrait aussi "réserver" un procédé comme le Colza (j'ignore totalement si c'est applicable à l'aviation) mais si cela serait plus rentable écologiquement que d'équiper quelques voitures en sachant bien que ça ne sera pas applicable à tous les véhicules en circulation.
  22. Voilà ce que je disais dans un autre topic:
  23. Quelques relevés de ce matin (entre 06h00 et actu) dans le Nord Est: -16.3°C à Epinal (88) il y fait encore 14.8°C actu -15.8°C à Archettes (88) relevé à 08h28, il y fait encore -10.2°C Actu /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20"> -15°C à Saverne (67) -13°C ici à Ste Croix Aux Mines (68) mais sur un termo de jardin. -12.5°C à Flexbourg (67) -12.2°C à Wimmenau (67) -12°C à Barembach (67) -12°C Strasbourg-Entzheim (67) -11°C Lahr (DE) -11°C Luxeuil (70) -11°C Nancy-Essey (54) -9°C Colmar Meyenheim (68)
  24. Tn de la nuit: -12°C. Actu, il fait encore -5°C sous un ciel couvert.
  25. -8°C ici actu sur le termo de jardin, il faisait déjà -5°C au coucher du soleil vers 17h00 Les -10°C sont bien partis ici aussi.
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