Higurashi Posté(e) 23 juillet 2011 Partager Posté(e) 23 juillet 2011 Bonjour, Je me demandais pourquoi un anticyclone bougeait moins vite qu'une dépression . Est-ce à cause que l'anomalie de tropopause d'un anticyclone est moins dynamique ? Et pourquoi les masses d'air froid progresse plus vite que les masses d'air chaud ? Par exemple dans une dépression, le front froid ratrappe le front chaud . Merci Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
conv3ction Posté(e) 23 juillet 2011 Partager Posté(e) 23 juillet 2011 Ah, j'ai enfin trouver des questions qui me font tourner en rond /emoticons/happy@2x.png 2x" width="20" height="20"> . Je cherche une réponse également, on est deux désormais! /emoticons/tongue@2x.png 2x" width="20" height="20"> De plus, ça à pas l'air très logique, l'air froid est plus lourd que l'air chaud... Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Higurashi Posté(e) 23 juillet 2011 Auteur Partager Posté(e) 23 juillet 2011 Ah, j'ai enfin trouver des questions qui me font tourner en rond /emoticons/happy@2x.png 2x" width="20" height="20"> . Je cherche une réponse également, on est deux désormais! /emoticons/tongue@2x.png 2x" width="20" height="20"> De plus, ça à pas l'air très logique, l'air froid est plus lourd que l'air chaud... Oui je me dit la même chose /emoticons/tongue@2x.png 2x" width="20" height="20"> Attendons voir des réponses Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Mammatus68 Posté(e) 23 juillet 2011 Partager Posté(e) 23 juillet 2011 Les isobares d'une dépression sont très souvent plus rapprochés que ceux d'un anticyclone, il est donc logique que les vents soufflent plus forts et que le déplacement soit plus rapide. De même pour les fronts, les vents situés dans le secteur froid du creusement ont tendance à être plus vigoureux que dans le secteur chaud. Ainsi lorsque le front chaud ralentit pour quelconque raisons (une dorsale par exemple), son homologue froid le rattrape et crée une occlusion. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Higurashi Posté(e) 23 juillet 2011 Auteur Partager Posté(e) 23 juillet 2011 Les isobares d'une dépression sont très souvent plus rapprochés que ceux d'un anticyclone, il est donc logique que les vents soufflent plus forts et que le déplacement soit plus rapide. De même pour les fronts, les vents situés dans le secteur froid du creusement ont tendance à être plus vigoureux que dans le secteur chaud. Ainsi lorsque le front chaud ralentit pour quelconque raisons (une dorsale par exemple), son homologue froid le rattrape et crée une occlusion. Ouai mais je me souviens cet hiver d'un puissant anticyclone nordique, avec isobares très resserré, qui ne bougeait pratiquement pas de place .. Mon hypothèse, je pensais que la rotation de la terre entraine plus facilement l'air chaud plus léger que l'air froid plus lourd, donc accelérant le mouvement des dépressions, mais je ne suis pas sur Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Mammatus68 Posté(e) 23 juillet 2011 Partager Posté(e) 23 juillet 2011 Mon hypothèse, je pensais que la rotation de la terre entraine plus facilement l'air chaud plus léger que l'air froid plus lourd, donc accelérant le mouvement des dépressions, mais je ne suis pas sur C'est contradictoire avec le fait que le fronts froids ont tendance à rattraper les fronts chauds. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Higurashi Posté(e) 23 juillet 2011 Auteur Partager Posté(e) 23 juillet 2011 C'est contradictoire avec le fait que le fronts froids ont tendance à rattraper les fronts chauds. Exact, c'est pour ça que je comprend plus rien :wacko: Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Damien49 Posté(e) 23 juillet 2011 La-Chapelle-Saint-Florent - 49 (proche 44, bord Loire) Partager Posté(e) 23 juillet 2011 A vrai dire la question posé ainsi n'a pas trop de sens, un anticyclone comme une dépression n'a pas d’existence propre, il y a seulement de l'air qui circule en tourbillonnant et des flux d'ondes planétaires plus ou moins amples et formant plus ou moins des situations de blocages. Si tu veux vraiment apprendre, c'est ainsi qu'il faut voir les choses et il faut donc oublier définitivement les notions d'anticyclone et de dépressions qui piloteraient des fronts et seraient des moteurs d'actions essentiels à tout faire. Cette vision est galvaudée. A vrai dire aujourd'hui, on peut comprendre toute la météo et faire toutes les prévisions sans jamais employer le mot anticyclone et dépression. Ca reste un résumé utile, mais n'aidera pas à ta compréhension puisque tu veux vraiment comprendre semble t'il. D'autant que le flux autour d'un anticyclone si on suit l'hypothèse quasi-géostrophique sera plus rapide qu'autour d'une dépression (vent de gradient), ce qui va à l'encontre donc de ton affirmation. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Higurashi Posté(e) 23 juillet 2011 Auteur Partager Posté(e) 23 juillet 2011 Je sais, mais c'est bien connu, les hautes pressions bouge moins vite que les basses pressions .. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Supercell 54 Posté(e) 23 juillet 2011 Partager Posté(e) 23 juillet 2011 Bonsoir Traqueurdefoudres Tout est question de densité de l'air : les anticyclones sont animés de mouvements descendants (l'air ayant une densité suffisamment élevée pour opérer un mouvement subsident vers le sol, correspondant à une augmentation de la pression). De fait, il est naturel que les anticyclones (notamment les anticyclones puissants) se déplace lentement, puisque plus lourd que les cyclones, qui eux, sont animés de mouvements ascendants (l'air ayant une densité suffisamment peu élevée pour opérer un mouvement ascensionnel vers la tropopause, correspondant à une diminution de la pression). Front froid rattrapant le front chaud : déjà, un front chaud progresse nécessairement vers un air froid (plus ou moins dense), ce qui ralenti, plus ou moins, son déplacement. L'importance de la densité de cet air froid conditionnera le dynamisme du déplacement du front chaud. De plus, si l'air froid (front froid) est transporté dans un flux rapide, alors il se déplacera rapidement (parfois, l'effet inertiel du déplacement de l'air froid dynamise le flux). De même, lorsque l'air chaud (entre le front froid et le front chaud) est naturellement instable (instabilité convective libre), cela induit un appel d'air significatif, dynamisant le déplacement de l'air froid (l'écoulement de l'air froid s'accélérera par l'aspiration induit par les mouvements ascendants). Ces causes, plus ou moins couplées, feront ainsi que le front froid rattrapera le front chaud pour aboutir à une occlusion. J'espère avoir été assez explicite ; si quelqu’un peut apporter davantage d'informations ... /emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20"> Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Higurashi Posté(e) 23 juillet 2011 Auteur Partager Posté(e) 23 juillet 2011 Bonsoir Traqueurdefoudres Tout est question de densité de l'air : les anticyclones sont animés de mouvements descendants (l'air ayant une densité suffisamment élevée pour opérer un mouvement subsidient vers le sol, correspondant à une augmentation de la pression). De fait, il est naturel que les anticyclones (notamment les anticyclones puissants) se déplace lentement, puisque plus lourd que les cyclones, qui eux, sont animés de mouvements ascendants (l'air ayant une densité suffisamment peu élevée pour opérer un mouvement ascensionnel vers la tropopause, correspondant à une diminution de la pression). Front froid rattrapant le front chaud : déjà, un front chaud progresse nécessairement vers un air froid (plus ou moins dense), ce qui ralenti, plus ou moins, son déplacement. L'importance de la densité de cet air froid conditionnera le dynamisme du déplacement du front chaud. De plus, si l'air froid est transporté dans un flux rapide, alors il se déplacera rapidement (parfois, l'effet inertiel du déplacement de l'air froid dynamise le flux). De même, lorsque l'air chaud (entre le front froid et le front chaud) est naturellement instable (instabilité convective libre), cela induit un appel d'air significatif, dynamisant le déplacement de l'air froid (le flux s'accélérera par l'aspiration induit par les mouvements ascendants). Ces causes, plus ou moins couplées, feront ainsi que le front froid rattrapera le front chaud pour aboutir à une occlusion. J'espère avoir été assez explicite ; si quelqu’un peut apporter davantage d'informations ... /emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20"> Merci Supercell 54 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
conv3ction Posté(e) 23 juillet 2011 Partager Posté(e) 23 juillet 2011 T'en as des connaissances Supercell 54 /emoticons/ohmy@2x.png 2x" width="20" height="20"> Merci à toi, Damien49 et Mammatus68 pour vos explications. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Cotissois 31 Posté(e) 23 juillet 2011 Brest Partager Posté(e) 23 juillet 2011 Tout est question de densité de l'air Il faut surtout voir l'amplitude (extension géographique) des anomalies. Une petite dorsale anticyclonique prise dans un flux d'ouest peut se déplacer très rapidement. Lorsque l'air chaud (entre le front froid et le front chaud) est naturellement instable (instabilité convective libre), cela induit un appel d'air significatif, dynamisant le déplacement de l'air froid (l'écoulement de l'air froid s'accélérera par l'aspiration induit par les mouvements ascendants). Oui, et pas seulement quand l'air chaud est instable mais dès qu'il est aspiré en altitude. Les effets d'inertie c'est quand on néglige la rotation de la Terre, ce qui correspond seulement aux fines échelles. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Supercell 54 Posté(e) 23 juillet 2011 Partager Posté(e) 23 juillet 2011 Merci pour ces rectifications Cotissois 31 /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20"> Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Damien49 Posté(e) 24 juillet 2011 La-Chapelle-Saint-Florent - 49 (proche 44, bord Loire) Partager Posté(e) 24 juillet 2011 On peut voir par exemple les choses différemment si on suit les anomalies de tropopauses. Un blocage anticyclonique quelconque sur une région donné ne devient alors que la conséquence d'une récurrence d'anomalie hautes ondulant toujours à peu près dans les mêmes circonstances. Aussi, alors qu'on ne verrait que la persistance d'un anticyclone statique sur 15 jours on se rend compte qu'il s'agit de plusieurs dorsales d'anomalies hautes se succédant les unes derrières les autres. Ce n'est donc pas une question de vitesse, puisque les anomalies hautes successives responsables de ce temps anticyclonique se déplacent très vite dans le flux. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Higurashi Posté(e) 24 juillet 2011 Auteur Partager Posté(e) 24 juillet 2011 On peut voir par exemple les choses différemment si on suit les anomalies de tropopauses. Un blocage anticyclonique quelconque sur une région donné ne devient alors que la conséquence d'une récurrence d'anomalie hautes ondulant toujours à peu près dans les mêmes circonstances. Aussi, alors qu'on ne verrait que la persistance d'un anticyclone statique sur 15 jours on se rend compte qu'il s'agit de plusieurs dorsales d'anomalies hautes se succédant les unes derrières les autres. Ce n'est donc pas une question de vitesse, puisque les anomalies hautes successives responsables de ce temps anticyclonique se déplacent très vite dans le flux. Ah d'accord, merci Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Arkus Posté(e) 24 juillet 2011 Toulouse Partager Posté(e) 24 juillet 2011 Pour bien comprendre l'utilité du changement d'approche décrit par Damien, j'aurais tendance à faire l’analogie suivante : Imagine que tu te fasses des ombres chinoises sur un mur. On pourra observer l'ombre qui se déplace, qui change d'apparence. Malgré tout, en ne se concentrant que sur la variation de la forme de l'ombre, personne ne comprendra comment tes doigts bougent. L'ombre n'est qu'une image de l'état des photons à un instant donné. Les objets qui permettent de comprendre la situation sont la lampe de poche et tes mains. Le champ de pression, de la même manière n'est qu'une image de l'état de l'atmosphère qui ne donne pas les clés de son fonctionnement. Les objets seraient dans ce cas les anomalies de température potentielle ou de tourbillon potentiel. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Higurashi Posté(e) 24 juillet 2011 Auteur Partager Posté(e) 24 juillet 2011 Pour bien comprendre l'utilité du changement d'approche décrit par Damien, j'aurais tendance à faire l’analogie suivante : Imagine que tu te fasses des ombres chinoises sur un mur. On pourra observer l'ombre qui se déplace, qui change d'apparence. Malgré tout, en ne se concentrant que sur la variation de la forme de l'ombre, personne ne comprendra comment tes doigts bougent. L'ombre n'est qu'une image de l'état des photons à un instant donné. Les objets qui permettent de comprendre la situation sont la lampe de poche et tes mains. Le champ de pression, de la même manière n'est qu'une image de l'état de l'atmosphère qui ne donne pas les clés de son fonctionnement. Les objets seraient dans ce cas les anomalies de température potentielle ou de tourbillon potentiel. Belle comparaison, oui c'est plus logique comme ça Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
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