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Liste des température inférieure à -20°C en France


Seziou / Zarge ©
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Messages recommandés

Posté(e)
Schleithal (extrême nord Bas-Rhin/155m), et Niederbronn-les-Bains (Vosges du Nord/215m-581m)

Ambérieu, -27°C et quelques en janvier 63...

-27,1° à Grenoble-Saint-Geoirs le 03/01/1971

-26,9° à Vichy le 05/01/1971

-26,9° à Ambérieu le 23/01/1963

Voici pour les valeurs les plus basses relevées par les METARS en France (en plaine)... default_ph34r.png/emoticons/ph34r@2x.png 2x" width="20" height="20">

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Pêle mêle quelques valeurs relevées de ci de là:

-22.1° à Marcoux (04) le 12/02/2010

-20.2° à Saint etienne de Lugdares (07), -22.7°à Saugues (43), -22.9°à Pontarlier (25) et -25.5° à La Mure (38) le 01/02/2010

-20.6° à Brétigny sur Orge (91) le 08/01/2010

-20.5° à Saint Alban sur Limagnole (48) le 11/01/2010

-20.5° à Mirecourt (88), -21.5° à Joncherey (90), -24.0°à Morteau (25), -28.4° au Fied (39) le 20/12/2009

-29.5° à Saugues (43), -25.0°à Langogne (48), -21.9° à Coltines (15), -20.1° àUssel (19) le 01/03/2005

-20.1° à Saugues (43) le 15/12/2001

-22.1° à Roville aux Chênes (88) le 24/12/2001

-28.5° à Lamoura (39) le 12/01/1987

-36.7° à Mouthe (25), -28.5° à Lamoura (39), -30.0° à Morbier (25) le 13/01/1968

-32.0° à Chateauneuf de Randon (48) le 10/02/1956

-20.6° à Ussel (19) le 02/02/1954

-21.3° à Clermont Ferrand (63) le 11/03/1931

-29.0° à Clermont Ferrand (63) le 14/02/1929

Voilà parmi les plus significatives!

Laurent

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Posté(e)
Congénies en Vaunage; Gard; entre Nîmes et Sommières

A noter que lorsque le trou a froid qu'est Saint Martin de Londres atteignait la valeur assez incroyable de -29° ( plus froid qu'à l'Aigoual ) , Montpellier s'est approchée par la même occasion ( 1963 ) des - 20° avec -18°; ce qui est remarquable pour une station aussi proche du littoral ; 1956 fut battu à plates coutures ...

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  • 4 years later...

Je déterre ce topic après une longue hibernation !

Concernant cette valeur de saint martin de londres, est-elle officielle ?? J'ai lu que -23 était officiel et -29 officieux. Que pouvez vous en dire ?? -23 parait dans les normes de différence avec Fréjorgues. -29 est un tout autre envergure ! Il s'agirait alors d'un possible record de France en basse plaine (150/180m pour la station !)

Pour d'autres record, le terrible hiver 1879, bien que plus ancien a laissé derrière lui -33 à langres, -30 à Nancy et -28 à Orléans, je n'ose pas imaginer mouthe ce jour là ! -45 ??

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1956 fut battu à plates coutures ...

Pas tant que ça en réalité: -16.7° pour 1956, -17.8° pour 1963, soit 1.1° d'écart.

Février 1956 reste la référence en la matière dans la région, imbattable sur la longévité et l'étendue des Tn extrêmes (froid plus "dynamique" qu'en 1963 où les Tn record ont été relevées principalement par les stations soumises au froid radiatif, comme Fréjorgues).

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Posté(e)
Andelot-en-Montagne (39) - 604 m

A Mouthe, tout dépend si on était dans l'inversion car ça reste en altitude, dommage qu'on n'ait pas relevé à l'époque.

Je ne vois pas le rapport, Mouthe a sa propre inversion. Il faudrait plutôt savoir si les conditions étaient aussi favorables à du grand froid dans le massif du Jura la nuit du -33°C à Langres. Je n'ai pas trouvé de données de 1879 pour le massif du Jura, est-ce qu'il en existe ?
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Il n'y a pas de relevés du haut doubs et du jura à cette époque pour avoir cherché. La station de mouthe est plus récente. Il n'y a que Besançon dans ce coin la. Mais à mon avis -33 en plaine c'est une belle inversion de température ça !! On a pas -33 comme ça. D'ailleurs ça a jamais été battu ni même approché, même en 56/63.

Pas mal pour selonnet. Station au même endroit que la static actuelle ou différente en altitude, exposition... ?

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Posté(e)
St-Etienne (Bellevue), SMH (38), Seythenex (74, 780m)

Il n'y a pas de relevés du haut doubs et du jura à cette époque pour avoir cherché. La station de mouthe est plus récente. Il n'y a que Besançon dans ce coin la. Mais à mon avis -33 en plaine c'est une belle inversion de température ça ! On a pas -33 comme ça. D'ailleurs ça a jamais été battu ni même approché, même en 56/63.

Pas mal pour selonnet. Station au même endroit que la static actuelle ou différente en altitude, exposition... ?

Langres est située sur un plateau à plus de 400m d'altitude, donc je ne sais pas si on peut parler d'inversion, plutôt d'un froid généralisé à toute altitude mais nettement plus intense dans les cuvettes et fond de vallée. default_wink.png/emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">
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La VDF de décembre 1879 se déroule en plusieurs séquences, et les inversions thermiques ont joué un rôle important dans sa durée et son intensité:

-Entre la fin novembre mise en place d'un important anticyclone Groenlandais à l'origine de nombreux conflits de masses d'air sur le nord du pays entre un flux d'ENE assez haut en latitude apportant pas mal d'air froid du Bénélux à la Grande-Bretagne et la circulation d'air plus doux sur le sud du pays en lien avec de petites anomalies dépressionnaires. Cela entraîne de récurrentes zones de conflits humides avec successions de chutes de neige et de verglas sur le nord du pays.

- Début décembre suite à une grosse tempête de neige et de verglas accroissant considérablement la couche de neige sur le nord du pays (20 à 50cm de neige du bassin parisien au NE) un anticyclone s'installe sur les Iles Britannique entraînant un écoulement d'air froid en provenance de Scandinavie (-5 à -15° à 850hpa)

-En deuxième décade de décembre cet anticyclone finit par s'affaisser sur l'Europe, l'air n'est pas particulièrement froid en altitude mais les sols enneigés de la Russie aux plaines du nord de la France, un air très stable en basse couche en lien avec le minimum solaire suffisent à entraîner de puissantes inversions thermiques.

Par exemple le 19/12 au matin il fait -20 à -25° du centre de la France au NE (-21,5° à Paris-Saint-Maur, -23° à Strasbourg) alors qu'à 850hpa l'air est > à 0°! http://www.wetterzentrale.de/pics/archive/ra/1879/Rrea00218791219.gif

Pas sur du tout qu'il est donc fait si froid sur les plateaux Jurassien, ou du moins la différence avec les plaines enneigées du nord de la France devaient être peu marquées. Du bassin parisien au NE de la France la couche de neige était importante (20 à 50cm) tandis que les montagnes étaient a priori peu enneigées (ou autant), avec les hautes pressions et le minimum solaire le phénomène de rayonnement devait être tout aussi puissant sur le Jura que sur le plateau de Langres ou dans les plaines champenoises.

D'ailleurs sur ce site http://www.meteopassion.com/decembre-1879.php ,qui retrace les événements via de nombreuses archives, il est rappelé que ce mois fut tout à fait banal en montagne, pour le mois de décembre 1879 la moyenne de température au Puy de Dôme fut de -3,9° contre -7° à Clermont Ferrand.

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La VDF de décembre 1879 se déroule en plusieurs séquences, et les inversions thermiques ont joué un rôle important dans sa durée et son intensité:

-Entre la fin novembre mise en place d'un important anticyclone Groenlandais à l'origine de nombreux conflits de masses d'air sur le nord du pays entre un flux d'ENE assez haut en latitude apportant pas mal d'air froid du Bénélux à la Grande-Bretagne et la circulation d'air plus doux sur le sud du pays en lien avec de petites anomalies dépressionnaires. Cela entraîne de récurrentes zones de conflits humides avec successions de chutes de neige et de verglas sur le nord du pays.

- Début décembre suite à une grosse tempête de neige et de verglas accroissant considérablement la couche de neige sur le nord du pays (20 à 50cm de neige du bassin parisien au NE) un anticyclone s'installe sur les Iles Britannique entraînant un écoulement d'air froid en provenance de Scandinavie (-5 à -15° à 850hpa)

-En deuxième décade de décembre cet anticyclone finit par s'affaisser sur l'Europe, l'air n'est pas particulièrement froid en altitude mais les sols enneigés de la Russie aux plaines du nord de la France, un air très stable en basse couche en lien avec le minimum solaire suffisent à entraîner de puissantes inversions thermiques.

Par exemple le 19/12 au matin il fait -20 à -25° du centre de la France au NE (-21,5° à Paris-Saint-Maur, -23° à Strasbourg) alors qu'à 850hpa l'air est > à 0°! http://www.wetterzentrale.de/pics/archive/ra/1879/Rrea00218791219.gif

Pas sur du tout qu'il est donc fait si froid sur les plateaux Jurassien, ou du moins la différence avec les plaines enneigées du nord de la France devaient être peu marquées. Du bassin parisien au NE de la France la couche de neige était importante (20 à 50cm) tandis que les montagnes étaient a priori peu enneigées (ou autant), avec les hautes pressions et le minimum solaire le phénomène de rayonnement devait être tout aussi puissant sur le Jura que sur le plateau de Langres ou dans les plaines champenoises.

D'ailleurs sur ce site http://www.meteopassion.com/decembre-1879.php ,qui retrace les événements via de nombreuses archives, il est rappelé que ce mois fut tout à fait banal en montagne, pour le mois de décembre 1879 la moyenne de température au Puy de Dôme fut de -3,9° contre -7° à Clermont Ferrand.

Oui, il a sûrement fait plus froid dans les plaines enneigées du nord de la France que sur les plateaux Jurassiens et si ce mois a bien été marquer par des inversions de températures importantes, on peut alors parler des combes Jurassiennes et des températures sûrement exceptionnelles relevées au fond de ces combes si les conditions étaient tout aussi anticyclonique et favorables aux inversions que dans les plaines du Nord de la France et je pense que c'est de ces combes que voulait parler Sphagnum en parlant du Jura en général.
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Oui, il a sûrement fait plus froid dans les plaines enneigées du nord de la France que sur les plateaux Jurassiens et si ce mois a bien été marquer par des inversions de températures importantes, on peut alors parler des combes Jurassiennes et des températures sûrement exceptionnelles relevées au fond de ces combes si les conditions étaient tout aussi anticyclonique et favorables aux inversions que dans les plaines du Nord de la France et je pense que c'est de ces combes que voulait parler Sphagnum en parlant du Jura en général.

Oui il a sans doute fait plus froid dans ces combes en décembre 1879, cela fait peu de doutes car en altitude l'air est moins dense et se refroidit plus rapidement, même si l'on ne connait pas très bien les conditions d'enneigement du massif. Le sens de mon propos était d’émettre l'hypothèse d'un écart moins important concernant les tnn entre le Jura et les plaines du nord de la France. La raison tenant aux conditions véritablement exceptionnelles sur ces secteurs du nord de la France cumulant à la fois couche de neige importantes dignes de la moyenne montagne sur de grandes étendues, advection froide suivie d'une calme anticyclonique favorable aux rayonnement et minimum solaire de décembre! Hormis l'altitude les conditions étaient peut-être semblable entre la plaine champenoise par exemple et les plateaux du Jura (bonne couche de neige au sol de plusieurs dizaine de centimètre + rayonnement maximum).

C'est la conjonction de l'ensemble de ces éléments qui a permis d'atteindre de telles valeurs sur une période aussi longue, les -15 à -25° ont été quasi quotidien pendant 3 semaines entre l'Alsace et le Bassin parisien c'est fou. Les conditions étaient sans doute froides sur le Jura mais plus habituelles pour la région.

On s'est retrouvé pendant 3 semaines dans des conditions ressemblant a un régime d'anticyclone thermique continental, que l'on retrouve plus habituellement sur la Sibérie ou l'Amérique du nord (toute proportion gardée). Dans ces secteurs ce sont souvent les plaines qui enregistrent les températures les plus froides, les petits reliefs sont légèrement moins froid, donc pourquoi pas la même chose en décembre 1879?

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Posté(e)
Andelot-en-Montagne (39) - 604 m

Merci thib91 pour les précisions concernant cette vague de froid.

Oui, il a sûrement fait plus froid dans les plaines enneigées du nord de la France que sur les plateaux Jurassiens et si ce mois a bien été marquer par des inversions de températures importantes, on peut alors parler des combes Jurassiennes et des températures sûrement exceptionnelles relevées au fond de ces combes si les conditions étaient tout aussi anticyclonique et favorables aux inversions que dans les plaines du Nord de la France et je pense que c'est de ces combes que voulait parler Sphagnum en parlant du Jura en général.

Oui et non smile.png. Sans parler des combes au microclimat extrême, le Jura est une montagne relativement plate avec beaucoup de vallées peu encaissées au fond plat (je mets Mouthe dans cette catégorie) qui elles aussi ont dû subir des températures basses, à mon avis similaires à celles enregistrées en plaine ou sur le plateau de Langres (ce qui est moins exceptionnel, surtout pour l'époque). Ces vallées représentent quand même une surface non négligeable du massif. Parallèlement, il y a bien sûr les hauteurs qui ont elles connues des températures plus clémentes.

Il n'y a qu'à voir les écarts de température au lever du soleil ces derniers jours entre les sommets jurassiens et les dépressions du relief. Ça va en général de 10°C à 20°C, mais plus localement 30°C (et je ne parle pas des champions des trous à froid wacko.png). Dommage que le massif manque de stations sur IC, vous seriez surpris ! laugh.png

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-35°C a Gelles 800m (63) le 14 février 1929

-31°C a Lempdes (63) (350m) le 14 février 1929

-29°C a Clermont-Ferrand (63) (350m) le 14 février 1929

La vague de froid de février 1929 est l'une des plus forte dans le Plaine de la Limagne depuis 1923.

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