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Climatologie Hiver 2009/2010


Lolox
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Besse sur Issole (83 - Alt 275 m à 26 km de la mer)

Je ne comprends pas le message que tu veux vraiment faire passer Christian . Si on prend en compte la moyenne climatique depuis des siècles c'est peut-être un hiver normal. Mais aujourd'hui la tendance de réchauffement climatique s'impose tellement qu'on peut oublier le climat de ces années là. On est dans un nouveau cycle d'évolution où la moyenne doit être considérée comme croissante. Cet hiver est exceptionnel compte tenu de la tendance au réchauffement climatique. Simple accident ou indice d'une certaine déstabilisation ?

A l'origine je ne voulais faire passer aucun message. J'ai diffusé un classement, mais il ne plait pas à certains, parce qu'ils ne perçoivent pas que la variabilité est telle dans un lieu donné comme Paris, que c'est bien plus faux de baser une classification sur la moyenne et/ou la distribution des 30 dernières années, que sur l'ensemble des données, malgré le réchauffement qui n'est d'ailleurs pas phénoménal pour l'hiver à Paris en Tm homogénéisée.

Il n'y a que vers 94/95 que la moy/30 ans des hivers sort des clous de ce qu'on peut attendre de la stabilité du climat de l'hiver à Paris. La stabilité avec la variabilité de la Tm de l'hiver de Paris, signifie qu'une moyenne/ 30 ans peut varier d'environ +-0.7° (à peu près au même rythme que sur l'ensemble de la courbe) sans qu'on puisse dire que c'est une différence significative, de plus la moy/30 ans de 1939 n'est pas significativement différente et elle n'est vraiment pas loin de l'actuelle.

Ce n'est pas pour rien que les tests ne tranchent pas franchement quand on compare la moyenne des hivers 1981-2010 à celle des hivers 1951-1980. La différence est à peine significative pour Student mais avec une distribution qui n'est pas normale et elle n'est pas significative pour Mann-Whitney. Il y a pourtant un écart de 0.72°/30 ans, mais comme d'habitude pour analyser l'importance relative d'un écart, il ne faut oublier de le comparer à l'écart-type. Pour le globe un écart de 0.7° représente plusieurs fois l'ET, alors que dans ce cas ce n'est même pas la moitié de l'ET des hivers à Paris.

Je le répète, ce n'est pas la moyenne des 334 ans qui compte comme base des seuils pour le classement avec les centiles. C'est justement l'avantage des centiles de ne pas être sensible à la moyenne de référence, vu qu'ils ne sont fixés que sur la distribution réelle.

La dernière moyenne pour calculer les anomalies, ne modifiera jamais la distribution réelle des T depuis 1676 (les x% de données les plus froides sont toujours les mêmes x% les plus froides, vu que le changement de référence, concerne toutes les valeurs On retranche la valeur du réchauffement, les anomalies deviennent simplement toutes plus froides de x°, sans changer l'ordre des anomalies)

A noter que j'avais commis une erreur de frappe et de relecture des chiffres (3 fois pourtant !) sur la valeur du mois de décembre 1675 (la seule donnée disponible pour cette année utile à l'hiver 1676), j'avais entré la bonne valeur mais en négatif, alors qu'elle est positive, ce qui change le classement de l'hiver 1676.

Je n'avais pas fait attention en lisant l'article de la météorologie, le seuil de 10% est aussi utilisé par l'auteur de la longue série de données homogénéisées à Paris. L'hiver 85 n'est pas classé froid dans son tableau, ni l'hiver 1956, malgré le fait qu'il n'a pas utilisé exactement la même variante pour les 10%. Il calcule une unique valeur de seuil à 10% pour toutes les saisons et une unique valeur de seuil à 10% pour tous les mois, alors que je calcule des seuils à 10% spécifiques à chaque mois et à chaque saison, car il y a des écarts non négligeables entre les mois et entre les saisons.

Pour satisfaire tout le monde, j'ai refait un tableau avec 2 échelles, avec l'anomalie calculée sur la moyenne 1980/2009 en gardant toujours la meilleure estimation de l'écart-type à 1.63° (un écart-type calculé que sur 30 ans pour une station comme Paris est rarement une assez bonne estimation, c'est comme pour une moyenne, une tendance... il y a des intervalles d'incertitudes plus importants, si on n'a pas assez de données pour le cas concerné)

En plus de l'échelle des centiles qui ne change donc pas avec la modification de la moyenne de référence, j'ai ajouté l'échelle gaussienne qui fera plaisir à certains, mais qui est objectivement moins juste, vu qu'on suppose que l'estimation de la moyenne/30 ans est statistiquement assez correcte, ce qui est faux dans ce cas et qu'en plus on suppose que le climat est stabilisé au niveau de celui de 1980/2009 depuis assez longtemps, ce qui est faux (pour obtenir une classification plus cohérente, il aurait mieux valu choisir la moyenne/30 ans qui est à environ 0.7° de la plus forte moy/30 ans. La moyenne de référence pour déterminer une classification, devrait être le point central et non pratiquement le record maxi des moy/30 ans, vu qu'on ne sait pas si à court-terme la courbe/30 ans montera, même si à long terme c'est certain.

Tout le monde a dû remarquer que la courbe/30 ans des hivers à Paris, est beaucoup plus tortueuse que celle du globe, à cause de la différence de variabilité. Entre 1939 et 1942, la moyenne/30 ans à Paris a changé d'environ 0.4°, ca paraît énorme pour une moy/30 ans, mais dans ce cas, ça ne signifie pas que le climat a changé au regard de la variabilité à Paris de l'hiver. En fait une moy/30 ans, c'est une échelle insuffisante pour donner un état moyen du climat de l'hiver à Paris)

Une échelle gaussienne basée sur les anomalies de la moyenne/30 ans calculée en 1977 aurait été plus valide, vu qu'il n'y a pas une différence significative entre cette moy/30 ans et la plus récente et qu'elle est assez centrale de la période du réchauffement maximal. Valeur centrale qui permet de bien mieux classifier les anomalies sans prés-supposer ce que sera la moy/30 ans des prochaines années.

http://meteo.besse83...lashiv100n2.png

Il n'y a que le rejet d'années du passé qui modifiera l'échelle avec les centiles (ex : en calculant les seuils uniquement avec les 100 dernières années), ce qui est n'est pas correct, vu qu'on n'a pas la durée nécessaire minimale pour obtenir une distribution assez complète pour la variabilité de la Tm de l'hiver à Paris (ce qui n'est pas le cas à l'échelle du globe), vu qu'il faudrait un peu plus de 1000 ans de Tm pour cette station (ce serait autre chose et bien plus sympa un classement avec les données depuis l'optimum médiéval)

Il ne faut pas confondre le réchauffement global avec celui local de l'hiver à Paris. Pour le globe la moy/30 ans de 1939 est très significativement différente, mais pas du tout pour Paris.

Donc localement, comme à Paris, on n'observe pas exactement le même comportement que pour la moy/30 ans du globe, donc qui peut savoir si à Paris pendant l'optimum médiéval, il n'a pas fait aussi chaud l'hiver en moy/30 ans, que /30 ans en 1939 et que /30ans en 2010 ( aussi chaud à Paris = moy/ 30 ans des hivers jusqu'à environ 0.7° près) ?

Dans le suivi du bilan de février, allez voir la courbe des moy/30ans de février à Paris depuis 1676 et trouvez moi un réchauffement significatif ! Ca n'a pas de sens de dire que le réchauffement est tellement important à Paris que les anciennes données ne sont pas comparables, vu qu'il n'y a pas de tendance significative depuis 1676 sur ce mois et qu'en prime on se ramasse des valeurs exceptionnelles au 20 ème siècle et au regard de l'ensemble des données et du minimum de Maunder !

Ok pour rejeter des données quand on dépassera le nombre d'échantillons nécessaire et quand le climat aura changé très significativement l'hiver à Paris, mais pas avant.

Snowman, c'est normal que le classement des hivers à Paris ne soit pas strictement égal à celui du panel, vu l'erreur type de la régression en plus des autres incertitudes et le peu de différence entre ces hivers proches (par ex 2006, 2009, 2010 )

Rien qu'avec la régression sans les autres incertitudes, 95% des écarts d'anomalies avec celles du panel sont sensés se situer sur l'intervalle +- 0.74°.

L'homogénéisation a largement refroidi les Tm brutes de Paris malgré le fait que ce soit un parc qui est plus frais que bien d'autres secteur de Paris et qu'il a été démontré que l'arrosage automatique refroidissait les Tx de Paris.

Il ne faut pas oublier que pour homogénéiser, ils ont aussi utilisé les données des stations qui n'ont pas été contaminées comme Paris. L'effet urbain sur la Tm est donc relativement bien pris en compte (-1.54° d'anomalie pour cet hiver à Paris sur 71-2000, à voir ce que donnera le panel29 de TreizeVents, -1.2° pour le panel de MF, on ne peut pas dire que l'anomalie de Paris est absurde et particulièrement chaude. En ajoutant une petite homogénéisation maison suite à une dérive constatée depuis 2005 dans la série homogénéisée et qui n'est pas indiquée dans l'article, ça donne une anomalie de -1.66°)

Pour l'Aigoual si quelqu'un a les anomalies de l'hiver depuis 1950 par rapport à 71-2000 (les vraies moyennes de l'hiver avec les mois de février qui ont bien un poids de 28 jours et non de 31 j) et si ça n'a pas été déjà fait, je pourrais vérifier avec le panel29, si l'Aigoual est plus représentatif de l'hiver sur la France, ce qui n'est pas gagné vu qu'une majorité des stations subissent plus souvent des conditions radiatives plus proche de Paris que de l'Aigoual particulièrement ventilée et située bien plus souvent au dessus des inversions.

Edit 11/03/2010 9h16 : Fichier modifié, le fichier du classement en lien n'était pas le bon.

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Un bon résumé de la part de l'institut national. default_smile.png/emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20">

Un hiver très neigeux, c'est sans doute la chose essentielle à retenir pour les observations au sol.

L'absence de vrai flux d'ouest se visualise bien avec l'ensoleillement nettement excédentaire dans le NO.

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En haute-vienne, l'hiver 2009-2010 à certes été froid, mais ce froid n'a pas été si exceptionnel que cela. J'ai relevé aucun jour avec une tn <-10° à Séreilhac, dans le sud du département.

Ce qui a été marquant pour la région, c'est la neige, qui est tombé très fréquemment (et aujourd'hui encore), et la station de Limoges-Bellegarde a relevé 29 jours avec présence de neige au sol...depuis que j'habite dans la région, j'ai jamais vu ça.

A noter aussi un ensoleillement bien faiblard sur les 3 mois. La proximité du massif central ne doit pas y être pour rien dans ce froid souvent gris et neigeux...

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Christian, si je te comprends bien, tu argumentes principalement que les fluctuations moyennes locales sont bien plus grandes que celle de la moyenne mondiale, et que donc un RC significatif pour la moyenne mondiale peut ne pas l'être du tout sur une température locale, si elle est inférieure à l'écart-type local. Ce qui me parait personnellement tout à fait logique ;-). J'aurais tendance à dire que la moyenne mondiale fluctue comme sigma/racine(N) où sigma est un écart type local et N un nombre de typiques de régions corrélées climatiquement, lié à la longueur de corrélation typique des fluctuations climatiques locales (quelques milliers de km?) Il est donc compréhensible qu'un RC perceptible à l'échelle globale ne le soit plus à l'échelle locale, étant compris dans les fluctuations naturelles.

Ce qui amène une autre question intéressante : quel RC global faut-il avoir environ pour qu'il sorte des barres d'erreurs des fluctuations locales moyennes?

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Quelques chiffres remarquable pour Nancy

Sur décembre et janvier on comptabilise 30 jours avec chute de neige soit un record depuis 1946. A voir le nombre total de jour avec fevrier qui a également été neigeux et mars (encore 3cm ce matin).

L'ensoleillement a été particulièrement faible

décembre =>26.3h

janvier=> 28,5h

fevrier=> 44h

Soit à peine 100 heures d'insolation sur 3 mois! Pour comparaison les 11 premiers jours de mars en comptabilisent 68!

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Besse sur Issole (83 - Alt 275 m à 26 km de la mer)

Christian, si je te comprends bien, tu argumentes principalement que les fluctuations moyennes locales sont bien plus grandes que celle de la moyenne mondiale, et que donc un RC significatif pour la moyenne mondiale peut ne pas l'être du tout sur une température locale, si elle est inférieure à l'écart-type local. Ce qui me parait personnellement tout à fait logique ;-). J'aurais tendance à dire que la moyenne mondiale fluctue comme sigma/racine(N) où sigma est un écart type local et N un nombre de typiques de régions corrélées climatiquement, lié à la longueur de corrélation typique des fluctuations climatiques locales (quelques milliers de km?) Il est donc compréhensible qu'un RC perceptible à l'échelle globale ne le soit plus à l'échelle locale, étant compris dans les fluctuations naturelles.

Ce qui amène une autre question intéressante : quel RC global faut-il avoir environ pour qu'il sorte des barres d'erreurs des fluctuations locales moyennes?

Non pas exactement, car un réchauffement de 0.75°/30 ans pour l'hiver à Paris est bien inférieur à un écart-type à Paris, ce qui ne l'empêchera pas d'être significatif.

Il est aussi possible que localement dans certaines stations, il existe une variabilité plus faible que celle du globe (vers l'équateur en forêt ou en mer) et que dans des coins, la variabilité change probablement à cause du RC (difficile à mettre en évidence faute de recul suffisant étant donné les incertitudes et la tendance toujours en cours)

De plus un réchauffement/refroidissement n'est pas et n'a jamais été prévu uniforme et il y a des stations ou quelques régions qui se sont refroidies malgré le réchauffement global et pendant un refroidissement c'est pareil, on relève des zones qui chauffent, voir quelques exemples ici sur ces cartes, http://www.skepticalscience.com/Was-there-a-Medieval-Warm-Period.html , pour comparer la période actuelle au PAG et à l'optimum médiéval.

Difficile aussi de savoir le RC dû aux GES concerne les mêmes zones, de la même façon que pendant un réchauffement passé dû à tels paramètres "non GES".

Pour une classification sérieuse au niveau local au pas mensuel et saisonnier, il faut voir au cas par cas, mois par mois, saison par saison, vu que dans tel coin, ce sera tel mois ou telle saison qui chauffera, stagnera ou dans de rares cas, refroidira et que le nombre d'années de données nécessaires pour obtenir une distribution efficace est variable selon les cas.

Pour ta dernière question, je ne sais pas du tout, je n'y ai pas réfléchi, à priori ça doit aussi dépendre des échelles temporelles et du climat des stations. En dehors d'attribuer ça à la variabilité spatio-temporelle souvent plus importante que ce qu'on imagine, ça me paraît très difficile de comprendre pourquoi février ne s'est pas réchauffé à Paris.

Il faut bien garder en tête que pour le moment, je raisonne uniquement sur le pas saisonnier et mensuel pour l'hiver à Paris.

Au pas annuel, la courbe d'évolution du climat à Paris a une toute autre tête par rapport à celle de février (qui ne se réchauffe pas) ou de l'hiver (réchauffement non phénoménal).

http://meteo.besse83.free.fr/imfix/parisevolcliman.png

Rappel : http://meteo.besse83.free.fr/imfix/parisevolclimhiv2010.png

http://meteo.besse83.free.fr/imfix/evolclimfevprs.png

Au pas annuel, on voit un très net réchauffement autour de 1.5 fois l'ET (0.67° ) et dans ce cas, la moy/30 ans de 1939 est loin de la moy/30 ans actuelle (la petite descente à la fin de la courbe est due à la valeur provisoire de 2010, entrée en supposant naïvement que l'anomalie sera égale à celle calculée avec les 2 premiers mois) et elle est même plus basse (mais non significativement) que la moy/30 ans de 1739.

Dans ce cas, au lieu des +-0.7° d'écart en moy/ 30 ans de l'hiver pour considérer qu'on sort des clous de la stabilité en hiver à Paris, il suffit d'environ +-0.3° d'écart entre les moy/30 ans pour sortir des clous de la stabilité au pas annuel.

Enfin on voit bien avec ce graphe que l'état moyen du climat définit /30 ans pour le pas annuel, c'est autrement plus correct que pour le pas mensuel et saisonnier (pour le pas journalier, j'en parle même pas !)

Dans ce cas on n'a pas besoin de plus de 1000 ans, avec environ 200 ans de données, on a très théoriquement notre moyenne pour Paris à 0.1° près (sous les mêmes réserves de qualité parfaite des mesures/homogénéisation et de stationnarité de la série) et donc on a une distribution efficace pour établir une assez bonne échelle de classification pour Paris tant (au pas annuel), ensuite avec la tendance au réchauffement, pour prendre en compte le réchauffement dans la classification, il suffirait de se décaler d'utiliser comme référence celle qui est à environ 0.3° de la dernière moyenne/30 ans actuelle (fin 2009) et de la recaler chaque année si l'écart dépasse 0.3°.

Les graphes très différents montrent à quel point il serait anormal de considérer qu'un même écart de x° a la même importance selon les échelles et de rejeter des données de février à cause du RCG, alors qu'il en manque à gogo pour ce mois stable !

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Posté(e)
Au NE de Pont de Beauvoisin Savoie, Alt. 280 m. Et fréquemment à Chambéry Centre-Ouest (270m), à 18 km Est à vol d'oiseau, trajets étagés entre 250 m et 630 m d'altitude, de part et d'autre de l'Epine (Jura Sud) / Chartreuse (Préalpes N-O).

La masse d'air reelle est interessante, mais d'un point de vut bilan de l'hiver, elle est seulement anecdotique. On s'en fout que l'hiver soit 10 degres sous les normes a 1400m, ce qui importe c'est comment il est entre 0 et 500m...

L'hiver 1880 n'a pas ete froid en altitude pourant il est glacial en plaine, pareil pour d'autres hivers. C'est ca qui compte au final.

Attention aux comparaisons hasardeuses, surtout dans des stations de villes, car si on prend Paris l'effet urbain entre 1880 et nos jours cela n'a vraiment RIEN à voir ! Et c'est valable pour de nombreuses villes.

Comment peut-on ergoter sur telle ou telle station qui ne serait pas aux normes et ensuite sortir des comparatifs aussi incongrus ?

Cela ne me semble pas très sérieux, et il est clair que la station de Paris ne vaut pas tripette pour suivre l'évolution du climat tellement l'urbanisation galopante joue un rôle énorme au niveau des températures locales.

Une urbanisation qui s'est accélérée ces dernières décennies.

Les stations parisiennes (intra-muros) devraient être exclues de ce genre de calculs climatiques si l'on voulait être sérieux, mais cela ne semble pas toujours l'objectif y compris dans des instituts officiels qui semblent courir d'autres lièvres.

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Besse sur Issole (83 - Alt 275 m à 26 km de la mer)

Attention aux comparaisons hasardeuses, surtout dans des stations de villes, car si on prend Paris l'effet urbain entre 1880 et nos jours cela n'a vraiment RIEN à voir !

Et c'est valable pour de nombreuses villes.

Comment peut-on ergoter sur telle ou telle station qui ne serait pas aux normes et ensuite sortir des comparatifs aussi incongrus ?

Cela ne me semble pas très sérieux, et il est clair que la station de Paris ne vaut pas tripette pour suivre l'évolution du climat tellement l'urbanisation galopante joue un rôle énorme au niveau des températures locales.

Une urbanisation qui s'est accélérée ces dernières décennies.

Les stations parisiennes (intra-muros) devraient être exclues de ce genre de calculs climatiques si l'on voulait être sérieux, mais cela ne semble pas toujours l'objectif y compris dans des instituts officiels qui semblent courir d'autres lièvres.

Pour être un peu crédible, il faudrait quand même prendre la peine de bien lire les messages.

Je le répète pour la nième fois, les données moyennes mensuelles de Paris que j'utilise sont homogénéisées aussi par rapport à des stations non contaminées par l'ICU (du moins surtout pour la période à partir de 1900). Bien entendu une correction n'est jamais aussi parfaite que la mesure juste originale (qui n'existe jamais en climato, vu qu'il y a toujours des changements dans les conditions de mesure), mais elle est assez bonne pour que l'on détecte un signal clair dans des moyennes depuis 1880.

Pour suivre l'évolution d'anomalies de Tm, il vaut beaucoup mieux utiliser des données homogénéisées en milieu urbain, que les simples données brutes de stations rurales comme certaines que tu regardes probablement souvent sans voir qu'il y a eu de sacrés changements non urbains (vu que MF ne diffusent pas celles qui sont homogénéisées) !

Croire que rien ne change dans la nature et sur le matériel dans une station rurale, et qu'il n'est pas nécessaire d'homogénéiser même de nos jours, c'est une erreur de base. L'ICU dépend aussi beaucoup du site. Un parc qui est maintenant arrosé en ville avec des ombres portées l 'hiver, c'est autre chose qu'une station qui devient très proche d'immeubles uniquement au Nord, avec du béton sous l'abri. Il y a des études sur le gradient de l'ICU en fonction de la distance du centre et de la surface d'un parc.

De plus dans le cas de Paris Montsouris, on ne raisonne pas sur les Txx ou les Tnn de tel jour/mois ou sur un nombre de jours à x°, impossible à homogénéiser assez correctement (où là j'ergote un maximum ! D'autant plus quand c'est pour dire qu'il fait plus chaud/froid qu'ailleurs ou que le passé tel jour), mais sur des moyennes mensuelles qui se corrigent assez bien (du moins pour les vrais mathématiciens spécialistes de l'homogénéisation. As-tu eu la correction de lire la thèse de Mestre et autres sur ce sujet, avant de balayer d'un tour de main leur travail, assis en bout de comptoir ? )

L'important pour suivre le climat moyen c'est de pouvoir détecter, quantifier et corriger les changements vu que dans aucune station, on ne mesure correctement et de la même façon la T dans le temps. Et pour cette tâche, il faut des métadonnées et de très bons mathématiciens qui inventent tous les jours des outils plus puissants pour détecter un signal malgré un bruit considérable.

Tu peux mesurer la T sans abri en plein soleil à 1.5 m du sol pendant des dizaines d'années, avec les anomalies de Tm de cette mesure, tu verras le même type de signal que sous abri, mais tu ne vas pas t'amuser à dire que c'est le coin le plus chaud et que tu as battu un record de Tx par rapport aux autres stations. Il ne faut pas tout mélanger.

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Un lien intéressant compilant plein d'informations sur l'hiver 2010 (été dans l'hémisphère sud) dans le monde

http://sites.google....winterissocold/

Malheureusement on ne sait pas trop quoi retenir dans les multiples facteurs possibles de la situation très anormale de l'hémisphère nord :

- minimum solaire ?

- ENSO ?

- AO ?

- SSW ?

- les 4 ? default_biggrin.png/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">

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Besse sur Issole (83 - Alt 275 m à 26 km de la mer)

Un lien intéressant compilant plein d'informations sur l'hiver 2010 (été dans l'hémisphère sud) dans le monde

http://sites.google....winterissocold/

Malheureusement on ne sait pas trop quoi retenir dans les multiples facteurs possibles de la situation très anormale de l'hémisphère nord :

- minimum solaire ?

- ENSO ?

- AO ?

- SSW ?

- les 4 ? default_biggrin.png/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">

Merci pour l'adresse !

Et oui il doit y avoir du monde qui cherche à soupeser ces facteurs.

A voir si le minimum solaire prolongé n'a pas favorisé quelque peu une modification de la circulation des vents, comme pendant certains hivers du minimum de Maunder, http://www.giss.nasa.gov/research/briefs/shindell_06/ , à cause d'un contraste de la T terre / T mer, plus prononcé dans ce cas (d'autant plus de nos jours avec le réchauffement de l'océan qui possède un stock de chaleur bien plus important)

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Posté(e)
LUGRIN (74) - Est du Leman - 470m

Je vais vous parler ressenti pour ce qui me concerne. J'habite au sud est du bassin Lémanique entre Evian et Saint Gingolph en Haute Savoie.

Au niveau des températures à 400/500/600m, cet hiver aura été assurément le plus froid depuis les années 2000 sur la région mais j'ai souvenir d'avoir connu néanmois des hiver plus froid dans les années 90.

Au niveau de la neige, je trouve cet hiver assez remarquable au niveau des précipitations neigeuses qui auront beaucoup entravées les activités humaines. Sur les 20 dernières années, de mémoire, je ne retrouve pas de telles intempéries. Les cumuls par épisode neigeux n'ont certes pas été exceptionnels mais la répétition de ces derniers est assez remarquable.

Par contre, les épisodes de bise, qui nous tiennent souvent compagnie en Hiver et qui abaisse de façon très nette la témpérature ressentie n'auront pas été extraordinaire sauf au début de ce mois ci.

Bref à mon niveau cet Hiver restera tout de même dans les annales grâce aux différents épisodes neigeux en vallée.

Pour conclure, si cet Hiver a été assez remarquable au niveau des hauteurs de neige dans les vallées, le discours est tout autre en montagne (entre 1500 et 2000m.) avec des hauteurs de neige qui auront été conforme à la saison voir suivant les massifs légérement en deça des normales.

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  • 4 weeks later...
Posté(e)
Besse sur Issole (83 - Alt 275 m à 26 km de la mer)

Merci pour l'adresse !

Et oui il doit y avoir du monde qui cherche à soupeser ces facteurs.

A voir si le minimum solaire prolongé n'a pas favorisé quelque peu une modification de la circulation des vents, comme pendant certains hivers du minimum de Maunder, http://www.giss.nasa...fs/shindell_06/ , à cause d'un contraste de la T terre / T mer, plus prononcé dans ce cas (d'autant plus de nos jours avec le réchauffement de l'océan qui possède un stock de chaleur bien plus important)

http://www.sciencedaily.com/releases/2010/04/100415080848.htm
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