Témoignages des épisodes orageux!

[TreizeVents]

C'est le biip strident du réveil qui m'a sorti de ma torpeur ce matin là, ce biip qui fait si mal au coeur quand on est le lundi matin et qu'il est temps après un week-end reposant de reprendre le chemin des cours. Ce matin là, cela me fait encore plus mal au coeur parce qu'il n'est que 5h40 du matin et j'ai encore la cinquantaine de kilomètres de VTT dans les montagnes qui me pèse dans les mollets. Bon, limite je devrais être un minimum content car un passage orageux limité est annoncé pour la journée, mais sur le moment j'avais surtout envie de rester sous la couette.

Bon peu importe. Je me lève, je me prépare, je fais mon sac, et je m'apprête à partir à la gare. Il tombe quelques gouttes, et les éclairs semblent se déchaîner loin sur la montagne. J'arrive à la gare, avec 15 minutes d'avance. L'orage commence à se montrer davantage, avec des éclairs de plus en plus nombreux et le tonnerre qui gagne en puissance. Il circule juste au dessus du village, sur la montagne, alors que moi je prends le train qui m'emmènera droit vers la plaine.

Une grosse demi-heure plus tard, je descend de la vieille rame du TER dans la gare de Béziers, terminus du tortillard qui descend tous les matins de Millau. Le ciel est bleu, délavé : la tramontane fait son oeuvre après le passage perturbé matinal qui n'a apparemment même pas touché la cité biterroise. Bon, pour l'orage c'est fini et il doit déjà être loin sur le Gard (du moins s'il a survécu). Ca sera une belle journée ensoleillée. Enfin, que je croyais, parce que la suite va être bien différente.

Après un petit quart d'heure d'attente sur le quai, je monte dans un autre TER qui remonte de Perpignan pour rallier Avignon. Il n'a pas de retard, je serais à l'heure pour mon premier cours de la semaine qui m'attends à la fac à Montpellier. Dans le train, je constate que le temps est de plus en plus instable alors que l'on avance vers l'est : si avant Sète la tramontane est en train de dégager le ciel, à l'est c'est le vent marin qui domine. De gros nuages noirs montent très rapidement du Golfe du Lion vers les plaines, situation caractéristique des épisodes qui font parfois si mal aux plaines languedociennes. Et plus on avance, plus il fait sombre ; bientôt les vitres sont couvertes par les trombes d'eau qui s'abattent dehors et on ne distingue plus rien. Je suis bien content d'avoir une seconde dose d'orage, mais je suis loin de me douter de l'ampleur des évènements qui sont en train de se mettre en place.

Juste avant d'arriver en gare, un message nous informe que le train restera stationné dans la gare de Montpellier pendant une durée indéterminée. Cela doit être quand même assez sérieux, mais bon il est monnaie courante que la voie finisse sous l'eau à chaque gros orage du côté de Lunel donc encore une fois je ne m'en fais pas, en me disant que le plus gros doit être à l'est et qu'à Montpellier ce sera bientôt terminé. Dans la gare, c'est pourtant le chaos qui m'attend : beaucoup de gens attendent sur les quais, tous les trains semblent à l'arrêt. Beaucoup sont au téléphone. Le vacarme des voix ne couvre cependant pas celui de l'orage : c'est un véritable déluge qui s'abat sur la ville, le tonnerre est assourdissant. J'arrive dans le hall de la gare : il y a presque un centimètre d'eau. Et dehors, plus rien ne semble bouger. Plus un passant, plus une voiture, même le tramway ne circule plus.

Je ne sais pas combien de temps je suis resté là à attendre, peut-être trois quarts d'heure. Des fois, la foudre tombait dans le quartier, avec des détonations assourdissantes. En face de moi, un couple de touristes anglais était totalement abasourdi par la violence des évènements. Bon, j'ai beau avoir déjà connu plusieurs épisodes de ce type, je dois quand même reconnaitre que celui-là est sévère et il commence avec le temps à m'inquiéter. Surtout quand on voit les torrents qui envahissent les rues. De toute manière il n'y a rien d'autre à faire qu'à attendre : plus un train ne rentre ou ne sort de la gare. Visiblement, j'étais dans le dernier train.

Après cette attente qui m'a semblé très longue, la pluie commence à se calmer. Les lumières se rallument dans le bâtiment ; l'orage semble enfin s'éloigner. C'était quand même du gros celui-là, et je suis pas faché de le voir enfin lever le siège de la ville car cela aurait pu être sérieux s'il s'était éternisé.

Je rejoins l'arrêt de tram en face de la gare, et au bout d'une vingtaine de minutes et après quatre rames bondées je finis par pouvoir monter dans une rame en direction de la fac de sciences. La ville semble encore étourdie : peu de monde sur la Comédie, encore de gros torrents dans les rues vers le Corum. Le Verdanson, petit ruisseau d'habitude à sec, rugit littéralement dans son lit et à un moment le tram avance dans 10 cm d'eau boueuse (pour ceux qui connaissent, vers le stade Philippidès). Je m'inquiète un peu : la pluie semble reprendre, et le ciel s'obscurcit de nouveau...

Lorsque je descend à mon arrêt, un nouveau gros coup de tonnerre retentit et les trombes d'eau recommencent à tomber avec parfois même de la grêle. A nouveau, je vais rester pendant un temps assez long, probablement plus d'une demi-heure, sous l'abri de l'arrêt de tram à attendre une accalmie. A nouveau, la circulation qui peinait à reprendre se retrouve figée, et le courant se met à sauter. Les intensités semblent dingues, a vue de nez on doit atteindre les 300 mm/h ; en fait il faudrait le voir pour le croire mais dans un tel déluge la visibilité ne devait plus excéder une vingtaine de mètres alors qu'on est en plein jour.

A nouveau, je m'inquiète : l'eau commence à monter, et avec ce qu'il est déjà tombé tout à l'heure cela risque de devenir très sérieux. Heureusement, une nouvelle accalmie se dessine, je l'espère définitive. La pluie cesse, l'orage s'éloigne enfin, et on voit même le soleil qui fait une percée à l'ouest. Je rejoins la fac, avec parfois de l'eau jusqu'aux genoux, mais trop tard : je tombe seulement sur une secrétaire qui me dit que la fac est en cours d'évacuation et que le département est passé en alerte de niveau rouge. Ah oué quand même ! o_O Même si cette information était erronée et que l'Hérault est resté en orange, sur le moment j'étais quand même assez secoué. J'appelle mes parents : chez moi dans l'ouest du département, le ciel est totalement bleu, et ils croient que je leur raconte un canular quand je leur explique la situation à Montpellier.

Alors que je me dirige à nouveau vers l'arrêt de tram pour rejoindre mon appartement, je tombe sur un très bon ami qui est dans la même section que moi. Le réseau de tram et de bus semblant totalement paralysé, j'accepte sa proposition de me déposer. Le parking baigne dans au moins 20 cm d'eau stagnante, et le niveau continue de monter : il est plus que temps de partir. Quand on ouvre les portes, l'eau s'engouffre dans la voiture et j'ai encore l'image des trois pédales qui émergent de l'eau ; faudrait pas noyer le moteur... Et pendant que l'on s'inquiète tous les deux de cet aspect, on n'a pas remarqué que le ciel est redevenu noir comme l'encre à l'ouest...

Le temps de sortir doucement du parking, de s'engager dans les rues qui sont dorénavant bondées de voitures, et le déluge reprend. Bien que ce n'est qu'une petite averse orageuse qui durera une dizaine de minutes, elle n'a fait qu'en rajouter à la pagaille ambiante. Il n'y a qu'une chose à faire : attendre, avec les essuies-glaces en mode rapide, et regarder les phares arrières de la voiture de devant qui ne ressemblent qu'à deux petites lueurs rouges diffuses et lointaines.

On va finalement mettre une bonne demi-heure pour rallier mon appartement pourtant distant de seulement 3km à vol d'oiseau, et je décide de ne plus bouger. L'orage reprend à plusieurs reprises, mais sans atteindre les intensités observées le matin. J'attrape France 3 pour regarder les infos du 19-20 : on a droit à un flash spécial pour annoncer qu'une nouvelle ligne orageuse se met en place par l'ouest et devrait balayer à nouveau Montpellier dans la soirée. Décidément, là j'ai ma dose ! Cette ligne mettra deux bonnes heures à passer, avec à nouveau des trombes d'eau, des éclairs incessants, mais on prend quand même davantage plaisir à le regarder quand on est au sec derrière une bonne fenêtre.

En un jour, je crois que j'ai eu ma dose d'orage pour un petit moment. Faut dire, c'est pas tous les jours qu'on se prend un MCS stationnaire sur le coin de la figure.

C'était le 22 septembre 2003 ; on a relevé ce jour-là 276mm en 18 heures à l'Ecole Nationale Agronomique Supérieure de Montpellier, tandis que TwisterC relevait 252mm au nord de la ville. Il n'est pas impossible que les cumuls aient pu atteindre les 300mm sur certains quartiers de la ville.

Voici l'animation sur 24 heures de la carte foudre, qui résume bien ce qu'il s'est passé ce jour là :

Pour ceux qui voudraient en savoir plus sur cet orage, je vous invite à consulter le dossier de Twister qui était comme moi à la fac de sciences à cette époque : c'est ici.

[rodac]

De bien jolis récits d'orage sur ce fil ...

Merci au posteur,

Connaisez vous l'existance du site Keraunos?

Amitiés

merci Jérôme pour l'info; je suis déjà allé voir le site Kéraunos. Bravo pour la réalisation de ce site !

J'ai communiqué à Nico 17/69 des infos qui lui manquaient à propos d'une tornade F4 qui s'est déchaînée l'été 1971 sur la frontière franco-suisse.

Je lui ai aussi évoqué le monstrueux orage de grêle auquel j'ai échappé, et qui à touché une bonne partie du bassin lemanique le 18 juillet 2005... Tiens ! ça me donnera l'idée de le raconter ici !... /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">

roger

[Nicolas 17/69]

merci Jérôme pour l'info; je suis déjà allé voir le site Kéraunos. Bravo pour la réalisation de ce site !

J'ai communiqué à Nico 17/69 des infos qui lui manquaient à propos d'une tornade F4 qui s'est déchaînée l'été 1971 sur la frontière franco-suisse.

Je lui ai aussi évoqué le monstrueux orage de grêle auquel j'ai échappé, et qui à touché une bonne partie du bassin lemanique le 18 juillet 2005... Tiens ! ça me donnera l'idée de le raconter ici !... /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">

roger

Effectivement ce topic commence à devenir un véritable vivier de cas d'orages violents pour notre bdd à Kéraunos comme le long et palpitant témoignage de Treizevents juste au-dessus. Au stade où c'en est, je vais même le signaler sur notre forum. Petit HS vite fait : j'en profite pour rappeler que notre équipe est en train de mettre au point des techniques qui vont nous permettre de mettre en ligne en temps quasi réel tornades et tubas, beaucoup plus rapidement que ce qu'on faisait jusqu'à présent. Pour les orages par contre, faudra patienter encore un peu, vu qu'on projette de refaire complètement toute notre base, et que nous ne sommes pas encore très nombreux à intervenir régulièrement dans notre équipe.

Sinon tiens je profite du topic pour lancer une bouteille à la mer, pas beaucoup d'espoir mais sait-on jamais :

Un Charentais de l'Est aurait-il vécu la très grosse vague orageuse dont à Angoulême j'ai vu passer les rebords d'enclumes tout rebondis de mammatus, au soir du 1er août 2007 ? L'orage devait être à plusieurs dizaines de kms de là, trop éloigné pour qu'on entende le tonnerre ou qu'on puisse voir les éclairs. Et pourtant les enclumes étaient tellement immenses qu'elles recouvraient facilement la moitié de notre ciel ! C'était vraiment magnifique ce passage silencieux des mammatus dorés sous le couchant, mais vu la taille stupéfiante des enclumes ça voulait dire aussi qu'à 20-30 kms de là ça devait cogner salement.

Voilà 3 photos pour vous faire une idée et par la même occasion alimenter le topic :

Ps Chat Cassien : en tant que représentant Rhône-Alpes de Kéraunos, je m'apprête personnellement à enquêter pour la F4 franco-suisse de 1971 pour laquelle Dean Gill m'a également communiqué d'autres infos très intéressantes. /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">

[lorenzo83]

Bonjour à tous,

voici le récit d'un épisode orageux qui m'a marqué à jamais, même si je l'ai vécu indirectement.

Nous sommes le lundi 14 juin 1999. Ce jour là, le ciel est limpide, d'un bleu intense, peut-être trop...

Un petit Mistral souffle sur l'Ouest Varois, tandis que l'Est du département se voit agrémenter de quelques cumulus médiocris, décorant agréablement le paysage.

Parti faire une virée en VTT dans l'aprés-midi du côté de Cuers, j'observe ces nuages au loin qui gonflent d'heure en heure. A cet instant, j'ignore qu'une vaste goutte froide est en train d'envahir l'extrème Sud-est de la France.

Je rentre à la Valette en fin de journée, épuisé par les nombreux kilomètres accumulés dans les jambes. J'oublie très vite les bourgeonnements vus quelques instants plus tôt, pour me plonger dans mes révisions d'examen.

Vers 21h30, mon attention se porte sur la lampe de la cuisine qui scintille de façon irrégulière. Ne réagissant pas tout de suite, je me dis que ça doit sûrement être un mauvais contact de l'ampoule. Hors soudain, un scintillement plus important que les autres me fait lever en sursaut. Une fois à l'extérieur, je suis assailli par des flashes ininterrompus en direction de l'Est, au-dessus d'une colline qui cache l'horizon. Je comprend très vite que la situation est plus que sérieuse.

J'enfourche à nouveau mon vélo et me revoilà parti sur une petite route de campagne complètement obscure, simplement guidé par la lueur des éclairs qui ne faiblissent pas. Aprés de longues minutes parcourues dans la garrigue, j'arrive enfin sur un haut plateau dégagé.

Là, devant moi, une ligne orageuse très virulente se déchaîne sur l'Est du massif des Maures et les Alpes-maritimes.

Des bouillonnements cumuliformes sont illuminés par d'intenses décharges intranuageuses incessantes, qui communiquent entre-elles du Nord au Sud de cet axe instable.

Ce qui me surprend le plus, c'est le nombre incroyablement élevé de coups de foudre positifs extranuageux qui déchirent le ciel, à l'avant et à l'arrière des cumulonimbus, qui pour la plupart, sont à l'état calvus. Certains de ces éclairs frappent à plus de 15 kilomètres de leur point initial.

Les courants ascendants sont zébrés d'internuageux, rampants sur une dizaine de kilomètres, parfois plus. De vives effluves bleutées se diffusent au-dessus des enclumes, j'apprendrai par la suite qu'il s'agit d'éclairs statosphériques.

Je reste pendant près de deux heures à contempler cette furie des cieux, littéralement hypnotisé par ce déluge d'électricité qui s'abat sur terre. Les orages vont perdurer jusqu'en deuxième partie de nuit.

Je me couche vers 2 heures du matin, la tête bombardée d'images stroboscopiques.

Quelques heures plus tard, assis au fond du bus qui m'emmène sur le chemin du lycée, je découvre à travers la vitre une étendue de nuages postorageux sur tout l'Est du Var, derniers signes de cette nuit apocalyptique.

Cette offensive orageuse est évoquée dans l'excellent ouvrage "Traqueur d'orages" d'Alex Hermant, au chapitre des gouttes froides.

Ci-dessous, les conséquences dramatiques de cette nuit d'orages:

Article du journal Var-matin paru le 16 juin 1999.

Base du Cannet-des-Maures

"Des flashes dans tous les sens"

De mémoire d'ingénieur météo, on avait rarement vu ça à la base d'hélicoptères de l'école d'application de l'aviation légère de l'armée de terre au Cannet-des-Maures. Un service météo y est consulté en permanence pour les mouvements des appareils.

Le militaire qui se trouvait de permanence hier et l'avant-dernière nuit devant les écrans où sont matérialisés les phénomènes électriques dans l'atmosphère témoigne: "Ca a tonné très fort entre Draguignan et Grasse de 18 à 22 heures. Il y a eu un cumul important d'impacts de foudre dans toute la zone de Fayence".

Des analyses précises pourraient être obtenues à partir d'aujourd'hui, pour quantifier l'intensité des orages. Mais les ingénieurs de la base ont été impressionnés par le nombre de décharges d'électricité statique d'un nuage à l'autre ou entre les nuages et le sol.

"C'était exceptionnel. De 23 heures à minuit, il y avait des flashes dans tous les sens!"

[Invité Guest]

Beau témoignage lorenzo, merci /emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20"> .

Cet orage a dû être terrible, pour pénétrer dans une chambre!

Finalement j'ai bien fait d'ouvrir ce topic, ça servira à Kéraunos visiblement!

Sinon, cela faisait longtemps que j'avais parlé d'un orage de grêle un 28 juin 2006... J'en ai les photos (j'ai dû faire des macros sur des images tirées, donc pas de grande qualité mais c'est mieux que rien):

Il était 19 heures 45 quand j'ai pris la base nuageuse en photo, la base déchiquetée du Cb très puissant. Un vent fort se levait brusquement. Et la pluie a pris le relais; elle tombait presque horizontalement tellement les rafales de vent, qui faisaient claquer les fenêtres de chez moi violemment, étaient déchaînées...

Et ce n'est que vers 20 heures que des blocs de glace s'éclataient contre le sol en se brisant en une poudre de glace. A ce moment précis on aurait dit que des gens tapaient au marteau sur le toit de mon appartement...

A la fin de cette furie grêligène qui aura duré tout de même un petit quart d'heure, j'ai pu ramasser les morceaux opaques et glacés d'une forme irrégulière, d'un diamètre de 5,5 cm pour les plus gros et de 3 cm pour les plus petits, comme ci-dessous:

Alors que l'orage s'éloignait, je voyais le sommet du Cb enfler comme une explosion. Cela ressemblait à ça concrètement:

Plus tard, vers 21 heures, alors que le soleil envoyait ses dernières et chaudes lueurs, le Cb, de forme Calvus en premier temps comme visible sur le cliché ci-dessus, et devenu rapidement Capillatus Incus:

Bref, une journée mémorable! Malgré la qualité assez médiocre des images j'espère que ce témoignage illustré vous aura plu,

Neigepassion .

[gaet34]

Je continue mes petites aventures.. je m'en étais arrêté à l'automne 2001, le 9 octobre plus précisément

L'année suivante, mis à part le bref mais très violent orage du dimanche 8 septembre, le jour du terrible orage en V dans le Gard (avec 110 mm en deux heures chez moi, les seuls du mois!) qui aura inondé la terrasse mais dont je n'ai pas trop de souvenirs, il n'y eut aucun phénomène orageux marquant..

L'année suivante, 2003, par contre, a été exceptionnelle du point de vue orageux!

Le premier orage marquant est celui du 17 août 2003, après la canicule. L'orage aura duré environ deux heures, avec 78 mm à Montpellier, mais le plus impressionnant fut le front de rafales: 97 km/h à Fréjorgues, 126 à La Grande Motte, avec de nombreux dégâts à signaler, en pleine période estivale.

Le deuxième est celui que vient de relater TreizeVents, celui du 22 septembre 2003. Je tiens à aporter mon témoignage.

C'était un lundi. Le matin, je me lève à 06h45 comme tous les lundis et la première chose que je fais, c'est que j'ouvre mes volets. Je suis surpris par la douceur, près de 21°!

Le ciel est totalement couvert, mais pas encore noir. Juste avant de prendre le tram à Euromedecine, quelques gouttes de bruine tombent pendant 30 secondes et je me dis alors que toute la journée se déroulera alors sous ce ciel plombé, comme il est si fréquent d'en avoir en automne à Montpellier. Je me replonge alors dans mon emploi du temps. Je commence par une heure de SVT puis une heure de techno, et pendant la première heure je vois le ciel s'assombrir de plus en plus. A ph, alors qu'on est en plein jour, les lumières du collège s'allument.

Vers 9h15, une pluie fine commence à tomber, et je me dis alors que ce serait cool qu'elle tombe toute la journée, parce que depuis l'orage du 17 août, il n'est pas encore tombé grand chose et l'été a été sec comme à on habitude.

Peu après suivent les éclairs et c'est le déluge et alors je me désintéresse totalement de ce qu'on fait en techno, et l'heure suivante en physique. Entre 9h45 et 13h environ, la pluie tombe très fort. Je suis scotché, sous le préau. Je me souviens aussi que j'étais le seul à avoir pris un imperméable parmi mes camarades, et certains étaient venus seulement en T-shirt, alors qu'au plus fort de l'averse il faisait 16°!

La pluie faiblit ensuite, mais j'en redemande. Vers 14h, le soleil fait une timide percée et je sens que c'est fini..

Cependant, à la récré, c'est la panique. Une rumeur selon laquelle on est en alerte rouge et que les parents vont venir nous chercher circule. je n'y crois pas, tout s'est arrêté. Cette rumeur était d'ailleurs fausse, on n'a pas été en alerte rouge ce jour là..

La dernière heure, de 16 à 17h, c'est français. Je plonge dans l'ennui comme dans chaque cours de français lorsqu'on frappe à la porte.. C'est ma soeur, dans le même collège que moi, qui vient me chercher car ma mère nous attend! Génial! pas de cours de français /emoticons/tongue@2x.png 2x" width="20" height="20">

En même temps on raccompagne une amie à ma soeur chez elle, et je me souviens qu'au moment où on l'a déposée chez elle, la pluie s'est remise à tomber, toute aussi forte que le matin. Intérieurement, je jubile, même si la route devient dangereuse et qu'on y voit plus rien. Je me rappelle aussi que le Pont Lapeyronie était fermé à la circulation car inondé (pour ceux qui connaissent, c'est pas loin de la fac de Sciences), et on y voyait tellement pas qu'un gros 4*4 a explosé la barrière.

Rentré chez moi non sans quelques difficultés, j'admire le spectacle.

Aux infos du soir, j'apprends qu'il est tombé 4 mois de pluie à Montpellier, soit plus de 250 mm! Enorme!

Cette journée était vraiment exceptionnelle sur Montpellier, et la petite anecdote pour finir c'est que la journée sans voitures a été suspendu à midi.. On s'en plaindra pas, puique mes moyens de transports habituel spour rentre chez moi (tram, bus) étaient bloqués

J'espère que ça vous aura plu comme celui de TreizeVents, même si le déroulement n'est pas identique (moi je ne me souviens que de deux vagues orageuses distinctes alors que lui en a perçu plus..)

a++

gaet34

[rodac]

Un monstre dans le ciel la nuit du 28 au 29 août 2003

Voici un autre orage remarquable que j'ai eu, sur la région du Léman, par la violence des chutes de foudre et aussi du vent, qui occasionna de nombreux dégâts. Ce front orageux avait affecté une bonne partie de la région Rhône Alpes, peut-être qu'il y a des témoins parmi vous.

Du 22 au 27 août le temps avait été très beau et très chaud, surtout dans le sud-est, avec des développements convectifs sur les reliefs. Cependant l'anticyclone cède progressivement du terrain et les perturbations grignotent peu à peu le continent.

Le matin du 28 août est plus nuageux que les précédents. Avec une TN de 20°C, l'ambiance est lourde. Vers 10 h, le ciel se couvre même entièrement, mais c'est plutôt un gris uniforme, avec un peu de pluie. Je redoute que le ciel reste couvert l'après-midi et que le manque d'ensoleillement "neutralise" la force des orages prévus en soirée.

Le soleil revient peu avant midi, suivi d'un nouveau passage nuageux avec quelques gouttes. L'après-midi est à nouveau bien ensoleillée. La température monte à 30°C, ce qui est un petit peu moins que les 5 jours précédents.

Vers 18 h, les nuages sont à nouveau plus nombreux, surtout des nuages d'altitude. Puis vers 20 heures c'est à nouveau assez dégagé, mais avec des voiles d'altitude, peut-être provenant de cumulonimbus lointains.

Vers 21 heures, alors que le soir tombe, j'aperçois des cb sur les reliefs, avec quelques lueurs d'éclairs, mais ceux-ci ne sont pas vers le sud-ouest, ils ne s'approchent donc pas de ma position.

C'est vers 23 heures, en allant jeter un nouveau coup d'oeil dehors, que je vois l'arrivée d'un nouvel orage !

D'abord des lueurs d'éclairs au loin, mais vers le sud-ouest. De plus les feux du lac tournent à toute vitesse (je ne vois pas ça souvent). Rapidement la cadence des éclairs devient dantesque, plus d'une décharge à la seconde, énormément de chutes de foudre, et toutes les 2 à 3 minutes des éclairs "surpuissants", vraiment monstrueux !

L'orage s'approche, le tonnerre devient audible, il vient d'engloutir la région genevoise. Le front orageux est très large et en ligne sur le sud-ouest, donc impossible d'y échapper ! et çA vient vite ! Les "méga éclairs" tombent parfois bien à l'avant du front, et lorsque ceux-ci tombent à 10 km environ de chez moi, la force de la détonation est telle que ça m'inquiète quand même. Je ne me souvenais pas d'avoir vu des éclairs aussi puissants que ceux-ci.

Le rideau de précipitations au sud-ouest est totalement compact, je peux déjà dire que dans moins de 10 minutes, le front sera chez moi. Redoutant une énorme grêle et un énorme coup de vent, je vide le balcon des objets qui pourraient s'envoler et je me "barricade" en fermant tous les stores (je n'avais plus fait ça depuis l'ouragan Lothar en décembre 1999; mon balcon est exposé au sud-ouest...).

Puis le front passe, violent, mais moins que je pouvais l'imaginer. ça a bien claqué mais je n'ai pas eu d'éclair tombé "sur la maison" et je n'ai pas entendu la grêle claquer contre les stores. Je rouvre une fois que je sens que c'est passé. Je vois les lueurs bleutées provenant des éclairs situés derrière moi cette fois. Il y a des branches et des débris par terre.

Puis toute la nuit, des orages secondaires vont suivre, avec cette fois une pluie plus régulière, et des coups de tonnerre épars toutes les 1 à 5 minutes, et tout cela ne s'arrêtera qu'à 9 heures du matin ! Le soleil revient vers midi. L'orage aura donné sur Lausanne environ 37 mm et le tonnerre aura grondé pendant 10 heures d'affilée...

[Ggene 30]

L'épisode orageux qui me restera gravé dans ma mémoire est sans nul doute celui de 8 et 9 septembre 2002.

Matin du dimanche 8 septembre ; MF a lancé l'alerte orange pour de violents orages dans le sud est, ciel trés nuageux par entrées maritimes, atmosphére humide et douce quelques éclaircies persistent cependant.

Vers la fin de matinée le ciel devient de plus menaçant par le sud,premiers coups de tonnerre vers 11h30 accompagné de fortes averses pendant 1/2 heures, une acalmie se dessine puis de nouveau de fortes averses se succédent à partir de 12h30, l'orage dure 1 heure , derniére demie heure marqué par une trés forte activitée électrique, nombreux impactes proches, l'orage déverse finalement 35mm en deux heures.

C'est seulement une petite mise en bouche par rapport à ceux qui m'attend pour la soirée et la nuit.

Le reste de l'aprés-midi se passe dans le calme, de belles élcaircies apparaissent et en fin d'aprés-midi le ciel se découvre même totalement, un peu déçu je commence à avoir des doutes sur cette alerte orange....

N'ayant pas encore accés à internet, pour suivre la situation j'écoute la radio local( France Bleue Gard-Lozére).

Vers 17h00, des auditeurs passent à l'antenne, les premiéres fortes pluies orageuses touchent les alentours de Nîmes selon les témoignages de ceux-ci, au fil des minutes les témoignages affluent, la situation commence à devenir même inquiétante au niveau du village de la Calmette au nord de Nîmes, les premiéres routes commencent à être innondé. Je commence un peu à me faire du soucis car mes parents étaient descendu sur Nimes dans l'aprés-midi.

La situation s'aggrave encore dans les heures qui suivent maintenant la RN 106 qui relie Nîmes à Alés est innondée par endroit, les précipitations se concentrent sur cette axe notament au niveau de la Gardonnenque.Mes parents finalement arrivent on va dire saint et sauf , ils sont passés environ 1/4 d'heures avant que la route soit totalement innondé, l'eau arrivait déja à la moitié des roues selon leurs dires.

Des témoignages affluent toujours à la radio, un auditeur de Saint-Géniés de Malgoirés(nord ouest de Nimes) dit que la rue de son village est transformée en un énorme torrent, des voitures sont emportées.....etc

Chez moi le ciel se couvre, il est 19H00, toujours pas la moindre goutte ou coup de tonnerre, je commence à désespérer malgrés ceux qui se passe plus au sud.

Enfin vers 20h30, la nuit commence a tomber, des lueurs incessantes sont visibles au sud est, les premiers coups de tonnerre se font entendre, quelques gouttes tombent mais sans plus.

A cette instant, je n'imagine pas la nuit de folie que je vais vivre mais qui va finir par devenir trés angoissante.

Je me couche vers 21h00, une pluie modérée à forte commence a tomber, accompagné de quelques coup de tonnerre mais toujours rien d'extraordinaire. Puis au fure et à mesure que le temps passe des averses de plus en plus violentes se succédent, l'activitée électrique monte en puissance aussi, coup de foudre proches et flashs incessants se manifestent a présent.

J'ai toujours l'oreille scotché à la radio, les témoignages se succédent et font état de situations dramatiques voir apocalyptiques par endroits..........

Toujours des averses violentes d'intensitées extraordinaires marqué par des acalmies de courte durée mais trés réguliéres dans le temps, ne parlons pas de l'activitée électrique qui est vraiment énorme, entrecoupé aussi par des moments plus calme mais assez bref.

L'activité diminue tant au niveau électrique que pluvieuse vers 4,5 heures du mat , toujours des averses mais moins violentes. Plus de courant donc plus de radio, je ne sais pas trop ce qui se passe, je me dit que le plus gros est passé.

Mes yeux arrivent enfin à se fermer, c'est la premiére fois depuis le début de la nuit........ réveille violent par un coup de tonnerre explosif, il est environ 6H00, l'activitée reprend de plus belle, toujours ces amas d'eaux en n'en plus finir qui s'abbatent sous un feux d'artifice incessant et bruyant.

Je commence a paniquer; et si ça continu????

7h30: le jour se lève, toujours de fortes averses, le ciel est zébré en permanence le tonnerre est quasi-continu mais ce sont plus des roulements caverneux qu'explosif...... ça sent peut-être la fin.

J'ouvre me volets et je n'en crois pas mes yeux la riviére(l'Amous) qui coule à 100 mêtres de chez moi est transformée en fleuve,elle arrive au bas de mon terrain.

Les deux mas(ancien moulin) de mes voisins situé dans l'intérieur d'un méandre sont entourés par l'eau qui arrive au premier étage, je n'avais jamais vu la riviére aussi haute, vraiment apocalyptique ce qui se passe, j'en reste bouche bè.

8H00: la pluie est moins violente, la riviére amorce sa décrue, je décide d'aller faire un tour pour prendre des nouvelles des voisins, tout va bien, je continu ma route , les dégats sont hallucinants, routes complétement éventrées, profondes tranchées,tas de boues,de pierres, de sédiments, glissements de terrains..........etc

9h00: la pluie cesse enfin, je comprend alors que l'événement auxquelle j'ai vécu et assister est vraiment exceptionelle.

L'aprés-midi le ciel se découvre, riviéres et ruisseaux sont descendus aussi vite qu'ils sont montés, j'en profite pour faire un tour sur Anduze, 3Km difficile en vtt dans la boue et les pierres, les dégats sont toutes aussi impréssionnant, je ne compte plus les voitures qui sont en vrac un peu partout,encore et toujours de la boue et des pierres.......

Voici le lien d'un topic photo sur cette événement que javais fait il y a quelques temps:

/index.php?showtopic=16500&hl='>http://forums.infoclimat.fr/index.php?show...c=16500&hl=

Lien du dossier de Mathieu Barbéry:

http://pagesperso-orange.fr/meteo/special/09-09-02-cevenol/

Enfin une petite vidéo:

/index.php?showtopic=28503&view=getnewpost'>http://forums.infoclimat.fr/index.php?show...view=getnewpost

Lien direct:

http://www.crdp-montpellier.fr/inondations...-2_Gard2002.htm

[jtomtom]

Oui Ggene, ça a dû être difficile ! Il est tombé 588mm cette nuit à Générargues !

Mais ton lien ne marche pas, en fait le site ne peut pas s'afficher...

[Invité Guest]

Pour ma part, l'orage le plus impressionnant fût celui du 25 juin 2006 à Bourgoin-Jallieu avec 2 orages violents successifs qui en 25 min auront laissé 45 mm au pluvio avec des intensité maxi proche des 450 mm/h (488 mm/h sur ma Vantage), la grêle (1cm) prenant parfois le relais de la pluie. La station MF de Bourgoin avait enregistré des rafales avoisinant les 80-90 km/h. Foudre très fréquente.

Bulletin Speciaux IC de l'épisode

Voici mon petit dossier photos de l'époque sur l'orage :

Quelques photos :

Et l'historique de la pluvio, de la température et de la pression atmosphérique :

[rodac]

Orages sur le Lubéron les 23 et 24 mai 2001

Durant cette semaine j'avais participé à une randonnée de groupe dans le Lubéron (Vaucluse), c'était alors la première fois que je me rendais en Provence (mais pas la dernière ! /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20"> )

Nous avions eu à peu près tous les types de temps que la météo peut nous offrir... Le voyage à l'aller s'était déroulé le samedi 19 sous un radieux soleil, puis le lundi 21 une pluie copieuse nous a trempés presque toute la journée, les 23 et 24 de beaux orages, et en fin de semaine à nouveau du grand soleil, avec de la chaleur...

Ce matin du mercredi 23 mai, le ciel est tout bleu au lever du jour. Suite aux pluies de l'avant-veille il fait bien frais. Mais le soleil va rapidement réchauffer l'atmosphère. Je me trouve avec le groupe au refuge de Segain, au pied d'une falaise, non loin du village de Sivergues.

Nous commençons à marcher sous le soleil, c'est assez agréable. Jusqu'à midi, apparemment pas trop d'inquiétude. Les cumulus sur les reliefs sont encore de taille modeste, et nous aurons sans doute le temps d'arriver au gîte suivant avant d'éventuels orages.

Lorsque nous pique-niquons vers midi, il fait agréablement chaud (je pense 25°C environ), mais je m'aperçois que les cumulus bourgeonnent tout d'un coup très vite, et ils deviennent sufisamment nombreux pour masquer le soleil...

Nous repartons un peu plus vite que prévu, car déjà en tout début d'après-midi les premiers coups de tonnerre se font entendre. Lorsque nous approchons du village de Saignon, le ciel devient vraiment menaçant, et c'est au moment où nous arrivons au village que des coups de foudre assez proches éclatent, en fait ça claque à l'endroit précis où nous nous trouvions une demi-heure plus tôt !

Notre guide scrute le ciel avec attention, car il cultive une vigne près d'Avignon et redoute évidememment la grêle !

Nous avons attendu que ça se calme, le temps d'un pastis, avant de poursuivre notre route jusqu'au gîte de Regain, tenu par un couple de cinéastes, et où j'avais fait avec un ami du groupe un sympathique et inoubliable petit concert au piano !

Le lendemain, 24 mai, nous avons passé par Apt, avons visité le "colorado provençal" puis avons longé une crête pour rejoindre le village de Viens. L'orage refera à nouveau parler de lui, mais de manière curieuse. Il y aura des orages tout autour de notre colline, pendant des heures nous sommes "cernés", mais aucun orage ne vient sur nos têtes !

Voilà, ce n'est pas l'orage le plus fort que j'ai eu, mais il me laisse un excellent souvenir

[rodac]

5 Juillet 1993: Mon premier orage un camescope à la main

je n'ai pas (encore) réussi à mettre en ligne cet enregistrement vidéo, mais je vous fais partager cet orage par la narration.

C'est à partir de l'été 1991 que l'idée de filmer des orages m'est venue, car il y avait eu cette année là quelques orages assez exceptionnels, j'avais alors trouvé un camescope vers la fin de l'année, mais il m'a fallu encore une année et demi jusqu'à ce que je me mette à filmer un orage !

Ce lundi 5 juillet, j'avais su à la météo qu'un front orageux allait arriver en soirée. Il avait fait chaud et lourd la journée (jusqu'à 32°C). A 16 heures le ciel s'était couvert, mais n'était pas encore menaçant. Je suis rentré du travail vers 18 heures, le ciel était gris, mais rien n'est encore tombé du ciel (pluie ou orage).

En me disant que le front orageux doit encore passer, je m'empresse de charger les deux batteries du camescope, et à 19 heures j'entends quelques premiers coups lointains. J'ai de la peine à les localiser car le ciel est d'un gris presque uniforme et c'est assez brumeux.

Cependant force est de constater que les coups de tonnerre les plus nombreux proviennent du sud-ouest, donc exactement sur le front dominant. Il y a donc "des chances" que ce soit un bon orage...

Je prends mon camescope (sans trépied, donc pas mal de "bougeotte"), les coups se font de plus en plus insistants, les premiers éclairs apparaissent (toujours au sud ouest). Bien que la couleur du ciel soit encore d'un gris uniforme et qu'aucun arcus ne soit visible, les éclairs couvrent un large front sud-ouest, c'est inévitable: cet orage sera pour notre pomme, violent ou pas ! Je n'aurais pas sorti le camescope pour rien...

Les éclairs deviennent assez nombreux (environ 1 décharge toutes les 5 à 15 secondes), et l'arcus commence à sortir de la brume, il est très large, donc impossible d'y échapper ! Très rapidement il devient très net et très noir ! L'averse en dessous est très compacte, et comme la couleur est jaunâtre, il y a peut-être de la grêle ! Le front est à environ 6 km et il avance rapidement !

Comme le vent ne s'est pas encore levé, la famille et moi sommes encore sur la terrasse, mais prêts à "battre en retraite". C'est alors qu'un éclair incongru "avant-gardiste" tombe à 1 km à peine en plein devant mon objectif ! S'en suivra un 2ème 30 secondes plus tard. Le front n'est plus qu'à 3-4 km et vient d'engloutir Vevey. Le vent se lève, plus possible de se tenir sur la terrasse, je rejoins un autre "poste d'observation", la fenêtre de la cuisine.

Le coup de vent est très violent, et je vois le front de rafale "grignoter" le paysage à vue d'oeil jusqu'à ce que nous soyons au coeur de l'averse ! Au plus fort de celle-ci la visibilité est quasi nulle. Trois minutes à peine sont passées que le front est derrière et le paysage réapparaît.

Et ce que je m'apercevrai après coup, c'est qu'un arbre du jardin (un sumac de Virginie) a été brisé par cet orage...

J'espère arriver à mettre cette vidéo en ligne, car même si la qualité n'est pas très bonne, les éclairs en valent la peine... j'y arriverai bien un jour !

PS: Je suis sur le point d'y arriver, mais encore un peu de patience... je vous tiendrai au courant ! /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">

Les vidéos sont en ligne ! /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">

Orage du 5 juillet 1993:

http://www.dailymotion.com/chat-cassien/vi...ere-part_travel

http://www.dailymotion.com/chat-cassien/vi...eme-part_travel

Orage du 15 août 1993:

http://www.dailymotion.com/chat-cassien/vi...u-150893_travel

Orage du 19 juin 1994:

http://www.dailymotion.com/chat-cassien/vi...19061994_travel

Orage du 31 juillet 1994:

http://www.dailymotion.com/chat-cassien/vi...tcassien_travel

roger /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">

[lorenzo83]

Salut Chat cassien,

j'ai des problèmes de lecture avec les liens de l'orage du 5 juillet 1993, le chargement se bloque et internet Explorer ne répond plus. Dommage /emoticons/sad@2x.png 2x" width="20" height="20"> .

[rodac]

Salut Lorenzo,

j'ai réessayé les liens que j'ai mis, ils fonctionnent sans problèmes sur mon PC (j'ai une ADSL 3500). C'est peut-être un problème de rapidité de connexion, en as-tu une suffisamment rapide pour les lire les vidéos ? Les vidéos sont très lourdes en mémoire, on atteint facilement 15 MB pour une minute ! Si le chargement est très lent, il n'y a pas grand chose d'autre à faire que de laisser charger et d'aller boire un café en attendant... /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">

Je ne te cache pas que même avec l'ADSL ça a été hyper long à encoder et à mettre en ligne ces vidéos ! /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">

[Invité Guest]

Les vidéos sont en ligne ! /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">

5 juillet 1993:

http://www.dailymotion.com/chat-cassien/vi...ere-part_travel

http://www.dailymotion.com/chat-cassien/vi...eme-part_travel

31 juillet 1994:

http://www.dailymotion.com/chat-cassien/vi...tcassien_travel

roger /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">

Sympa ces vidéos! Préférence pour la première: ciel sombre, gros rideau de précipitations verdâtre, éclairs, foudre... T'habite pas à Flopland toi! /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20"> C'est vrai qu'on aurait dit un rideau de grêle! Je suis vraiment impressionné par la noirceur de la zone d'ascendance du Cb! /emoticons/ohmy@2x.png 2x" width="20" height="20">

[lorenzo83]

Salut Chat cassien,

j'ai des problèmes de lecture avec les liens de l'orage du 5 juillet 1993, le chargement se bloque et internet Explorer ne répond plus. Dommage /emoticons/sad@2x.png 2x" width="20" height="20"> .

J'ai réussi à lire tes vidéos. Un sacré orage avec tous les ingrédients pour faire de belles images. C'est vrai que dans ce genre de situation, le trépied est indispensable.

Le même orage cet été avec ta caméra numérique installée sur un trépied et le résultat sera parfait! /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">

A plus.

[Mauersegler]

je vais raconter l'orage le plus mémorable de ma vie ! : celui du 28 juillet 1994

c'était après un épisode caniculaire avec des températures avoisinant les 36°C, la journée du 28 juillet 1994, je regarde les bulletins météo à la TV, annonçant des orages violents pour la nuit. j'avais 6 ans a cet époque la et j'avais peur des orages. avant de me coucher le soir, je regarde le ciel, il était dégagé. au milieu de la nuit, je fut alors réveillé par un orage. il était encore assez loin, mais de très fréquentes décharges illuminaient déjà le ciel avec un tonnerre audible. l'orage arrive et a ma grande surprise : très peu de précipitation dessous. mais l'activité électrique se renforçait encore. il ne s'agissait pas d'un orage du type "pile électrique d'intras" mais d'un orage sec avec une très forte activité électrique. pendant son passage, ce fut un orage dantesque, des éclairs fréquents et très lumineux éclairaient la maison suivi de fracas du tonnerre très souvent puissant voire explosif pour les éclairs les plus puissant et proche pendant une durée qui me semblait interminable. j'avais la fenêtre fermé pendant cet orage mais les coups de tonnerre était tellement puissant que sa s'entendais fortement à l'intérieur même avec les fenêtres fermés. puis l'orage s'éloigne progressivement et je pus enfin redormir. le lendemain je sors faire un tour dans le quartier et je constate qu'il y avait beaucoup de dégât lié a la foudre notamment de nombreux arbres explosé.

voila pour ce récit de cet orage qui pour le moment fut le plus puissant que j'ai connu

[rodac]

je vais raconter l'orage le plus mémorable de ma vie ! : celui du 28 juillet 1994

c'était après un épisode caniculaire avec des températures avoisinant les 36°C, la journée du 28 juillet 1994, je regarde les bulletins météo à la TV, annonçant des orages violents pour la nuit. j'avais 6 ans a cet époque la et j'avais peur des orages. avant de me coucher le soir, je regarde le ciel, il était dégagé. au milieu de la nuit, je fut alors réveillé par un orage. il était encore assez loin, mais de très fréquentes décharges illuminaient déjà le ciel avec un tonnerre audible. l'orage arrive et a ma grande surprise : très peu de précipitation dessous. mais l'activité électrique se renforçait encore. il ne s'agissait pas d'un orage du type "pile électrique d'intras" mais d'un orage sec avec une très forte activité électrique. pendant son passage, ce fut un orage dantesque, des éclairs fréquents et très lumineux éclairaient la maison suivi de fracas du tonnerre très souvent puissant voire explosif pour les éclairs les plus puissant et proche pendant une durée qui me semblait interminable. j'avais la fenêtre fermé pendant cet orage mais les coups de tonnerre était tellement puissant que sa s'entendais fortement à l'intérieur même avec les fenêtres fermés. puis l'orage s'éloigne progressivement et je pus enfin redormir. le lendemain je sors faire un tour dans le quartier et je constate qu'il y avait beaucoup de dégât lié a la foudre notamment de nombreux arbres explosé.

voila pour ce récit de cet orage qui pour le moment fut le plus puissant que j'ai connu

Ah, juillet 1994 ! le mois des orages par excellence !

Tiens ! en voyant le 28 juillet 1994 (3 jours avant l'un des orages que j'ai filmés...), j'avais eu un orage très atypique chez moi à Prilly. En fin de soirée, pendant au moins 10 minutes, j'avais des éclairs internuageux au zénith, et aucun d'entre eux ne venait toucher le sol, donc ça tonnait tranquillement. Cependant je pouvais très nettement voir le graphisme des éclairs qui se "promenaient" au-dessus de ma tête. En même temps il ne tombait pas une goutte de pluie, le tout sous une chaleur moîte ! C'était vraiment étrange....

En revanche, j'ai eu droit, en ce même mois, à une "nuit des bombes" la nuit du 1 au 2 juillet 1994. Le 1er juillet avait été très chaud, avec des développements cumuliformes sur les reliefs, mais le soleil avait brillé sans partage toute la journée. En pleine nuit, je suis réveillé par un orage, des détonations terrifiantes alors qu'il ne pleut pas du tout ! Il faudra 10 minutes avant que celle-ci ne se mette à tomber (fort !), avec toujours des coups de foudre très près. Et le 2 au lever du jour, ciel tout bleu, comme s'il ne s'était rien passé de la nuit !

Je ne vais pas m'arrêter là, car je ne peux oublier la dantesque journée du 14 juillet 1994 (et là le tout Rhône Alpes était concerné !), avec pas moins de 7 orages successifs, et en prime un éclair peut-être tombé sur le toit de mon immeuble ! Le 1er orage, vers 11 heures, était une première formation précoce mais je n'ai eu que quelques coups de tonnerre et une petite averse, le soleil revient rapidement. Le 2ème orage était vers 14 h, mais est resté au loin avec des coups de tonnerre juste audibles. Le 3ème orage, par contre, a été un premier "avertissement" ! rondement mené, avec grêle, front de rafale et quelques coups de foudre proches, alors que j'étais encore au boulot entre 16 h et 17 h. Une dernière éclaircie après cet orage, très brève, car le 4ème orage arrive vite, il va occasionner une très forte pluie pendant une heure, avec énormément de décharges surtout intranuageuses, je n'ai pas pu éviter la "trempette" en rentrant chez moi !

Mais peu avant 20 heures, alors que le précédent orage commence enfin à s'éloigner, le sud-ouest est à nouveau zébré d'éclairs, c'est le 5ème orage qui arrive ! Cette fois c'est à nouveau des coups de foudre, ils sont nombreux et couvrent tout le front dominant. Pas de doute, ça va péter ! Je m'accroche à ma fenêtre et c'est alors qu'un coup est tellement proche que je n'ai pas le temps de réagir ! lumière et tonnerre instantanés ! il était juste derrière ! ça m'a fait vraiment bizarre de ne avoir le temps de réagir et de me "dire" "aïe ça va péter !". Au moins 3 autres coups tomberont à moins de 300 mètres ! Le tout avec une nouvelle averse violente et durable, puis ça se calme. Il y a eu d'importantes inondations à Lausanne suite à l'orage...

Les 6ème et 7ème orage se montreront à la nuit tombante, mais passeront à côté de chez moi, j'entendrai le tonnerre au loin et je peux voir de beaux flash, au loin cette fois...

ET le matin du 15 juillet, à l'aube...ciel tout bleu sans un nuage !

Dire que j'avais la caméra à portée de main à l'époque, et je ne l'ai pas utilisée...j'enrage !

Je note encore au passage que le 19 juillet 1994, Paris s'était retrouvé sous un énorme orage, et du 23 au 25 juillet 1994 tout le sud de l'Europe était concerné par de gros orages !

D'après Guillaume Séchet: le 14 juillet 1994, des grêlons gros comme des balles de ping-pong mitraillent Lons-le-Saunier. Les villes d'Evreux, Caen, Angers, Alençon, Le Puy, Toulouse et Niort sont à leur tour frappées les jours suivants.

Et d'après Alex Hermant: Les orages furent surtout remarquables sur la Haute-Loire, l'Ardèche et la région Rhône-Alpes où la grêle causa des ravages dans les Dombes.

[Nicolas 17/69]

Comme à chaque fois que j'entends parler d'une vague orageuse importante à plusieurs endroits différents, j'ai zieuté un coup mes chroniques charentaises, où j'ai découvert aussi des évènements orageux pour cette date.

Ce 28 juillet 1994, effectivement il s'en est passé des trucs, apparemment une vague mémorable sur une bonne partie de la France.

Ps : je signale par ailleurs que j'ai mis le lien vers ce topic en épinglé sur le forum de Kéraunos, tellement depuis le début vos témoignages sont riches et très intéressants pour nous. Merci à tous ! /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">

[rodac]

je vais compléter cette fameuse année 1994, par les autres orages remarquables que j'ai eus...eh oui il y en a encore d'autres ! qu'on se le dise 1994 n'est pas un flop !

Vague orageuse du 30 août au 2 septembre 1994:

Voici une autre belle série que je ne suis pas prêt d'oublier !

le mardi 30 août était une journée ensoleillée et assez chaude (sans excès toutefois). Les nuages bourgeonnants se multiplient au cours de la journée sur les reliefs alentours, il y a aussi par moments des voiles nuageux, mais le soleil tient bon jusque vers 17 heures. Ensuite, la couverture nuageuse se densifie et ça se fait plus lourd, le tonnerre gronde au loin ici et là. Finalement de belles cellules seront visibles. Entre 17 heures et 20 heures c'est pas moins de 4 cellules que je pourrai observer, mais toutes sont restées à distance de chez moi, et leur déplacement est bien lent. Côté précipitation je n'ai eu qu'une petite et brève averse avec ce premier "lot".

A 21 heures, à la tombée de la nuit, il y a enfin un orage plus conséquent, le "no 5" que j'avais baptisé "escargot" tant son déplacement était lent, mais l'orage était pas mal du tout, avec quelques coups de foudre et une bonne activité électrique intranuageuse, mais aussi une pluie plus conséquente, mais encore rien d'extrême pour l'instant

La nuit du mercredi 31 août est assez calme. C'est vers 7-8 h, au moment d'aller au travail, que le ciel se met à grommeler à nouveau. Pas moins de 4 passages orageux modérés (les "nos 6 à 9") vont se succéder durant la matinée, coups de tonnerre espacés mais de fortes pluies, surtout pour le "no 8".

A midi le ciel est plus lumineux, mais les éclaircies sont de courte durée, rapidement le ciel est à nouveau couvert, mais cette fois ci pas d'orage en vue, ce sont des altostratus presques uniforme, et aucune pluie. Je me dis c'est dommage, il n'a pas fait plus de 22°C, cela va limiter l'ascendance. Le ciel redevient plus lumineux au crépuscule, avec toujours 22°C....

C'est à 22 heures que le tonnerre gronde à nouveau. Je vais voir sur le balcon (exposé au sud-ouest, et je vois un beau front orageux se diriger sur moi, et rapidement cette fois ! La largeur du front et les fréquentes décharges me font dire que sera plus qu'un orage modéré. Et ça n'a pas manqué ! Violent coup de vent, pluie torrentielle, et de nouveaux coups de foudre ! Mais surtout, comme à l'orage du 14 juillet, un coup tombé extrêmement près, où lumière et détonation étaient simultanés, sans me laisser le temps de réagir !

Puis des orages vont se succéder presque toute la nuit du 31 août au 1er septembre, dont un avec de la grêle et une pluie vraiment torrentielle. Après un dernier petit orage vers les 8 heures, ça se calme...

Alors que la météo avait annoncé pour le 1er septembre un temps pluvieux toute la journée, une très belle éclaircie, imprévue, se développe avant midi, permettant à la température de monter, et de favoriser l'ascendance des cb, préparant un beau potentiel pour de nouveaux orages.

Le ciel se couvre à nouveau vers les 15 heurs, suivi d'un orage très modéré, ce n'est qu'à la nuit tombée que des flashes plus nombreux apparaissent. Et l'orage va à nouveau "accaparer" toute la nuit du 1er au 2 septembre ! Cette fois c'est un coup de foudre toutes les 5 minutes, avec une pluie persistante et forte tout du long.

ça se calme définitivement au lever du jour, l'après-midi du 2 sera maussade, sans soleil, avec quelques faibles pluies et pas plus de 17°C.

Le beau temps revient le 3 septembre...

Pour terminer voici encore les autres orages de l'année 1994 que je n'avais pas encore cités:

16 au 29 mai: pas moins de 8 jours d'orages, modérés certes mais souvent avec des pluies torrentielles

2 juin: Gros orage avec des grêlons gros comme des billes

24 juin: Bel orage modéré mais avec des formations nuageuses impressionnantes

8 août: nuit très électrique, décharges fréquentes et orage une bonne partie de la nuit

17 août: Alors que je m'apprêtais à prendre l'avion pour la première fois de ma vie (de Genève à Londres), un orage éclate à 2 km de l'aéroport alors que je suis dans le hall d'attente ! Depuis l'avion les nuages bourgeonnants étaient impressionnants et très nombreux ! Mais ça a secoué à la montée !

12 septembre: De l'orage sans discontinuer de 11 h à 19 h (flux de sud), avec une pluie forte et constante. Il est tombé 40 mm.

au passage j'ai vu sur youtube cette excllente vidéo d'orage prise dans l'Essex (Angleterre) le 24 juin 1994:

http://www.youtube.com/watch?v=r-pyS9Cj2yU...feature=related

[Nicolas 17/69]

Ah j'ai cru avoir posé la question dans mon post précédent mais je m'aperçois que non :

Pour Chat Cassien et Superbolt67, c'est où que vous avez vécu vos orages, Strasbourg et Lausanne ?

[rodac]

Les orages que je viens de citer, je les ai observés de chez moi, à Prilly, tout près de Lausanne,

en revanche les vidéos ont été prises au-dessus de Vevey, soit 25 km plus à l'Est (vu la topographie hétérogène de ma région ça peut beaucoup changer d'un coin à l'autre pour les orages). Pour tous les orages antérieurs à 1993, c'est du côté de Vevey, avant que je ne déménage... je tâcherai de préciser pour les témoignages suivants quand ce sera l'un ou l'autre lieu... /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">

[mike]

Eh ben dit donc, sympathique tous ces recits d'orages violents que je vois la. Merci à chat cassien ( oui oui on se connait )

Je crois qu'on battra jamais l'année 1994 exceptionnellement orageuse sur l'europe occidental et notamment en France, en suisse et en Allemagne. Moi qui etait très jeune encore aussi ( 9 ans), je me souviens parfaitement de nombreux orages très violent qui avaient devasté plusieurs fois le sud de la moselle, malheuresement je n'avais aucun appareil ou camescope à portée de main et d'ailleurs tout comme Julien, j'avais peur des orages à l'époque. Je tenterais de faire un recit plus tard sur les dates les plus orageuses de l'année 1994 ainsi que l'année 2000.

[Mauersegler]

Ah j'ai cru avoir posé la question dans mon post précédent mais je m'aperçois que non :

Pour Chat Cassien et Superbolt67, c'est où que vous avez vécu vos orages, Strasbourg et Lausanne ?

oui c'est bien strasbourg pour cet orage du 28 juillet 1994 /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">

sinon je me souvient encore d'autres orages extrêmement violent, je posterais les témoignages en soirée /emoticons/happy@2x.png 2x" width="20" height="20">

[Mauersegler]

un autre témoignage d'orage violent, lors de la journée du 12 juin 2003

cette journée du 12 juin 2003 débute sous un grand soleil avec déjà plus de 20° au lever du jour. la chaleur s'accentue très rapidement au cours de la journée, avec une lourdeur assez insupportable. vers 13h 30 je prend le chemin du lycée pour me rendre au cours d'histoire géo, le ciel était bleu et vers l'ouest apparaissait un cumulus congestus. durant le cours d'histoire, je regardait le ciel et je vis que ce cumulus avais évolué très rapidement en un puissant cumulonimbus. celui ci arriva rapidement. le ciel s'assombrit sérieusement vers 15h et les premiers coup de tonnerre retentissent. l'orage s'approche assez rapidement, un vent violent se lève (rafales de près de 100 km/h) suivi rapidement des premières précipitations. puis pendant une durée d'environ 15 min, se fut un orage très violent accompagné de pluies intenses, de la grêle (2 à 3 cm de diamètre les grélons) et de très fortes rafales de vent. l'activité électrique quand a elle était assez forte avec de nombreux coups de foudre proche suivi de coups de tonnerre fracassant. la grêle hachait les feuilles des arbres, couplé au vent qui cassait des branches d'arbres. la cours du lycée fut rapidement recouvert par les grélons, des débris des arbres. pas d'inondation de la cour car le terrain n'était pas facilement inondable et était hétérogène. avec la chaleur avant l'orage, les fenêtres du lycée était toutes ouverte. l'orage étant arrivé rapidement, les fenêtres n'ont pas été fermé, et toute les précipitations sont rentré a l'intérieur à cause du vent fort. résultat : les couloirs était inondé à tous les étages. après l'orage s'en allais assez rapidement vers l'est, les grêlons ont mis près de 2h a fondre complètement.

voila pour cet orage /emoticons/happy@2x.png 2x" width="20" height="20">