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Grenelle de l'environnement


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Invité Guest

Et si un "accident" arrive à la planète, on la remplace ? default_mellow.png

Je comprends bien ton point de vue, mais ce sont des règles de sécurité mises en place dans chaque sociéte, dans l'entreprise où je travaille, si plusieurs personnes du comité de direction doivent aller au même endroit, elles prennent des vols différents pour éviter en cas de crash d'avoir à remplacer l'ensemble des dirigeants et c'est bien entendu la même chose au niveau des états.

Tu ne pourras jamais arrivé à une pollution zéro tant que l'Homme sera sur cette planète, c'est un peu comme la Qualité où on vise toujours mieux sans arriver au 0% défaut.

Olivier.

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  • Réponses 73
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Les plus actifs

Oui enfin le souci pour la lutte contre le réchauffement climatique, c'est que tout le monde dit que c'est "les autres" le problème (le chef d entreprise, les ministres qui voyagent...). Or c'est un problème de chacun d'entre nous!

Or à quoi est lié l'augmentation massive du traffic dans les airs? à l'explosion de la demande (et de l'offre) des vols pas chers ou low cost, où pour 300 euros on peut se faire 3 jours à djerba, marrakech, turquie ou égypte, on clique sur internet, on voyage et on émet ensuite autant de co2 qu'en 1 an de voiture!

Parallement, la voiture climatisée se généralise et là encore, tout le monde consomme ainsi 10% de plus de carburant...

c'était juste une petite remarque default_sorcerer.gif

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C'est toujours le même problème! Chercher à réduire nos effets nocifs sur l'environnement sans ralentir l'économie, c'est pour celà que le co-voiturage et les locations de véhicules ne se développe pas, par peur d'une diminution des ventes des voitures françaises.

Pareil pour la clim, elle entraine une surconsommation d'énergie et produit aussi des gaz très nocifs pour l'environnement mais il s'agit d'un argument de vente...

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Oui enfin le souci pour la lutte contre le réchauffement climatique, c'est que tout le monde dit que c'est "les autres" le problème (le chef d entreprise, les ministres qui voyagent...). Or c'est un problème de chacun d'entre nous!

c'était juste une petite remarque default_flowers.gif

Oui mais aussi aux responsables politiques, aux hommes de pouvoirs de donner le bon exemple et c'est pas toujours le cas...apu-4-ayogchw7u4gl2swncnd12fyo.gif
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J'ai un voisin écolo il se chauffe au bois ( cheminée ) amusant , dommage pour moi leur fumée m"arrive dessus je suis obligé d'arrêter mon aération automatique un vrai plaisir . default_ermm.gif quand on connait le rendement d'une cheminée .

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C'est toujours le même problème! Chercher à réduire nos effets nocifs sur l'environnement sans ralentir l'économie, c'est pour celà que le co-voiturage et les locations de véhicules ne se développe pas, par peur d'une diminution des ventes des voitures françaises.

Pareil pour la clim, elle entraine une surconsommation d'énergie et produit aussi des gaz très nocifs pour l'environnement mais il s'agit d'un argument de vente...

C'est clair que l'économie a peur du GW. Ca paraît dur de maintenir croissance économique et limitation des GES mais il faut absolument tenter. Quand on veut, on peut.

Si personne ne prend de grosses mesures, c'est parce que personne n'est assez courageux pour défier LA croissance. Donc finalement, personne ne le veut vraiment.

Donner l'exemple, les mesures symboliques... c'est trop tard. Il faut des mesures A GRANDE ECHELLE une fois pour toutes.

On a bien interdit les CFC après avoir découvert le trou de la couche d'ozone, on doit se servir de cet exemple.

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  • 2 weeks later...

AOL Paris-Reuters

octobre 12:34 - PARIS (AFP) - Le Grenelle de l'environnement a entamé mercredi son marathon final de deux jours de négociations, pour opérer la "révolution écologique" qui doit réorienter l'économie française, en commençant par la question du changement climatique. Le gouvernement lance le Grenelle de l'environnement au ministère de l'Ecologie le 24 octobre 2007

Il s'agit de "réconcilier l'écologie et le développement économique", a promis le Premier ministre François Fillon en ouvrant les travaux, qui constituent la dernière étape du processus.

"C'est peut-être une nouvelle forme de gouvernance qui est en train de se mettre en oeuvre", a-t-il ajouté.

La première table ronde - dressée en "U" - dans le salon d'apparat du ministère de l'Ecologie rassemble autour du ministre de l'Ecologie, Jean-Louis Borloo, les ministres concernés par ce premier atelier sur la lutte contre le changement climatique: Christine Boutin pour le logement, Valérie Pécresse pour la Recherche et de l'enseignement, les secrétaires d'Etat à l'Ecologie, Nathalie Kosciusko-Morizet et aux Transports, Dominique Bussereau et le haut commissaire aux Solidarités actives, Martin Hirsch.

AFP - Patrick Kovarik

De part et d'autre, huit représentants de chacun des collèges (outre l'Etat) associés au Grenelle se font face - patronat, syndicats, collectivités locales et ONG vertes - et autant d'experts pour chacun des négociateurs.

Il s'agit en deux jours de "transformer l'essai" de 4 mois de travaux entre partenaires économiques, sociaux, associations et Etat, et d'aboutir à des mesures fortes, pour freiner la consommation d'énergie et les émissions de gaz à effet de serre.

Les mesures finales seront arbitrées jeudi par le président de la République.

"Le discours de Nicolas Sarkozy n'est pas déjà écrit" a assuré Mme Kosciusko-Morizet. "C'est un processus qui se construit au fur et à mesure", les conclusions de chaque table ronde devant être aussitôt transmises à l'Elysée.

Le premier atelier "climat" embrasse à la fois les propositions d'économie d'énergie dans le bâtiment et les transports, et les nouveaux dispositifs fiscaux - la "contribution climat-énergie" - taxant la pollution et la consommation d'énergies fossiles.

Selon un participant, la ministre du logement Mme Boutin a exprimé des "réserves sur l'objectif d'économie d'énergie" (le bâtiment consomme 42,5% de l'énergie finale en France).

Jean-Louis Borloo "est apparu comme le plus radical de tous". Et au final, chacun semble d'accord pour avancer rapidement sur les critères de performance énergétique, notamment dans le neuf.

En arrivant le matin, le président du groupe de travail "climat", le climatologue Jean Jouzel, avait estimé que "la limite de l'exercice n'est pas de trouver un consensus, mais les sources de financement". "Aujourd'hui nous devons arrêter les mesures et il faudra ensuite s'assurer de leur mise en oeuvre", avait-il poursuivi en appelant à saisir "la dynamique du Grenelle".

"Quelque chose d'unique s'est passé dans ce pays", a également jugé Nicolas Hulot - qui siège dans le collège des associations - en prévenant: "on ne veut pas de mesures dilatoires, on veut de l'opérationnel".

VIDEOSvideo.giflire la video

59% des Français attendent des "mesures importantes" du Grenelle, selon un sondage publié mercredi par Libération.

Pour Yannick Jadot, porte-parole de l'Alliance pour la planète (80 ONG), "il faut des chiffres, des budgets, des calendriers".

Nicolas Hulot, comme Yannick Jadot et d'autres, ont insisté sur la nécessité de "donner un prix au carbone" via une taxe, considérée comme "la" mesure forte qui aura valeur de test pour le succès du Grenelle.

La deuxième table ronde mercredi après-midi est consacrée aux questions de santé environnementales, et notamment à la question explosive de la réduction des pesticides.

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Donnez vos idées default_laugh.png

Réchauffement climatique , pollution, biodiversité....

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Site officiel

Mercredi 24 et jeudi 25 octobre, phase finale du Grenelle Environnement.

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J'ai entendu le début du meeting avec la déclaration de Mr le président de la république, après qu'il est annoncé débloquer un milliard d'€ ... j'ai pas écouté le reste tant cette somme m'a parue dérisoire; mon point de vue "économique" c'est que la france va se rabattre sur la masse "du peuple", à travers des taxes déjà en place, bref les plus pauvres vont passer à la caisse, une fois encore. default_mellow.png

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J'ai entendu le début du meeting avec la déclaration de Mr le président de la république, après qu'il est annoncé débloquer un milliard d'€ ... j'ai pas écouté le reste tant cette somme m'a parue dérisoire; mon point de vue "économique" c'est que la france va se rabattre sur la masse "du peuple", à travers des taxes déjà en place, bref les plus pauvres vont passer à la caisse, une fois encore. default_dry.png

De tout temps, de toutes les époques, c'est toujours le "bon peuple"qui a"participé"et qui"participe"et qui"participera" encore. Les Entreprises, étant moteurs de l'emploi sont protégées, et encore plus depuis les événements que tu sais. Quant aux personne "aisées", il ne faut pas les "surtaxer", celà ne serait pas un encouragement à vouloir se "sortir du rang". Les grands patrons, quant à eux, ils dirigent et gèrent le pays depuis toujours...

Comme tu le vois, il n'y a pas de solutions, si ce n'est la "croissance", mais la croissance, c'est beaucoup de consommation, avec production de déchets et utlisation des ressources de la terre.

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De tout temps, de toutes les époques, c'est toujours le "bon peuple"qui a"participé"et qui"participe"et qui"participera" encore. Les Entreprises, étant moteurs de l'emploi sont protégées, et encore plus depuis les événements que tu sais. Quant aux personne "aisées", il ne faut pas les "surtaxer", celà ne serait pas un encouragement à vouloir se "sortir du rang". Les grands patrons, quant à eux, ils dirigent et gèrent le pays depuis toujours...

Comme tu le vois, il n'y a pas de solutions, si ce n'est la "croissance", mais la croissance, c'est beaucoup de consommation, avec production de déchets et utlisation des ressources de la terre.

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Oui et non, après c'est une question d'argumentation...

De mon point de vue, il est necessaire de taxer les riches, ceux "qui produisent" aussi bien les dechets que les groupements industrialisé qui font effectivement avancer notre pays. Ceci dit, taxer "les riches" (jaime pas cette expression) c'est inciter tout ce beau petit monde à faire des choix "plus en respect" avec la nature, le pauvre consommateur lui, il prend ce qu'on veut bien lui donner.

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C'est clair que l'économie a peur du GW. Ca paraît dur de maintenir croissance économique et limitation des GES mais il faut absolument tenter. Quand on veut, on peut.

Si personne ne prend de grosses mesures, c'est parce que personne n'est assez courageux pour défier LA croissance. Donc finalement, personne ne le veut vraiment.

Donner l'exemple, les mesures symboliques... c'est trop tard. Il faut des mesures A GRANDE ECHELLE une fois pour toutes.

On a bien interdit les CFC après avoir découvert le trou de la couche d'ozone, on doit se servir de cet exemple.

Le problème est surtout, que les constructeurs français enploient plusieurs dizaines de milliers de travailleur et dans le contexte actuelle, une taxe à l'entrée des villes pourrait être une catastrophe économique et sociale!

Les Entreprises, étant moteurs de l'emploi sont protégées, et encore plus depuis es événements que tu sais

Je ne suis pas d'accord, l'écologie est devenu un argument de vente, et de plus en plus d'entreprise cherche à réduire leurs déchets et leurs emissions de gaz à effet de serre, pour pouvoir être certifié ISO 14000 (Norme écologique)

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Le problème est surtout, que les constructeurs français enploient plusieurs dizaines de milliers de travailleur et dans le contexte actuelle, une taxe à l'entrée des villes pourrait être une catastrophe économique et sociale!

Les Entreprises, étant moteurs de l'emploi sont protégées, et encore plus depuis es événements que tu sais

Je ne suis pas d'accord, l'écologie est devenu un argument de vente, et de plus en plus d'entreprise cherche à réduire leurs déchets et leurs emissions de gaz à effet de serre, pour pouvoir être certifié ISO 14000 (Norme écologique)

Intéressant que les entreprises cherchent à respecter la norme environnementale. default_rolleyes.gif

Sinon je ne comprends pas bien "une taxe à l'entrée des villes". Tu parles de catastophe économique et sociale mais je ne suis pas convaincu par le mot catastrophe. Ce n'est pas parce qu'on prend des mesures contraignantes qu'on coure à la "catastrophe". Si tout le monde se retrousse les manches, et que chacun fait des concessions, on peut faire quelquechose. Forcément. Aux dirigeants et gouvernements de faciliter tout çà.

le "contexte actuel" c'est un faux argument. La situation est ce qu'elle est. Si on se bloque sur la situation actuelle, on ne fait rien.

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Posté(e)
La-Chapelle-Saint-Florent - 49 (proche 44, bord Loire)

Puisque vous parlez de l'environnement dans les entreprises, je peux vous faire partager l'expériences que j' ai eut aussi dans le public, même si je ne dit pas que c'est partout comme ça non plus.

En tout cas, j'ai été amené à gérer un marché d'appel d'offre du début à la fin, dans une communauté d'agglomération. C'est à dire en résumant que suivant un cahier des charges défini, on cherchait une entreprise dans un secteur particulier pour qu'elle gère pendant une année une prestation. Je rentre pas dans les détails inutiles.

Parmis les criteres de séléction, celui de la capacité de l'entreprise à être environnementale existait bel et bien. Norme ISO notamment. Mais il figurait comme étant le dernier des 7 ou 8 autres criteres plus important permettant de choisir l'entreprise. Bien entendu celui du coût économique était le 1er, mais d'autres également étaient importante (vitesse - efficacité - prestation - social - humain etc...). Il fallait vraiment que 2 entreprises proposent exactement la même chose parmis tous ces criteres à la fois objectif et subjectif (c'est donc impossible), pour qu'on aille jusqu'à voir si elle respectait l'environnement.

D'autres part, même après l'avis du technicien pondant avec toute la bonne fois possible son dossier, cela restait souvent en définitive le conseil politique derrière qui prenait la décision finale sur l'entreprise. "Le fils de truc-muche bossant chez machin et c'est un ami et pis ca se joue à tellement peu entre les 2". "L'autre est pourtant plus propre". "Oui mais regardez on gagne 2 euros par an (marché de plusieurs milliers d'euros ^^), donc elle est devant dans les criteres et on a le droit, même si elle respecte pas l'environnement. etc...."

La place de l'environnement est très mal utilisé, même dans la fonction publique en raison de la même logique économique que dans le privé. Pour mon cas lorsque j'ai travaillé sur cela, ça s'est plutôt bien passé, j'ai pas à me plaindre, mais j'ai aussi appris les failles de ce systeme et toutes les dérives qui étaient possible à partir de cette façon de faire. Ce que je regrette, c'est pas que dans le privé cela ne se fasse pas car individuellement, par entreprise, cela demande un effort supplémentaire et l'entreprise par définition c'est pour vivre et gagner de l'argent. Mais concernant la fonction publique, elle a selon moi, un devoir de "bien faire", les budjets étant généralement important (c'est pas vraiment toujours ça le probleme, contrairement aux PME-PMI) et les gachis-dépenses inutiles et superflus souvent importantes. (Le rôle des changements politiques et d'éléctions joue d'ailleurs un rôle dans cela aussi. Une vision à court terme, contre une vision à long terme).

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Les entreprises peuvent utiliser des énergies renouvelables, des matières recyclables, utiliser du bois qui vient seulement de forêts plantées etc.., mais ça coûte cher et surtout ca fait monter le prix final.

La question à se poser est donc : Seriez vous prêt à acheter un produit 30% plus cher car il respecte certaines choses ? dans certains domaines oui, mais dans la majeur partie des cas ce n'est pas possible, nos finances ne le permettent pas.

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IL faut un coté rentable ,un retour sur investissement et là il faudrait demander à ceux qui ont posés des panneaux solaires

c'est valable ou pas ?

Quand j'ai acheté mon pavillonn l'astuce pour être bien isolé c'était de demander isolation pour chauffage électrique !

Quant à l'exposition façade sud c'est 2/300 euros/an de gagné par rapport aux voisins exposés est ou ouest .

Pavillon f6 quatre personnes consommation annuelle tout électrique +eau chaude , chauffage , cuisine .

1987 : 12900 KW 2 adultes 2 enfants

1990 : 11800 KW

2000 : 14200 KW

2005 : 16200 KW 4 adultes , les filles ça aiment l'eau chaude, les ordi , Il y en a même qui laisse l'ordi allumé toute la journée default_happy.png/emoticons/happy@2x.png 2x" width="20" height="20">

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La question à se poser est donc : Seriez vous prêt à acheter un produit 30% plus cher car il respecte certaines choses ? dans certains domaines oui, mais dans la majeur partie des cas ce n'est pas possible, nos finances ne le permettent pas.

Je suis tout à fait d'accord avec toi sur ce point, et ce qui est vrai pour le consommateur final est également vrai dans toute relation client / fournisseur.... La pression sur les prix est énorme actuellement à tous les niveaux : état, entreprises, citoyen. On parle de pouvoir d'achat, de compétitivité, de réductions budgétaires, d'économie de marché .... Le coût écologique à supporter aujourd'hui est une donnée fondamentale qui sera au centre des changement de mentalité ce qui supposera à mon sens des incitations (fiscales ?) ou subventions de la part des acteurs politiques et économiques.
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Cet été j'ai travaillé à st gobain emballage (fabrique de pots en verre)! Je ne suis pas expert en norme mais je crois que vous vous trompez: je pense que la norme écologique ISO 14000 est plus basé sur l'amelioration des moyens de productions, en prennant l'exemple de st gobain, cette entreprise s'est équipée d'un electro-filtre pour reduire sa pollution, l'utilisation du tri selectif a été devellopé ...

L'utilisation des énergies renouvellables rentrera dans le cadre de la future norme ISO 26000, qui définira le cadre du develloppement durable!

N'étant pas un spécialiste des normes ISO je ne m'avancerais pas plus sur ce sujet! Quelqu'un en sait-il plus?

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Posté(e)
Sainte-Croix-aux-Mines (68) - 340 m

Il me semble que le Contre Grenelle n'a encore pas été évoqué sur ce fil.

Contre Grenelle

Extrait:

On nous parle de geler les constructions d’autoroute et d'aéroports

Cette promesse est un marché de dupes puisque si l'Etat s'est engagé à ne plus augmenter significativement les investissements dédiés au développement de nouvelles capacités routières et aéroportuaires, il a immédiatement ajouté sauf en cas de contournement d'une agglomération, sauf en cas de nécessité liée à un problème de sécurité, sauf en cas d'intérêt local, etc. Que restera-t-il finalement des belles paroles face aux exceptions annoncées au nom du « réalisme » économique ? On fera peut être un peu moins d'autoroutes mais on continuera à développer en priorité le TGV au détriment des TER et de la nécessaire relocalisation de nos activités économiques et de loisirs.

On nous promet une fiscalité verte.

Cette promesse est un marché de dupes car le transfert d'une partie de la fiscalité des entreprises sur le carbone aboutira à pénaliser davantage encore ceux qui ont le moins : elle videra comme les péages urbains les routes des voitures des plus pauvres pour que les riches puissent rouler plus vite. Ce projet d'un bonus/malus a été en outre accepté comme une divine surprise comme si la crise écologique tenait avant tout aux vieilles voitures polluantes des plus pauvres et non à la surconsommation des plus riches et à un modèle de vie écologiquement insoutenable.

On nous promet une loi sur les OGM.

Cette promesse est un marché de dupes car le gel annoncé n'est en rien le moratoire exigé par les associations environnementales. Le gel des cultures de maïs Mon 810 durant l'hiver est une campagne de communication pas gênante pour les bio-technologies puisqu'on ne sème pas durant cette période. La loi annoncée par Borloo est en revanche un véritable piège car sous prétexte de liberté de faire ou de ne pas faire des OGM, elle ne répond pas à la question posée par une majorité de français, sur la dangerosité des OGM mais aussi sur le choix d'une agriculture paysanne. Elle entérine les solutions libérales sous forme de dommages et intérêts en cas de pollution génétique. Sarkozy le dit clairement : cette suspension de la culture commerciale des OGM « ne signifie pas que nous devons condamner tous les OGM, et notamment les OGM d'avenir ». Le chef de l'Etat a même exprimé sa volonté d'accélérer encore plus la recherche sur les OGM.

On nous promet plus de bio dans les écoles.

Cette promesse est un marché de dupes puisque la réglementation européenne généralise la bio-industrie contre la véritable agriculture biologique : on n'avancera pas d'un pouce si les aliments bio parcourent la planète avant d'arriver dans les assiettes de nos enfants. Une vraie alternative est de revenir à une cuisine faite sur place, avec des produits locaux, de saison et si possible « bio ».

On nous promet de moraliser la publicité

Cette promesse est un marché de dupes dès lors que l'Etat n'abroge pas la circulaire Jack Lang qui permet à la publicité de pénétrer dans les écoles par les fenêtres tout en demeurant interdite par la porte, tant que l'Etat ne respectera pas la loi en faisant démonter les 40 % de panneaux publicitaires illégaux, tant que la publicité ne sera pas interdite à la télévision aux heures où tant d'enfants sont devant le poste, tant qu'on n'inversera pas la hiérarchie des normes juridiques en faisant primer le droit des usagers à être protégé sur celui des marchands en généralisant, par exemple, des zones sans publicité.

On nous promet de diviser par deux les pesticides.

Cette promesse est un marché de dupes car sitôt l'annonce faite que cet objectif devrait être atteint en dix ans, on apprend que sous la pression de la FNSEA la date butoir disparait.

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Ce "contre Grenelle" a été évoqué à la télé mais pas suffisamment, c'est clair, pour que le citoyen puisse avoir la sensation de la pluralité des opinions sur le sujet, par le seul biais des médias dits "officiels".

Merci à Chris68 d'avoir rappelé ces "contre conclusions" plutôt inquiétantes.

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Bof. Je n'ai pas envie d'accorder beaucoup de crédit à ce site orienté "opposition politique".

Evidemment, rien n'est parfait. Mais le Grenelle de l'Environnement était quand même une réunion des principaux acteurs de l'environnement, et on peut imaginer qu'il y a eu des débats objectifs et censés.

Donc les mesures qui en ressortent sont sans doute les plus réalisables dans l'urgence. Ca ne suffira pas, mais c'est un premier pas.

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Tant qu'ils ne sont pas systématisés, l'opposition et les discours différents sont un signe de démocratie saine et faut reconnaître que leurs arguments se tiennent. Les innombrables restrictions à la limitation des constructions d'autoroute par ex, n'ont-elles jamais été contestées pendant le Grenelle officiel ? Si c'est le cas, il est là le problème, et à lui tout seul il justifierait l'existence du "contre-Grenelle". Enfin bref je sais on vire à la politique, mais on voit aussi à quel point on est obligé, sous peine de ne pouvoir accéder à la totalité des paramètres de la problématique.

Entre parenthèses, ça m'énerve un peu de parler de Grenelle alors qu'il s'agit de la simple référence historique à un autre accord, fruit de cette nouvelle manie des références "de gauche". Comme si on n'avait pas pu donner un nom spécifique à ces réunions-concertations sur les contraintes du RC (plus tard en Histoire, on va confondre les deux Grenelles mdr) - Fin du HS

Par contre, le seul élément qui me ferait aller dans le sens de Cotissois, celui de la relativisation, reste la personnalité de Nicolas Hulot, qui nous a déjà prouvé à quel point il tient à rester indépendant. S'il approuve sans trop de réserve le résultat en terme de promesses de ce Grenelle, alors c'est vrai les espoirs demeurent peut-être.

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