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Climat : et si le ciel nous tombait sur la tête ?


david3
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Messages recommandés

Le changement climatique, ce sont peut-être quelques palmiers à Lille et la plage à Paris... C'est aussi et surtout le bouleversement annoncé de nos modes de vie, de nos emplois, de nos loisirs. En résumé, le changement climatique est certainement l'un des principaux enjeux du XXIe siècle. Pour mieux saisir cette réalité et ses enjeux économiques, sociaux et humains, le magazine Terra Economica vous emmène dans l'avenir. Bienvenue dans le monde tel qu'il pourrait être en 2043. Accrochez vos ceintures.

http://fr.biz.yahoo.com/29012007/347/clima...ur-la-tete.html

Vous le voyez comment l'avenir, vous ?
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Déjà avant toute chose, j'essaie de me mettre à la place de ceux qui ont fait ça : prévoir le futur de notre société, c'est encore bien plus complexe que de prévoir les futures fluctuations de notre atmosphère et nous n'avons aucun modèle intégrant les données à la fois politiques, sociales, psychologiques, historiques, technologiques, industrielles, constitutionnelles, juridiques, géographiques, climatiques, démographiques... (et j'en passe !) nécessaires à la "prévision". D'où ma grande indulgence pour cet exercice bien difficile. default_innocent.gif

Ensuite, évidemment il ne s'agit pas de trancher sur le plan des prévisions climatiques elles-mêmes, mais en revanche la chose me paraît aller dans la droite logique de ce qui se passe au niveau des comportements humains et réactions politiques qui s'amorcent présentement.

A priori, ça paraît réaliste, surtout à la fin quand le texte prend des distances avec certaines prévisions alarmistes (guerres...) en imaginant le recul des gens de 2040. default_wub.png Effectivement, y a peut-être pas lieu non plus de nous affoler. Juste mieux voir pour mieux prévenir...

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Vous le voyez comment l'avenir, vous ?

Cette idée de gouvernance écologique du monde est un scandale ! où sont la nations là-dedans, tenues par les "maitres du monde" ?! Nations, levez-vous et refusez ce diktat maçonnique !
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Cette idée de gouvernance écologique du monde est un scandale ! où sont la nations là-dedans, tenues par les "maitres du monde" ?! Nations, levez-vous et refusez ce diktat maçonnique !

Tu a la même approche avec l'OMS (Organisation Mondiale de la Santé, gouvernance sanitaire mondiale) ?http://www.who.int/governance/fr/
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Une France tropicale !

L'Hexagone se réchauffe plus vite que la Terre. En 2070, la météo alternera canicules estivales et déluges hivernaux.

Frédéric Lewino

Samedi 10 août 2050, Paris. La famille Dias est aux anges. Après dix jours de canicule, Météo France annonce enfin le retour de la fraîcheur sur Paris. Seulement 34°C ! « Moi, j'irais bien faire une balade à dos de chameau dans le bois de Boulogne », s'exclame Elsa, 8 ans. Sa grande soeur, Sarah, 13 ans, n'est pas d'accord : « Papa ! t'avais promis de m'amener sur les quais de la Seine, pour me dire comment c'était, quand y avait de l'eau qui coulait ! » Gwendoline, la mère, met tout le monde d'accord : « Nous irons pique-niquer sous les palmiers de Fontainebleau. Daniel, as-tu fait le plein d'hydrogène de la voiture ? » Federico, 15 ans, lève le nez d'un vieux magazine trouvé dans le grenier : « Ecoute, Papa, c'est trop drôle, dans ce vieux magazine y'a un type qui prétend que le réchauffement est une exagération de scientifiques. »

Cette saynette d'anticipation, un tantinet exagérée, traduit néanmoins les bouleversements climatiques qui nous attendent sûrement. Cette fois-ci, c'est du béton : le quatrième rapport du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC), qui vient d'être rendu public cette semaine, enfonce le clou : oui, la planète est gagnée par une fièvre d'origine humaine. Le léger doute qui persistait encore se dissout définitivement. Les 500 scientifiques présents à la conférence ont resserré leur fourchette : on passe désormais à une prévision de 2 à 4,5 degrés pour 2100, au lieu des 1,4 à 5,8 originellement prévus. Si le monde continue à ne carburer qu'aux énergies fossiles, c'est bien sûr la partie haute de la fourchette qui est la plus probable. Or il s'agit là d'une moyenne mondiale ! Tous les pays ne sont pas dans la même barque solaire. Plus ils sont loin de l'équateur, plus le bain turc promet de se faire sentir. La France, placée à mi-chemin entre l'équateur et le pôle Nord, doit s'apprêter à subir une bonne suée. C'est du reste ce qu'on observe depuis quelques décennies. L'année 2006 en est le meilleur exemple : alors que la hausse terrestre a été de 0,42 °C, la France s'est enflammée de 1,1 °C.

Quant à en conclure que la tiédeur qui a régné jusqu'à la mi-janvier, avec des bonds de 10 à 15 °C certains jours, découlerait du réchauffement planétaire, c'est aller trop vite en besogne. Cette chaleur hivernale n'est absolument pas symptomatique des bouleversements à venir. Les modèles climatiques prévoient pour la France un réchauffement principalement l'été et des pluies accrues l'hiver.

Aujourd'hui, ces modèles simulant la Terre sont de plus en plus crédibles. Ils reproduisent sa météo selon un maillage de 300 kilomètres de côté. Les chercheurs enfournent dans leurs ordinateurs des millions de données climatiques, physiques, atmosphériques, géologiques, océaniques... Et, désormais, même les nuages, les poussières atmosphériques et les courants marins sont intégrés. Ce qui permet de simuler avec une excellente précision l'évolution de la Cocotte-Minute terrestre sur des décennies, heure par heure. Il en existe une vingtaine dans le monde dont la synthèse a permis d'établir le diagnostic du GIEC. Pour sa part, la France développe deux modèles en parallèle : Arpège, de Météo France, et LMDZ, du Laboratoire de météorologie dynamique du CNRS.

Demander à ces deux modèles planétaires de se concentrer sur le seul climat hexagonal est impossible, car le maillage de 300 kilomètres réduit la France à neuf cases. « A cette échelle, les Alpes sont rejetées vers la Suisse, les Pyrénées au centre de l'Espagne, et le Massif central n'est pas représenté », note Michel Déqué, de Météo France. Impossible donc d'obtenir la moindre précision. Aussi les informaticiens ont-ils dû ruser. Le maillage terrestre a été déformé afin qu'il assure une trame de 60 kilomètres au niveau de la France, mais de 450 kilomètres aux antipodes. Ainsi, le modèle à maillage variable d'Arpège de Météo France a pu émettre un diagnostic pour les années 2070-2100, celui qui figure sur les cartes (voir pages suivantes). La version LMDZ fournit une analyse comparable.

Une simulation du climat européen a été également réalisée en fondant ensemble les résultats de sept modèles climatiques développés par nos voisins. L'hypothèse adoptée est que le monde continue à émettre des gaz à effet de serre en quantité. Pour la France, on obtient un réchauffement hivernal de 3 à 4 degrés dans les Alpes et de 2 à 3 degrés ailleurs. En été, la hausse est plus forte : de 3 à 4 degrés près de la Manche, de 5 à 6 degrés dans le Sud-Ouest, et de 4 à 5 degrés dans le reste du pays. Les précipitations augmentent en hiver surtout en montagne, mais diminuent en été.

« Les différences de températures peuvent paraître modestes. Pour des régions connaissant le même type de climat, une variation de température de 1 °C représente tout de même un déplacement en latitude de 200 kilomètres », explique Serge Planton, de Météo France. Stéphane Hallegatte, du Centre international de recherche sur l'environnement et le développement (Cired) et de Météo France, a mis à contribution plusieurs modèles climatiques pour anticiper la météo des grandes villes européennes dans un siècle. Avec le modèle britannique, Paris se retrouvera à la fin du siècle affublé du climat de Cordoue ! Notons tout de même qu'Arpège se contente de le situer à Bordeaux. « Nos simulations sont conçues pour inciter les acteurs économiques comme les énergéticiens, les architectes et les responsables politiques à anticiper le réchauffement. Mais ils sont encore trop peu nombreux à le faire », note Hallegatte.

Un réchauffement moyen ne dit pas grand-chose au grand public qui, après tout, peut se réjouir d'un hiver plus doux. En revanche, ce qui frappe les esprits, ce sont les événements extrêmes, telles les tempêtes, les inondations, les canicules. Ces dernières sont encore relativement faciles à prévoir. Arpège estime que les jours de grosses chaleurs (supérieures à 35 ° C) déferleront dans le Sud-Ouest et la Provence : entre 2 et 3 jours actuellement, contre 20 vers 2070. Et encore ne s'agit-il que d'une moyenne annuelle. Certains étés devront affronter des canicules de plus de 40 jours. Ce sera 2003 chaque année ! En revanche, la pointe de la Bretagne devrait rester épargnée par les grandes chaleurs.

Le nombre de jours de pluie diluvienne (+ de 20 millimètres par jour) est lui aussi censé augmenter en hiver dans le nord et l'ouest du pays. Le compteur de la façade Atlantique devrait grimper de 2 à 5 par an. En moyenne. Dans le Sud, les pluies d'automne sont trop liées aux reliefs locaux pour qu'elles puissent être modélisables.

Reste la grande question qui fait fantasmer les cinéastes : et si le radiateur de l'Europe occidentale, le Gulf Stream, venait à s'arrêter ? Cela sonnerait-il le retour d'une ère glaciaire ? Bêtise. A la lueur de nouvelles données océaniques et météorologiques, le risque d'un arrêt total s'éloigne. Et quand bien même, la France ne ressemblerait pas à la Sibérie. Rappelons que le Gulf Stream est un courant océanique qui part se charger en chaleur du côté des Bahamas pour remonter le long de l'Europe. C'est une bretelle de la circulation thermohaline qui fait le tour de la planète. Il possède deux moteurs : la plongée de ses eaux salées dans les abysses de l'Atlantique Nord et les vents du sud. Ce qui est à craindre, effectivement, c'est qu'en raison d'une pluviométrie accrue sur l'Atlantique Nord les eaux de surface dessalent, s'allègent et donc ne puissent plus plonger. Mais, dans ce cas, il reste les vents du sud qui assurent les quatre cinquièmes de la poussée. Conclusion : seul un ralentissement est véritablement à craindre. Par ailleurs, le Gulf Stream n'est pas seul à réchauffer l'Europe : il y a aussi les vents du sud actionnés par l'anticyclone des Açores, qui sont freinés sur la France grâce aux Alpes et aux Pyrénées. Le réchauffement terrestre ne devrait pas les désamorcer.

Bref, même si le Gulf Stream devait connaître un coup de mou, Serge Planton, de Météo France, ne s'attend même pas à une chute du thermomètre : le réchauffement dû au gaz carbonique ne serait qu'écorné. Bref, la famille Dias peut d'ores et déjà se préparer à affronter le climat de ses ancêtres ibériques

Infographie : http://www.lepoint.fr/static/infographie/P...4/050climat.pdf

Source : http://www.lepoint.fr/sciences/document.html?did=188841

Florent.

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(...)

Les 500 scientifiques présents à la conférence ont resserré leur fourchette : on passe désormais à une prévision de 2 à 4,5 degrés pour 2100, au lieu des 1,4 à 5,8 originellement prévus. (...)

Affolant de lire autant de c*nneries. La simple citation ci-dessus montre que le type n'a absolument rien compris (il cite la sensibilité climatique à 2xCO2, pas les prévisions 2100). Et ce gars écrit dans un "grand hebdo national". Du même niveau que la dégoulinade déversée depuis cinq jours (et plus généralement 15 ans sur ce thème).

Nietzsche : "Encore un siècle de journaux, et tous les mots pueront".

(FP, été-automne 1882, 3[1]168 en VO pour les amateurs : Noch ein Jahrhundert Zeitungen und alle Worte stinken)

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Hum... Florent, pour que l'anticyclone dit "des Açores" se maintiennent, ne lui faut-il pas de la cheleur ... justement apportée par le Gulf Stream. Sans lui, les eaux ne peuvent plus maintenir dans des températures élevées. Eh oui! Chaleur = air en expansion, donc phénomène de divergence et donc hautes pressions. Le G.S disparait et les hautes pressions associées aussi, d'où la fin des flux de Sud si chèrs à ceux qui pensent peu influent le GS sur notre climat.

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Hum... Florent, pour que l'anticyclone dit "des Açores" se maintiennent, ne lui faut-il pas de la cheleur ... justement apportée par le Gulf Stream. Sans lui, les eaux ne peuvent plus maintenir dans des températures élevées. Eh oui! Chaleur = air en expansion, donc phénomène de divergence et donc hautes pressions. Le G.S disparait et les hautes pressions associées aussi, d'où la fin des flux de Sud si chèrs à ceux qui pensent peu influent le GS sur notre climat.

L'anticyclone des Açores est une moyenne. Il exprime le fait que les géopotentiels sont le plus souvent et en moyenne élevés dans les parages des îles Açores. Je ne suis pas sûr que le Gulf Stream y soit tellement pour quelque chose, car les eaux sont au contraire en moyenne relativement plus froides le long des côtes d'Afrique occidentale du Maroc au Sénégal. La chaleur n'amène t-elle pas au contraire l'air à s'élever générant des dépressions ?Florent.
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Affolant de lire autant de c*nneries. La simple citation ci-dessus montre que le type n'a absolument rien compris (il cite la sensibilité climatique à 2xCO2, pas les prévisions 2100). Et ce gars écrit dans un "grand hebdo national". Du même niveau que la dégoulinade déversée depuis cinq jours (et plus généralement 15 ans sur ce thème).

Nietzsche : "Encore un siècle de journaux, et tous les mots pueront".

(FP, été-automne 1882, 3[1]168 en VO pour les amateurs : Noch ein Jahrhundert Zeitungen und alle Worte stinken)

Préparez vos pince-nez. default_flowers.gifAprès avoir lu les journaux de ce matin, charriant à l’envi, comme un torrent de boue, les nouvelles les plus calamiteuses sur l’avenir de la planète, je me puis m’empêcher d’éprouver un sentiment de colère mâtiné de perplexité. L’excès le dispute à l’hypocrisie jusqu’au plus haut point du ridicule !

Non, décidemment, je ne puis plus souffrir tous ces trafiquants en idéalisme, tous ces esprits pétris de certitudes, qui tournent des yeux, frappent leur poitrine de belles âmes et de braves gens, et qui, par un abus exaspérant du truc le plus banal, je veux dire la pose morale, cherchent à susciter en nous l’instinct du troupeau !

Gavés jusqu’à la nausée d’informations sans le moindre recul, serions-nous devenus incapables de digérer l’avenir de notre condition et le parfum de danger qui, inévitablement, s’en exhale ?

« La survie du monde est en jeu » nous disent à l’unisson les fourriers de la mort.

« L’urgence climatique » renchérit la chorale des Cassandres patentés, le tout sur fond sonore d’orgues menaçantes !

Aurions-nous perdu, à force d’un confort, immense certes, mais précaire toujours, cette fortitude qui permit à nos ancêtres d’affronter les périls les plus graves ?

Pourquoi vouloir obstinément gouverner avec le fouet de la peur ? La peur est un tyran qu’on élit d’autant plus facilement qu’il nous dispense de l’effort que nécessite toute pensée libre. Quant à la mauvaise conscience « bon marché » de notre époque, il semble bien qu’elle procure à d’aucuns des jouissances bien plus grandes que ne pourrait leur offrir l’exercice de la raison et de la lucidité !

Allons, un peu de sérieux et de sang-froid !

Pour la nature, ne nous tracassons pas trop. Elle a dû faire face, dans le passé, à des bouleversements autrement plus destructeurs. Elle a démontré, ce me semble, un certain savoir-faire dans la gestion des crises qui l’ont frappée. La preuve est que nous sommes là pour en parler ! Y a-t-il une raison objective de croire qu’il en ira différemment pour cette fois ? Je ne le pense pas, car le réchauffement annoncé ne sera qu’un épiphénomène à l’échelle géologique.

Pour l’homme, les choses seront peut-être un peu plus délicates. L’homme est intelligent et est doté de formidables capacités d’adaptation, encore faut-il qu’il puisse épanouir ses dons et ses facultés dans un climat (si j’ose dire) de rationalité et de sérénité. Tout ce tourbillon de folie médiatique (je ne vois pas d’expression plus idoine) n’aura pour conséquence que de produire des effets plus délétères que l’effet de serre lui-même !

Pendant que les masses infantilisées s’amusent à se faire peur avec les scénarii les plus « gore », des chercheurs obstinés, sérieux, brillants, réinventent notre futur et trouvent les solutions techniques qui assureront notre « salut ».

A tous ces soi-disant humanistes qui prétendent défendre l’humanité alors qu’ils ne font jamais que promouvoir le défaitisme et la défiance, je dirai volontiers que croire en l’homme, c’est avant toute chose croire en l’avenir et en la vie.

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Posté(e)
La-Chapelle-Saint-Florent - 49 (proche 44, bord Loire)

C'est sûr c'est tellement mieux de se boucher les oreilles et les yeux Frédéric, en lisant son petit journal du matin d'un air indifférent.

Encore un croyant de l'eden et de la Terre créée pour les hommes.

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Posté(e)
Sainte-Croix-aux-Mines (68) - 340 m

L'anticyclone des Açores est une moyenne. Il exprime le fait que les géopotentiels sont le plus souvent et en moyenne élevés dans les parages des îles Açores. Je ne suis pas sûr que le Gulf Stream y soit tellement pour quelque chose, car les eaux sont au contraire en moyenne relativement plus froides le long des côtes d'Afrique occidentale du Maroc au Sénégal. La chaleur n'amène t-elle pas au contraire l'air à s'élever générant des dépressions ?

Florent.

Si Florent, c'est l'inverse. Au voisinage du sol dans un anticyclone, l'air se dirige du haut vers le bas de part parce que sa forte densité favorise cette descente (air froid) et aussi parce que le mouvement divergent des vents de surface, oblique aux isobares, crée des conditions propres à ce renouvellement par la haut. Il y a donc air subsident avec vents divergents en surface.

Dans la dépression, l'air chaud est ascendant avec vents convergents de surface.

On peut distinguer 2 types d'anticyclones:

Les anticyclones qui se forment par rayonnement dans les hautes latitudes ou en hiver sur nos continents, sont des anticyclones thermiques, car la diminution de pression en altitude est si rapide qu'au delà de quelques kilomètres les hautes pressions ne sont plus sensibles et peuvent même laisser place à des basses pressions.

Les anticyclones formés par une dynamique de tassement, de subsidence. L'anticyclone des Açores appartient à cette catégorie. Par contre et pour répondre à la question, il lui faut bien de la chaleur pour se maintenir. Voilà ce que dit l'ouvrage de climatologie de Pierre Estienne:

En revanche, un anticyclone qui devrait son existence à des mécanismes dynamiques de tassement, de subsidences, et qui serait constitué d'air chaud aurait tendance à se maintenir ou même à se renforcer en altitude. C'est le cas des hautes pressions des Açores par exemple.

P.81 Chap. V.Par contre, je doute également que cet air chaud soit la résultante du Gulf Stream qui circulent bien plus à l'Ouest.
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