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4ème Rapport du GIEC-IPCC


Alain Coustou
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Les hivers doux Charles sont loin d'être bénéfiques pour l'homme et son environnement (tout comme les hivers trop froid !).

Avec des hivers doux (sans grosse période de gelée avec des moyennes de 13/15°C en plein mois de Janvier si on tient compte d'une fourchette haute), on serait :

Envahi de mulots et quand je dis envahi c'est littéralement envahi, la pluspart des cultures seraient détruites, on aurait des souris dans de nombreuses maisons etc.. (en plus les serpents et les petits carnivores deviennent de plus en plus rare).

Tous les parasites (chenilles etc..) qui attaquent les arbres, les cultures etc.. se multiplieraient expodentiellement avec une douceur toute l'année (je parle même pas des vers dans la terre, l'élevage deviendrait donc très difficile avec de nombreuses pertes).

Les moustiques qui pourraient se reproduire toute l'année et constituer donc une population très importante (en plus actuellement beaucoup de moineaux pour une raison que nous ne connaissons pas meurent).

Les criquets, on a vu l'année dernière il y en a qui sont remontés dans le Centre-Est !

Des hivers doux seraient assez catastrophiques chez nous (pour l'agriculture principalement), en 2002 ici après 2 hivers doux il y a eu une population énorme de mulots, il y avait des trous partout, dans les jardins, sur les bords de route, assez dingue.

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Les plus actifs

(...)

Une chose est significative, nous ne faisons qu'ameliorer l'existant qui a ete découvert dans les années 50 ou 60 voire même avant mais aucune découverte n'a ete faite depuis des années et des années en recherche fondamentale, mis à part deux domaines qui sont la genetique et les nanotechnologies.

Ces deux domaines ne resolvent rien au niveau de la question energétique, je ne considère pas qu'il y ait eu quoi que soit de majeur en electronique, les decouvertes datent des années 70, on n'a fait que pousser l'integration des composants.

(...)

On n'en sait rien. Je vois mal que l'on puisse éviter la génétique pour produire des biocarburants. Je connais mal les nanotechnologies, mais je pense que les sciences des matériaux en général sont pertinentes pour les problématiques du climat-énergie.

Exemple 1 (français) : du biocarburant dérivé de plancton, à rendement sans comparaison par rapport aux plantations

http://www.infosdelaplanete.org/article.php?ID=977

Exemple 2 (anglais) : une approche "nano" pour réduire de 10% les émissions carbone liée à la fabrication de ciment

http://www.physorg.com/news89298198.html

Je ne fais pas de veille sur ces sujets, mais j'imagine que tu trouves pas mal d'autres exemples.

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Les hivers doux Charles sont loin d'être bénéfiques pour l'homme et son environnement (tout comme les hivers trop froid !).

Avec des hivers doux (sans grosse période de gelée avec des moyennes de 13/15°C en plein mois de Janvier si on tient compte d'une fourchette haute), on serait :

Envahi de mulots et quand je dis envahi c'est littéralement envahi, la pluspart des cultures seraient détruites, on aurait des souris dans de nombreuses maisons etc.. (en plus les serpents et les petits carnivores deviennent de plus en plus rare).

Tous les parasites (chenilles etc..) qui attaquent les arbres, les cultures etc.. se multiplieraient expodentiellement avec une douceur toute l'année (je parle même pas des vers dans la terre, l'élevage deviendrait donc très difficile avec de nombreuses pertes).

Les moustiques qui pourraient se reproduire toute l'année et constituer donc une population très importante (en plus actuellement beaucoup de moineaux pour une raison que nous ne connaissons pas meurent).

Les criquets, on a vu l'année dernière il y en a qui sont remontés dans le Centre-Est !

Des hivers doux seraient assez catastrophiques chez nous (pour l'agriculture principalement), en 2002 ici après 2 hivers doux il y a eu une population énorme de mulots, il y avait des trous partout, dans les jardins, sur les bords de route, assez dingue.

Si tu as des modèles de biologie des populations et écosystèmes pour quantifier la progression attendue des chenilles-rongeurs-moustiques, je suis preneur. (Ce ne sera pas "exponentiel" de toute façon, car il y a toujours un phénomène d'équilibrage prédateur-proie, hôte-parasite, etc.).
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Posté(e)
Sainte-Croix-aux-Mines (68) - 340 m

Charles, quand tu as rencontré ta femme, tu avais, j'espère mis en place un modèle pour quantifier la progression future de ta relation? default_sorcerer.gif

Plus sérieusement, il faudrait peut être parfois sortir de cette vision trop étroite à mon gout du "tout modèle"...

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Ce n'est pas un pari d'échec, mon cousin est Professeur au laboratoire de physique quantique de l'université Paul Sabatier à Toulouse, selon lui le projet de maitriser la fusion avec Iter est quasiment perdu d'avance, il n'y croit tout simplement pas.

Ensuite il est aussi trés clair en ce qui concerne l'astrophysique et les moyens qui seraient à mettre en oeuvre pour les theories délirantes qu'on voit fleurir à ce sujet, il n'existe tout simplement pas d'energies ni de moyens pour les realisations des auteurs de ces idées, autrement dit cela reste et restera de la science fiction.

Une chose est significative, nous ne faisons qu'ameliorer l'existant qui a ete découvert dans les années 50 ou 60 voire même avant mais aucune découverte n'a ete faite depuis des années et des années en recherche fondamentale, mis à part deux domaines qui sont la genetique et les nanotechnologies.

Ces deux domaines ne resolvent rien au niveau de la question energétique, je ne considère pas qu'il y ait eu quoi que soit de majeur en electronique, les decouvertes datent des années 70, on n'a fait que pousser l'integration des composants.

La question n'est pas de faire un pari de succès ou d'echec, c'est une question de réalisme.

Torrent, tu devrais parler à ton cousin de mon projet de Tour Aérogénératrice en lui donnant le lien vers le principal des sites que je lui consacre.http://groups.msn.com/ToursAerogeneratrices2/

Ca m'interesserait de lire ce qu'il en pense, surtout sachant que tous mes calculs ont été validés par les recherches menées sur un modèle expérimental de conception voisine (mais de seulement 60 m de haut) expérimenté en 2006 et récupérant les calories d'un forage géothermique.

Alain

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Le rapport sur le climat pourrait donner lieu à des procès

Reuters

http://www.lexpress.fr/info/infojour/reuters.asp?id=36659

Le rapport du Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat (Giec), qui souligne la responsabilité humaine dans le réchauffement climatique, pourrait donner lieu à de nouveaux procès (...)

(...) Nous entrons dans une nouvelle ère", assure Audley Sheppard, associé au sein du cabinet juridique britannique Clifford Chance. (...)

Les plus gros émetteurs de gaz à effet de serre ne pourront plus prétendre qu'ils n'étaient pas au courant des risques, souligne-t-il.

"Ne rien faire pourrait être considéré à l'avenir comme de la négligence." (...)

money.jpg

$10,000 offert à tout négateur qui souhaite détruire le récent travail du GIEC :

WASHINGTON (Reuters) - The American Enterprise Institute, which has received $1.6 million from ExxonMobil, offered scientists up to $10,000 for a "policy critique" of the U.N. global warming report released on Friday.

(...) http://today.reuters.co.uk/news/articlenew...h-C1-Headline-5

Oil Lobby Offers $10,000 Payments To Global Warming Deniers To Push Back On Climate Study

http://thinkprogress.org/2007/02/01/oil-lobby-payments/

Une question : pourquoi doivent-ils payer si cher les scientifiques ?Une hypothèse : ils doivent être très difficiles à trouver. Ce qui est très rare coûte très cher. Et très peu de scientifiques sont prêts à se prostituer ainsi. /public/style_emoticons/'>http://forums.infoclimat.fr/public/style_emoticons/default/original.gif
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Re Charles,

Vlà un PDF interessant http://www.coe.int/T/E/Cultural_Co-operati...codbp03f_05.pdf

Dans les for�ts bor�ales, les insectes, en tant que groupe, posent les probl�mes les plus graves pour

deux raisons : leurs populations peuvent cro�tre rapidement et les outils de lutte efficaces sont rares.

L’exp�rience pratique nous conforte dans l’id�e que le r�chauffement climatique favorisera l’�mergence de

foyers infectieux de nombreux insectes ravageurs des for�ts et augmentera les niveaux de stress des arbres,

m�me si ces ph�nom�nes n’avaient jamais �t� observ�s auparavant. Deux exemples illustreront les risques

encourus. Le premier exemple concerne l’agrile du bouleau (Agrilus anxius), qui est un ravageur connu du

bouleau � papier (Betula papyrifera), qu’il cantonne avec une certaine efficacit� le long de la limite

m�ridionale de sa distribution (Haak, 1996). Le deuxi�me exemple se rapporte � une infestation de bombyx

du pin (Dendrolimus sibiricus) qui s’est produite en Sib�rie occidentale de 1954 � 1957, causant des d�g�ts

consid�rables sur trois millions d’hectares de for�ts. La progression vers le nord des foyers infectieux de

cette esp�ce pourrait gravement modifier la dynamique de la for�t sib�rienne. Bien qu’aucun de ces deux

exemples ne soit europ�en au sens strict, il existe un grand nombre d’insectes en Europe, comme la chenille

d’Epirrita autumnata, qui pourrait d�folier de grands espaces forestiers.

Je regarderais plus tard avec des mots clés anglais.

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Posté(e)
34230 Paulhan - Centre Hérault

Désolé pour Meteor d'avoir juste lu trop rapidement son intervention ...

Pour Alain Coustou dès que j'en aurai l'occasion je lui en parlerai ...

Sinon pour le reste c'est simple, il est evident que les applications pratiques de decouvertes fondamentales mettent des dizaines d'années à donner pleinement des resultats applicatifs.

Mais justement aucune decouverte fondamentale ne peut laisser entrevoir la possibilité de voyager dans les etoiles ni même de terraformer Mars, même si certains tirent des plans sur la comète à ce sujet, avec une grave méconnaissance des radiations emises par le soleil et qu'aucune magnetosphère ne viendrait arreter sur Mars.

Ni de sa trop faible gravité pour retenir longtemps une atmosphère, donc ceci ne reste qu'aimable fiction.

Par contre pour changer de sujet si vous ne vous y interessez que de loin ou si vous dormez bien rassurés par les prévisions des "experts" qui affirment que le Gulf Stream ne menace pas de ralentir avant l'an 2100 au moins, vous feriez bien de jeter un coup d'oeil attentif, il se passe des choses bizarres en ce moment de ce coté là.

Et pas que de ce coté d'ailleurs...

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Posté(e)
Sainte-Croix-aux-Mines (68) - 340 m

Par contre pour changer de sujet si vous ne vous y interessez que de loin ou si vous dormez bien rassurés par les prévisions des "experts" qui affirment que le Gulf Stream ne menace pas de ralentir avant l'an 2100 au moins, vous feriez bien de jeter un coup d'oeil attentif, il se passe des choses bizarres en ce moment de ce coté là.

Et pas que de ce coté d'ailleurs...

Oui Torrent j'ai vu et je suis étonné qu'on en parle pas plus que ça default_rolleyes.gif Mais j'avoue que je ne sais pas quoi en penser réellement. A voir sur le site de la Terre du futur.
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(...)

Plus sérieusement, il faudrait peut être parfois sortir de cette vision trop étroite à mon gout du "tout modèle"...

Ce n'est pas trop "tout modèle", simplement la nécessité d'en revenir à des faits observés et/ou des tendances modélisées, sinon on peut dire chaque chose et son contraire, sans la discussion permette de progresser d'un iota. Si Homo sapiens a inventé la société de conversation, c'est pour le plaisir de s'exprimer, mais aussi pour s'informer et comprendre.

PS : merci snowman pour ce travail de synthèse, dont je vais prendre connaissance.

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Désolé pour Meteor d'avoir juste lu trop rapidement son intervention ...

Pour Alain Coustou dès que j'en aurai l'occasion je lui en parlerai ...

Sinon pour le reste c'est simple, il est evident que les applications pratiques de decouvertes fondamentales mettent des dizaines d'années à donner pleinement des resultats applicatifs.

Mais justement aucune decouverte fondamentale ne peut laisser entrevoir la possibilité de voyager dans les etoiles ni même de terraformer Mars, même si certains tirent des plans sur la comète à ce sujet, avec une grave méconnaissance des radiations emises par le soleil et qu'aucune magnetosphère ne viendrait arreter sur Mars.

Ni de sa trop faible gravité pour retenir longtemps une atmosphère, donc ceci ne reste qu'aimable fiction.

Par contre pour changer de sujet si vous ne vous y interessez que de loin ou si vous dormez bien rassurés par les prévisions des "experts" qui affirment que le Gulf Stream ne menace pas de ralentir avant l'an 2100 au moins, vous feriez bien de jeter un coup d'oeil attentif, il se passe des choses bizarres en ce moment de ce coté là.

Et pas que de ce coté d'ailleurs...

peux-tu me donner un lien pour ce qui se passe au niveau du GS

merci

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Ok mais la variation de nébulosité en question peut être aussi une conséquence du RC.

L'on cherche le sens de la rétroaction nuages, peut-être est-ce une manifestation d'une rétroaction positive des nuages?

tiens à ce sujet, je relève une réponse intéressante de Raymond Pierrehumbert sur Realclimate:

[Response: Water vapor is unquestionably a positive feedback. It is possible for low clouds to dissipate on warming, owing to changes in the boundary layer -- you can mix in more dry air from aloft. In cases where this happens, low clouds provide a positive feedback. High clouds can be either a positive or a negative feedback, depending on the balance between cloud albedo effect and cloud greenhouse effect, --raypierre]

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Jean Jouzel, chef de file des quatorze scientifiques français qui ont participé au texte:

«Le réchauffement est reconnu sans équivoque»

(...)

Extraits de l'interview :

Etes-vous satisfait du texte final ?

Entre le texte sur table il y a une semaine et le produit final, il n'y a que des différences minimes, de forme uniquement, sans aucune altération des chiffres. La phrase «le réchauffement climatique est sans équivoque» n'a ainsi suscité aucune discussion. C'est bien le rapport des scientifiques, approuvé par les délégations gouvernementales.

Sur quoi met-il l'accent en priorité par rapport à celui publié en 2001 ?

D'abord, l'attribution du changement climatique observé depuis un demi-siècle aux émissions de gaz à effet de serre par l'homme. En 2001, nous estimions qu'elle était «vraisemblable». En 2007, nous la qualifions de «très vraisemblable», ce qui signifie que nous sommes certains de cette attribution à au moins 90 %. (...)

Les projections pour l'avenir climatique ont-elles changé ?

Assez peu en termes de fourchette globale. Si l'on cumule toutes les incertitudes sur les scénarios d'émissions et les différents modèles climatiques, on est toujours entre 1,2 et 6,4 °C de plus que la moyenne des vingt dernières années. Mais nous sommes plus confiants qu'en 2001 dans nos «meilleures estimations», qui proposent une fourchette entre 1,8 et 4 °C de plus, selon les différents scénarios. (...)

Cette présentation, qui accorde la même probabilité aux scénarios d'émissions très vertueux qu'aux autres, n'est-elle pas trop optimiste ?

(...)

http://www.liberation.fr/actualite/eveneme...1/232871.FR.php

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tiens à ce sujet, je relève une réponse intéressante de Raymond Pierrehumbert sur Realclimate:

[Response: Water vapor is unquestionably a positive feedback. It is possible for low clouds to dissipate on warming, owing to changes in the boundary layer -- you can mix in more dry air from aloft. In cases where this happens, low clouds provide a positive feedback. High clouds can be either a positive or a negative feedback, depending on the balance between cloud albedo effect and cloud greenhouse effect, --raypierre]

Intéressante, mais pas très concluante. Il est vrai que le conditionnel est de rigueur pour tout ce qui touche à la nébulosité (observation comme modélisation). Pourtant, quand on regarde le schéma "classique" du bilan radiatif de la terre, on voit que des évolutions mêmes faibles de cette nébulosité sont susceptibles d'avoir des effets transitoires importants.
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Je lis Jouzel ci-dessus et je me pose une question très générale. Les mentions du SPM sur le "vraisemblable" (likely, very likely, etc.) sont-elles une qualification "subjective", utlisée par les chercheurs pour donner leur impression aux décideurs, ou résultent-elles spécifiquement de quantification statistiques plus précises (intervalles de confiance, etc.).

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Je lis Jouzel ci-dessus et je me pose une question très générale. Les mentions du SPM sur le "vraisemblable" (likely, very likely, etc.) sont-elles une qualification "subjective", utlisée par les chercheurs pour donner leur impression aux décideurs, ou résultent-elles spécifiquement de quantification statistiques plus précises (intervalles de confiance, etc.).

La Box 1.1 du Rapport complet apporte quelques précisions. Le GIEC distingue deux types d'incertitude : incertitude sur les valeurs (value uncertainty, VU) et l'incertitude structurelle (structural uncertainty, SU). La première résulte de défauts inhérents aux mesures, et est exprimée en intervalles de confiance classiques. La seconde est généralement "décrite en donnant le jugement collectif des auteurs sur la confiance dans le caractère correct d'un résultat", ce qui est assez flou.

Il existe par ailleurs dans ce rapport une distinction entre la "confiance" (confidence, allant de very low à very high) dans un résultat et la "vraisemblance" (likely et ses variantes) d'une analyse ou d'un phénomène.

Les fourchettes autour des valeurs centrales représentent par défaut un intervalle de confiance de 95% (2 sigma / déviations standard), sauf mention contraire. Ce qui ne précise pas le statut des best estimates pour le moment.

Par ailleurs, il faut lire l'Uncertainty Guidance Note, ce que je vais faire :

www.ipcc.ch/activity/uncertaintyguidancenote.pdf

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Intéressante, mais pas très concluante. Il est vrai que le conditionnel est de rigueur pour tout ce qui touche à la nébulosité (observation comme modélisation). Pourtant, quand on regarde le schéma "classique" du bilan radiatif de la terre, on voit que des évolutions mêmes faibles de cette nébulosité sont susceptibles d'avoir des effets transitoires importants.

Non dans ce domaine en effet je ne crois pas que les plus grands spécialistes, comme Pierrehumbert, puissent encore conclure.

Quoique je ne pense pas qu'il sorte çà de son chapeau sans billes.

Ce mécanisme proposé, pour peu que je le comprenne réellement, serait une hypothèse originale (enfin je n'en ai pas entendu parler avant) concernant l'influence du RC sur les nuages de basse altitude.

Pierrehumbert déconnecte de plus l'augmentation des précipitations sur les terres d'une élévation de température (dans une autre réponse)

C'est à noter.

Concernant le "probable" ou le "très probable" je vois très mal, de la part de gens sérieux, sortir un rapport en principe très sérieux également, en faisant la moyenne des impressions des experts présents.

Ce serait un peu léger de la part des scientifiques en question.

Pourquoi ne pas donner les estimations de température de cette façon, en y étant? default_smile.png/emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20">

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(...)

Concernant le "probable" ou le "très probable" je vois très mal, de la part de gens sérieux, sortir un rapport en principe très sérieux également, en faisant la moyenne des impressions des experts présents.

Ce serait un peu léger de la part des scientifiques en question.

Pourquoi ne pas donner les estimations de température de cette façon, en y étant? default_smile.png/emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20">

Eh bien, c'est plus compliqué et je crains que tu surestimes un peu le "sérieux" du résumé pour décideurs...

Les expressions de type "likely" exprime la vraisemblance. Par exemple, l'attribution à l'homme et au gaz à effet de serre du réchauffement des cinquante dernières années est "very likely", c'est donc un jugement de vraisemblance.

La note mise en lien plus haut est claire dans son point 14 :

Likelihood may be based on quantitative analysis or an elicitation of expert views.

En français :

La vraisemblance peut être fondée sur une analyse quantitative ou une sollicitation des vues des experts (elicitation est un mot flou, vous avez peut-être une meilleure trad.)

Sauf erreur, une "sollicitation des vues des experts" inclut la possibilité que tu évoques, à savoir l'impression générale dominante des personnes consultées. Sinon, elle ne serait pas distinguée explicitement de l'analyse quantitative.

Donc, comme je ne connais aucune étude ayant quantifié précisément la part des GES dans le RC récent, je déduis que le very likely en question relève de la seconde catégorie.

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Eh bien, c'est plus compliqué et je crains que tu surestimes un peu le "sérieux" du résumé pour décideurs...

Les expressions de type "likely" exprime la vraisemblance. Par exemple, l'attribution à l'homme et au gaz à effet de serre du réchauffement des cinquante dernières années est "very likely", c'est donc un jugement de vraisemblance.

La note mise en lien plus haut est claire dans son point 14 :

Likelihood may be based on quantitative analysis or an elicitation of expert views.

En français :

La vraisemblance peut être fondée sur une analyse quantitative ou une sollicitation des vues des experts (elicitation est un mot flou, vous avez peut-être une meilleure trad.)

Sauf erreur, une "sollicitation des vues des experts" inclut la possibilité que tu évoques, à savoir l'impression générale dominante des personnes consultées. Sinon, elle ne serait pas distinguée explicitement de l'analyse quantitative.

Donc, comme je ne connais aucune étude ayant quantifié précisément la part des GES dans le RC récent, je déduis que le very likely en question relève de la seconde catégorie.

merci pour la note en question.

Je parlais des "best estimate" et des "likely range" des différents résultats chiffrés donnés par le rapport.

Pas de ce qui peut apparaître comme des appréciations qualitatives des experts concernant, par exemple, la part des GES dans le réchauffement climatique observé.

Je n'irai pas jusqu'à dire qu'il n'existe pas d'études permettant de quantifier la part relative des GES.

Les forçages et leur influence sur le climat sont connus avec une précision suffisante pour permettre à des experts d'écrire, dans un rapport pour décideurs, ce qu'ils écrivent.

Il est urgent d'attendre la sortie du rapport scientifique détaillé pour tirer des conclusions et des déductions un peu plus définitives sur la qualité du travail réalisé.

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(...)

Je parlais des "best estimate" et des "likely range" des différents résultats chiffrés donnés par le rapport.

(...)

Pour les best estimate des projections 2100, je ne comprends toujours pas la signification qu'il faut attribuer au terme. Mais je vais lire en détail le chapitre 10, cela doit bien être expliqué quelque part.
Je n'irai pas jusqu'à dire qu'il n'existe pas d'études permettant de quantifier la part relative des GES.

Les forçages et leur influence sur le climat sont connus avec une précision suffisante pour permettre à des experts d'écrire, dans un rapport pour décideurs, ce qu'ils écrivent.

Le forçage radiatif 1750-2005 est une chose, sa traduction climatique en est une autre. Et les experts se prononcent sur une phase transitoire (réchauffement des cinquante dernières années), c'est donc elle qui appelle un bilan radiatif et un exercice d'attribution-détection. Que les facteurs naturels seuls ne puissent expliquer les tendances 1950-2005, cela ressort de tous les modèles. A supposer que ces modèles aient une bonne implémentation de la variabilité naturelle, bien sûr. Mais que les facteurs anthropiques soient nécessaires pour reproduire 1950-2005 n'équivaut pas à une quantification, encore moins à une quantification des GES au sein des facteurs anthropiques.
Il est urgent d'attendre la sortie du rapport scientifique détaillé pour tirer des conclusions et des déductions un peu plus définitives sur la qualité du travail réalisé.

Le Second Draft donne en théorie l'essentiel. Le rapport définitif va surtout permettre de juger le degré de réécriture.
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Je ne sais pas trop où la mettre, pourquoi pas ici. Cette carte du Met office / CRU / Esat Anglia montre l'évolution des Tm globale de surface depuis 1850. Elle a trois intérêts :

- montrer qu'il y a (aurait) déjà eu un réchauffement soutenu entre 1860 et 1877 (de l'ordre de 0,5 à 0,6°C de pic à pic, moins sans doute en moyenne)

- rappeler que le réchauffement 1910-45 est de 0,5 à 0,6 °C environ lui aussi (de pic à pic, moins en moyenne là encore)

- montrer que même sur les mesures actuelles, il reste une incertitude de l'ordre de ±0,1 °C, soit environ 20% de la pente observée depuis trente ans.

Rien de bien neuf sous le soleil, si ce n'est peut-être l'épisode chaud 1850-80 suivi d'un refroidissement. Il correspond assez bien aux cartes des tâches solaires (le cycle ayant un pic vers 1873 est le 2e plus actif du XIXe siècle, les trois suivants sont assez faibles).

Vu ainsi avec un peu plus de profondeur, cela ressemble à des cycles chauds suivi de pauses de 30 ans. Rien ne laisse cependant présager une pause, puisque même si nous stabilisions les GES à hauteur de 2000, on devrait gagner 0,1°C/décennie (GIEC AR4 2007). Comme on ne stabilise pas, il faut plutôt s'attendre à plus. On verra bien.

annualig0.png

Source :

http://hadobs.metoffice.com/hadcrut3/diagn...2Bsh/index.html

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Le résumé à l'attention des décideurs du 4ème rapport du GIEC :

- http://www.ipcc.ch/SPM2feb07.pdf (anglais)

- http://www.effet-de-serre.gouv.fr/fr/actua...amp;NumRubrik=1 (français)

Conférence de presse du 5 février (ce matin) à l'UNESCO :

http://www.empreinte.com/richmediaevent/20...0_WindowsLD.htm (audio anglais/français)

Climat - Un faux rapport du GIEC propulsé sur le net par un groupe basé au Canada et financé par la société pétrolière EXXON/ESSO :

Fraser Institute fires off a damp squib

http://www.realclimate.org/index.php/archi...f-a-damp-squib/

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Climat: dix fois plus de canicules en France à la fin du siècle

Le réchauffement de la planète se traduira probablement en France par une multiplication par dix du nombre de canicules à partir de 2070, selon les modèles climatiques utilisés par Météo France pour affiner les projections mondiales.

La France a déjà largement ressenti l'impact du réchauffement, avec deux canicules coup sur coup en août 2003 et juillet 2006, et un hiver 2006 qualifié de »plus doux» depuis le début des relevés fiables.

»Les prévisions des experts (du Groupe intergouvernemental sur l'évolution du climat, publiées vendredi) tombent tout à fait dans nos simulations sur deux scénarios» constate vendredi Serge Planton, responsable du groupe de Recherche sur le climat à Météo france.

Dans ces 2 scénarios, l'homme continue d'envoyer des gaz à effet de serre dans l'atmosphère, causant un doublement (B2) voire un triplement (A2) des concentrations de CO2.

Dans un cas, la température moyenne en France grimpera de 2 à 2,5 degrés (B2) et dans l'autre de 3 à 3,5 degrés (A2) à l'horizon 2070-2099. Encore s'agit-il de scénarios »moyens», décrivant une croissance ni très vertueuse, ni très polluante.

»Il y a 1 degré d'écart entre les deux scénarios, mais les conséquences sont considérables», souligne Serge Planton. Le nombre de canicules (journées de forte chaleur, supérieure à 35 degrés) sera multiplié par 7 si la température moyenne gagne 2 degrés, et par 14 pour 3 degrés de plus.

Ces simulations conduisent Météo France à prédire »un été sur deux comparable à celui de 2003» à l'horizon 2070-2099.

»Quand on dit que les canicules vont être multipliées par plus de dix, cela signifie par exemple, pour la ville de Nîmes, qui a connu 40 jours à plus de 35 degrés en 2003, que cela deviendra une situation normale à la fin du siècle», précise M. Planton.

La température moyenne de l'été 2003, marqué par une canicule qui a fait 15.000 morts, a été supérieure de 4,3 degrés à la moyenne 1960-1989.

»Quelques degrés de plus ou de moins, cela peut paraître faible, mais on voit bien que les impacts sont considérables», commente M. Planton, pour qui »cela doit nous engager à passer à l'action rapidement».

»Seulement 4 à 6 degrés nous séparent de la dernière période glaciaire il y a 20.000 ans, rappelle-t-il. »A l'époque, la calotte glaciaire recouvrait l'Ecosse, et la France présentait des paysages de toundra sibérienne».

Une hausse moyenne de 3 à 3,5 degrés en France recouvre des écarts saisonniers importants: le thermomètre grimpera de 4 à 5 degrés l'été contre +2,5 à 3 degrés l'hiver (scénario A2).

La sécheresse s'aggravera nettement dans la partie sud de la France. Les précipitations baisseront de 20 à 35% l'été (A2). L'hiver, il pleuvra davantage: de 5 à 20%.

Le réchauffement va continuer de réduire la durée d'enneigement en montagne, d'un mois à une altitude de 1.500 mètres (sur 4 mois au total) à la fin du siècle: les stations des Alpes du sud seront frappées de plein fouet, selon Météo France.

La France devra s'adapter, car »les impacts se feront sentir pendant plusieurs millénaires», estime M. Planton.

»Nous avons déjà commencé à nous adapter, avec la mise en oeuvre du plan canicule», remarque-t-il. Pendant la canicule du 10 au 28 juillet 2006, moins intense mais plus longue qu'en 2003, on a observé un excès de mortalité de 1.388 décès, contre 15.000 en 2003.

La France a connu son année la plus chaude en 2003 et les dix années les plus chaudes entre 1996 et 2006, depuis le début des relevés nationaux (1950).

Source : http://www.tageblatt.lu/edition/article.asp?ArticleId=57520

Florent.

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Melun (surtout), montois (Donnemarie-dontilly) dans l'Est 77 (parfois)

"La France a déjà largement ressenti l'impact du réchauffement, avec deux canicules coup sur coup en août 2003 et juillet 2006, et un hiver 2006 qualifié de "plus doux" depuis le début des relevés fiables."

janvier a été exceptionnel, mais n'a pour autant pas surpassé l'exceptionnel janvier 88

décembre a été normal

de la a avoir un hiver 2006 le plus doux depuis le début des relevés, encore des généralisations qui viennent de nulle part.

sans compter que l'hiver n'est pas fini

ca change évidement rien pour le reste du contenu de l'article

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