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Tempêtes en moyennes latitudes et évolution climatique


charles.muller
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Comme nous disions récemment (dans un topic désormais fermé), que les articles récents de Real Climate manquent parfois d'intérêt, je signale quand même pour rétablir l'équilibre une bonne synthèse de Rasmus E. Benestad sur les tempêtes en moyenne latitude.

L'article est clair et très balancé, sur un sujet où l'on entend souvent des exagérations. Il y a une bonne dizaine de liens sur des travaux parus ces deux dernières années. Bref, RC comme on l'aime.

C'est par ailleurs un sujet que je connais mal et, en cette période anniversaire des grandes tempêtes de décembre, on peut se poser la question de leur évolution dans le cadre du réchauffement. Nos amis plus portés sur la météo que sur la climato ont surement des opinions éclairantes sur les conditions de formation des tempêtes, et donc sur ce que l'on peut attendre de ces conditions dans les décennies à venir.

Lien vers RC (anglais) :

http://www.realclimate.org/index.php/archi...atitude-storms/

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Posté(e)
La-Chapelle-Saint-Florent - 49 (proche 44, bord Loire)

Je n'ai peut être pas bien traduit l'article, mais je suis étonné d'entendre dire que l'augmentation de la vapeur d'eau ait une conséquence sur les systemes tempêteux utilisant la baroclinité comme réservoir.

Sur des systemes tropicaux et des systemes orageux mésoscales, c'est certain, mais faudrait pas mélanger les torchons et les serviettes.

Comme on avait dit sur un autre post (je retrouve plus le lien), l'augmentation en effet comme c'est dit dans l'article de la chaleur au pôle va certainement baisser le gradient de température à nos latitudes. Est-ce suffisant pour en tirer des conclusions ? Non certeinement pas. La dynamique et l'importance des flux méridiens de transport de chaleur est imprévisible pour un modele futur et c'est pourtant ça le plus important il me semble.

(Mon anglais n'est pas des plus propres et je n'ai pas pris le temps de le traduire intégralement, aussi j'ai peut être mal compris l'article).

EDIT : ça y est j'ai retrouve le lien : /index.php?showtopic=17214'>http://forums.infoclimat.fr/index.php?showtopic=17214

On se posait justement la question à la fin de savoir si des modeles numériques seraient capables de donner des éléments de réponse. Si j'ai bien compris l'article, la réponse est "les modeles numériques existent, mais leurs résultats sont non concluant". C'est bien ça ?

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Je n'ai peut être pas bien traduit l'article, mais je suis étonné d'entendre dire que l'augmentation de la vapeur d'eau est une conséquence sur les systemes tempêteux utilisant la baroclinité comme réservoir.

Sur des systemes tropicaux et des systemes orageux mésoscales, c'est certain, mais faudrait pas mélanger les torchons et les serviettes.

Certes, certes... mais encore ? default_blink.png (Un degré plus bas en explication météo serait bienvenu pour moi, parce que je mélange les torchettes et les servions de la baroclinicité mesoscale default_laugh.png ).

On se posait justement la question à la fin de savoir si des modeles numériques seraient capables de donner des éléments de réponse. Si j'ai bien compris l'article, la réponse est "les modeles numériques existent, mais leurs résultats sont non concluant". C'est bien ça ?

En substance, l'article constate la carence des modèles pour le moment, mais suggère néanmoins que certains traits robustes commencent à apparaître : dérive vers le pôle des rails de tempête, tendance au NAO+ du bassin atlantique avec des vents d'ouest plus soutenus, etc.
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Certes, certes... mais encore ? default_innocent.gif (Un degré plus bas en explication météo serait bienvenu pour moi, parce que je mélange les torchettes et les servions de la baroclinicité mesoscale default_stuart.gif ).

Ces tempêtes baroclines (ou plus généralement les dépressions de cette zone) utilisent le gradient d'énergie entre air tropical chaud et humide, et air polaire froid et par définition moins humide.

La teneur en VE augmente en moyenne de la même façon et même plus côté polaire, avec la température.

C'est l'éternel problème du devenir du gradient énergétique entre sud et nord.

S'il diminue les tempêtes devraient plutôt diminuer également, mais elles devraient toujours avoir lieu où il est le plus élevé.

Mais n'oublions pas le gradient, c'est le moteur, avec le delta de contenu énergétique, de la libération de l'énergie et de la force des tempêtes.

Ces tempêtes restent exceptionnelles.

Si, par hasard, un air plus chaud et plus humide que d'habitude, rencontre un air plus froid et sec que d'habitude également il peut y avoir développement d'un système tempêtueux de grande échelle dans la zone barocline.

C'est là qu'intervient la variabilité dont on ne sait dire ce qu'ele deviendra dans le futur.

Je viens de lire l'article de realclimate.

Intéressant.

Une des conclusions, à savoir la remontée (logique) vers le nord du rail des perturbations, semble bien avoir été observée ces derniers temps.

La tendance que nous constatons en particulier dans le sud de la France (étés chauds et secs, printemps automnes et hivers calmes) serait donc une tendance de fond, préfigurant les décennies à venir.

Triste perspective!

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Posté(e)
La-Chapelle-Saint-Florent - 49 (proche 44, bord Loire)

Très rapidement :

gradient d'énergie entre air tropical chaud et humide, et air polaire froid et par définition moins humide

L'air polaire froid n'est pas forcément sec. La zone barocline n'est que le réservoir d'énergie potentielle. Les véritables moteur sont les les forcages qui ont lieu dans la zone barocline. (advection d'air chaud ou anomalie de tropopause).

Sinon mésoscale, ça veut simplement dire "à moyenne échelle". Donc un orage mésoscale, c'est un systeme convectif de moyenne échelle. Et pour les systemes tropicaux, je pensais bien sûr aux cyclones par exemple. Ces 2 choses sont plutôt barotropes (contraire de barocline).

Bref, je pense qu'il sera beaucoup plus facile de prévoir dans l'avenir grâce aux modeles, les systemes barotropes, leurs récurences, leurs forces etc... que des sytemes baroclines beaucoup plus complexes. On a déjà du mal à les prévoir à 7 jours ^^

Concernant les systemes utilisant la baroclinité, le gradient est important et serait logiquement atténuer avec un RC, mais il ne disparaitra jamais. Il y en aura toujours un. Peut être en effet que cette zone à fort gradient sera décalé plus vers le nord. C'est quelque-chose auquel je n'avais pas pensé et qui me parait maintenant en effet logique...

Arf faut que j'y aille là, désolé...

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Très rapidement :

L'air polaire froid n'est pas forcément sec.

pas forcément sec en relatif mais il contient moins d'humidité absolue, par définition, et donc moins d'énergie.

La zone barocline n'est que le réservoir d'énergie potentielle. Les véritables moteur sont les les forcages qui ont lieu dans la zone barocline. (advection d'air chaud ou anomalie de tropopause).

ok mais ces forçages ne pourraient avoir lieu s'il n'y avait pas gradient important dans cette zone provoquant à la fois advection et anomalie de tropo.
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pas forcément sec en relatif mais il contient moins d'humidité absolue, par définition, et donc moins d'énergie.

ok mais ces forçages ne pourraient avoir lieu s'il n'y avait pas gradient important dans cette zone provoquant à la fois advection et anomalie de tropo.

Je vais aller lire cet article (je prends donc des risques en intervenant!) .

Mais, pour Damien : les instabilités baroclines sont par définition même imprévisibles par un modèle climatqie mais leur évolution d'ensemble pourrait bien l'être, ce n'est pas contradictoire.

Dans la discussion que cite Damien (je pense que c'est bien de celle là qu'il s'agit) Meteofun faisait remarquer que le gradient de température ne serait peut être pas si diminué que ça puisque les cellules de Hadley se renforçant, leur extension vers les hautes latitudes en ferait autant et que donc la distance sur laquelle la température varie fortement diminuerait. Le gradient (dT/dx) pourrait donc ne pas changer beaucoup. Par contre, le déplacement vers le nord du rail des perturbations est presque une conséquence imparable

Par ailleurs, la moitié des echanges pôle équateur est actuellement assuré par l'océan. Si la circulation thermohaline ralentit, il faudra bien que les échanges atmosphériques prennent le relais. En admettant ^même que le gradient pôle équateur diminue, on voit que ça ne se traduira pas automatiquement par une baisse comparable de l'activité barocline. Au total, si je considère les deux arguments, j'en arrive à penser que l'activité barocline ne devrait pas beaucoup diminuer mais, bien entendu, se déplacer. C'est entre autres pour cela que la sécheresse guette le Bassin Mediterranéen.

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C'est entre autres pour cela que la sécheresse guette le Bassin Mediterranéen.

HS on

je sens que lorsque mes gosses seront "casés", comme on dit dans mon Nord natal, je vais fuir cette région du Sud-Ouest qui ne m'aura guère apporté de satisfaction au point de vue climatique.

Pas seulement à ce point de vue d'ailleurs.

HS off

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Posté(e)
La-Chapelle-Saint-Florent - 49 (proche 44, bord Loire)

Me revoilà. default_flowers.gif

Donc en résumé, on peut en déduire, comme je le pense aussi que le gradient en lui-même ne va pas baisser ni se renforcer. (on avait déjà dit ça sur l'autre sujet. C'est bien celui-là Sirius oui).

Et c'est vrai que la conséquence la plus logique du RC, c'est le déplacement vers le nord de cette fameuse zone barocline. C'est dit dans l'article ça, j'ai pas vus ?

Le coté incertain en revanche, ce sont les forçages. Et c'est le plus important à connaitre pour savoir si on peut dire qu'un RC est susceptible de générer + de tempêtes explosives ou non (quantité et force). Car une zone barocline même avec un très fort gradient mais sans forçages ne donnera sitrictement rien en terme de temps perturbé. En revanche, + de forçages = + de tempêtes. Toute la question est là selon moi. Un RC induit il + de forçages ? J'en sais rien perso. Et je pense que les modeles actuels ne peuvent y répondre. C'est ça que l'article voulait dire je crois non ? (oui bien sûr sinon, que si on enleve la zone barocline, la question du forçage ne se pose même pas, mais comme je l'ai dit, la zone barocline existera toujours).

En ce qui concerne la NAO+, je suis pas très habitué à cette notion. C'est quoi déjà la conséquence d'une NAO + ?

Concernant les systemes convectifs (orages et cyclones) c'est tout à fait autre chose dans le raisonnement, d'où mes torchons et serviettes. Si la zone barocline se déplace vers le nord, à nos latitudes, nous sommes par conséquent donc plus sujet à l'influence tropicale et donc à ces systemes convectifs tropicaux. A noté et c'est dit dans l'article je crois, qu'on a aussi des systemes convectifs en zone polaire (comma cloud, polar low, traine active etc....). A mon humble niveau, j'aurais plutôt tendance à dire qu'un RC favorise les systemes convectifs tropicaux. Pour les systemes convectifs polaires, surtout si le Gulf stream ralentit, c'est le contraire je pense, un RC réduit leur récurence j'aurais tendance à dire. Je n'ai aucune connaissance du domaine stratosphérique et j'ai pas bien compris ce que disais l'article à ce propos. Mais c'est à prendre en compte aussi sans doute.

L'avis de Météofun - Gombervaux - Cotissois à nouveau serait la bienvenue, mes connaissances sont très/trop empiriques ;-)

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Si je me souviens bien, forçage en météo n'a pas le même sens qu'en climato (ou ne désigne pas les mêmes choses en tout cas). On avait une discussion dans un autre forum sur cette notion, mais c'était vite devenu hypertechnique. Donc en deux mots (Damien), quel sens donnes-tu à forçage ici ?

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Posté(e)
La-Chapelle-Saint-Florent - 49 (proche 44, bord Loire)

Oui ça n'a en effet pas la même signification. Le mieux je pense c'est de lire ceci plutôt que de me répéter :

/index.php?showtopic=17575'>http://forums.infoclimat.fr/index.php?showtopic=17575

default_flowers.gif

En 2 mots, un forçage représente une anomalie (advection de basse couche ou anomalie de tropopause) au niveau de la zone barocline. Dans mon lien j'ai essayé d'expliquer tout ça avec des mots simples.

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En ce qui concerne la NAO+, je suis pas très habitué à cette notion. C'est quoi déjà la conséquence d'une NAO + ?

Comme aujourd'hui là où je suis : doux, humide, venteux default_flowers.gif

De mémoire, l'indice hivernal NAO+ renforce le courant jet et le déplace vers le Nord. On a donc des arrivées d'air océanique (chaud, humide) et un refoulement des anticyclones sibériens.

La NAO-, c'est l'inverse : courant jet plus faible et plus au sud, hivers plus froid et plus sec en Europe.

Mais sous réserve de précisions.

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Comme aujourd'hui là où je suis : doux, humide, venteux default_sad.png/emoticons/sad@2x.png 2x" width="20" height="20">

De mémoire, l'indice hivernal NAO+ renforce le courant jet et le déplace vers le Nord. On a donc des arrivées d'air océanique (chaud, humide) et un refoulement des anticyclones sibériens.

La NAO-, c'est l'inverse : courant jet plus faible et plus au sud, hivers plus froid et plus sec en Europe.

Mais sous réserve de précisions.

Juste une précision à propos de NAO.

Je lis souvent sur les forums des phrases du style "NAO+ renforce le courant jet " or la NAO n'est qu'un indice statistique.

L'indice NAO est simplement "un constat" statistique d'une situation moyenne de grande échelle en aucun cas il ne s'agit de "quelque chose de dynamique" qui agirait mystérieusement sur le climat.

L'indice NAO sert simplement à résumer l'état de la situation de grande échelle sur l'atlantique:

Si on a une circulation d'ouest bien en place alors la différence de pression (moyenne stat) entre l'islande et les acores est très importante (NAO + je pense). Si au contraire on a une circulation "plus méridienne" avec des ondulations plus importantes alors le différentiel sera moindre (l'indice change de signe).

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Je te remercie Damien, mais là c'est un débat de recherche scientifique plus poussé que de simplement discuter de la théorie météo, donc à part observer que les tempêtes tendent à se raréfier sur les 10 dernières années sur les côtes françaises, et que c'est lié aux anomalies de flux en altitude...

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Posté(e)
La-Chapelle-Saint-Florent - 49 (proche 44, bord Loire)

En effet, surtout que j'ai pas traduit tout l'article. default_biggrin.png/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">

Je ne faisais que répondre à charles sur ça :

Nos amis plus portés sur la météo que sur la climato ont surement des opinions éclairantes sur les conditions de formation des tempêtes, et donc sur ce que l'on peut attendre de ces conditions dans les décennies à venir.

Pour ma part je n'en sais pas plus, n'étant qu'un simple passionné... default_wink.png/emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">

Ce qui est sûr, c'est qu'il n'y a actuellement aucune corrélation pour la France, dans le nombre de tempête. (en ce qui concerne la force, du vent, le graphique n'y répond pas).

tempete_graph2.jpg

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Comme aujourd'hui là où je suis : doux, humide, venteux default_wink.png/emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">

De mémoire, l'indice hivernal NAO+ renforce le courant jet et le déplace vers le Nord. On a donc des arrivées d'air océanique (chaud, humide) et un refoulement des anticyclones sibériens.

La NAO-, c'est l'inverse : courant jet plus faible et plus au sud, hivers plus froid et plus sec en Europe.

Mais sous réserve de précisions.

C'est juste., en tenant compte de la remarque de lds. C'est identique à l'indice des pressiosn Darween - Papeete pour El Nino.

Je viens de lire ce que Damien a posté. Chapeau!

C'est fort bien expliqué ,plus simple à lire que chez Michel Joly .

L'explication donnée par Meteo France de la tempête de 99 était bien faite pour illustrer ton propos, non?

Il me reste une question : qu'est ce qui cause une anomalie de tropopause (une onde de gravité est elle un bon candidat?)

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Posté(e)
Sainte-Croix-aux-Mines (68) - 340 m

La tropopause et son altitude sont surtout influencées par le tourbillon potentiel qui aspire l'air stratosphérique vers le bas.

Cette altitude, qui évolue avec les saisons , est également sensible à l'effet des dépressions sous-jacentes, qui peuvent la creuser plus ou moins en entonnoir ; de plus, elle se fracture dans les zones sous lesquelles souffle un courant-jet . La puissance de la convection tropicale, la présence des courants-jets et l'occurrence d'événements météorologiques — fronts froids de perturbations , orages , éruptions volcaniques... — favorisent les échanges de vapeur d'eau , d' aérosols et de gaz divers comme l' ozone ou le méthane entre la troposphère et la stratosphère.

Une perturbation active des moyennes latitudes est une structure qui occupe toute la troposphere avec deux maxima d'intensité : un à la tropopause et un au niveau du sol. La signature de la perturbation au niveau de la tropopause se traduit généralement par une déformation de cette surface qui peut localement descendre à des altitudes beaucoup plus basses que les valeurs moyennes. Ces anomalies de tropopause conduisent à une intrusion de forte valeur de tourbillon potentiel d'origine statosphérique jusque dans la moyenne troposphère. L'interaction entre une anomalie de tropopause et un noyau de tourbillon au sol est à la base du développement barocline des perturbations des moyennes latitudes.

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Enfin, d'autres plus spécialisés sauront mieux répondre.

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La tropopause et son altitude sont surtout influencées par le tourbillon potentiel qui aspire l'air stratosphérique vers le bas.

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Enfin, d'autres plus spécialisés sauront mieux répondre.

Merci, mais je reste sur ma faim car l'explication de DAmien implique l'anomalie de troppause comme élément initiateur

(forçage). Il y a donc pb car ton explication à propos du tourbillon tout comme ta deuxième citation partent (dans ces cas) du résultat (le tourbillon, la perturbation organisée) pour en expliquer la cause (l'anomalie de tropopause). J'imagine qu'il s'agit là d'une analyse descriptive. Je cherche à distinguer oeuf et poule.

Je comprends bien que si, en altitude, le rotationnel est négatif, l'air de la strato est aspiré, mais pourquoi donc le rotationnel est il négatif? D'après Damien, c'est à cause de l'anomalie de tropopause (si j'ai bien compris), on se mord donc la queue.

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Posté(e)
Sainte-Croix-aux-Mines (68) - 340 m

Ben je crois que le creusement de la dépression est en fait la cause de l'anomalie, mais cette dernière aura également son influence sur la pertu (forçages) en accentuant les ascendances à l'avant par exemple. Voilà le sens du mot forçage tel que je le comprend dans cet exemple. Après, c'est peut être moi qui suis complètement à coté de la plaque default_wink.png/emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20"> Je laisserais donc Damien éclaircir tout ça.

La citation de Damien:

La zone barocline n'est que le réservoir d'énergie potentielle. Les véritables moteur sont les les forcages qui ont lieu dans la zone barocline. (advection d'air chaud ou anomalie de tropopause).

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Ben je crois que le creusement de la dépression est en fait la cause de l'anomalie, mais cette dernière aura également son influence sur la pertu (forçages) en accentuant les ascendances à l'avant par exemple. Voilà le sens du mot forçage tel que je le comprend dans cet exemple. Après, c'est peut être moi qui suis complètement à coté de la plaque default_wink.png/emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20"> Je laisserais donc Damien éclaircir tout ça.

Je sais bien que tout se tient et qu'une fois le système enclenché, tout concourt à le maintenir sinon il ne serait pas là mais il y a forcément un évènement déclenchant (ne serait ce que du style papillon : résidu d'un orage ou d'une perturb précédente ou autre chose)

Merci en tout cas et bonne fin d'année.

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Posté(e)
La-Chapelle-Saint-Florent - 49 (proche 44, bord Loire)

Oui Chris68 répond bien à ce qu'est véritablement un forçage à proprement dit. C'est en fait pour être exact les mouvement verticaux engendrés par ces anomalies. (ascendant - descendant). Forcage d'altitude pour une anomalie basse de tropopause par exemple. Après c'est lié à des concepts que perso je ne maitrise pas beaucoup comme l'advection de tourbillon et les tourbillons potentielles. D'autres plus calés que moi pourraient expliquer les mécanismes de façon plus pointues.

Quant à l'origine d'une anomalie de tropopause, je ne suis pas sûr de moi non plus, ne m'étant pas posé la question jusque là, mais je pense que c'est lié au jet stream et à ses ondulations (ou ses accéllérations/ déccélarations). Raison pour laquelle je crois qu'une ancienne cyclogenese est susceptible à coup sûr de créer une anomalie de tropopause dynamique (ou latente) qui sera à nouveau peut être réutilisé pour recréer de nouvelles cyclogeneses etc etc....

(je dis peut être des c*******s là ^^)

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A Damien

Merci pour le lien, vraiment formidable, c'est exactement le niveau d'explication que je cherchais pour commencer à creuser la question et que je ne trouve pas dans les bouquins. Bravo pour la pédagogie.

A lds

Oui bien sûr pour la NAO, mauvaise expression de ma part et utile rappel, un indice NAO "se traduit" par telle configuration moyenne, mais ne cause rien en lui-même. (Sur "ce qui cause" en dernier ressort... c'est un gros pb d'oeuf et de poule que j'ai avec les textes météo default_w00t.gif )

A sirius (et les réponses)

Je me suis posé la même question en lisant Damien. En fait, même des questions plus basiques.

Sur ce que je comprends.

Zone barocline : pas trop de pb, c'est l'affrontement classique masse d'air chaud / froide dû au gradient thermique équateur-pôle dont on parle, avec son potentiel d'énergie.

Advection chaude de surface : pas trop de pb non plus, une anomalie, un résidu de cyclone, une remontée d'air équatorial, etc.

Courant-jet : cela va aussi, mais pas complètement. Je comprends que cela vient de l'excédent d'énergie à l'équateur et de la force de Coriolis. Mais par exemple, pourquoi il va se caler très haut en limite de tropopause ? Juste parce qu'il est chaud au départ et surmonte des masses d'air plus froides lors de sa formation ? Et à ce moment-là (si c'est le cas), pourquoi la première rencontre chaud-froid n'épuise pas l'énergie potentielle dans des dépressions plus au sud, en sortie directe de cellule de Hadley ?

Anomalie de tropopause : euh là, faudrait clarifier.

- Je ne comprends pas la phrase initiale de Damien dans l'autre post : "Elle se caractérise par la pénétration d'air stratosphérique dans la troposphère. C'est donc de l'air très sec et froid qui plonge dans la stratosphère" (Le dernier mot devrait être "troposphère" ou alors l'expression "depuis la stratosphère", non ?).

- Je ne comprends pas non plus l'origine. Je vois apparaître la notion de tourbillon, ou tourbillon relatif, ou noyau de tourbillon relatif. Le tourbillon, c'est la rotation d'une parcelle d'air, mais comment elle arrive en plein milieu du schéma, et en plus si j'ai bien compris à un géopotentiel élevé, en niveau tropo-strato?

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Posté(e)
Sainte-Croix-aux-Mines (68) - 340 m

Je ne comprends pas la phrase initiale de Damien dans l'autre post : "Elle se caractérise par la pénétration d'air stratosphérique dans la troposphère. C'est donc de l'air très sec et froid qui plonge dans la stratosphère" (Le dernier mot devrait être "troposphère" ou alors l'expression "depuis la stratosphère", non ?).

Oui, Damien a zappé, il fallait comprendre troposphère default_cool.png

Courant-jet : cela va aussi, mais pas complètement. Je comprends que cela vient de l'excédent d'énergie à l'équateur et de la force de Coriolis. Mais par exemple, pourquoi il va se caler très haut en limite de tropopause ? Juste parce qu'il est chaud au départ et surmonte des masses d'air plus froides lors de sa formation ?

Parce que le gradient de pression dépend de la structure thermique dans la colonne d'air. Plus la différence de température entre deux zones est grande, plus la différence de pression et donc par conséquent le vent augmentent avec l'altitude. Le courant-jet va donc se former au-dessus d'un étroit couloir de différence de températures (un front si tu préfère) et qui sépare les masses d'air froid (vers les pôles) et chaud (vers l'équateur) En fait, ce sera au dessus de la zone au gradient de température le plus prononcé.

La tropopause permet de mettre fin à cette augmentation des vents avec l'altitude.

En effet, lorsqu'on arrive à la tropopause, la température commence à augmenter de chaque côté du front. Mais la tropopause étant plus basse dans l'air froid, on atteint un niveau où la température est égale des deux côtés ce qui arrête la croissance du jet et on retrouve donc le coeur de ce dernier à ce niveau. Le gradient horizontal de température s'inverse ensuite pour aller de l'air chaud vers l'air froid si on continue à monter. Cet inversion de gradient diminue la différence de pression avec l'altitude et donc le vent. La tropopause devient donc le bouchon qui limite la hauteur du courant-jet.

800px-Courant-jet.png

Ce sont les seules réponses que je puisse donner avec mes niveaux de compétence actuelle. default_mad.gif

Il faudrait faire venir des JS, Virgile ou Oozapp plus habitués au forum prévision.

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Oui, Damien a zappé, il fallait comprendre troposphère default_tongue.png/emoticons/tongue@2x.png 2x" width="20" height="20">

Parce que le gradient de pression dépend de la structure thermique dans la colonne d'air. Plus la différence de température entre deux zones est grande, plus la différence de pression et donc par conséquent le vent augmentent avec l'altitude. Le courant-jet va donc se former au-dessus d'un étroit couloir de différence de températures (un front si tu préfère) et qui sépare les masses d'air froid (vers les pôles) et chaud (vers l'équateur) En fait, ce sera au dessus de la zone au gradient de température le plus prononcé.

La tropopause permet de mettre fin à cette augmentation des vents avec l'altitude.

En effet, lorsqu'on arrive à la tropopause, la température commence à augmenter de chaque côté du front. Mais la tropopause étant plus basse dans l'air froid, on atteint un niveau où la température est égale des deux côtés ce qui arrête la croissance du jet et on retrouve donc le coeur de ce dernier à ce niveau. Le gradient horizontal de température s'inverse ensuite pour aller de l'air chaud vers l'air froid si on continue à monter. Cet inversion de gradient diminue la différence de pression avec l'altitude et donc le vent. La tropopause devient donc le bouchon qui limite la hauteur du courant-jet.

Ce sont les seules réponses que je puisse donner avec mes niveaux de compétence actuelle. default_smile.png/emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20">

Il faudrait faire venir des JS, Virgile ou Oozapp plus habitués au forum prévision.

Sympa , l'explication qualitative.

Sinon, il faut faire intervenir le vent thermique et on démontre alors l'orientation du courant jet et on peut en calculer la vitesse moyenne dans les régions de fort gradient de température.

Je reste encore sur ma faim avec les forçages par anomalie de tropopause, mais si la réponse est que cette anomalie est causée par un résidu d'activié cyclonique dans le tropo, ça me convient.

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