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Les chiffres et les faits à l'approche de 2007


david3
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Changement climatique : les chiffres et les faits à l'approche de 2007

26 décembre 2006

La Terre s'est réchauffée d'environ 0,75 °C depuis l'époque préindustrielle. Pour le Programme des nations unis pour l'environnement (PNUE), onze des années les plus chaudes des 125 dernières années ont été enregistrées depuis 1990, 2005 ayant battu le record. Tout le monde s'accorde à reconnaître que ce réchauffement est dû aux émissions de gaz à effet de serre, notamment au dioxyde de carbone (CO2), produits par la combustion des combustibles fossiles.

Selon le Programme des nations unis pour l'environnement (PNUE), l'examen de carottes de glace montre qu' il y a plus de CO2 dans l'atmosphère qu'au cours des 600.000 années passées. Entre 1960 et 2002, les émissions anthropiques annuelles de CO2 ont à peu près triplé dans le monde. Elles ont augmenté d'environ 33 %, rien que depuis 1987.

Le réchauffement au cours de ce siècle devrait, selon les prévisions, être compris entre 1,4 et 5,8 °C. Les impacts du changement climatique sont déjà visibles, notamment : rétrécissement de la calotte glaciaire de l'Arctique ; accélération de l'élévation du niveau des mers ; recul des glaciers partout dans le monde ; dégel du permafrost ; débâcle plus précoce des cours d'eau et des lacs ; intensité et durée croissantes des tempêtes tropicales ; allongement des saisons de végétation dans les régions de moyenne et haute altitudes ; et modifications des aires de répartition et du comportement des plantes et des animaux.

Dans l'Arctique, le dégel des tourbières libère du méthane, un gaz à effet de serre encore plus puissant que le CO2. Les scientifiques craignent de plus en plus la possibilité d'un changement brutal du climat, avec notamment une diminution des courants océaniques, comme le Gulf Stream qui réchauffe l'Europe, et la modification du régime des pluies comme la saison des moussons, qui auront des répercussions sur la sécurité alimentaire de milliards de personnes.

Le Programme des nations unis pour l'environnement (PNUE) rappelle que l'Arctique se réchauffe deux fois plus vite que la moyenne mondiale. La superficie de l'océan Arctique couverte de glace en été diminue chaque année et la couche restante s'amincit. Parce que la mer absorbe plus de chaleur que la glace, il se produit une action en retour qui accentue la fonte. Depuis 1980, la partie européenne de l'Arctique a perdu entre 20 et 30 % de sa glace de mer. Les ours polaires sont tributaires de la glace de mer : ils y chassent le phoque et utilisent les corridors de glace pour se déplacer d'un endroit à un autre. Les femelles gravides construisent des tanières pour l'hiver dans les endroits recouverts d'une épaisse couche de neige. Elles n'ont pas mangé depuis cinq ou sept mois quand elles sortent au printemps avec leurs petits. Elles ont besoin d'une solide glace de mer de printemps pour leur survie et celle de leurs petits.

Cela fait deux décennies que la situation des ours polaires adultes de la région de la baie d'Hudson, au Canada, se dégrade avec une réduction moyenne de 15 à 26 % de la masse corporelle des adultes et du nombre d'oursons nés entre 1981 et 1998. Selon certains modèles climatiques, la glace d'été pourrait presque totalement disparaître dans l'Arctique avant la fin du siècle. Si c'est le cas, il y a peu de chances que les ours polaires survivent en tant qu'espèce.

Par ailleurs, pour le Programme des nations unis pour l'environnement (PNUE), si, dans certains endroits, les rendements agricoles pourraient croître en raison du changement climatique, ce sont les effets négatifs qui risquent de dominer en cas d'accentuation du réchauffement. L'Afrique est particulièrement vulnérable et des études mettent en garde contre le risque d'aggravation majeure des famines

.

Les communautés pauvres sont celles dont les moyens de subsistance dépendent le plus directement d'un climat stable et favorable. Elles vivent généralement de l'agriculture pluviale de subsistance et sont hautement tributaires des phénomènes climatiques, par exemple des moussons asiatiques. Elles sont également très vulnérables aux événements climatiques extrêmes, comme les sécheresses et les tempêtes tropicales.

La fonte des glaciers des hautes chaînes de montagnes un peu partout dans le monde aura des conséquences sur l'alimentation en eau des cours d'eau. En Europe, dans huit régions glaciaires sur neuf, on observe un recul important des glaciers. Entre 1850 et 1980, les glaciers des Alpes européennes ont perdu environ un tiers de leur surface et la moitié de leur masse, ajoute le Programme des nations unis pour l'environnement (PNUE).

En Chine, la perte de volume annuelle des glaciers de montagne représente l'équivalent de la totalité des eaux du fleuve Jaune. L'Académie chinoise des Sciences estime que 7 % des glaciers du pays disparaissent chaque année. D'ici 2050, pas moins de 64 % des glaciers de Chine auront disparu. On estime à 300 millions le nombre de personnes qui vivent dans la partie ouest aride de la Chine et dont la survie dépend de l'eau des glaciers.

Au cours des 100 dernières années, le niveau global des mers s'est élevé en moyenne de 1 à 2 millimètres par an. Depuis 1992, ce chiffre est passé à environ 3 millimètres par an, principalement à cause de l'expansion thermique des océans sous l'effet du réchauffement et du déversement de l'eau douce des glaces qui fondent. La fonte des glaces est responsable d'une grande partie de l'élévation du niveau des mers observée, les calottes glaciaires du Groenland et de l'Antarctique étant les principales en cause. La calotte glaciaire du Groenland fond plus vite qu'elle ne se reforme. Dans l'Antarctique, trois immenses plates-formes de glace de la péninsule Antarctique se sont effondrées au cours des 11 dernières années ; cet effondrement a été suivi par une nette accélération et diminution des glaciers qui étaient retenus par les plates-formes.

A mesure que le niveau de la mer s'élève, les habitants des îles de faible altitude et des villes côtières sont confrontés à des problèmes d'inondation. En décembre 2005, une petite communauté établie dans l'arc insulaire de Vanuatu, dans le Pacifique, a sans doute été la première communauté à être officiellement déplacée à cause du changement climatique.

Le Programme des nations unis pour l'environnement (PNUE) précise aussi que le changement climatique est également une menace pour les habitats marins et pour les moyens de subsistance des populations qui en dépendent. Les océans ont absorbé environ la moitié du CO2 produit au cours des 200 dernières années, produisant de l'acide carbonique et abaissant le pH des eaux marines superficielles. Cela pourrait perturber le processus de calcification qui permet à des animaux comme les coraux et les mollusques de fabriquer leur coquille à partir du carbonate de calcium.

En 2005, la fondation Munich Re a estimé les pertes économiques dues aux catastrophes d'origine climatique, comme les tempêtes tropicales et les incendies de forêts, à plus de 200 milliards de dollars US1, pour un montant des sinistres assurés de plus de 70 milliards de dollars US. Ces chiffres sont comparables à ceux de 2004, l'année antérieure la plus coûteuse, où les pertes économiques ont totalisé environ 145 milliards de dollars US et les sinistres assurés quelque 45 milliards de dollars US.

Le réchauffement planétaire constant devrait provoquer des modifications de l'étendue géographique (latitude et altitude) et du caractère saisonnier de certaines maladies infectieuses, notamment les infections à vecteurs comme le paludisme et la dengue, ainsi que les infections d'origine alimentaire comme la salmonellose dont la fréquence est maximale pendant les mois chauds.

Certains impacts sur la santé peuvent être positifs. Par exemple, des hivers plus doux peuvent réduire les pics de décès saisonniers dans les pays tempérés. Mais beaucoup de ces pays connaissent des étés plus chauds. En 2003, la France a enregistré, selon les estimations, 15.000 décès supplémentaires à cause d'une vague de chaleur qui a causé la mort de pas moins de 35.000 personnes en Europe. Globalement, il est probable que les impacts négatifs du changement climatique sur la santé dépasseront de beaucoup ses effets positifs, précise le Programme des nations unis pour l'environnement (PNUE).

Par ailleurs, les communautés arctiques, y compris les populations autochtones qui s'efforcent de maintenir et d'adapter leurs modes de vie traditionnels, sont particulièrement vulnérables aux modifications de l'environnement. Quelque 4 millions de personnes vivent dans les régions arctiques, dont environ 10 % d'autochtones (400.000). Les concentrations varient, des Inuits qui composent 85 % de la population du territoire de Nunavut au Canada, aux Sámi qui représentent 2,5 % de la population de la Scandinavie du Nord et de la péninsule de Kola.

Le dégel à grande échelle du permafrost en Alaska et en Sibérie cause de sérieux dégâts aux édifices, aux pipelines, aux routes et autres infrastructures. Le changement climatique se traduit par un raccourcissement de la saison des glaces pour circuler sur les routes hivernales, ainsi que par un temps plus chaud et moins prévisible qui provoque des incendies dans certaines régions.

Les impacts du changement climatique sur les communautés de l'Arctique sont multiples, de ceux liés au dégel du permafrost aux dégâts causés aux édifices, en passant par des saisons plus courtes pour les routes hivernales. Dans l'Arctique, l'agriculture est extrêmement limitée. Les activités économiques de subsistance sont donc principalement la chasse et la pêche, l'élevage des rennes, le piégeage et la cueillette. Le réchauffement dans toute la région arctique est un problème pour les éleveurs de rennes et les chasseurs qui circulent sur les rivières gelées et sur la neige. L'accentuation de la fonte et du gel de la neige rend également la nourriture moins accessible pour les caribous et les rennes, ce qui nuit à l'activité économique et à l'intégrité culturelle des pasteurs et chasseurs.

Les modifications de la glace de mer et l'érosion côtière qui en résulte provoquent également des dégâts, ce qui oblige à déplacer certaines communautés côtières (comme celle de Shishmaref, en Alaska) et porte préjudice aux autochtones qui vivent de la chasse et de la pêche en mer.

Il y a de nombreux moyens d'éviter un changement climatique catastrophique. Notamment améliorer l'efficacité énergétique partout sur la planète et opter pour des ressources renouvelables et à faibles émissions de carbone comme l'énergie solaire et éolienne, les bio-énergies et l'énergie géothermique. Il est également possible de piéger et de stocker le CO2, tandis que plusieurs analystes considèrent que l'énergie nucléaire pourrait jouer un rôle majeur.

En 1995, la capacité installée d'énergie éolienne était de 4 800 MW d'électricité. Fin 2005, ce chiffre atteignait 59 000 MW, soit douze fois plus. Le Conseil mondial de l'énergie éolienne estime que plus d'un tiers de l'électricité consommée dans le monde pourrait être généré par l'éolien d'ici 2050.

Un avenir à faibles émissions de gaz à effet de serre passera également par des mutations sociales. Des millions de foyers utilisent maintenant le soleil pour produire leur eau chaude et ils sont de plus en plus nombreux à exploiter également l'énergie solaire pour produire de l'électricité. En Islande, l'énergie hydroélectrique et géothermique, présente en abondance, est exploitée pour produire de l'hydrogène à partir de l'eau en remplacement des combustibles fossiles. Au Brésil, l'éthanol produit à partir de la canne à sucre a remplacé environ 40 % de la consommation d'essence du pays, précise le Programme des nations unis pour l'environnement (PNUE).

Du Vietnam à l'Australie, du Kenya au Mexique, des gens se réunissent pour planter des arbres, souvent dans le cadre de l'initiative du PNUE : « Plantons pour la Planète : Campagne pour un milliard d'arbres ». Les arbres peuvent ralentir le changement climatique en absorbant le dioxyde de carbone à mesure qu'ils poussent. Ils contribuent aussi à réduire la pollution, à préserver la fraîcheur des villes, à protéger les zones de captage d'eau et à réduire l'érosion des sols. Mais il reste tant à faire qu'il ne faut pas tarder, chacun à son niveau à enclencher des actions pour tenter d'endiguer cette spirale infernale de réchauffement climatique. C'est certainement l'un des principaux combats que les hommes devrait avoir à mener en 2007, et dans les années qui suivront.

http://www.actualites-news-environnement.c...-faits-2007.php

UNEP02~2.jpg

WorldDay3_big.jpg

Galerie photo PNUE :

http://www.unep.org/wed/2007/english/Photo_Gallery/index.asp

Gardons espoir : les solutions techniques et la prise de conscience sont là; il manquait la volonté politique, elle émerge.

Bonne année 2007 à tous.

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Globalement, la situation est correctement décrite.

Par contre, en regard des observations, les prévisions énoncées ici me paraissent de plus en plus surréalistes par leur optimisme: seulement de 1,4 à 5,8°C de réchauffement attendu au cours de ce siècle. Il me semble qu'on édulcore et qu'on sous-estime dangereusement les risques.

En particulier les possibilités de rétroaction, de synérgie et d'effet de seuil sont toujours largement ignorées, alors qu'il pourrait en découler une nouvelle accélération du réchauffement, ainsi que je l'ai dit et répété.

Après le seuil de 2005, on peut craindre le passage du point de non-retour vers 2012 (peut-être même en 2011) avec le coup de pouce du maximum solaire probable du cycle de 11 ans. Vers 2025 (à 5 ans près), on peut craindre une nouvelle accélération avec la possible disparition estivale de l'essentiel de la banquise arctique (seule devrait subsister une frange au nord du Groenland), suivie quelques années plus tard des premiers relargages massifs de CH4 à partir des gisements de clathrates (les premiers touchés devant être ceux des mers périphériques de l'Arctique, à la fois plus massifs et moins profonds que la moyenne et situés dans la zone où le réchauffement climatique apparait le plus rapide).

Au total, comme je l'ai annoncé, on risque - faute d'une réaction suffisamment déterminée - une hausse moyenne des températures dans l'HN de l'ordre de 12°C au minimum vers 2050...

Ceci dit, je souhaite que des mesures suffisamment efficaces soient prises pour qu'on n'en arrive pas à ce qui serait autrement une catastrophe sans précédent. Je ne suis pas "catastrophiste" (je veux tout faire pour contribuer à éviter ça), mais l'évolution risque bien, elle, de s'avérer catastrophique...

Bonne année 2007

Alain

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Au total, comme je l'ai annoncé, on risque - faute d'une réaction suffisamment déterminée - une hausse moyenne des températures dans l'HN de l'ordre de 12°C au minimum vers 2050...

Ceci dit, je souhaite que des mesures suffisamment efficaces soient prises pour qu'on n'en arrive pas à ce qui serait autrement une catastrophe sans précédent. Je ne suis pas "catastrophiste" (je veux tout faire pour contribuer à éviter ça), mais l'évolution risque bien, elle, de s'avérer catastrophique...

Bonne année 2007

Alain

si c'est aussi rapide que ce que tu dis et au train (de sénateur) où vont les choses il faut allumer des cierges et habiter Lourdes en permanence. default_crying.gif
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La Chine s'inquiète du réchauffement climatique

http://tempsreel.nouvelobs.com/depeches/sc...climatique.html

La Chine a mis en garde contre les conséquences du réchauffement climatique dans les décennies à venir dans son premier rapport sur les changements climatiques, ont rapporté mercredi les médias officiels.

En ligne avec les prévisions internationales qui voient un réchauffement de la planète dans les années à venir, les scientifiques chinois estiment que leur pays subira un hausse des températures comprise entre 1,3 et 2,1 degrés Celsius d'ici à 2020, par rapport aux températures moyennes de l'année 2000, a rapporté l'agence China News Service. D'ici à 2050, la hausse pourrait atteindre 3,3 degrés, puis jusqu'à 6 degrés avant la fin du siècle. Selon l'agence Chine nouvelle, les auteurs du rapport ont estimé que cela devrait entraîner des pénuries d'eau, en dépit de précipitations plus abondantes, dues à une plus grande évaporation sous l'effet de la chaleur. Les cyclones et autres désastres naturels devraient également être plus nombreux, selon l'étude élaborée par douze agences ou ministères, dont celui des Sciences et Technologie, qui s'est inquiété de "l'impact du changement climatique sur la capacité de la nation à poursuivre son développement".

Ce rapport doit "servir de référence scientifique et technique dans l'élaboration des futures politiques et pour la coopération internationale", a dit le vice-ministre des sciences et technologie Li Xueyong, selon le China Daily. "Il montre aussi l'attention que la Chine porte au problème global, et sa détermination à travailler avec la communauté internationale", a-t-il ajouté.

Dès 2001, le groupe intergouvernemental d'experts sur le changement climatique - Giec, près de 5.000 chercheurs du monde entier -, qui constitue la plus vaste expertise possible sur le sujet, s'est accordé sur un réchauffement moyen de la planète d'au moins +1,4 à +5,8°C d'ici à 2100.

Le prochain rapport du Giec est attendu pour début février.

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si c'est aussi rapide que ce que tu dis et au train (de sénateur) où vont les choses il faut allumer des cierges et habiter Lourdes en permanence. default_smile.png/emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20">

6 degrès default_blink.png

C'est un un peu exgerer la situation;si même les chinois s'en mêle default_ermm.gif on peut s'inquiéter mais de là à avancer des chiffres pareils c'est prendre les enfants du bon dieu pour des canards sauvages....savants russes (les savants chinois eux,sont inconnus) en raison du modification de la position du barycentre du soleil je crois alors il ya beaucoup de raisons d'esperer default_smile.png/emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20">default_biggrin.png/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">default_biggrin.png/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">

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Le dégel à grande échelle du permafrost en Alaska et en Sibérie cause de sérieux dégâts aux édifices, aux pipelines, aux routes et autres infrastructures

Les 10 ou 12 millions de km2 de Sibérie sont en train de fondre et se terrestrialiser depuis leur part méridionale, c'est-à-dire au fond que la région devient plus hospitalière à l'homme. Ses matières premières sont plus accessibles, le développement de la végétation devient un puits carbone après la phase de dégel où elle est une source.

Mais bien sûr, c'est une catastrophe sans précédent pour les routes, les pipelines et les bâtiments (dont chacun sait qu'ils sont très nombreux).

Sans parler des phénomènes non quantifiés ou non vérifiés ou non rapportables au RC (déclin des rennes, exil de Vanuatu, etc.), des bonnes nouvelles 2006 omises (saison cyclonique globale moins intense, même en intégrant les bassins pacifique et indien), du mélange des faits avérés (pas très graves) et des prédictions (toujours gravissimes), etc.

Exercice risible de catastrophisme systématique et hyperbolique.

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Ceci dit, je souhaite que des mesures suffisamment efficaces soient prises pour qu'on n'en arrive pas à ce qui serait autrement une catastrophe sans précédent. Je ne suis pas "catastrophiste" (je veux tout faire pour contribuer à éviter ça), mais l'évolution risque bien, elle, de s'avérer catastrophique...

Le catastrophiste n'est pas celui qui désire la catastrophe, simplement celui qui l'annonce. Un peu difficile de dire que ce n'est pas ton cas, non ?
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risible

C'est vraiment triste d'apprendre qu'il y a encore des gens, aujourd'hui, en décembre 2006, qui trouvent la situation climatique sur Terre "risible" et qui passent leur temps à tenter de décrédibiliser les scientifiques et les rapports des organismes internationaux (GIEC, WMO, PNUE etc...).
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[Alain] Le catastrophiste n'est pas celui qui désire la catastrophe, simplement celui qui l'annonce. Un peu difficile de dire que ce n'est pas ton cas, non ?

Donc, pour toi, quand les météorologues annoncent l'arrivée d'une tempête potentiellement dévastatrice, ils sont "catastrophistes" ?Site "catastrophiste", au sens de CM :

http://www.nhc.noaa.gov

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C'est vraiment triste d'apprendre qu'il y a encore des gens, aujourd'hui, en décembre 2006, qui trouvent la situation climatique sur Terre "risible" et qui passent leur temps à tenter de décrédibiliser les scientifiques et les rapports des organismes internationaux (GIEC, WMO, PNUE etc...).

L'exercice de catastrophisme systématique et hyperbolique est devenu la situation climatique.C'est d'une parfaite mauvaise foi, hélas récurrente, que d'extraire UN SEUL mot et de l'appliquer à une affirmation toute autre.

L'affirmeur pire que les négateurs.

Le coucou prédateur a frappé.

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Le bilan de la situation climatique réalisé par le Programme des Nations Unies pour l'Environnement (PNUE/UNEP) et dont il est fait écho dans la presse, est tout sauf risible [...].

Version originale :

http://www.unep.org/wed/2007/downloads/doc...actsheet-fr.pdf

D'autres infos ici :

http://www.unep.org/wed/2007/french/Inform...erial/index.asp

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C'est vraiment triste d'apprendre qu'il y a encore des gens, aujourd'hui, en décembre 2006, qui trouvent la situation climatique sur Terre "risible" et qui passent leur temps à tenter de décrédibiliser les scientifiques et les rapports des organismes internationaux (GIEC, WMO, PNUE etc...).

Je dis risible quand je suis de bonne humeur. Mais ces c*******s me lassent un peu, à vrai dire. Réciter la litanie des catastrophes à venir, je laisse cela aux membres de l'église de la déploration universelle, qui excellent dans cet exercice abrutissant.
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Je dis risible quand je suis de bonne humeur. Mais ces c*******s me lassent un peu, à vrai dire. Réciter la litanie des catastrophes à venir, je laisse cela aux membres de l'église de la déploration universelle, qui excellent dans cet exercice abrutissant.

Non, tu ments : tu ne laisses rien, tu tentes, religieusement, de semer la confusion à longueur d'année, fidèle aux principes de l'industrie du déni climatique.
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....savants russes (les savants chinois eux,sont inconnus) en raison du modification de la position du barycentre du soleil je crois alors il ya beaucoup de raisons d'esperer default_wacko.pngdefault_clover.gifdefault_pinch.gif

?Le barycentre du soleil, il est en gros, au centre du soleil, non ?

En quoi la modification de la position du barycentre du soleil (tu as des données la dessus ?) donne beaucoup de raisons d'espèrer ?

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Globalement, la situation est correctement décrite.

Par contre, en regard des observations, les prévisions énoncées ici me paraissent de plus en plus surréalistes par leur optimisme: seulement de 1,4 à 5,8°C de réchauffement attendu au cours de ce siècle. Il me semble qu'on édulcore et qu'on sous-estime dangereusement les risques.

En particulier les possibilités de rétroaction, de synérgie et d'effet de seuil sont toujours largement ignorées, alors qu'il pourrait en découler une nouvelle accélération du réchauffement, ainsi que je l'ai dit et répété.

Après le seuil de 2005, on peut craindre le passage du point de non-retour vers 2012 (peut-être même en 2011) avec le coup de pouce du maximum solaire probable du cycle de 11 ans. Vers 2025 (à 5 ans près), on peut craindre une nouvelle accélération avec la possible disparition estivale de l'essentiel de la banquise arctique (seule devrait subsister une frange au nord du Groenland), suivie quelques années plus tard des premiers relargages massifs de CH4 à partir des gisements de clathrates (les premiers touchés devant être ceux des mers périphériques de l'Arctique, à la fois plus massifs et moins profonds que la moyenne et situés dans la zone où le réchauffement climatique apparait le plus rapide).

Au total, comme je l'ai annoncé, on risque - faute d'une réaction suffisamment déterminée - une hausse moyenne des températures dans l'HN de l'ordre de 12°C au minimum vers 2050...

Ceci dit, je souhaite que des mesures suffisamment efficaces soient prises pour qu'on n'en arrive pas à ce qui serait autrement une catastrophe sans précédent. Je ne suis pas "catastrophiste" (je veux tout faire pour contribuer à éviter ça), mais l'évolution risque bien, elle, de s'avérer catastrophique...

Bonne année 2007

Alain

Bonne année à toi aussi ...et à tout le monde

Les projections n'incluent pas les bifurcations ...et pour cause! Elles sont imprévisibles. On peut , dans le discours, évoquer le risque de la libération des hydrates de méthane (thème qui t'est cher apparemment) mais on ne peut pas le modéliser, il en est de même pour le moment du risque de disloquation de la calotte Antarctique Ouest .

Le GIEC 2007 se contente donc de dire qu'on ne peut pas exclure des réchauffement supérieurs à 6° , de même , on ne peut pas exclure une élévation du niveau de la mer qui dépasse largement les 60 cm .

Je trouve ce discours responsable.

Il l'est parce qu'il avertit les gouvernements (c'est son rôle) des risques en les hiérarchisant.

Il l'est parce qu'il n'insiste pas sur ceux dont la probabilité apparemment faible et évidemment mal connue .

Une bifurcation , c'est comme un accident de la route: plus on roule, plus on s'en rapproche mais ça ne signifie pas que sa probabilité est grande.

Je serais assez d'accord avec CM pour te trouver un rien catastrophiste.

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Le catastrophiste n'est pas celui qui désire la catastrophe, simplement celui qui l'annonce.

Tu parles, c'est surement ce qu'on disait de Galilée lorsqu'il énonça que la voie lactée était un amas d'étoiles et que la terre était ronde.
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Posté(e)
Sainte-Croix-aux-Mines (68) - 340 m

Oui, où de ceux qui voyaient la France occupée en 39 default_biggrin.png/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">

Mais beaucoup ont tendance à ne pas trop accepter les mauvaises nouvelles, aussi probables qu'elles peuvent être...

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Tu parles, c'est surement ce qu'on disait de Galilée lorsqu'il énonça que la voie lactée était un amas d'étoiles et que la terre était ronde.

En l'occurrence, une telle annonce n'a rien de catastrophique, je vois mal le rapport. (Accessoirement, Galilée a surtout remis en cause le géocentrisme dans le domaine astronomique. Que la terre soit ronde et non plate, on s'en doutait empiriquement après que Magellan a fait le tour du monde, et théoriquement depuis l'Antiquité).
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2006 Year in review

http://www.realclimate.org/index.php/archi...year-in-review/

lighthearted look at the climate science goings-on over the last year:

Best highlight of the gap between the 'two cultures':

Justice Scalia: 'Troposphere, whatever. I told you before I'm not a scientist. That's why I don't want to have to deal with global warming' .

Least effective muzzling of government climate scientist by a junior public affairs political appointee:

George Deutsch met his match in Jim Hansen.

Most puzzling finding that has yet to be replicated:

Methane from plants

Worst reported story and least effectual follow-up press release:

Methane from plants

Best (err... only) climate science documentary on public release:

An Inconvenient Truth.

Most worn out contrarian cliche:

Medieval English vineyards.

Previously prominent contrarian cliche curiously not being used any more:

"The satellites show cooling"

Most bizarre new contrarian claim:

"Global warming stopped in 1998".

By the same logic, it also stopped in 1973, 1983, and 1990 (only it didn't).

Most ironic complaint about 'un-balanced' climate coverage on CNN:

Pat Michaels (the most interviewed commentator by a factor of two) complaining that he doesn't get enough exposure.

Most dizzying turn-around of a climate skeptic:

Fred Singer "global warming is not happening" (1998,2000, 2002, 2005) to global warming is "unstoppable" (2006)

Best popular book on the climate change:

Elizabeth Kolbert's "Field Notes from a Catastrophe"

Least unexpected observations:

(Joint winners) 2006 near-record minima in Arctic sea ice extent, near-record maxima in Northern Hemisphere temperatures, resumed increase in ocean heat content, record increases in CO2 emissions

Best resource for future climate model analyses:

PCMDI database of IPCC AR4 simulations. The gift that will keep on giving.

Best actual good news:

Methane concentrations appear to have stabilised. Maybe they can even be coaxed downward....

Biggest increase in uncertainty as a function of more research:

Anything to do with aerosols.

Least apologetic excuse for getting a climate story wrong:

Newsweek explains its 1975 'The Cooling World' story.

Most promising newcomer on the contrarian comedy circuit:

Viscount Monckton of Brenchley

Least accurate attempted insinuation about RealClimate by a congressional staffer:

'There's so much money': Marc Morano (Senate EPW outgoing majority committee staff, 5:30 into the mp3 file)

Boldest impractical policy idea:

Geo-engineering

Boldest practical policy idea:

Creation of a National Climate Service, which could more effecitvely provide useful climate information to policymakers.

Most revealing insight into the disinformation industry (fiction):

Thank you for smoking

Most revealing insight into the disinformation industry (non-fiction) and year's best self-parody:

'CO2 is life'

Feel free to suggest your own categories and winners

...

Premier prix de la révélation du fonctionnement de l'industrie du déni climatique : "CO2 is life"

http://www.cei.org/pages/co2.cfm

(Les sites "sceptiques" francophones sont dans l'ensemble, il faut le reconnaître, bien plus subtils coté coucoutrie default_online2long.gif )

J'adore l'humour décapant de l'équipe de RealClimate.

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Premier prix de la révélation du fonctionnement de l'industrie du déni climatique : "CO2 is life"

http://www.cei.org/pages/co2.cfm

(Les sites "sceptiques" francophones sont dans l'ensemble, il faut le reconnaître, bien plus subtils coté coucoutrie default_online2long.gif )

Sacré Real Climate, ils en oublient toujours. Par exemple :

- premier prix ex aequo de l'enterrement à la crosse de hockey comme représentation consensuelle des T du dernier millénaire et aux "0,6°C dans le pipe line" par le refroidissement des océans supérieur (à confirmer)

- premier prix du yo-yo aux mesures GRACE du Groenland (250% de variation d'un article à l'autre en huit mois)

- premier prix d'incompréhension pour le fossé persistant modèle / satellite de la troposphère tropicale

- premier prix du raté pour la simulation des modèles au géopotentiel 850 hPa (prix collectif tous modèles confondus)

- premier prix aux travaux de Svensmark et Harrisson pour le silence assourdissant des commentaires

etc.

Quant aux prix d'Al Gore (multinominé aux oscars de l'alarmisme), cela pourrait être :

- premiers prix de l'imprécision, de l'extrapolation, de la désinformation et de l'autosatisfaction

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