anecdote Posté(e) 10 décembre 2006 Partager Posté(e) 10 décembre 2006 david3, Monsieur 50 % du forum "Evolution du climat". Imbattable Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Marot Posté(e) 10 décembre 2006 Partager Posté(e) 10 décembre 2006 Le problème ne se limite pas à la France. Et le témoignage de ce champion de ski est intéressant, car il a vu évolu(é)er la situation. Ce gamin né en 72 n'a pas vu évoluer grand chose.Pour ce qui est de l'enneigement, la subjectivité d'un individu n'est rien face aux relevés d'épaisseur. "Grandi... donnera la moitié de ses gains cette saison à la fondation David Suzuki." C'est typique de l'entrée dans une secte comme l'est la fondation David Suzuki par certains côtés : "David Suzuki fait partie des scientifiques qui voient dans la nature, le sacré." Wikipédia. Cette irruption de spiritualité après l'hypothèse Gaïa, mérite d'être suivie. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Marot Posté(e) 10 décembre 2006 Partager Posté(e) 10 décembre 2006 Un dossier de synthèse sur le sujet serait le bienvenu.... Au travail david3, c'est urgent.Une contribution personnelle serait plus que bienvenue. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
david3 Posté(e) 10 décembre 2006 Auteur Partager Posté(e) 10 décembre 2006 Ils existent actuellement trois modèles à Météo-France qui fonctionnent chaque jour successivement, chacun utilisant les résultats du modèle précédent : Mais quels sont donc ces modèles et comment fonctionnent-ils ? * Le premier, Safran, est un module d'analyse automatique qui reconstitue heure par heure les conditions météorologiques à différentes altitudes et orientations des massifs d'études. Il utilise pour cela toutes les observations disponibles, y compris les radars et les satellites, ainsi que les prévisions des super-calculateurs de Météo-France à Toulouse. * Le second module, Crocus, représente le manteau neigeux et le fait évoluer en fonction des conditions météorologiques. Chaque couche de neige, qui correspond à une chute de neige du passé, est prise en compte avec une estimation du type des cristaux de neige qui la compose. Crocus est capable de gérer les principales transformations de ces cristaux, jusqu'à leur fonte définitive. * Le troisième, Mepra, évalue le risque d'avalanche du manteau neigeux simulé par Crocus. Le modèle Mepra peut, par exemple, diagnostiquer qu'une couche de neige fraîche va bien adhérer à la vieille neige, ou qu'elle présente un risque de coulée. Au printemps, il s'intéressera à la déstabilisation du manteau neigeux en cours de fonte. Tout au long de la saison, Mepra va aussi mettre en évidence les plaques qui, en glissant sur de la neige plus ancienne, représentent un risque mortel pour le skieur qui s'aventurerait dessus. Ces modèles sont aussi de puissants outils de recherche, principalement en hydrologie ou pour l'étude d'un impact climatique sur la neige. http://www.cnrm.meteo.fr/curieux/neige/fiche/neige.htm#4 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
chris68 Posté(e) 10 décembre 2006 Sainte-Croix-aux-Mines (68) - 340 m Partager Posté(e) 10 décembre 2006 C'est précisément l'objet de ce topic, à l'échelle française, mais pas seulement. Tu peux indiquer un dossier synthétique sur le sujet ? http://www.cirs.fr/breve.php?id=780 Je sais qu'à la bibliothèque de ma FAC, il y a un bouquin qui traite de l'évolution de la neige en France, j'irais l'emprunter et je vous filerait les références, à moins que quelqu'un voit duquel je veux parler. Ensuite, mais pas uniquement pour la neige, je vous conseil d'aller jeter un oeil dans la partie climatologie de ce forum, qui regorge de divers statistiques, données, synthèses ect... sur divers phénomènes (neige, températures, précipitations ect...) Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
david3 Posté(e) 10 décembre 2006 Auteur Partager Posté(e) 10 décembre 2006 Je sais qu'à la bibliothèque de ma FAC, il y a un bouquin qui traite de l'évolution de la neige en France, j'irais l'emprunter et je vous filerait les références, à moins que quelqu'un voit duquel je veux parler. Ensuite, mais pas uniquement pour la neige, je vous conseil d'aller jeter un oeil dans la partie climatologie de ce forum, qui regorge de divers statistiques, données, synthèses ect... sur divers phénomènes (neige, températures, précipitations ect...) /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20"> Merci Chris Tu te spécialises en géographie ? [EDIT : merci pour ta réponse en mp ] Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
charles.muller Posté(e) 10 décembre 2006 Partager Posté(e) 10 décembre 2006 [campagnes arriérées] Tu sais ce qu'ils te disent les gens de la campagne ...... Puis a la campagne globalement ils consomment moins d'énergie que toi futuriste des villes .... Non, tu m'as mal compris, je suis le voisin de cette fermière, c'est-à-dire que je vis dans le même hameau qu'elle, et non dans une ville futuriste. Je pense que je consomme moins d'énergie qu'elle, d'ailleurs, ce n'est pas trop dur en comparant la consommation d'un ordinateur et d'un engin agricole. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
david3 Posté(e) 10 décembre 2006 Auteur Partager Posté(e) 10 décembre 2006 Pierre Etchevers, responsable du Centre d'études de la neige (CEN) de Météo-France : " La neige est une composante particulièrement sensible au réchauffement de l'atmosphère, la réduction de l'enneigement va s'accentuer, la diminution étant plus marquée en moyenne montagne en dessous de 1800 m " Recensement des études concernant les effets du climat et du réchauffement climatique sur les espaces de montagne en France métropolitaine http://www.ecologie.gouv.fr/IMG/pdf/Note_t...on_GP_27-03.pdf Guillaume PRUDENT RICHARD Observatoire national sur les effets du réchauffement climatique Note technique n°4 Mars 2006 Résumé : Les milieux de montagne sont, comme les littoraux, des espaces particulièrement sensibles au réchauffement climatique. La variation des températures moyennes et extrêmes, accompagnée par une modification des régimes de précipitations, aura des répercussions certaines sur les milieux de montagne. Modification de la biodiversité, modification des risques naturels, dégel du permafrost sont autant d’impacts possibles des changements climatiques sur les milieux montagnards. Le réchauffement climatique aura également un effet sur les activités anthropiques. Afin de faire un point sur la situation, ce premier recensement des études sur les effets du climat et du réchauffement climatique sur les milieux de montagne propose un état des lieux non exhaustif des recherches menées sur ce sujet. Une cinquantaine d’études ont été identifiées, avec les organismes qui s’y rapportent. Ces études traitent aussi bien du recul du front des glaciers, que des impacts sur la sylviculture ou encore sur la couverture neigeuse. Des synthèses des résultats et des études sont incluses dans cette note technique, de même que les contacts se rapportant à chaque étude. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
patric95 Posté(e) 10 décembre 2006 Bouffémont (95) Val d'Oise Partager Posté(e) 10 décembre 2006 Il ne faut pas mélanger les choses. Je pense que l'évolution des températures a eu un effet important sur l'enneigement global en dessous de 2000m. Pour la haute altitude et la fonte des glaciers, le problème vient surtout de l'absence de flux d'ouest et son lots de précipitations qui reconstituent les glaciers. Ces dernières années les glaciers furent mis à nue avec en plus des canicules en été qui ont accentué la tendance. Si on retrouve le flux zonal vous verrez que les glaciers se reconstitueront malgré la chaleur estivale. A+ Patric95 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
weather.bordeaux Posté(e) 10 décembre 2006 Partager Posté(e) 10 décembre 2006 En plaine, il y a moins de moins en moins de jours avec un sol couvert de neige. Et tout particulièrement dans la région de Bordeaux. Sur la période 1953/1954 à 1986/1987, il y avait en moyenne 2 hivers sur 3 où le sol blanchissait. Depuis, donc sur la période 1987/1988 à 2005/2006, la tendance s'est inversée avec seulement un peu plus d' 1 hiver sur 3 ! Soit depuis que l'on constate un fort réchauffement . Je ne sais pas ce que cela donne dans les autres régions. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Marot Posté(e) 10 décembre 2006 Partager Posté(e) 10 décembre 2006 Pierre Etchevers, responsable du Centre d'études de la neige (CEN) de Météo-France : " La neige est une composante particulièrement sensible au réchauffement de l'atmosphère, la réduction de l'enneigement va s'accentuer, la diminution étant plus marquée en moyenne montagne en dessous de 1800 m " On est bien contents de savoir que ce monsieur a dit cela.Il nous manque encore l'opinion d'Alfred Macheprot dans le même style : pas de donnée pas de chiffre pas de date pas de probabilité. uniquement la boule de cristal.Bravo l'artiste. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
david3 Posté(e) 10 décembre 2006 Auteur Partager Posté(e) 10 décembre 2006 Tourisme hivernal (page 12 du rapport) http://www.ecologie.gouv.fr/IMG/pdf/Note_t...on_GP_27-03.pdf Les changements climatiques vont fortement influencer les activités touristiques estivales et hivernales. Le tourisme hivernal est quand à lui fortement lié aux conditions climatiques et plus spécifiquement à l’enneigement. Même si la situation potentielle n’est pas aussi catastrophique que dans certains pays (l’Australie n’aura plus de stations de ski à l’horizon 2070), les enjeux pour les massifs français sont considérables. Il est à noter que des études supplémentaires sont nécessaires sur les liens entre les évolutions de la couverture neigeuse, les évolutions du parc à neige de culture et l’activité touristique basée sur la pratique des sports de glisse. Globalement, ce sont surtout les stations de moyenne montagne qui vont être touchées de plein fouet par les évolutions du manteau neigeux ; certaines stations risquent de passer en dessous du seuil critique pour l’ouverture de la station (on considère généralement qu’une probabilité de 70% pour un manteau neigeux de 30 à 50 cm sur 100 jours entre le 1er décembre et le 15 avril est un minimum pour l’ouverture d’une station). Les plus grosses stations sont moins fragiles mais concernées tout de même ; les pistes de retour à la station doivent disposer d’un manteau minimum pour une pratique non dangereuse de l’activité. Il existe au moins deux moyens de répondre aux changements climatiques pour les stations de montagne ; soit renforcer le parc à neige artificielle, soit se diversifier au niveau des activités touristiques proposées. Pour l’instant, c’est la première solution qui est le plus souvent retenue, malgré son impact local sur l’environnement montagnard (le sujet est encore fortement débattu) et global via sa contribution à l’effet de serre. Cependant, les pistes enneigées artificiellement ne pourront pas remplacer l’imaginaire des vacances à la montagne avec les clichés habituels de champs de neige vierge et de sommets habillés d’un linceul blanc (cf. étude 30). Le réchauffement climatique intervient à différents niveaux sur la couverture neigeuse ; les perturbations dans le cycle hydrique et la remontée de l’isotherme 0°C vont entraîner une réduction de la couverture neigeuse aux plus basses altitudes (en dessous de 1500 m), en quantité et en durée (cf. étude 14). Selon un scénario développé par Météo France (basé sur une augmentation moyenne des températures de 1.8°C), la durée d’enneigement devrait diminuer d’un mois pour les Alpes et les Pyrénées. L’épaisseur du manteau neigeux passera de 1 m à 60 cm dans les Alpes du Nord et de 40 cm à 20 cm dans les Alpes du Sud et les Pyrénées (pour une altitude de 1500 m). Ces évolutions du manteau neigeux auront des répercussions certaines sur de nombreux secteurs : disponibilité en eau, crues de fonte décalées dans le temps, réduction du nombre de jours d’ouverture des station de skis, etc. (cf. étude 13). D’une manière générale, le réchauffement climatique entraînera une augmentation des précipitations hivernales et une diminution des précipitations estivales. L’étude de ces répercussions sur les bassins versants et donc sur le régime hydrique des rivières, est rendue complexe par les nombreux facteurs exigés par une telle analyse. Ces facteurs peuvent être directement liés aux variations climatiques (couverture neigeuse, fonte des glaciers) ou non (topographie locale, couverture des sols avec de la végétation, du bitume…). Etiages plus fréquents, déficit hydrique du sol plus prononcé, dé-saturation des sols plus précoces sont autant de répercussions possibles des changements climatiques sur les régimes hydriques. Avez-vous connaissance d'un rapport de synthèse de ce type pour d'autres zones géographiques ? (Autralie, Suisse, Autriche, Québec etc. ) ? NB - Références : page 31 et suivantes du rapport (53 études récentes) Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
chris68 Posté(e) 10 décembre 2006 Sainte-Croix-aux-Mines (68) - 340 m Partager Posté(e) 10 décembre 2006 Non, tu m'as mal compris, je suis le voisin de cette fermière, c'est-à-dire que je vis dans le même hameau qu'elle, et non dans une ville futuriste. Je pense que je consomme moins d'énergie qu'elle, d'ailleurs, ce n'est pas trop dur en comparant la consommation d'un ordinateur et d'un engin agricole. En même temps, son engin agricole permet une agriculture surment autrement plus saine et écologique dont elle profite que celle achetée en grande surface... Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
charles.muller Posté(e) 10 décembre 2006 Partager Posté(e) 10 décembre 2006 La dernière analyse globale de l'évolution récente des glaciers terrestres (hors Groenland et Antarctique), c'est Kaser et al. 2006 dans les GRL, abstract ci-dessous. Où l'on voit que la perte du bilan de masse s'est accélérée au cours des trente dernières années. Les valeurs les plus récentes (2001-2004) étant plus négatives encore. Je n'ai pas le papier, donc je ne sais pas ce que les auteurs entendent quand ils disent que leurs estimations des marges d'erreur ne sont pas rigoureuses. Mass balance of glaciers and ice caps: Consensus estimates for 1961-2004 Kaser, G.; Cogley, J. G.; Dyurgerov, M. B.; Meier, M. F.; Ohmura, A. Geophysical Research Letters, Volume 33, Issue 19 Abstract - Working with comprehensive collections of directly-measured data on the annual mass balance of glaciers other than the two ice sheets, we combine independent analyses to show that there is broad agreement on the evolution of global mass balance since 1960. Mass balance was slightly below zero around 1970 and has been growing more negative since then. Excluding peripheral ice bodies in Greenland and Antarctica, global average specific balance for 1961-1990 was -219 +/- 112 kg m-2 a-1, representing 0.33 +/- 0.17 mm SLE (sea-level equivalent) a-1. For 2001-2004, the figures are -510 +/- 101 kg m-2 a-1 and 0.77+/-0.15 mm SLE a-1. Including the smaller Greenland and Antarctic glaciers, global total balance becomes 0.38 +/- 0.19 mm SLE a-1 for 1961-1990 and 0.98 +/- 0.19 mm SLE a-1 for 2001-2004. For 1991-2004 the glacier contribution, 0.77 +/- 0.26 mm SLE a-1, is 20-30% of a recent estimate of 3.2 +/- 0.4 mm a-1 of total sea-level rise for 1993-2005. While our error estimates are not rigorous, we believe them to be liberal as far as they go, but we also discuss several unquantified biases of which any may prove to be significant. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
david3 Posté(e) 10 décembre 2006 Auteur Partager Posté(e) 10 décembre 2006 La dernière analyse globale de l'évolution récente des glaciers terrestres (hors Groenland et Antarctique), c'est Kaser et al. 2006 dans les GRL, abstract ci-dessous. Où l'on voit que la perte du bilan de masse s'est accélérée au cours des trente dernières années. Les valeurs les plus récentes (2001-2004) étant plus négatives encore. Synthèse mondiale Kaser et al. : 1961-1990 : 219 kilogrammes de perdu par mètre carré et par an (entre 107 et 331 kg/m^2/an) 2001-2004 : 510 kilogrammes de perdu par mètre carré et par an (entre 409 et 611 kg/m^2/an) Soit une demi-tonne de perte par mètre carré et par an. (échelle mondiale) 1 - Penses-tu que cette accélération est liée au réchauffement anthropique ? 2 - A quoi servent les glaciers ? 3 - Quelle seront les conséquences s'ils continuent à régresser aussi vite ? 4 - La sensibilisation du grand public à ce sujet dans le film Une vérité qui dérange te semble-t-elle utile ? Climate change is melting glaciers Climate change in the Alps, Africa and parts of Asia is melting glaciers with profound effects for water supplies according to scientists who met at the Royal Geographical Societys (with The Institute of British Geographers) annual conference. (...) http://www.geographyinthenews.rgs.org/news/article/?id=203 http://maps.grida.no/go/download/mode/plai...ciers_large.jpg Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
david3 Posté(e) 10 décembre 2006 Auteur Partager Posté(e) 10 décembre 2006 Vers des automnes de plus en plus doux et des hivers de moins en moins froids ? Quelles conséquences en montagne ? Photo d'une station de ski (9 décembre 2006) dans les Alpes bavaroises : http://www.cyberpresse.ca/article/20061209...33/5281/CPMONDE " Des pistes de ski désespérément vertes en Autriche, en France ou en Italie, des arbres qui bourgeonnent en Suisse, des Suédois qui ramassent encore des champignons... (...) Au-delà des montagnes, les habitants de nombreuses villes européennes doivent se pincer pour croire qu'ils sont à quinze jours de Noël. À Genève, le châtaignier emblème de la ville, censé «annoncer le printemps», a bourgeonné. À Salzbourg, en Autriche, la journée de vendredi a été le 8 décembre le plus chaud depuis la Seconde Guerre mondiale: le thermomètre y a atteint 19,2 degrés Celsius, selon les météorologues. À Rome, certains touristes se promènent encore en T-shirts. En Suisse et en Allemagne, le constat des services météo est sans appel: les températures en novembre et début décembre ont été en moyenne supérieures de dix degrés aux normales de saison. " (...) "C'est inhabituel, mais c'est de l'inhabituel qui se reproduit de plus en plus souvent puisque ces trois dernières années nous avons eu un automne anormalement chaud», résume Bernard Saunier, de Météo France. (...) Les producteurs fruitiers redoutent ainsi l'effet du gel, qui finira bien par arriver, sur les arbres qui ont déjà commencé à bourgeonner. Et les professionnels de la montagne craignent pour leur chiffre d'affaires en regardant des pistes de ski désespérément vertes en Autriche, en Suisse, en France, en Italie et en Allemagne. Plusieurs épreuves de la Coupe du monde de ski ont déjà été annulées faute de neige, les dernières en date étant la descente et le Super-G féminins prévus les 16 et 17 décembre à Val d'Isère (Savoie). Les pistes étant plus vertes que blanches, les stations ont dû se résoudre à repousser l'ouverture de leur domaine skiable, certaines jusqu'au 23 décembre, au détriment des bénéfices traditionnellement réalisés à cette période. Car même les canons à neige ne peuvent venir suppléer Mère nature. Du fait des températures, les sols sont encore trop chauds pour que la neige artificielle tienne. Et, sans neige, les rayons de soleil qui habituellement se reflètent sur le manteau blanc, sont absorbés par le sol et le réchauffe. Illustration de la situation actuelle, la station italienne de Cortina d'Ampezzo n'a pu ouvrir qu'une piste sur les 140km de son domaine. (...) http://www.cyberpresse.ca/article/20061209...33/5281/CPMONDE Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
charles.muller Posté(e) 10 décembre 2006 Partager Posté(e) 10 décembre 2006 1 - Penses-tu que cette accélération est liée au réchauffement anthropique ? Elle est associée au réchauffement récent qui a des causes anthropiques parmi d'autres, oui. Réchauffement qui n'a pas encore atteint son ampleur passée dans certains massifs (les Alpes par exemple), ayant connu des retraits plus importants au cours du Holocène à l'époque où les causes anthropiques ne comptaient pour rien ou si peu. 2 - A quoi servent les glaciers ? Comprends pas la question.3 - Quelle seront les conséquences s'ils continuent à régresser aussi vite ? Cela doit s'examiner au cas par cas j'imagine. "Conséquences", c'est assez vaste. En hydrologie ? En biodiversité ? En tourisme ? ...4 - La sensibilisation du grand public à ce sujet dans le film Une vérité qui dérange te semble-t-elle utile ? Non, il ne me semble pas utile de donner au grand public des informations partielles, voire fausses, au milieu d'autres qui sont exactes. Il existe probablement des documentaires plus intéressants sur les glaciers terrestres. S'ils n'existent pas, il faut les tourner. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
ol_bugs Posté(e) 10 décembre 2006 Partager Posté(e) 10 décembre 2006 Photo d'une station de ski (9 décembre 2006) dans les Alpes bavaroises :http://www.cyberpresse.ca/article/20061209...33/5281/CPMONDE Les hivers dans neige en station à Noël, on en a connu un certain nombre dans les années 80 et 90, donc c'est pas spécialement nouveau. Les stations de ski ont quand même reçu des enneigements corrects ces dernièrs hiver. L'enneigement est tardif cette année, mais il peut se rattraper très vite. D'ailleurs la neige est arrivé dans les Alpes ce week-end. Moi, je trouve que l'article en début de fil est vraiement un bel ex de propagande pour faire appliquer des gestes écologiste. Ca ne part pas d'un mauvais sentiments car ce serait bien que les gens fassent des efforts mais là je trouve que ça devient lourd. A force on va décridibiliser la science climatologique. Ol_bugs Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
david3 Posté(e) 10 décembre 2006 Auteur Partager Posté(e) 10 décembre 2006 Elle est associée au réchauffement récent qui a des causes anthropiques parmi d'autres, oui. ok Comprends pas la question. Cela doit s'examiner au cas par cas j'imagine. "Conséquences", c'est assez vaste. En hydrologie ? En biodiversité ? En tourisme ? ... Oui tout à fait. - Quel est le rôle des glaciers ? (resource eau, valeur patrimoniale, etc...) - Quelles seront les conséquences si les glaciers continuent de régresser aussi vite ? (prenons par exmple le cas des glaciers himalayens, alpins, andins ou africains) Non, il ne me semble pas utile de donner au grand public des informations partielles, voire fausses, au milieu d'autres qui sont exactes. Mais globalement les glaciers régressent à cause du réchauffement anthopique, n'est-ce pas ? Et y compris le Kilimanjaro, même si le réchauffement anthorpique n'est pas la seule cause dans ce cas précis (déforestation etc.). Où est le problème ? http://earthobservatory.nasa.gov/Newsroom/...p3?img_id=10856 Mount Kilimanjaro has been called “The Shining Mountain.” Some scientists say Kilimanjaro’s peak may soon shine no more. According to Professor Lonnie Thompson, Ohio State University, Kilimanjaro’s ice fields could be gone by the year 2020. In his October 18, 2002, article in the journal Science, Thompson and his co-authors note that the ice on the summit, which formed more than 11,000 years ago, has dwindled by 82 percent over the past century. The authors note that the recent, dramatic decline in Kilimanjaro’s ice cap is particularly remarkable given its persistence through many previous shifts in climate, including a severe 300-year-long drought that impacted human populations living in the area about 4,000 years ago. The images above show two perspective views of Mt. Kilimanjaro on Feb. 17, 1993 (top), and on Feb. 21, 2000 (bottom). These images were acquired by the Landsat 5 and Landsat 7 satellites, respectively. The scenes show heavily vegetated terrain (green colors) around the foot of Kilimanjaro, while the vegetation is relatively sparse up the flanks of the 5,895-meter-tall (19,335-foot) stratovolcano. The light browns at higher elevations show mostly rock and bare land surface, revealing the crisscrossing drainage patterns etched into Kilimanjaro’s face over the millennia by rain and snowmelt. Here, the images have been draped over a digital elevation model to give a better sense of the mountain’s three-dimensional shape. It should be noted that the differences in the summit’s appearance in these scenes are due in large part to seasonal variations in snow cover. It is not possible to distinguish seasonal snow from ice in these images, so they cannot be used as an indication of the rate of the loss of ice. The earliest well-documented map of the ice fields atop Kilimanjaro was made in 1912. At least four surveys made since 1912 reveal there has been an ongoing decline in the extent of the ice. For more details, please see Tanzania - Mt. Kilimanjaro (2000). Il existe probablement des documentaires plus intéressants sur les glaciers terrestres. S'ils n'existent pas, il faut les tourner. Une vérité qui dérange II ? (une version pour les initiés, une autre pour le grand public) - C'est une bonne idée. http://www-bprc.mps.ohio-state.edu/Icecore...1970-2000-b.jpg http://www-bprc.mps.ohio-state.edu/Icecore/Kilimanjaro.html http://www.ncdc.noaa.gov/paleo/icecore/tro...ilimanjaro.html Ref : Kilimanjaro Ice Core Records: Evidence of Holocene Climate Change in Tropical Africa http://www-bprc.mps.ohio-state.edu/Icecore/589.pdf Lonnie G. Thompson,1,2* Ellen Mosley-Thompson,1,3 Mary E. Davis,1,2 Keith A. Henderson,1,2 Henry H. Brecher,1 Victor S. Zagorodnov,1,2 Tracy A. Mashiotta,1 Ping-Nan Lin,1 Vladimir N. Mikhalenko,4 Douglas R. Hardy,5 Ju¨rg Beer6 Six ice cores from Kilimanjaro provide an 11.7-thousand-year record of Holocene climate and environmental variability for eastern equatorial Africa, includingthree periods of abrupt climate change:8.3,5.2, and4 thousand years ago (ka). The latter is coincident with the “First Dark Age,” the period of the greatest historically recorded drought in tropical Africa. Variable deposition of F– and Na during the African Humid Period suggests rapidly fluctuating lake levels between 11.7 and 4 ka. Over the 20th century, the areal extent of Kilimanjaro’s ice fields has decreased 80%, and if current climatological conditions persist, the remainingice fields are likely to disappear between 2015 and 2020. " (...) The disappearance of Kilimanjaro’s ice fields, expected between 2015 and 2020, will be unprecedented for the Holocene . This will be even more remarkable given that the NIF persisted through a severe 300-year drought that so disrupted the course of human endeavors that it is detectable from the historical and archaeological records throughout many areas of the world. A comparison of the chemical and physical properties preserved in the NIF with those in the watersaturated, rapidly shrinking FWG (36), coupled with the lack of melt features in the NIF and SIF cores, confirms that conditions similar to those of today have not existed in the past 11 millennia . The loss of Kilimanjaro’s permanent ice fields will have both climatological and hydrological implications for local populations, who depend on the water generated from the ice fields during the dry seasons and monsoon failures (...)" . Les glaciers du Kilimanjaro en ont vu d'autres dans le passé et ont toujours résisté... Mais aujourd'hui, il semble qu'ils ne résisteront pas. Disparition : 2015-2020 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
charles.muller Posté(e) 10 décembre 2006 Partager Posté(e) 10 décembre 2006 Mais globalement les glaciers régressent à cause du réchauffement anthopique, n'est-ce pas ? Et y compris le Kilimanjaro, même si le réchauffement anthorpique n'est pas la seule cause dans ce cas précis (déforestation etc.). Où est le problème ? Le problème est que tu semble indifférent au contenu des débats, et que quelques semaines après une longue discussion de détail sur un sujet, tu reviens toujours avec les mêmes raccourcis et approximations, comme si cela n'avait servi strictement à rien de discuter et de dépouiller la littérature scientifique. Alors, continue de répéter partout que la fonte moderne du Kilimanjaro est due essentiellement à l'action de l'homme. Plus les gens sont trompés, plus vigoureuse est leur réaction. En sens inverse. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alain Coustou Posté(e) 10 décembre 2006 Partager Posté(e) 10 décembre 2006 Le problème est que tu semble indifférent au contenu des débats, et que quelques semaines après une longue discussion de détail sur un sujet, tu reviens toujours avec les mêmes raccourcis et approximations, comme si cela n'avait servi strictement à rien de discuter et de dépouiller la littérature scientifique. Alors, continue de répéter partout que la fonte moderne du Kilimanjaro est due essentiellement à l'action de l'homme. Plus les gens sont trompés, plus vigoureuse est leur réaction. En sens inverse. Tu es un peu dur, Charles. Déforestation et/ou émission de GES, ce sont dans les deux cas des causes de changement climatique de nature anthropique. A part que les effets des GES sont plutot globaux et ceux de la déforestation surtout locaux.Ceci-dit, variabilité météorologiques et cycles naturels jouent aussi leur partition, ne serait-ce qu'en brouillant plus ou moins le signal (comme les vagues, les marées, les tempêtes, etc... peuvent momentanément brouiller la tendance lourde à la montée des océans). Et les réactions du milieu naturel (rétroactions) pourraient plus tard à leur tour dominer... Alain Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
david3 Posté(e) 10 décembre 2006 Auteur Partager Posté(e) 10 décembre 2006 (...)continue de répéter partout que la fonte moderne du Kilimanjaro est due essentiellement à l'action de l'homme. Plus les gens sont trompés, plus vigoureuse est leur réaction. En sens inverse. Tu as fait une erreur dans ton post : tu ne peut pas écrire "essentiellement". Pas plus que tu ne peux affirmer que l'action de l'homme (gaz à effet de serre, déforestation) n'a aucune conséquence sur les glaciers du Kilimanjaro. Le réchauffement anthropique est en partie responsable, donc Al Gore a raison de l'avoir choisi pour illustrer le problème général de la régression des glaciers dans le monde : c'est un symbole, ça parle aux gens, surtout sur un continent, l'Afrique, où l'eau est une ressource vraiment précieuse. Sans eau, c'est la mort.100% d'accord pour la réalisation d'Une vérité qui dérange II. (ou : Une vérité qui continue de déranger ) Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Marot Posté(e) 11 décembre 2006 Partager Posté(e) 11 décembre 2006 Tu as fait une erreur dans ton post : tu ne peut pas écrire "essentiellement". Pas plus que tu ne peux affirmer que l'action de l'homme (gaz à effet de serre, déforestation) n'a aucune conséquence sur les glaciers du Kilimanjaro. Le réchauffement anthropique est en partie responsable, donc Al Gore a raison de l'avoir choisi pour illustrer le problème général de la régression des glaciers dans le monde : c'est un symbole, ça parle aux gens, surtout sur un continent, l'Afrique, où l'eau est une ressource vraiment précieuse. Sans eau, c'est la mort. 100% d'accord pour la réalisation d'Une vérité qui dérange II. (ou : Une vérité qui continue de déranger ) Petite analyse à fin d'élucidation des mécanismes catastrophistes : «tu ne peux [pas] affirmer que l'action de l'homme (gaz à effet de serre, déforestation) n'a aucune conséquence sur les glaciers du Kilimanjaro.» donc «Le réchauffement anthropique est en partie responsable.» donc «Al Gore a raison de l'avoir choisi» pourquoi ? «parceque c'est un symbole, ça parle aux gens,» Complément personnel : avec cela, les crânes fragiles seront bien bourrés. L'eau, ressource précieuse. Sans eau c'est la mort, ne sont là que pour tirer une larmichette à Margot. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
williams Posté(e) 11 décembre 2006 Partager Posté(e) 11 décembre 2006 L'evolution des hivers de ces 10 dernieres années est surtout dûe au NAO qui a ete souvent positive de 1980 a 2002. Mais depuis 2003 le NAO a diminué et est plus souvent negatif se qui justement a causé un hiver assez froid en 2005/2006. Sur les glacier lorsque le NAO est négatif les glaciers en Scandinavies (Norvège et Suède) retrécies alors que dans les Alpes... c'est tout l'inverse. Et lors d'un NAO positif tout l'inverse a lieu sur l'evolution des glaciers. Williams Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
charles.muller Posté(e) 11 décembre 2006 Partager Posté(e) 11 décembre 2006 Tu as fait une erreur dans ton post : tu ne peut pas écrire "essentiellement". Pas plus que tu ne peux affirmer que l'action de l'homme (gaz à effet de serre, déforestation) n'a aucune conséquence sur les glaciers du Kilimanjaro. Le réchauffement anthropique est en partie responsable (...) Tu écris toi-même trois posts plus haut : "Mais globalement les glaciers régressent à cause du réchauffement anthopique, n'est-ce pas ? Et y compris le Kilimanjaro, même si le réchauffement anthorpique n'est pas la seule cause dans ce cas précis (déforestation etc.). Où est le problème ?" Le problème est donc ces corrections que tu me suggères mais que tu n'appliques pas à ton propre texte. Rattacher la fonte du Kili à une cause "globalement, "essentiellement", "surtout", "en partie".... anthropique suppose de mettre en évidence sur le long terme une corrélation entre la fonte et la cause anthropique (déforestation ou émission de GES), puis de montrer que cette corrélation relève d'un rapport de causalité, puis établir la part exacte de cette cause dans la variance de l'effet (si l'effet procède de plusieurs causes). Nous sommes d'accord ? Pour la déforestation, aucune étude peer-review n'existe à ma connaissance. Pour les émissions de GES, et donc les variations de températures liées à l'homme, les publications peer-reviewed sont loin d'être concluantes. Pour l'instant, les travaux (Kazer, Moelg et autres) ne montrent pas tellement ce genre de corrélation. Eric Steig disait d'ailleurs sur RC (en citant Moelg et Hardy), que si les températures baissaient de 1°C autour du Mont, cela n'arrêterait pas la fonte mais diminuerait l'ablation potentielle de 32% (donc les deux-tiers de la fonte continueraient en situation de fort refroidissement). En comparaison de cette valeur de 1°C, il faut rappeler que les variations de T enregistrées à ce niveau de la troposphère tropicale ne dépassent pas les 0,2°C par décennie sur les trente dernières années et, pour être plus précis, que Gaffen et al. 2000 ont trouvé un refroidissement 1979-1997 par rapport à 1960-1978. Tout cela pour une altitude où les températures sont de toute façon négatives (-4 à -6,5 °C à 500 hPa sur l'Equateur) et, en zone tropicale, varient assez peu au cours de l'année. Bref, rattacher le fonte du Kilimanjaro à la part anthropique du RC (donc à X % de 0,X°C sur le XXe siècle et sur la troposphère tropicale africaine) n'a guère de sens. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
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