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Et l'Antarctique ?


Alain Coustou
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Messages recommandés

Le réchauffement n’engloutira pas les îles Tuvalu, mais...

http://www.rac-f.org/article.php3?id_article=544

" (...) En fait, la montée des eaux n’est qu’un aspect du problème. Selon les simulations informatiques, la température devrait augmenter de 1,5 °C à 6 °C d’ici à 2100. Selon les prévisions les plus basses, l’augmentation de la température serait plus de deux fois supérieure à celle qui s’est produite au cours du XXe siècle. Les simulations prévoient également que le niveau des océans s’élèvera de quelque 9 centimètres à 88 centimètres au cours du XXIe siècle, et qu’il continuera à monter dans les siècles à venir. Une élévation de 30 centimètres suffirait à provoquer un recul du littoral de 29 mètres en moyenne.(...) "

En ce qui concerne l'effet réchauffement, il n'y a pas que le problème du niveau marin aux îles Tuvalu, il y a aussi celui de l'intensification des cyclones.

Shishmaref, l’île qui fond - Dégel des sols arctiques - Alaska

Au nord de la mer de Béring, à proximité du cercle polaire arctique, Shishmaref est une petite île d’Alaska, étroite et plate. Pour les 600 Inuits qui y vivent, le réchauffement planétaire n’est plus une théorie. Chaque année, plusieurs mètres de rivages sont emportés dans les flots...

http://www.arctic.noaa.gov/detect/human-shishmaref.shtml

La terre ne reviendra plus - Inondation des deltas - Bangladesh

Le Bangladesh est un immense delta peuplé de 140 millions d’âmes. Les 9/10èmes de ce pays sont à moins de dix mètres d’altitude et toutes les conséquences du réchauffement climatique conspirent à les engloutir : fonte accélérée des glaciers de l’Himalaya, intensification de la mousson, multiplication des cyclones et élévation du niveau de la mer...

http://www.atmosphere.mpg.de/enid/1__Oc_an...la_mer_3hc.html

Les maldives artificielles - Montée du niveau des mers - Maldives

Menacés par la montée du niveau des mers provoquée par le réchauffement de la planète, les Maldiviens s’interrogent. Rejoindront-ils, d’ici la fin du siècle, les 150 millions de réfugiés climatiques annoncés par les experts internationaux ?

Adieu, les Maldives

Le réchauffement climatique tue les coraux. Leur disparition amène à son tour celle des plages tropicales, déjà menacées par la montée du niveau des eaux.

http://www.courrierinternational.com/artic...sp?obj_id=24752

Lac Tchad : une évaporation inexorable - Disparition de la mousson africaine

Précurseur des effets du réchauffement climatique, le quatrième plan d’eau d’Afrique a diminué à vue d’oeil. En trois décennies, sa superficie est passée de 25.000 km2 à 2.500 km2. Tous les rapports sont formels : le lac Tchad est en voie de disparition. A terme, les gouvernements de la région craignent le retour de la famine, des épidémies et de l’exode....

http://la.climatologie.free.fr/rechauffeme...hauffement2.htm

Etc.

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Posté(e)
34230 Paulhan - Centre Hérault

Je me permets de te renvoyer à un article de synthèse que j'avais écrit sur l'exode de Lateu / île Torres, qui avait été indument attribué au RC par l'internationale de la catastrophe imminente, sans doute trop impatiente face à la lenteur du réel :

http://www.climat-sceptique.com/article-2373562.html

Merci c'est instructif, il est vrai que je n'ai pas visité le Nord de l'archipel, ni les iles Torres ni même Espiritu Santos mais seulement Efate, Tanna et vu au passage Erromango assez haute également, il y a le cas d'une autre Ile, celle de Pentecôte dont 6000 refugiés sont à Efate depuis une dizaines d'année mais il s'agit d'une ile assez basse qui a ete ravagée par un cyclone qui a detruit le socle coralien, celle ci est plus proche et est d'ailleurs à l'Est d'Amrbym, c'est bien plus considérable que ce qui s'est passé aux Iles Torres, mais à l'époque la mode n'etait pas à la montée des eaux et on a trés justement attribué la cause à l'erosion naturelle accelerée par un cyclone destructeur.
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Oui c'est ce qui se fait de mieux. Mais l'effet lubrification n'est pas pris en compte et les modèles ne disent rien à propos de l'évolution du velage d'icebergs. On peut avoir de grosses surprises en Antarctique. Et pour le Groenland, ça se désintègre à très grande vitesse...

(je trouve que tu fais beaucoup trop confiance aux modèles, modèles qui n'ont pas encore intègré les paramètres récents)

L'objectif est de sensibiliser le grand public aux conséquences du réchauffement afin que nous prenions tous conscience qu'il est urgent de réduire nos émissions de gaz à effet de serre.

Il faut des images qui parlent aux gens : tout le monde n'a pas le bagage scientifique pour comprendre l'ampleur de la menace du réchauffement climatique. Le pire serait de perdre les gens dans des pinaillages de détail en oubliant l'essentiel.

jdb_3_juillet.jpg

David,

Je suis un Français moyen sans culture scientifique. Je fais donc partie du grand public que l'on ne cesse de citer sans jamais l'entendre. Je t'avoue que ces fameuses images censées parler aux gens et donc les orienter dans le sens voulu par certaines élites scientifiques ou politiques ne manquent pas, notamment à la télévision. En avons-nous encore besoin avec tout le tapage médiatique actuel ? Dans quelle mesure tout ceci ne contitue-t-il pas un exercice de bourrage de crâne voire un exercice de propagande si l'on veut bien tenir compte du côté simpliste de la démonstration qui nous est soumise (une seule vérité dénuée de doutes scentifiques) ? En vous y prenant comme cela (par exemple une image d'iceberg en train de fondre accompagnée d'un propos lénifiant du style "le réchauffement climatique qui menace notre avenir fait encore parler de lui..."), vous faites preuve d'un réel mépris pour celui QUI VOTE et finalement DECIDE. Que l'on s'entende bien sur un message dont je me rends compte qu'il est plutôt confus, il ne s'agit pas de nier le réchauffement et cette impérieuse nécessité de revoir nos modes de consommation, il s'agit de dire que le fameux français moyen n'est peut-être pas un scientifique ce qui ne l'empêche pas d'avoir un tantinet d'intelligence pour comprendre que rien n'est jamais aussi simple que ce que les médias ou certaines élites nous présentent et l'honnêteté serait justement de nous présenter simplement ce qui fait débat ainsi que les doutes scientifiques.

La "simplification" à l'extrême s'apparente à de la propagande au regard des incertitudes qu'elle omet de soumettre au jugement des gens. Le mépris sous-jacent de la "cible" rique de se retourner contre ceux, qui en toute bonne foi, souhaitent par cet exercice faire changer les choses.

Cédric

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Le mépris sous-jacent de la "cible" rique de se retourner contre ceux, qui en toute bonne foi, souhaitent par cet exercice faire changer les choses.

Il n'y a pas de "se retourner contre eux" mais plutôt "se retourner contre nous tous".La question que tu poses est intéressante : comment communiquer sur le réchauffement (vulgarisation scientifique).
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moi je veux bien que chacun dise ce qu'il veut au sujet de l'Antarctique.

Personnellement j'ai tendance à faire confiance aux chiffres donnés par les grands organismes.

Vous saurez donc répondre aisément avec d'autres chiffres je suppose ou dire que ceux que je cite sont entachés d'erreur ou d'imprécisions ou sont incomplets, mais ceux du Hadley donnent un réchauffement de 0.007°C par décade pour l'Antarctique hors péninsule de 1976 à 2004.

C'est un réchauffement très faible (quasiment température constante) bien inférieur au réchauffement global, mais quelles sont donc les bases de données sur lesquelles vous vous appuyez pour dire que l'Antarctique se refroidit?

La même base de données me donne, pour l'ensemble de l'Antarctique un réchauffement de 0.12°C/décade.

L'Antarctique, dans sa globalité, se réchauffe donc légèrement avec une péninsule qui se réchauffe très fortement.

A mon sens c'est déjà plus près de la réalité.

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moi je veux bien que chacun dise ce qu'il veut au sujet de l'Antarctique.

Personnellement j'ai tendance à faire confiance aux chiffres donnés par les grands organismes.

Vous saurez donc répondre aisément avec d'autres chiffres je suppose ou dire que ceux que je cite sont entachés d'erreur ou d'imprécisions ou sont incomplets, mais ceux du Hadley donnent un réchauffement de 0.067°C par décade pour l'Antarctique hors péninsule de 1976 à 2004.

C'est un réchauffement certes bien inférieur au réchauffement global, mais quelles sont donc les bases de données sur lesquelles vous vous appuyez pour dire que l'Antarctique se refroidit?

J'écrivais plus haut :

"80% de l'Antarctique est stable ou se refroidit légèrement."

Ton chiffre indique l'hypothèse stabilité (ou léger réchauffement si tu préfères).

*

Ci-dessous, extrait de ce que j'ai déjà écrit sur le sujet, avec trois études trouvant un refroidisement léger sur la période la plus récente (Turner 2005, Thompson 2002, Cosmiso 2000).

Concernant la température, l'équipe de John Turner (British Antarctic Survey) a analysé les données de 19 stations terrestres de l'Antarctique sur les cinquante dernières années (Turner 2005). 11 d'entre elles montrent un réchauffement, 7 un refroidissement (les données de la dernière ne sont pas exploitables). Par ailleurs, dans toutes les stations sauf deux, le réchauffement a été plus faible (ou le refroidissement plus fort) entre 1971-2000 qu'entre 1961-1990. Ce qui signifie que le Pôle Sud est globalement en train de refroidir, et non de se réchauffer comme on l'annonce régulièrement. Ainsi, quatre des stations côtières sur dix sont passées d'une phase de réchauffement à une phase de refroidissement. Au Pôle lui-même, le taux de refroidissement s'est intensifié d'un facteur six sur cette période.

Une autre étude, publiée en 2002, concernait 30 années (1969-1998) de mesures par radiosonde sur 7 stations, 32 années (1969-2000) de mesures en stations terrestres et 22 années (1979-2000) de mesures dans la troposphère au-dessus de l'Antarctique. Elle avait déjà abouti à la même conclusion : alors que la Péninsule montre une tendance nette et rapide au réchauffement, le reste de l'Antarctique montre un léger refroidissement (Thompson 2002). Les mesures de la température globale de l'Antarctique (toutes zones confondues) par stations terrestres et satellites montre un refroidissement annuel de 0,008°C (station) à 0,042°C (satellite) entre 1979 et 1998 (Cosmiso 2000).

*

Sinon, à cette page, on trouve les données NOAA dans une belle image de synthèse pour 1982-2004. Le mouvement refroidissement du centre / réchauffement des marges (surtout occidentales) est net.

http://earthobservatory.nasa.gov/Newsroom/...p3?img_id=17257

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Charles et Pierre, au lieu de discutailler sur des détails derrière votre PC, prenant plus au sérieux des modèles que des observations terrain, je vous conseille donc d'aller in visu vérifier par vous même, allez passer un hiver là bas default_blink.png

Bien de ton avis chris68 j'ajouterai aussi David3 . Dommage cette agressivité car les personnes ont un super niveau j'imprime souvent leurs débats mais du calme un peu de sérénité svp on est entre nous.Amitiés . default_biggrin.png/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20"> gerardlh. default_wink.png/emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">
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Sinon, à cette page, on trouve les données NOAA dans une belle image de synthèse pour 1982-2004. Le mouvement refroidissement du centre / réchauffement des marges (surtout occidentales) est net.

Oui lorsqu'on regarde vraiment le gros de l'Antarctique entre -75 et -90°N, là on trouve un sacré refroidissement.

NOAA donne -0.49°C /décennie.

Je ne sais pas si toutes ces bases de données sont suffisamment complètes car si l'on considère que 80% du continent se refroidit de -0.5°C/décennie et que 20% se réchauffe de 1°C/décennie, cela ferait un refroidissement global de -0.2°C/décennie.

Bon, je sors default_blink.png

Moi qui voulait de la rigueur je n'ai plus qu'à aller voir ailleurs si j'y suis default_wink.png/emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">

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Bien de ton avis chris68 j'ajouterai aussi David3 . Dommage cette agressivité car les personnes ont un super niveau j'imprime souvent leurs débats mais du calme un peu de sérénité svp on est entre nous.Amitiés . default_biggrin.png/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20"> gerardlh. default_blink.png

Tu as raison gerardlh, il faut que chacun (je m'y inclus) fasse des efforts à ce niveau. Mais nul n'est parfait sur cette Terre default_wink.png/emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">La question soulevée par Sido est importante : comment communiquer à propos du réchauffement sans tomber dans le simplisme (que certains pourraient prendre comme une tentative de manipulation) ni noyer les gens dans des détails (ou pire des propos biaisés voir complètement faux) en oubliant l'essentiel. Je pense qu'un blog comme RealClimate est particulièrement utile pour que chacun puisse obtenir des informations à la fois vulgarisées et très rigoureuses sur le plan scientifique.
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Ne joue pas sur les mots, dit moi seulement qu'un lecteur lambda qui lit un tel article n'aura pas tendance à croire que c'est tout l'antarctique qui se réchauffe. Faut pas se moquer du monde non plus.

Quand au lien que tu as mentionné, confirme bien ce que je dit plus haut, un article qui parle d'un réchauffement catastrophique en antarticque n'a pas sa place. S'il était mentionné en gros en large et en travers et dans le titre, réchauffement catastrophique de la péninsule antarctique, et en mentionnant dans l'article que le reste du continent , ne suit pas la meme évolution, la d'accord.

Pour en revenir sur le lien de réalcimate que tu as mis justes certaines remarques.

Il y a des données plus récentes que celle mentionné dans ton lien, notament l'article paru sur planète info il y a 1 mois (dommage que le site soit out en ce moment).

Ensuite je suis écroulé de rire quand je lis ce genre de phrases:

" est important de reconnaître que le largement cité "refroidissement antarctique" apparaît, à partir des données disponibles, être restreint aux deux dernières décades"

"La leçon ici est que les changements observés sur de petits intervalles de temps ne fournissent pas une image fidèle de la manière dont le climat est en train de changer."

Soudainement, l'évolution des températures sur 30 ans devient trop courte pour etre jugée crédible, alors que tout le mattraquage concernant le réchauffement se fait justement sur son accélération depuis 30 ans.

Alors soit 30 ans c'est suffisant et ca l'est autant pour le réchauffement que pour un refroidissement, soit ca ne l'est pas, mais on n'utilise pas des arguments complètements opposés en fonction de la situation, comme ca nous arrange.

Personnellement, j'ai horreur de ce genre de pratiques. Il y a suffisement d'éléments allant dans le sens du réchauffement; il n'y a pas besoin d'en rajouter et de faire croire n'importe quoi. C'est ce genre d'artciles et le comportement de la presse et des médias en général, qui en modifant les propos originaux, donnent du grains à moudre aux sceptiques. Je ne trouve pas qu'ils servent leur cause en adoptant ce genre d'attitude.

Pour ce qui est du fond, n'étant pas spécialiste, je ne peux dire grand chose même si ce que tu dis me paraît est dans la lignée de ce que j'avais entendu auparavant.Pour ce qui est de la forme, alors 100% d'accord avec toi. J'ajouterais pour répondre à tes interrogations, que le lecteur plutôt lambda qu'autre chose (même si je suis passionné je ne suis pas chercheur) avait compris dans cet article une certaine tendance à faire admettre que l'antarctique, dans sa globalité, se réchauffe. evidemment, ce n'est pas écrit comme cela car ceux qui rédigent sont doué mais on sent derrière une certaine insistance, qui, à la fin du texte, nous donne cette opinion.
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Bon j'ai retrouvé l'article sur un autre site que planète info. A priori il s'agit de l'étude la plus récente sur

l'évolution des températures en antarctique (elle date de cette année).

étude sur l'évolution des températures an antarctique

Sur les 150 dernières années l'antarctique a donc bien pris 0.2 degrés, hausse qui a été très importante avant 1975, et qui au final est presque totalement masquée , car la baisse est très forte depuis, rien que 1 degré pour la décennie 1990.

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Merci pour ce lien Stalbuck.

" (...) À l’aide de carottes glaciaires prélevées dans 5 zones différentes, des chercheurs australiens, allemands et américains ont réussi à dresser des courbes de température qui montrent que la température moyenne dans l’Antarctique a augmenté de 0,2 degré Celsius en 150 ans.

Cela peut ne pas paraître beaucoup, mais cette hausse globale comprend la baisse de température qui a été de près de 1 degré Celsius pendant les années 1990, a indiqué un chercheur de l’université de Washington, M. David Schneider, qui est le principal auteur d’un article publié le 30 août dans la revue scientifique « Geophysical Research Letters ».

Selon lui, « même si l’on tient compte du refroidissement des années 1990, on peut observer une hausse de deux dixièmes de degré depuis la moitié du XIXe siècle à la fin du XXe. »

La principale raison de ce refroidissement de l’Antarctique pendant les années 1990 tient au fait que le phénomène naturel connu sous le nom de l’oscillation antarctique a été en grande partie dans sa phase positive durant cette période. Ce phénomène est ainsi dénommé parce que la pression atmosphérique dans les latitudes de l’extrême Sud oscille aléatoirement entre une phase positive et une phase négative. Pendant la phase positive, un tourbillon de vent a lieu au-dessus de la région polaire et empêche l’air chaud de se mélanger à l’air glacial du pôle, ce qui a pour effet de garder l’Antarctique plus froid. (...)"

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Je n'ai pas ce papier de Schneider, Steig et al. Je serais curieux d'avoir la marge d'erreur des reconstructions courtes de ce genre, par isotope des glaces, dans une région à forte variabilité décennale. A mon avis, elle ne doit pas être très éloignée des 0,2°C de réchauffement trouvé sur l'ensemble de la période. Mais je peux me tromper. Si wetterfrosch passse par là, il doit connaître cela par coeur.

Par ailleurs, dans l'hypothèse où l'Antarctique a continué à se refroidir sur la lancée des années 1990 au cours des années 2000, il est possible que les 0,2°C de tendance aient disparu (je crois me sovenir qu'il y a eu des froids et des trous d'ozone records récemment). En fait, l'abstract ne précise pas la période exacte qui est incluse dans les 150 ans.

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Par ailleurs, dans l'hypothèse où l'Antarctique a continué à se refroidir sur la lancée des années 1990 au cours des années 2000, il est possible que les 0,2°C de tendance aient disparu (je crois me sovenir qu'il y a eu des froids et des trous d'ozone records récemment). En fait, l'abstract ne précise pas la période exacte qui est incluse dans les 150 ans.

Ces dernieres années il y a eu des records sur le trou d'ozone au dessus de l'Antarctique. Et cette année a justement un record aussi du trou d'ozone du au froid qu'il y a eu dans l'HS et surtout l'Antarctique.

Les mesures effectuées le 2 octobre affichaient une perte de quelque 40 millions de tonnes, battant le précédent record enregistré en 2000. Et Claus Zehner, scientifique de l'ESA explique : “La perte record d'ozone cette année s'explique par le fait que les températures au-dessus de l'Antarctique descendent à -92°C la plus faible température enregistrée dans cette zone depuis 1979.”

Source ESA : http://www.esa.int/esaKIDSfr/SEMLPZKKKSE_Earth_0.html

Williams

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Bon j'ai retrouvé l'article sur un autre site que planète info. A priori il s'agit de l'étude la plus récente sur l'évolution des températures en antarctique (elle date de cette année).

étude sur l'évolution des températures an antarctique

Sur les 150 dernières années l'antarctique a donc bien pris 0.2 degrés, hausse qui a été très importante avant 1975, et qui au final est presque totalement masquée , car la baisse est très forte depuis, rien que 1 degré pour la décennie 1990.

Un grand merci de ma part, stalbuck, ce texte est exemplaire et je trouve très intéressant de le lire dans le même fil que l'article initial.Je ne ferai pas de commentaire sur le premier qui a déjà été analysé dans sa forme et dans son fond. Exemple :

Désolé, mais quand on parle de l'antarctique de facon général, alors que dans la réalité , il ne s'agit que de la péninsule, j'appelle ca de la propagande. stalbuck 3/12, 0h35

Venons-en au souhait de bonne comm' :
La question soulevée par Sido est importante : comment communiquer à propos du réchauffement sans tomber dans le simplisme (que certains pourraient prendre comme une tentative de manipulation) ni noyer les gens dans des détails (ou pire des propos biaisés voir complètement faux) en oubliant l'essentiel. david3 3/12 11h48

et au dernier article cité.Comment est faite cette comm' dans cet article indépendamment de son origine.

Élément majeur de la com, le titre : L’Antarctique se réchauffe depuis 150 ans

Le lecteur entend les grandes orgues du RC, du global warming, de Gore et de Stern réunis.

Suite immédiate : la température moyenne y a augmenté de 0,2 degré Celsius.

Le lecteur soulève un sourcil "pas plus ?" il se rassure, ça doit s'accélérer.

Ensuite : cette tendance au réchauffement ... était masquée par les fortes variations de température

Le lecteur a d'abord un doute, que vaut une moyenne pour un phénomène qui a eu de fortes variations ? Ensuite il voit l'horreur sémantique : la tendance qui ne peut être que celle du phénomène après calcul , eh bien non, pour ces petits maîtres, les observations masquaient la tendance, saleté d'observations !

Et la cerise sur le gâteau : cette hausse globale comprend la baisse de température qui a été de près de 1 degré Celsius pendant les années 1990

Le lecteur raccroche.

L'honnêteté mène à s'interdire le n'importe quoi en statistiques. Ici le n'importe quoi est :

  • d'avoir le culot de faire une moyenne d'un phénomène qui a eu de nombreuses variations importantes;
  • d'avoir le culot renouvelé de présenter cela comme une "tendance" alors que les dernières observations dans le temps disent tout le contraire;
  • de ne même pas mentionner une variance quelconque.
  • de prendre le lecteur pour un demeuré : sur quelle durée sont faites les moyennes pour y trouver une évolution?

Mes collègues niçois eussent mieux fait de ne pas reprendre ce texte.Conclusion : Bonne pioche, deux textes pour le bêtisier.

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Refroidissement de l’Antarctique, réchauffement global ?

par Eric Steig et Gavin Schmidt (traduit par Claire Rollion-Bard)

http://www.realclimate.org/index.php/archi...bal-warming/fr/

Les données de température à long terme de l'hémisphère sud sont difficiles à trouver, et au moment où vous accédez au continent Antarctique, les données sont extrêmement éparses. Néanmoins quelques tendances émergent des quelques données disponibles. La Péninsule Antarctique, lieu de la barrière de glace Larsen-B, maintenant disparue, s'est réchauffée substantiellement. D'un autre côté, les quelques stations sur le continent et à l'intérieur semblent s'être légèrement refroidies. (Doran et al., 2002 ; GISTEMP).

Au premier coup d'œil, cela semble contradictoire avec l'idée de réchauffement "global", mais on a besoin d'être prudent avant de sauter sur cette conclusion. Une augmentation de la température moyenne globale n'implique pas un réchauffement universel

. Les effets dynamiques (changements dans la circulation des vents et des océans

) peuvent avoir un impact aussi large, localement, que le forçage radiatif des gaz à effet de serre. Le changement de température dans une région particulière sera, en fait, une combinaison des changements reliés à la radiation (par l'intermédiaire des gaz à effet de serre, des aérosols, de l'ozone etc.) et des effets dynamiques. Puisque les vents tendent à seulement bouger la chaleur d'un lieu vers un autre, leur impact aura tendance à neutraliser dans la moyenne globale.

Il est important de reconnaître que le largement cité "refroidissement antarctique" apparaît, à partir des données disponibles, être restreint aux deux dernières décades, et que moyenné sur les 40 dernières années, il y a eu un faible réchauffement (e.g. Bertler et al., 2004). À présent, il n'est pas possible de dire comment a été le changement à long terme sur le dernier siècle ou plus. La leçon ici est que les changements observés sur de petits intervalles de temps ne fournissent pas une image fidèle de la manière dont le climat est en train de changer.

De plus, il y a actuellement de bonnes raisons d'attendre un taux de réchauffement dans l'Hémisphère Sud faible. Il a été reconnu depuis quelque temps que les simulations des modèles résultent dans un réchauffement beaucoup plus important dans les hautes latitudes de l'Hémisphère Nord que dans le Sud, à cause de la prise de chaleur océanique pour l'Océan Austral

. De plus, il y a des évidences à partir des observations que les changements dynamiques atmosphériques

pourraient expliquer le refroidissement récent sur des certaines parties de l'Antarctique.

Thomson et Salomon (2002) ont montré que le Mode Annulaire Austral (une variabilité qui affecte les vents ouest autour de l'Antarctique) avait été dans une phase plus positive (vents plus forts) au cours des dernières années, et que cela joue comme une frontière, empêchant l'air plus chaud d'atteindre le continent. Il y a aussi quelques indications des modèles que cela pourrait avoir été causé par une combinaison de l'appauvrissement de l'ozone stratosphérique et le refroidissement stratosphérique à cause du CO2

(Gillet et Thompson, 2002 ; Shindell et Schmidt, 2004). Il est important de noter qu'il y a des preuves, à partir des reconstructions climatiques basées sur les cernes d'arbres, que la phase du Mode Annulaire Austral a changé de manière comparable dans le passé (Jones et Widman, 2004). On ne peut pas, alors, attribuer les changements de températures récemment observés à une seule cause en particulier.

Alors qu'est-ce que tout cela implique ? Tout d'abord, les observations à court terme devraient être interprétées avec prudence : nous avons besoin de plus de données sur l'Antarctique, sur des périodes de temps plus longues, pour dire avec certitude ce qu'est la tendance à long terme.

Deuxièmement, un changement régional n'est pas pareil à un changement global moyen.

Troisièmement, il y a des explications très raisonnables pour le refroidissement récemment observé qui ont été reconnues, il y a déjà quelques temps, à partir des simulations des modèles. Cependant, les modèles suggèrent aussi que, plus on va dans le temps et plus l'importance relative des effets radiatifs qui augmentent, comparés avec les effets de la dynamique de l'atmosphère et de l'océan, est susceptible d'augmenter. En résumé, nous nous attendons pleinement à ce que l'Antarctique se réchauffe dans le futur

.

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...Il faut des images qui parlent aux gens : tout le monde n'a pas le bagage scientifique pour comprendre l'ampleur de la menace du réchauffement climatique. Le pire serait de perdre les gens dans des pinaillages de détail en oubliant l'essentiel.

Eh bien parlons en des images :TuvaluTideWave4.jpgDeux enfants jouent dans les embruns de vagues, un motard roule tranquillement,

on voit d'autres personnes au fond de la scène

TuvaluTideHouseT57.jpgJ'ai installé mon bungalow en zone inondable sur pilotis.

Images, pfuuut...

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J'ai installé mon bungalow en zone inondable sur pilotis.

Images, pfuuut...

Manque d'anticipation ?Il faut donc que tous les gens qui habitent dans des zones qui seront inondées dans le cas d'une élévation du niveau des océans de 50cm déménagent, n'est-ce pas ?
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Refroidissement de l’Antarctique, réchauffement global ?...

On avait le lien à 0h50, merci, merci, merci,Nous asséner l'intégrale d'une traduction en mauvais français sans même les liens internes pourquoi ?

faire de la mousse ?

occuper le terrain ?

avoir le dernier mot sous le préau de la communale ?

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On avait le lien à 0h50, merci, merci, merci,

Nous asséner l'intégrale d'une traduction en mauvais français sans même les liens internes pourquoi ?

faire de la mousse ?

occuper le terrain ?

avoir le dernier mot sous le préau de la communale ?

Allons, il a de l'intérêt ce texte default_tongue.png/emoticons/tongue@2x.png 2x" width="20" height="20"> Regarde :

Alors qu'est-ce que tout cela implique ? Tout d'abord, les observations à court terme devraient être interprétées avec prudence : nous avons besoin de plus de données sur l'Antarctique, sur des périodes de temps plus longues, pour dire avec certitude ce qu'est la tendance à long terme.

Je suis sûr que les alarmistes, fidèles lecteurs de Real Climate, vont cesser de tirer leurs plans foireux sur la comète à partir de 5 ans de fontes du Groenland, ayant succédé à 20 ans de gain de le bilan de masse grâce à la NAO+.

Il se pourrait même qu'une réflexion approfondie amène à conclure que 0,49°C en trente ans (1977-2006) au plan global, ce n'est pas suffisant pour crier à une horrible accélération du RC et à la preuve absolument définitive du rôle des GES à 101, voire 102% dans le phénomène. default_crying.gif

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(...)Un grand merci de ma part, stalbuck, ce texte est exemplaire et je trouve très intéressant de le lire dans le même fil que l'article initial.

(...)

et au dernier article cité. Comment est faite cette comm' dans cet article indépendamment de son origine. (...) L'honnêteté mène à s'interdire le n'importe quoi en statistiques. Ici le n'importe quoi est :

[*]d'avoir le culot de faire une moyenne d'un phénomène qui a eu de nombreuses variations importantes;

[*]d'avoir le culot renouvelé de présenter cela comme une "tendance" alors que les dernières observations dans le temps disent tout le contraire;

[*]de ne même pas mentionner une variance quelconque.

[*]de prendre le lecteur pour un demeuré : sur quelle durée sont faites les moyennes pour y trouver une évolution?

Marot, le dernier "article cité" dont tu parles, c'est celui de Stalbuck...Tu le trouves à la fois exemplaire et malhonnête ?
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