david3 Posté(e) 27 novembre 2006 Partager Posté(e) 27 novembre 2006 La SNCF vient de lancer, sur son site Internet, un éco-comparateur : en indiquant le trajet souhaité et le nombre de voyageurs, on prend connaissance, pour les trois modes de transport (train, avion, auto), du prix, de la durée et du poids de gaz carbonique émis. Ainsi, pour un Paris-Nice à deux adultes, les prix peuvent être assez proches, mais le coût écologique du voyage est de 206 kilos de dioxyde de carbone en avion, 187 en voiture et seulement 7,4 en TGV http://www.voyages-sncf.com Avez d'autres idées pour réduire les émissions personnelles de CO2 au quotidien ? Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Marot Posté(e) 27 novembre 2006 Partager Posté(e) 27 novembre 2006 La SNCF vient de lancer, sur son site Internet, un éco-comparateur : en indiquant le trajet souhaité et le nombre de voyageurs, on prend connaissance, pour les trois modes de transport (train, avion, auto), du prix, de la durée et du poids de gaz carbonique émis. Ainsi, pour un Paris-Nice à deux adultes, les prix peuvent être assez proches, mais le coût écologique du voyage est de 206 kilos de dioxyde de carbone en avion, 187 en voiture et seulement 7,4 en TGV http://www.voyages-sncf.com Avez d'autres idées pour réduire les émissions personnelles de CO2 au quotidien ? Augmenter le nombre de centrales nucléaires puisque ce sont elles qui rendent la SNCF vertueuse.Chauffer alors tous les bâtiments à l'électricité. Je me sens en forme ce soir Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
david3 Posté(e) 27 novembre 2006 Auteur Partager Posté(e) 27 novembre 2006 puisque ce sont elles qui rendent la SNCF vertueuse. Oui, c'est vrai. On peut aussi ajouter les énergies renouvelables.Mais même dans le cas d'une électricité produite majoritairement à partir de combustibles fossiles, le bilan reste largement meilleur pour le train. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Torrent Posté(e) 27 novembre 2006 34230 Paulhan - Centre Hérault Partager Posté(e) 27 novembre 2006 J'aimerais savoir comment un trajet en TGV produit du dioxyde de carbone alors que la SNCF s'alimente uniquement avec sa centrale hydroelectrique de la Vallée du Rhône qu'elle possède en commun avec EDF et sans doute de l'achat de courant EDF produit exclusivement avec des centrales nucleaires ou des barrages hydroelectriques. S'il y a du courant venant parfois de centrales à charbon allemandes par exemple c'est un choix politique et non economique, la France pouvant largement se suffire à elle même et exportant des surplus importants d'électricité nucleaire. Maintenant on peut parler du CO2 emis pour fabriquer un TGV un avion ou une voiture c'est le bilan cumulé, dans ce cas les eoliennes aussi emettent du CO2 lors de leur fabrication, acier, cuivre, béton. Donc il faudrait savoir ce dont on parle. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
charles.muller Posté(e) 27 novembre 2006 Partager Posté(e) 27 novembre 2006 Avez d'autres idées pour réduire les émissions personnelles de CO2 au quotidien ? Pour une fois, je vais répondre café du commerce, cela repose de temps en temps : que la SNCF baisse ses tarifs TGV ! Cela dépend peut-être des lignes, mais pour la mienne, y'a pas à tortiller : même en voyageant seul, a fortiori avec mes enfants, la voiture est nettement moins chère. Et même en temps réel de transport (porte à porte), il y a égalité. Mais bon, c'est du trajet court (< 200 km), je pense que le raisonnement s'inverse sur des trajets longs. Mais sans certitude s'il y a plusieurs voyageurs, car le TGV est hors de prix (et les tortillards, que j'aimais bien, de plus en plus rares). Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
charles.muller Posté(e) 27 novembre 2006 Partager Posté(e) 27 novembre 2006 Maintenant on peut parler du CO2 emis pour fabriquer un TGV un avion ou une voiture c'est le bilan cumulé, dans ce cas les eoliennes aussi emettent du CO2 lors de leur fabrication, acier, cuivre, béton. Donc il faudrait savoir ce dont on parle. Oui, je pense que les émissions comptatilisées par la SNCF pour un transport TGV incluent la fabrication du train et aussi l'entretien de la ligne (les cheminots ne se déplacent pas en TGV). Tu as peut-être aussi les fuites SF6 sur les interrupteurs moyenne et haute tension du réseau alimentant les lignes. Elles sont minimes, mais le SF6 est une vraie peste par rapport au CO2, donc cela grimpe très vite en bilan équivalent CO2 (20.000 fois plus vite environ). Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Torrent Posté(e) 27 novembre 2006 34230 Paulhan - Centre Hérault Partager Posté(e) 27 novembre 2006 Pour une fois, je vais répondre café du commerce, cela repose de temps en temps : que la SNCF baisse ses tarifs TGV ! Cela dépend peut-être des lignes, mais pour la mienne, y'a pas à tortiller : même en voyageant seul, a fortiori avec mes enfants, la voiture est nettement moins chère. Et même en temps réel de transport (porte à porte), il y a égalité. Mais bon, c'est du trajet court (< 200 km), je pense que le raisonnement s'inverse sur des trajets longs. Mais sans certitude s'il y a plusieurs voyageurs, car le TGV est hors de prix (et les tortillards, que j'aimais bien, de plus en plus rares). Sur trajet long tu as necessairement le peage autoroutier en plus, en abonnement frequence avec un trajet aller retour par semaine cela me revient à 60€ le trajet, durée 2h25 (car la voie n'est pas grande vitesse sur les 120 derniers km sur 350 au total) en voiture cout à 5,5 litres aux 100 km * 700 km (aller + retour) =40 litres environ donc 40€ plus autant de péages, plus les risques d'accident ou de se faire flasher par distraction car même en faisant gaffe on n'est pas à l'abri de cela) 80€ donc, usure de la voiture et amortissement on va facilement taper dans les 120€. Si on a un abonnement forfait 2e pour tous les jours c'est simple à raison de 20 voyages par mois sur 350 km aller et retour (infaisable en realité mais calculons pour voir) le cout en TGV est d'environ 600€ et en voiture de 80€ x 20 = 1600€ sans compter usure et amortissement sinon on va taper facilement dans les 2400 € .. Dans ce cas il faut être 6 dans la voiture au minimum pour etre compétitif. Quant au temps du tajet il demeurera toujours de 2h25 en TGV et de 3h30 en voiture, une fois que la voie à grande vitesse sera faite de bout en bout le temps TGV tombera à 1h45 environ. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
david3 Posté(e) 29 novembre 2006 Auteur Partager Posté(e) 29 novembre 2006 Le gouvernement allemand encourage une meilleure protection du climat http://www.futura-sciences.com/news-gouver...limat_10030.php Le gouvernement veut obliger les grands groupes fournisseurs d'électricité à faire plus pour la protection du climat. Le ministre de l'Environnement, Sigmar Gabriel a annoncé une baisse des droits d'émission au cours des prochaines années par rapport ce qui était prévu. (...) Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
lozere Posté(e) 29 novembre 2006 Partager Posté(e) 29 novembre 2006 Pour une fois, je vais répondre café du commerce, cela repose de temps en temps : que la SNCF baisse ses tarifs TGV ! /emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20"> Cela dépend peut-être des lignes, mais pour la mienne, y'a pas à tortiller : même en voyageant seul, a fortiori avec mes enfants, la voiture est nettement moins chère. Et même en temps réel de transport (porte à porte), il y a égalité. Mais bon, c'est du trajet court (< 200 km), je pense que le raisonnement s'inverse sur des trajets longs. Mais sans certitude s'il y a plusieurs voyageurs, car le TGV est hors de prix (et les tortillards, que j'aimais bien, de plus en plus rares). Tout à fait: que la SNCF arrête de fermer des dizaines de km de voies (voire des centaines) et de supprimer un nombre incalculable de trains tous les ans! Cf le nombre impressionnant de camions en plus tous les ans sur les routes en raison de la fermeture de dessertes pour le fret... Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Lolox Posté(e) 30 novembre 2006 Remiremont - Porte des Hautes Vosges (400 m) Partager Posté(e) 30 novembre 2006 Tiens, je me demandais si les motrices de TGV, roulant sans alimentation sur 1/3 du trajet Paris/Lyon, grace à l'énérgie cinétique, avaient été doté d'un système de production d'énergie qui serait redistribuée sur la ligne de caténaires ? Un peu à la façon du système de la Prius de Toyota mais sans les accumulateurs... Parce qu'il y aurait moyen de faire de sacrées économies si ce n'est pas le cas ! Et puis l'idée d'un comparateur de traget est bone, mais j'ai quand même un peu l'impression que c'est trop à l'avantage de la SNCF... Les centrales nucléaires qui font rouler des trains c'est sûr, mais il existe toujours des centrales thermiques, et je n'évoque même pas le processus d'eutrophisation (méthane etc...) des plans d'eau à l'amont des barrages hydro-éléctriques. Mais sinon l'idée est bien! Cependant, savoir qu'il vaut mieux prendre le train quand on voyage seul (ou à deux dans une certaine limite fixée par les réductions de prix), c'est à la portée de tout un chacun, non ?! Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
david3 Posté(e) 1 décembre 2006 Auteur Partager Posté(e) 1 décembre 2006 Les Etats-Unis s'opposent au plan de l'UE sur la réduction des gaz à effet de serre par les compagnies aériennes http://permanent.nouvelobs.com/etranger/20...P7609.html?0203 WASHINGTON (AP) -- L'administration Bush s'oppose au projet européen de demander aux compagnies aériennes de limiter les émissions de gaz à effet de serre, arguant que la mesure désavantagerait les transporteurs américains. "Nous sommes fermement opposés à l'imposition d'une taxe. Nous pensons que cela violerait les règles commerciales", a déclaré jeudi James Connaughton, président du Conseil sur la qualité environnementale de la Maison Blanche. (...) [...] Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alain Coustou Posté(e) 1 décembre 2006 Partager Posté(e) 1 décembre 2006 Je signale que le chp 14 de mon bouquin constitue en partie un "éco-comparateur" des divers modes de transport (dernier lien sous ma signature)... Autre info (surtout pour ceux de la région de Bordeaux): Je dois publiquement intervenir dans une conférence-débat pluridisciplinaire portant sur le réchauffement climatique et le développement durable le jeudi 7 décembre 2006 à 16 heures (dans un amphi de l'Université Bordeaux 2, place de la Victoire à Bordeaux). Je serai un des deux intervenants majeurs, l'autre étant Thierry Corrège, paléoclimatologue et géochimiste à l'Université de Bordeaux 1. Participeront également des chercheurs de l'Institut EGID (Bordeaux 3) et des sociologues du CEMAGREF de Bordeaux. Alain Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
david3 Posté(e) 5 décembre 2006 Auteur Partager Posté(e) 5 décembre 2006 Climat : on en parle (beaucoup) mais on ne fait (presque) rien Par Guillaume Duval http://www.alternatives-economiques.fr/sit...t_de_serre.html Les questions environnementales montent en puissance dans le débat public français, européen et mondial. Mais, en pratique, la lutte contre le changement climatique piétine. Les questions environnementales se sont invitées dans le débat public, dans l'Hexagone, comme dans les autres pays développés. Coup sur coup, Une vérité qui dérange, le film d' Al Gore, ancien vice-président américain, Pour un pacte écologique, le livre de Nicolas Hulot, animateur de télévision et potentiel candidat à l'élection présidentielle française, et le rapport de Nicholas Stern au gouvernement britannique sur "l'économie du changement climatique", ont en effet bousculé le ronron ambiant. Un retournement de situation réjouissant compte tenu de l'ampleur des défis écologiques. Mais qui ne doit pas cacher le caractère toujours extrêmement timoré des politiques publiques, en particulier face au changement climatique, tant au niveau national qu'européen ou mondial. Et malgré le bruit médiatique actuel, peu d'éléments permettent d'être optimiste pour le proche avenir. Les modestes avancées réalisées dans le cadre du protocole de Kyoto sur la limitation des émissions de gaz à effet de serre, souscrit en 1997, sont même menacées au fur et à mesure que se rapprochent les échéances. Les pays développés ne devraient pas tenir leurs engagements pris voici dix ans, pourtant très limités au regard de ce qu'il faudrait réussir à faire ensuite. Le Canada veut se retirer du protocole et s'aligner sur les positions anti-Kyoto du gouvernement des Etats-Unis. Le marché européen des permis d'émissions, censé servir de modèle au futur marché mondial qui doit voir le jour en 2008, fonctionne très mal et les négociations pour le réformer sont mal engagées. Et si les dirigeants français ne sont pas avares de discours, notre pays contribue à affaiblir l'action européenne et n'a quasiment rien engagé jusqu'à aujourd'hui pour réduire les émissions sur son propre territoire. A l'échelle mondiale, les discussions pour l'après-2012 , date à laquelle expire le protocole de Kyoto, sont toujours en panne, même si la conférence internationale qui s'est tenue à Nairobi le mois dernier est parvenue à préserver les apparences. Or, 2012, c'est demain pour des acteurs économiques; ils ont un impérieux besoin de connaître les contraintes auxquelles ils seront soumis pour investir et développer de nouveaux produits et de nouveaux services. La montée du débat public sur ces questions est-elle de nature à provoquer enfin la levée des blocages? On peut l'espérer, mais les conflits d'intérêts entre acteurs économiques et entre pays, qui expliquent l'inaction des décideurs politiques, demeurent extrêmement puissants. Analyse pertinente. Les solutions techniques sont là, et le poids des lobbies en place est le principal obstacle au changement. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
charles.muller Posté(e) 5 décembre 2006 Partager Posté(e) 5 décembre 2006 Analyse pertinente. Les solutions techniques sont là, et le au "poids des lobbies en place est le principal obstacle au changement. Cela me rassure, tu interprètes étrangement d'autres textes que les miens. L'analyse est pertinente en effet, et l'auteur n'emploie jamais le mot lobby. Quand il parle des "conflits d'intérêts entre acteurs économiques et entre pays", j'espère que tu ne t'imagines que cela se résume au "poids des lobbies en place" ? A moins que tu considères la Chine, l'Inde, l'Amérique latine, les EU, le Canada, l'Australie, et pas mal d'autres comme de gros lobbies qui vont freiner des quatre fers après 2012 (et le font déjà pour certains). Sinon, le texte est assez clair : le mini-Kyoto est pour l'instant un échec. Le maxi-Kyoto post-2012 est en conséquence mal parti. Enfin, quand tu écris : "Les solutions techniques sont là", peux-tu développer (si possible un texte synthétique et argumenté, le tien ou celui d'un autre, pas des photos de vélos électriques avec trois mots généreux comme le bon pain) ? Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
david3 Posté(e) 5 décembre 2006 Auteur Partager Posté(e) 5 décembre 2006 1 - http://fr.wikipedia.org/wiki/Lobbying L'origine du mot anglais lobby signifie littéralement vestibule ou couloir. Le dictionnaire anglais Webster rappelle que ce mot désigne aussi l'enclos dans un champ où sont rassemblés les animaux avant d'être envoyés à l'abattoir. Les premières utilisations dites politiques de ce terme datent du XIXe siècle. Dès 1830, le terme lobby désignait les couloirs de la Chambre des communes britannique où les membres de groupes de pression pouvaient venir discuter avec les "MP" (members of parliament). De même, lors de la guerre de sécession, le général Grant, après l'incendie de la Maison Blanche, s'était installé dans un petit hôtel dont le rez-de-chaussée (lobby) était envahi par des groupes d'intérêt. Aujourd'hui encore, à la Maison Blanche, cette pièce est accessible à de tels groupes. En France, ce terme a une connotation essentiellement péjorative, désignant la pratique des groupes dits de pression. Le mot lobby désigne donc à la fois le lieu où s'expriment les groupes d'intérêts et ces groupes eux-mêmes. Ces groupes interviennent dans ces espaces étroitement liés aux pouvoirs publics afin d'y faire entendre leurs revendications. Leur activité consiste donc à influencer ces pouvoirs publics dans le sens de leurs intérêts. Cette activité est appelée lobbying, par prolongement de l'anglicisme lobby. Selon F. J. Farnel, « le lobbying est une activité qui consiste à procéder à des interventions destinées à influencer directement ou indirectement les processus d'élaboration, d'application ou d'interprétation de mesures législatives, normes, réglements et plus généralement, de toute intervention ou décision des pouvoirs publics. » 2 ....> http://www.pacte-ecologique-2007.org/nicolas-hulot/index.php Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
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