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Les trous à froid en France


alsavosges

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Andelot-en-Montagne (39) - 604 m

Bonjour à tous,

Bonjour à tous, les relevés de cette nuit !

Château des Prés (Les Frasses) : -1.9°C--- H=5h48

Chaux des Prés : (Le moulin Chaussin) -1.4°C--- H=5h58

Les Chauvins : -2.9°C--- H=5h48

Creux du Croue : 3.2°C--- H=5h27

Les Mortes : 0.1°C (Le lac)--- H=5h01

Mouthe (Ancienne douane) 4.0°C--- H=7h21

Entre la Petite et la Vieille Landoz : 2,1°C--- H=5h58

Combe Noire : Sonde1 : "étage inférieur" -4.3°C--- H=5h07 / sonde2 : "étage supérieur" -3.1°C--- 6h02

Chalet de la Bourre : 4.1°C H=7h10

Fontaignaux : -3.9°C--- H=6h56

Petite correction pour la Tn d'hier au fond de la sèche de Gimel : -5,3°C au final (vers 5h). Pour aujourd'hui, la Tn provisoire est de -4,9°C (vers 4h).

Une nouvelle sous-espèce Lynx lynx nigracumba plus poilue que le Lynx canadensis 191769.gif

Bien trouvé !
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Vous avez quand même une mentalité de m*** sur votre forum de TAFeurs, quand je lis ce genre de topic vous touchez vraiment les sommets du ridicule: http://www.localsat.net/forum/topic/4858-lnstallati

Hello,   j'ai fini de recenser les TAF à partir de ce topic.   J'ai créé une cartographie interactive simple sur Framacarte.org, voici le lien:   Cartographie des TAF de

Quelques photos des dolines sur le Méjean. (Désolé pour la qualité, les conditions étaient rudes hehe)    -Doline du Serre de Fourcat :    En haut (1180m) :   

Images postées

Posté(e)
Andelot-en-Montagne (39) - 604 m

Bonjour à tous, les relevés de cette nuit !

Château des Prés (Les Frasses) : -0.8°C--- H=6h01

Chaux des Prés : (Le moulin Chaussin) -1.6°C--- H=6h27

Les Chauvins : -1.8°C--- H=6h49

Creux du Croue : 4.4°C--- H=7h14

Les Mortes : 0.9°C (Le lac)--- H=6h58

Mouthe (Ancienne douane) 6.2°C--- H=7h45

Entre la Petite et la Vieille Landoz : 3,5°C--- H=5h41

Combe Noire : Sonde1 : "étage inférieur" -4.1°C--- H=6h54 / sonde2 : "étage supérieur" -2.0°C--- 5h28

Chalet de la Bourre : 5.9°C H=7h42

Fontaignaux : -4.4°C--- H=7h11

La Pesse: 5.1°C---H=6.14

Bonne journée.

Merci !

Fontaignaux de nouveau devant Combe Noire, c'est dingue. A part un lever du soleil sans doute plus tard à Fontaignaux qui permet un temps de refroidissement un peu plus long, je ne vois pas ce qui fait que ce lieu puisse être quasiment aussi froid, parfois plus, que Combe Noire. Car sur le papier, Fontaignaux n'a pourtant rien de particulier. Ça signifie aussi que des endroits comme celui-là il y en a sans doute ailleurs dans le Jura, et peut être beaucoup.

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Fontaignaux de nouveau devant Combe Noire, c'est dingue. A part un lever du soleil sans doute plus tard à Fontaignaux, ce qui permet un temps de refroidissement un peu plus long, je ne vois pas ce qui fait que ce lieu puisse être quasiment aussi froid, parfois plus, que Combe Noire. Car sur le papier, Fontaignaux n'a pourtant rien de particulier. Ça signifie aussi que des endroits comme celui-là il y en a sans doute ailleurs dans le Jura, et peut-être beaucoup.

Bonjour 'Sphagnum'.

Pertinente semble être cette explication faisant intervenir un retard dans le moment où le soleil émerge de la ligne d'horizon vue du point bas de Fontaignaux, par rapport au même moment concernant le point bas de Combe Noire. Fontaignaux est en effet au pied des pentes étendues et relativement raides du versant ouest du massif de la Haute Joux. L'implication de cette explication est prometteuse, en effet. Y a du boulot... Mais c'est passionnant.

Marc.

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Posté(e)
Andelot-en-Montagne (39) - 604 m

Bonjour 'Sphagnum'.

Pertinente semble être cette explication faisant intervenir un retard dans le moment où le soleil émerge de la ligne d'horizon vue du point bas de Fontaignaux, par rapport au même moment concernant le point bas de Combe Noire. Fontaignaux est en effet au pied des pentes étendues et relativement raides du versant ouest du massif de la Haute Joux. L'implication de cette explication est prometteuse, en effet. Y a du boulot... Mais c'est passionnant.

Marc.

Bonjour Marc,

Je suis curieux de voir si Fontaignaux suivra Combe Noire dans sa chute de température cet hiver avec de la neige au sol, où si l'écart se creusera entre les Tn des deux lieux. D'ailleurs, ça pourra aussi être l'occasion de comparer les courbes de refroidissement nocturne des deux sites, qui pourront donner des indications sur leur fonctionnement.

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Posté(e)
Andelot-en-Montagne (39) - 604 m

Tu as raison rien d’extraordinaire, je me serai jamais intéressé à cet endroit, si une personne de Bonnevaux (25) "Monsieur P…." Doubien d’origine et non pas Doubiste ancien bucheron de passage avec son tracteur sur le secteur de la Combe Noire m’interpella avec un bon accent "Et mon gars….! Tu cherches quoi? Tu fais quoi ?" Je lui explique les raisons et de fil en aiguille, il me donne un autre endroit aussi froid.

Depuis le quinze jours, j’utilise deux sondes aux mêmes hauteurs espacées de cinq mètres " ≈ "

Sonde 1 : -4.4°C--- H=7h11

Sonde 2 : -4.2°C--- H=7h23

Merci pour les précisions et la petite histoire.

Ça bouge vite la température. La sonde ne doit en plus pas toujours être placée à l'endroit le plus froid, qui doit varier selon les nuits.

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Bonjour.

La Sèche des Amburnex, un écrit de Samuel Aubert, publié dans le n°302 (23 décembre 1910) de La Revue aux pages 143 à 145, avant d'être repris dans la Revue du Dimanche du 24 octobre 1943 : http://www.histoirevalleedejoux.ch/documents/S%C3%A8che%20des%20Amburnex%20.pdf. Il y a quelques mots concernant le climat local de cette dépression fermée et notamment ce qui suit :

Le climat de la Sèche a un caractère continental nettement prononcé. Très chaud le jour, très froid la nuit ! Effectivement, les dalles de rocher réfléchissent intensivement les rayons solaires, échauffent par conséquent les couches d'air sus-jacentes et, pendant les chaudes journées de l'été, font de cette localité une fournaise ardente.

Pendant les nuits claires, au contraire, la radiation est considérable ; les courants d'air froid des pentes environnantes s'y précipitent sans obstacle et la température s'abaisse d'une façon anormale. Aussi la végétation et plus particulièrement les plantes d'origine méridionale, comme le daphné, doivent-elles posséder une belle dose de résistance pour supporter de pareilles variations dans la chaleur du jour et de la nuit.

Il m'a pris fantaisie, une fois, de mesurer l'abaissement nocturne de la température, à la Sèche, et de contrôler, par-là, le refroidissement que le daphné fleuri est capable de supporter. Le croirait-on, au milieu de juin, en 1899, j'ai noté -7° à la surface du sol, par un ciel absolument serein ! Et je puis bien le dire, ce me fut une intime jouissance que cette nuit, passée sous la voûte azurée, seul avec la Nature endormie. Peu après le coucher du soleil, mon installation au beau milieu de la Sèche est terminée, mes thermomètres, minima et ordinaires, que je consulterai d'heure en heure, sont en place, et graduellement je vois la nuit descendre sur la terre, noyant les monts et les bois dans son ombre grandissante. Plus rien ne s'entend si ce n'est les clochettes du troupeau qui paît encore dans le lointain. Les unes après les autres, elles se taisent et c'est alors le silence absolu ; ce silence, ce calme grandiose que rien ne trouble jusqu'au lever du jour, pas même un souffle d'air, impressionne positivement et vous laisse je ne sais quelle sensation mystérieuse et indéfinissable !

(extrait de S. Aubert)

Marc.
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Posté(e)
Andelot-en-Montagne (39) - 604 m

Bonjour.

La Sèche des Amburnex, un écrit de Samuel Aubert, publié dans le n°302 (23 décembre 1910) de La Revue aux pages 143 à 145, avant d'être repris dans la Revue du Dimanche du 24 octobre 1943 : http://www.histoirevalleedejoux.ch/documents/Sèche des Amburnex .pdf. Il y a quelques mots concernant le climat local de cette dépression fermée et notamment ce qui suit :

Marc.

Bonjour Marc, merci pour cet extrait.

J'ai vu le daphné lors de mon exploration de la sèche des Amburnex, il s'agit de Daphne cneorum (le daphné camelée). Cette espèce est rare et protégée. Elle est effectivement thermophile, c'est peut donc être étonnant de la découvrir dans cet endroit soumis à des températures très basses. Voici à quoi ressemble la plante en question, prise dans la sèche des Amburnex cet été :

1380126545.jpg

La combe des Amburnex abrite bien d'autres raretés botaniques, dont des reliques glaciaires.

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La Sèche des Amburnex, à plus grande échelle, est un bassin fermé dont les eaux s’écoulent de manière souterraine. Cette dépression, en l’absence de vents dominants, peut accumuler d’importantes quantités d’air froid (plus lourd que l’air chaud) qui peuvent provoquer du gel même en plein été! Les nombreux épicéas morts ou rabougris comme des bonzaïs en témoignent.

La citation ci-dessus, concernant la topo-climatologie de la sèche des Amburnex, est extraite d'un itinéraire géologique faisant découvrir la combe des Amburnex à partir du col du Marchairuz, en passant par la sèche de Gimel puis celle des Amburnex : http://www.unil.ch/webdav/site/mcg/shared/Publications/Col_Amburnex_CL.pdf. Pour le froid, c'est parfaitement résumé.

Voyons maintenant côté chaud !

Il est à noter une grande différence entre ces deux sèches, pourtant contiguës. Elle est en rapport avec les plis géologiques du mont Tendre, si typiques du massif jurassien (synclinal vs anticlinal).

La sèche de Gimel est une combe synclinale. En effet le creusement s'est fait aux dépens de l'axe d'un pli en creux. En plus il a pu atteindre des couches imperméables, notamment des marnes, ce qui est favorable à l'existence d'une zone humide : le marais de Gimel.

A l'opposé la sèche des Amburnex s'est faite sur le dos d'un pli en voûte. C'est donc une combe anticlinale. Et même une proto-combe anticlinale, car le creusement n'a pas été assez poussé. En effet il s'est fait uniquement dans les assises supérieures de calcaire. Et c'est cette insuffisance qui explique pourquoi le niveau imperméable, capable d'entraîner un engorgement, n'a pas été atteint.

Comme le calcaire ne retient pas l'eau à cause de la présence de fissures et qu'il affleure potentiellement partout à la sèche des Amburnex, on voit tout de suite pourquoi celle-ci est un milieu naturel aussi sec. Malgré l'importance des précipitations, cette sécheresse du sous-sol entraîne celle du sol et donc un manque d'eau pour les plantes qui vivent à cet endroit. Elles doivent s'adapter à ça en l'économisant, notamment en limitant d'une façon ou d'une autre les pertes par transpiration.

Le manque d'eau dans tout ce milieu doit limiter énormément l'évaporation et donc la quantité de chaleur latente consommée par ce phénomène. Aussi, les journées d'été par beau temps ensoleillé et sans vent, dans l'après-midi les températures de l'air doivent monter nettement plus haut au fond de la sèche des Amburnex qu'au fond de celle de Gimel, où il y a tellement d'herbes et même localement une tourbière. Ce serait une raison de plus pour étudier en détail le topo-climat de la sèche des Amburnex, comme celui de la sèche de Gimel l'est déjà.

La sèche des Amburnex est, d'après ce qu'on lit ici ou là, un trou à froid et peut-être même un trou à froid formidable. Mais il semble bien qu'il soit aussi un fameux trou à chaud, comme l'a bien fait sentir Samuel Aubert cité avant.

Marc.

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Posté(e)
Andelot-en-Montagne (39) - 604 m

Bonsoir, voici une photo aérienne de la sèche des Amburnex :

amburnex_280710_002.jpg

On peut remarquer que le fond est bien boisé. Il me semble que le point bas est situé dans la clairière au centre de l'image. Tous ces épicéas doivent avoir un impact sur le fonctionnement du trou à froid, je pense en particulier au contre rayonnement qu'ils doivent provoquer.

J'ai observé cet été sur place que les épicéas n'étaient rabougris que sur la périphérie des massifs (excepté quelques massifs entiers d'individus nains), c'est à dire les individus qui sont directement exposés à l'air ambiant. Les épicéas situés au centre des massifs bénéficient de la protection de leurs voisins et parviennent à pousser plus normalement, si bien que la sèche devrait naturellement finir par se boiser, malgré le microclimat hostile.

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Bonsoir, voici une photo aérienne de la sèche des Amburnex :

amburnex_280710_002.jpg

On peut remarquer que le fond est bien boisé. Il me semble que le point bas est situé dans la clairière au centre de l'image. Tous ces épicéas doivent avoir un impact sur le fonctionnement du trou à froid, je pense en particulier au contre rayonnement qu'ils doivent provoquer.

J'ai observé cet été sur place que les épicéas n'étaient rabougris que sur la périphérie des massifs (excepté quelques massifs entiers d'individus nains), c'est à dire les individus qui sont directement exposés à l'air ambiant. Les épicéas situés au centre des massifs bénéficient de la protection de leurs voisins et parviennent à pousser plus normalement, si bien que la sèche devrait naturellement finir par se boiser, malgré le microclimat hostile.

On avait déjà abordé tout ça... avec cette photo et celles du LUBIS (aller aux coordonnées 506736 / 156517)
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Posté(e)
Andelot-en-Montagne (39) - 604 m

On avait déjà abordé tout ça... avec cette photo et celles du LUBIS (aller aux coordonnées 506736 / 156517)

Ok, je ne me souvenais pas que cette photo avait déjà été postée... mais vu que l'on parle actuellement de la sèche des Amburnex, autant remettre ce problème sur la table. C'est bien le seul point faible que je trouve à ce trou à froid, car le reste est très prometteur : profondeur du volume fermé d'au moins 40 m, facteur de vision du ciel important, sol xérique et absence de marais, situation à priori abritée mais ça reste à préciser, altitude, etc.

Ce boisement me paraît problématique, car au point bas le facteur de vision du ciel est réduit. La température la plus froide pourrait en conséquence ne pas être trouvée au point bas. Pour en avoir le cœur net il faudrait avoir le courage d'aller prospecter sur place avec un thermomètre itinérant en conditions radiatives avant le lever du soleil.

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Posté(e)
Neubois (Bas-Rhin)

C'est bien le seul point faible que je trouve à ce trou à froid, car le reste est très prometteur : profondeur du volume fermé d'au moins 40 m, facteur de vision du ciel important, sol xérique et absence de marais, situation à priori abritée mais ça reste à préciser, altitude, etc.

Ce boisement me paraît problématique, car au point bas le facteur de vision du ciel est réduit. La température la plus froide pourrait en conséquence ne pas être trouvée au point bas. Pour en avoir le cœur net il faudrait avoir le courage d'aller prospecter sur place avec un thermomètre itinérant en conditions radiatives avant le lever du soleil.

Bonjour 'Sphagnum'.

Avant le lever du soleil, ou en soirée. Ou y passer la nuit carrément, un peu comme a fait Samuel Aubert cité plus haut. Si ça se trouve, les observations météorologiques qu'il a faites au fond de la sèche des Amburnex cette nuit-là sont les seules qui aient jamais été faites à cet endroit. Sinon j'aimerais bien trouver les références.

Pour montrer le boisement de la sèche des Amburnex, j'ai retenu une "Randonnée en raquettes depuis le Col du Marchairuz à la Combe des Amburnex" (24/12/2012) : http://www.transpiree.ch/randos/2012-12-24_ColDuMarchairuzAmburnexFontaineValier/rando.php. L'auteur (Daniel Ribagnac) tout d'abord traverse rapidement la sèche de Gimel (images 18 à 22), puis il visite la sèche des Amburnex (images 28 à 47). Il s'y attarde, la traversant finalement avant de retourner à la sèche de Gimel. Je trouve quand même que les images 45 et 47 promettraient de bien belles températures au fond, à condition bien entendu de rester en dehors des bosquets lors d'une balade avec un thermomètre itinérant ou d'installer une sonde dans les mêmes conditions. D'ailleurs on observe ce genre de boisement dispersé également au fond du Gruenloch : http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/2/24/Gr%C3%BCnloch_von_Sattel_Lechner_Graben.jpg. Ce qui n'empêche rien à la station météo, située à découvert.

Marc.

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Posté(e)
Neubois (Bas-Rhin)

Bonjour.

Je fouille un peu. Un autre, Daniel Aubort, décrit une balade récente au Marchairuz, effectuée en compagnie de Robin Marchant, paléontologue : http://www.terrenature.ch/sites/default/files/documents/balades/tn-terre_nature-tn4-2012-04-05-0000016-balades.pdf. Il dit ceci, citant au passage une remarque intéressante faite par son accompagnateur :

Un lac d'air froid

Du chemin légèrement dominant que nous suivons, nous observons maintenant la Sèche des Amburnex. «En hiver, lors d’une succession de jours sans vent, cette dépression fermée se transforme en un lac d’air froid. Une station météo installée ici donnerait probablement des records de froid supérieurs à ceux de La Brévine. Ces conditions météorologiques si particulières expliquent la faible taille des épicéas que l’on voit dans la combe. Ils sont pourtant plusieurs fois centenaires et aussi âgés que les autres, beaucoup plus élevés, qui croissent à son sommet.»

(Daniel Aubort citant Robin Marchant)

Et puis à la page 94 de "La Flore du Parc Jurassien Vaudois et de ses environs" par Pascal Vittoz (http://doc.rero.ch/record/27701/files/28-11.pdf) on lit ceci :

"Il est connu que les conditions sur le lapiez, au fond de la dépression de la Sèche des Amburnex, sont très dures pour les arbres (gel nocturne toute l’année, sécheresse), leur petite taille et la proportion d’arbres morts le montrant clairement."

S'ajoutant à ce qu'a dit autrefois Samuel Aubert, ce sont des signes de plus en faveur de ce qu'on suppose.

Marc.

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Posté(e)
Neubois (Bas-Rhin)

Sur le même thème, sauf qu'il ne s'agit pas de la sèche des Amburnex en particulier mais simplement de la combe des Amburnex (voir : http://cycols.com/index.php/2013/09/06/j2-chalet-des-tuffes-hotel-du-chasseron/), il est dit ceci :

"Là encore, c’est un lieu très froid puisque les températures tombent souvent à -40°C l’hiver au fond de la combe. Il s’agit d’un phénomène connu et qui a ses passionnés qui scrutent les meilleurs trous à froid. La combe des Amburnex est tout en haut dans le classement et Météo Suisse y a installé deux stations météos qui permettent des relevés quotidiens de températures dans ces sèches particulières (des dépressions peu profondes entre 1000 et 1300 m d’altitude, dans le Jura suisse, au milieu des forêts denses d’épicéas). Tout ceci me donne l’idée de venir camper une nuit d’hiver là-bas afin de savoir ce que cela fait -40°C."

Bel humour sans doute. Mais prenons ça au premier degré, pour s'amuser !

Même si au départ ce gars était très bien équipé, en tout cas suffisamment pour passer une telle nuit, on lui souhaiterait quand même beaucoup de courage. En effet, au fond de ce trou à froid la température de l'air descendrait d'une bonne trentaine de degrés entre la fin de l'après-midi et le lendemain au lever du soleil. Mettons de -10°C à -40°C, puisque c'est bien ce qu'il voudrait avoir au réveil. Et à condition bien sûr qu'il se réveille ce matin-là - épargné donc par l'hypothermie qui l'aurait menacé dès qu'il se serait endormi le soir, une fois engouffré dans le duvet après avoir fermé la tente -, il serait surpris alors de constater que la face interne de la toile intérieure de la tente se serait recouverte d'un givre épais durant la nuit, à cause du contact de son haleine humide avec cette surface glacée. Et puis, en tentant de sortir un peu avant le lever du soleil, il ne serait pas loin de suffoquer en inhalant un air à ce point glacial, en tout cas beaucoup plus froid que la veille en soirée. Quant au reste il aurait intérêt à être très très résistant, parce qu'au sortir de la tente et encore plus après... un air à -40°C, ça pique terriblement. fear.gif

Si les slovènes font tant de recherches sur leurs TAF, ce n'est pas uniquement pour l'intérêt scientifique, loin de là, mais en partie pour mettre en garde le campeur sur le danger que poserait l'installation de sa tente carrément au fond d'un TAF. On comprend le campeur : s'installer au fond d'un TAF, il le ferait pour la simple et bonne raison que le sol y serait sûrement plus plat qu'ailleurs et pas en pente, de plus incomparablement plus mou, donc si confortable avec toute cette herbe grasse qui vous attend, et qu'en plus il n'y aurait de toute la nuit absolument aucun vent.

Marc.

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Andelot-en-Montagne (39) - 604 m

Bonjour 'Sphagnum'.

Avant le lever du soleil, ou en soirée. Ou y passer la nuit carrément, un peu comme a fait Samuel Aubert cité plus haut. Si ça se trouve, les observations météorologiques qu'il a faites au fond de la sèche des Amburnex cette nuit-là sont les seules qui aient jamais été faites à cet endroit. Sinon j'aimerais bien trouver les références.

Pour montrer le boisement de la sèche des Amburnex, j'ai retenu une "Randonnée en raquettes depuis le Col du Marchairuz à la Combe des Amburnex" (24/12/2012) : http://www.transpiree.ch/randos/2012-12-24_ColDuMarchairuzAmburnexFontaineValier/rando.php. L'auteur (Daniel Ribagnac) tout d'abord traverse rapidement la sèche de Gimel (images 18 à 22), puis il visite la sèche des Amburnex (images 28 à 47). Il s'y attarde, la traversant finalement avant de retourner à la sèche de Gimel. Je trouve quand même que les images 45 et 47 promettraient de bien belles températures au fond, à condition bien entendu de rester en dehors des bosquets lors d'une balade avec un thermomètre itinérant ou d'installer une sonde dans les mêmes conditions. D'ailleurs on observe ce genre de boisement dispersé également au fond du Gruenloch : http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/2/24/Gr%C3%BCnloch_von_Sattel_Lechner_Graben.jpg. Ce qui n'empêche rien à la station météo, située à découvert.

Marc.

Bonjour Marc, merci pour ses liens.

Je ne doute pas de la puissance du trou à froid de la sèche des Amburnex, mais à cause de ce boisement je me pause des questions au sujet de l'endroit le plus froid de la dépression. Toutefois, l'impact de ces arbres sur le refroidissement nocturne doit être grandement atténué une fois que la neige les a recouvert.

Sur le même thème, sauf qu'il ne s'agit pas de la sèche des Amburnex en particulier mais simplement de la combe des Amburnex (voir : http://cycols.com/index.php/2013/09/06/j2-chalet-des-tuffes-hotel-du-chasseron/), il est dit ceci :

Bel humour sans doute. Mais prenons ça au premier degré, pour s'amuser !

Même si au départ ce gars était très bien équipé, en tout cas suffisamment pour passer une telle nuit, on lui souhaiterait quand même beaucoup de courage. En effet, au fond de ce trou à froid la température de l'air descendrait d'une bonne trentaine de degrés entre la fin de l'après-midi et le lendemain au lever du soleil. Mettons de -10°C à -40°C, puisque c'est bien ce qu'il voudrait avoir au réveil. Et à condition bien sûr qu'il se réveille ce matin-là - épargné donc par l'hypothermie qui l'aurait menacé dès qu'il se serait endormi le soir, une fois engouffré dans le duvet après avoir fermé la tente -, il serait surpris alors de constater que la face interne de la toile intérieure de la tente se serait recouverte d'un givre épais durant la nuit, à cause du contact de son haleine humide avec cette surface glacée. Et puis, en tentant de sortir un peu avant le lever du soleil, il ne serait pas loin de suffoquer en inhalant un air à ce point glacial, en tout cas beaucoup plus froid que la veille en soirée. Quant au reste il aurait intérêt à être très très résistant, parce qu'au sortir de la tente et encore plus après... un air à -40°C, ça pique terriblement. fear.gif

Si les slovènes font tant de recherches sur leurs TAF, ce n'est pas uniquement pour l'intérêt scientifique, loin de là, mais en partie pour mettre en garde le campeur sur le danger que poserait l'installation de sa tente carrément au fond d'un TAF. On comprend le campeur : s'installer au fond d'un TAF, il le ferait pour la simple et bonne raison que le sol y serait sûrement plus plat qu'ailleurs et pas en pente, de plus incomparablement plus mou, donc si confortable avec toute cette herbe grasse qui vous attend, et qu'en plus il n'y aurait de toute la nuit absolument aucun vent.

Marc.

Même en plein été, il ne vaut mieux pas camper au fond d'un tel endroit. Par contre, sur les hauteurs pour contempler la formation du lac d'air froid : pourquoi pas.
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Posté(e)
Neubois (Bas-Rhin)

Je ne doute pas de la puissance du trou à froid de la sèche des Amburnex, mais à cause de ce boisement je me pose des questions au sujet de l'endroit le plus froid de la dépression. Toutefois, l'impact de ces arbres sur le refroidissement nocturne doit être grandement atténué une fois que la neige les a recouverts.

Bonjour 'Sphagnum'.

La neige accrochée aux arbres, ici - au fond de la sèche des Amburnex - des conifères à feuilles persistantes (épicéas), bouche plus ou moins les espaces entre les branches. Par rapport à une situation où la neige est absente des lieux, ceci va diminuer le facteur de vue du ciel, observé d'un point donné ou d'un autre du fond de cette dépression. Par nuit claire, de ce point tu verras donc moins d'étoiles à travers les houppiers, puisque certaines de celles situées derrière se trouveront cachées par la neige prise dans les branches. Si tu es carrément à l'intérieur d'un bosquet dense, tu peux ne voir aucune étoile (pas de ciel visible). Si tu en sors pour cheminer dans un couloir entre bosquets, ou dans une clairière, tu auras l'impression de te trouver au fond d'un puits davantage qu'en absence de neige. En effet tu ne verras plus d'étoiles à travers les frondaisons. Plus que la portion de ciel limitant la silhouette des houppiers. La neige dans les arbres fait donc comme un écran qui renvoie le rayonnement infrarouge venant d'en bas. Faisant donc comme un effet de serre. Ce qui tendrait à limiter plus ou moins le refroidissement de l'air au niveau de la surface de la neige.

Marc.

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Andelot-en-Montagne (39) - 604 m

Bonjour 'Sphagnum'.

La neige accrochée aux arbres, ici - au fond de la sèche des Amburnex - des conifères à feuilles persistantes (épicéas), bouche plus ou moins les espaces entre les branches. Par rapport à une situation où la neige est absente des lieux, ceci va diminuer le facteur de vision du ciel, observé d'un point donné ou d'un autre du fond de cette dépression. Par nuit claire, de ce point tu verras donc moins d'étoiles à travers les houppiers, puisqu'elles seront au moins en partie cachées par la neige prise dans les branches. Si tu es carrément à l'intérieur d'un bosquet dense, tu peux ne voir aucune étoile (pas de ciel visible). Si tu en sors pour cheminer dans un couloir entre bosquets, ou dans une clairière, tu auras l'impression de te trouver au fond d'un puits davantage qu'en absence de neige. En effet tu ne verras plus d'étoiles à travers les frondaisons. Plus que la portion de ciel limitant la silhouette des houppiers. La neige dans les arbres fait donc comme un écran qui renvoie le rayonnement infrarouge venant d'en bas. Faisant donc comme un effet de serre. Ce qui tendrait à limiter plus ou moins le refroidissement de l'air au niveau de la surface de la neige.

Marc.

Bonjour Marc, merci pour l'explication.

Je pensais que le fait que la végétation soit recouverte de neige était un avantage, vu que la neige a une émissivité très forte dans le spectre infrarouge (0,99), en comparaison avec des épicéas non couverts de neige dont l'émissivité est plus basse.

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Andelot-en-Montagne (39) - 604 m

Bonsoir à tous, les relevés de cette nuit !

Château des Prés (Les Frasses) : -0.2°C--- H=6h58

Chaux des Prés : (Le moulin Chaussin) -0.9°C--- H=7h28

Les Prés de la Rixouse : -1.0°C--- H=4h17

Les Chauvins : -1.8°C--- H=7h11

Creux du Croue : 4.9°C--- H=6h02

Les Mortes : 0.9°C (Le lac)--- H=7h03

Mouthe (Ancienne douane) 5.3°C--- H=7h32

Entre la Petite et la Vieille Landoz : 6,2°C--- H=7h24

Combe Noire : Sonde1 : "étage inférieur" -3.1°C--- H=7h01 / sonde2 : "étage supérieur" -1.2°C--- 6h22

Chalet de la Bourre : 3.8°C H=7h44

Fontaignaux : -2.9°C--- H=7h31

La Pesse : 6.7°C--- H=6h58

Le petit nouveau:

La sèche des Amburnex : -3.1°C--- H=7H17

Super 'joselito', merci beaucoup !

Enfin un début de réponse à une question que l'on se pose sur ce forum depuis déjà pas mal de temps. La sèche des Amburnex est au niveau de Combe noire pour cette nuit, c'est déjà bon signe. Mais surtout : la Sèche de Gimel n'a fait 'que' 1,1°C cette nuit (4h) alors que la Sèche des Amburnex située pourtant juste à côté, donc subissant les mêmes conditions atmosphériques, est descendu à -3,1°C ! Ça prévoit du lourd pour cet hiver tout ça.

Un épisode de froid nous attend en fin de semaine, cependant la couverture nuageuse devrait inhiber le refroidissement radiatif. Toutefois, ne sait on jamais, à la faveur d'une éclaircie dans la nuit de vendredi à samedi, on pourrait avoir des surprises.

Edit : D'ailleurs c'est ce qu'indique le GFS 12z d'aujourd'hui, ça donne du -6°C dans le secteur Frasne vendredi à 20h. Certes, c'est encore loin, mais ça signifie bien qu'il pourrait y avoir de fortes gelées localement durant cet épisode.

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Posté(e)
Neubois (Bas-Rhin)

Je pensais que le fait que la végétation soit recouverte de neige était un avantage, vu que la neige a une émissivité très forte dans le spectre infrarouge (0,99), en comparaison avec des épicéas non couverts de neige dont l'émissivité est plus basse.

Bonjour 'Sphagnum'.

Oui, l'émissivité de la neige est très forte dans l'infrarouge. Une propriété particulière qui peut avoir des conséquences importantes sur le niveau de la température de la surface de la neige. En effet, la nuit en conditions radiatives c'est un moteur très efficace pour refroidir la surface de la neige, que ce soit celle déposée au sol ou celle fixée aux végétaux et notamment dans les arbres. Mais à un endroit donné le rayonnement infrarouge produit par la neige au sol peut être plus ou moins contrebalancé par un contre-rayonnement infrarouge en provenance de la neige présente dans les arbres environnants, comme vu plus haut à propos du fond de la sèche des Amburnex avec son paysage d'épicéas clairsemés. Au fond d'un TAF, en présence de neige au sol et sur la végétation, le rayonnement infrarouge net de la surface du tapis de neige variera de place en place en fonction du couvert végétal. Il sera très accentué dans les espaces dégagés, où il fera donc très froid. Par contre il y aura beaucoup d'effet de serre au sein des îlots forestiers, où le refroidissement sera modéré à cause du couvert.

Sûrement l'explication donnée dans mon message précédent aurait-elle été plus appropriée, si elle avait concerné, plutôt que le fond de la sèche des Amburnex avec ses épicéas dispersés, un TAF avec au fond des arbres à feuilles caduques tels que le mélèze, ou bien le bouleau comme c'est le cas de la Cailleuse en forêt de Montmorency. En effet les conifères à feuilles persistantes, comme l'épicéa avec son houppier très dense quelle que soit la saison, ne permettent pas de voir grand-chose à travers même en absence de neige. D'où à hauteur d'homme de faibles variations saisonnières du facteur de vue du ciel et notamment suivant qu'il y a de la neige ou pas dans les arbres.

Une nuit claire d'hiver tu arrives au centre du fond du TAF de la Cailleuse par le chemin des Fonds. Pour forcer le trait, cette nuit-là il n'y a pas de lune pour éclairer le paysage d'une tourbière perdue au milieu des bois. L'impression sera bien différente s'il y a de la neige ou pas.

S'il n'y a pas de neige du tout, ce sera très très sombre tout autour de toi, mis à part le blanc inévitable de l'écorce des bouleaux. Comme la frondaison légère de ceux-ci sera, en absence de feuilles, encore plus transparente qu'en été, tu verras tout autour de toi beaucoup de ciel avec dedans plein d'étoiles. En tout cas nettement plus de ciel qu'une claire nuit d'été. Evidemment, au zénith tu ne verras que du ciel, ce grand fond noir à donner le vertige. Plus bas, même à 45 degrés au-dessus de la ligne d'horizon, toujours beaucoup de ciel, n'étaient ces quelques brindilles de bouleau qui viennent mettre quelque trouble. Et du ciel même encore plus bas, jusqu'à la limite irrégulière fixée par le haut des pentes. La hauteur au-dessus de la ligne d'horizon, de cette limite, se confond avec celle du haut des buissons les plus proches (saules, bourdaines). Avec les versants, c'est ça qui bouche la vue du ciel vers le bas. En somme cette nuit-ci, au centre du TAF le facteur de vue du ciel est important, sans approcher toutefois du maximum. Aussi, on a une sensation d'espace.

S'il y a de la neige au sol, il y en aura peut-être beaucoup dans les arbres. Dans ce cas elle s'y sera accrochée en tombant en absence de vent et grâce à ses propriétés collantes. Eventuellement il y en aura peut-être même de quoi surcharger les bouleaux au point de les faire se ployer sous son poids comme je l'ai déjà vu. C'est le cas qui nous intéresse ici. Le paysage sera plus clair, je veux dire plus lumineux, rien que par la présence de toute cette neige au sol et dans les arbres. Un blanc donc généralisé, dans lequel se fond même le blanc de l'écorce des bouleaux, indiscernable. Tout est blanc autour de soi, dans toutes les directions. Rappelons qu'on est alors en vision nocturne, aussi l'oeil est très sensible mais c'est en noir et blanc qu'on voit, pas de couleur ! De tout côté, la vue est bouchée, sauf sur le chemin des Fonds qui file vers l'est et l'ouest, en supposant bien sûr que des bouleaux surchargés par la neige ne se soient pas ployés sur le passage comme je l'ai déjà vu en de telles occasions. En direction de la tourbière, c'est-à-dire vers le nord comme vers le sud, on ne voit plus rien au-delà d'une distance d'à peine quelques mètres. C'est le grand blanc : pas question de voir le moindre morceau de ciel, la moindre étoile au travers de ce rideau de neige lumineux qui limite l'espace. Par contre, il suffit de lever la tête jusqu'aux cimes les plus proches pour découvrir au-dessus de ce rideau le noir d'un ciel ponctué d'étoiles. Là, on a vraiment l'impression d'être au fond d'un puits. Le facteur de vue du ciel est réduit. Il n'est plus question de sensation d'espace.

Marc.

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Posté(e)
Neubois (Bas-Rhin)

Bonsoir à tous, les relevés de cette nuit !

Château-des-Prés (Les Frasses) : -0.2°C--- H=6h58

Chaux-des-Prés : (Le moulin Chaussin) -0.9°C--- H=7h28

Les Prés de la Rixouse : -1.0°C--- H=4h17

Les Chauvins : -1.8°C--- H=7h11

Creux du Croue : 4.9°C--- H=6h02

Les Mortes : 0.9°C (Le lac)--- H=7h03

Mouthe (Ancienne douane) 5.3°C--- H=7h32

Entre la Petite et la Vieille Landoz : 6,2°C--- H=7h24

Combe Noire : Sonde1 : "étage inférieur" -3.1°C--- H=7h01 / sonde2 : "étage supérieur" -1.2°C--- 6h22

Chalet de la Bourre : 3.8°C H=7h44

Fontaignaux : -2.9°C--- H=7h31

La Pesse : 6.7°C--- H=6h58

Le petit nouveau:

La sèche des Amburnex : -3.1°C--- H=7H17

Bonjour 'joselito'.

Merci pour le nouveau ! Sèche des Amburnex en tête avec Combe Noire. Que de promesses pour cet hiver !

Enfin un début de réponse à une question que l'on se pose sur ce forum depuis déjà pas mal de temps. La sèche des Amburnex est au niveau de Combe Noire pour cette nuit, c'est déjà bon signe. Mais surtout : la sèche de Gimel n'a fait 'que' 1,1°C cette nuit (4h), alors que la sèche des Amburnex située pourtant juste à côté, donc subissant les mêmes conditions atmosphériques, est descendue à -3,1°C ! Ça prévoit du lourd pour cet hiver tout ça.

Bonjour 'Sphagnum'.

Bien vue, la comparaison sèche de Gimel vs sèche des Amburnex ! Malgré la contiguïté de ces deux TAF, il y a une différence de Tn de 4,2°C ! Plus froid à Amburnex. Est-ce qu'un écart de ce genre va se renouveler ? On le saura bientôt.

Marc.

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Posté(e)
Neubois (Bas-Rhin)

Oui, cette zone d'ombre est ainsi couverte ! Toutefois, comme indiqué antérieurement, une équipe relève depuis juin 2013 le secteur et autres...

Je vais installer une deuxième sonde "entre" la contiguïté de ces deux TAF.

Bonjour 'joselito'.

Tu veux dire : une autre sonde sur la ligne de crête séparant les deux sèches contiguës (Gimel et Amburnex). Maintenant, une sonde carrément sur le périmètre de l'espace clos de la sèche des Amburnex ce serait bien, car ça permettrait de connaître la différence qu'il y a entre Tn du fond de cette sèche et Tn du périmètre. Comme c'est déjà le cas pour la sèche de Gimel avec ses deux stations, l'une en bas et l'autre en haut. Pour rappel : http://www.levaud.ch/pdf/LeVauli2-042011.pdf.

Par ailleurs, et comme on l'a déjà suggéré ici (voir sur ce topic #1229), lorsque les conditions météo le permettent (conditions radiatives sur le mont Tendre), un lac d'air froid doit occuper l'espace clos de la combe des Amburnex, débordant à un kilomètre des Trois Chalets, à environ 200 mètres de Pré aux Veaux vers l'ouest, et affectant de concert les deux grandes sèches. Aussi, je voudrais voir un lac d'air froid installé dans la combe des Amburnex, que ce soit le soir ou le matin. Mais je n'arrive pas à trouver sur internet des images montrant ça.

Marc.

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Posté(e)
Neubois (Bas-Rhin)

Il faudrait que je "zieute" ça ! De toute façon prochainement, je ferai quelques clichés !

Merci 'joselito'.

On se rappelle que les lacs d'air froid, même s'ils sont là, ne sont pas forcément visibles de l'extérieur. En effet la transparence peut être complète. C'est le cas lorsque l'air ambiant est trop sec pour que le refroidissement puisse aboutir à de la condensation, au moins sous forme de ces quelques fines traces de brume qui signent la présence de l'air froid.

Marc.

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Posté(e)
Andelot-en-Montagne (39) - 604 m

Alors, à combien ont scoré nos TAF sur ce premier petit coup de frais.?

La fin de nuit a été calme et dégagée sur une bonne partie du Jura. J'étais à Combe Noire ce matin à partir de 9h, il restait de la neige et de quoi faire une mince couche discontinue au sol. Vu l'impression que j'ai eu en entrant dans la combe, le lac d'air froid était encore bien présent et j'ai regretté encore une fois de ne pas avoir pris mes gants. Pas de doute, ça a fonctionné cette nuit, ou une partie de la nuit du moins. Mais pour la Tn, il faudra attendre les relevés de 'joselito'. Si les conditions avaient été radiatives toute la nuit, je pense que le premier -10°C de la saison serait tombé.

J'ai pris plein de photos de Combe Noire et quelques unes de Fontaignaux, je posterai ça tout à l'heure, le temps que je fasse du tri.

Sinon pour la sèche de Gimel, ça donne -4,2°C vers 5h mais ce n'est peut être pas la Tn définitive, on saura ce soir.

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