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Les trous à froid en France


alsavosges

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Posté(e)
Andelot-en-Montagne (39) - 604 m

Non, non, je ne suis pas gonflé, j'ai bien regardé...

Ce n'est pas parce qu'un matériel n'est pas fait pour être dans un abri qu'on ne peut pas le tester sous abri si on arrive à trouver ou fabriquer l'abri adapté à ses dimensions.

De plus, lorsque tu dis "la sonde n'est pas externe", on peut penser que le thermomètre est alors placé dans un abri.

Je vais m'arrêter là en te remerciant pour tes explications, même si elles ne répondent pas de manière précise et simplement à mes questions :

- hauteur retenue des sondes après les différents tests?

- différences par rapport aux stations "officielles" utilisant un abri?

La sonde est intégrée au datalogger, elle n'est donc pas externe. La comparaison des Tn relevées par les sondes type Voltcraft à 1 m ou plus du sol hors abri avec celles relevées par une station professionnelle à hauteur réglementaire a montré que l'écart était faible par nuits radiatives (quelques dixièmes de degrés).

Personnellement, je fais mes mesures de façon réglementaire avec des sondes Voltcraft (sous abri à 1m50 du sol). Je n'ai pas de station semi-pro ou pro à ma disposition pour comparer, mais une chose est sûr : les Tx sont faussées hors abri avec les Voltcraft de plusieurs degrés. Après, je ne sais pas si l'abri biaise ou ajuste les Tn.

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Vous avez quand même une mentalité de m*** sur votre forum de TAFeurs, quand je lis ce genre de topic vous touchez vraiment les sommets du ridicule: http://www.localsat.net/forum/topic/4858-lnstallati

Hello,   j'ai fini de recenser les TAF à partir de ce topic.   J'ai créé une cartographie interactive simple sur Framacarte.org, voici le lien:   Cartographie des TAF de

Quelques photos des dolines sur le Méjean. (Désolé pour la qualité, les conditions étaient rudes hehe)    -Doline du Serre de Fourcat :    En haut (1180m) :   

Images postées

Posté(e)
Goldbach-Altenbach (68) 705 m Versant Sud du Grand Ballon (1424 m)

La sonde est intégrée au datalogger, elle n'est donc pas externe. La comparaison des Tn relevées par les sondes type Voltcraft à 1 m ou plus du sol hors abri avec celles relevées par une station professionnelle à hauteur réglementaire a montré que l'écart était faible par nuits radiatives (quelques dixièmes de degrés).

Personnellement, je fais mes mesures de façon réglementaire avec des sondes Voltcraft (sous abri à 1m50 du sol). Je n'ai pas de station semi-pro ou pro à ma disposition pour comparer, mais une chose est sûr : les Tx sont faussées hors abri avec les Voltcraft de plusieurs degrés. Après, je ne sais pas si l'abri biaise ou ajuste les Tn.

Voilà une réponse claire, merci!

J'attends la réponse de joselito pour connaître la hauteur de ces sondes (peut-être pas toutes à la même hauteur), et savoir si les différences de Tn avec les stations officielles sous abri (à hauteur équivalente) sont importantes.

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Voilà une réponse claire, merci!

J'attends la réponse de joselito pour connaître la hauteur de ces sondes (peut-être pas toutes à la même hauteur), et savoir si les différences de Tn avec les stations officielles sous abri (à hauteur équivalente) sont importantes.

Meilleurs vux. Tu as la réponse comme aux précédentes questions dans les liens que je t'avais transmis (tu n'as peut-être pas eu le temps de regarder ?).

N'hésites pas à chercher ce topic avec la fonction appropriée (en haut à droite dans cette discussion Search... This topic).

Voir les discussions sur la station MF manuelle de Mouthe par exemple.

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Meilleur Voeux,

Depuis le 1er novembre je compare

-La VP2 à 200cm réglementaire avec relevé tous les 3 secondes

-sonde Voltcraft dans l'abris normalisé 7702 à 150 cm avec relevé toutes les 10 minutes.

Je souhaite installer cette dernière l'hiver prochain à Darbounouze

Tnn de -14.1° à la VP2 contre- 13.7° à la Voltcrafft

12Tn <-10° à la Voltcrafft contre 11 à la Vp2

Avec le relevé toutes les 10 minutes la Tnn n'est pas forcément relevé.

Dans l'ensemble la Votcraft est plus froide de 0.1/0.2° pour les tn et 0.2/0.4 pour les tx

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Posté(e)
Goldbach-Altenbach (68) 705 m Versant Sud du Grand Ballon (1424 m)

Meilleur Voeux,

Depuis le 1er novembre je compare

-La VP2 à 200cm réglementaire avec relevé tous les 3 secondes

-sonde Voltcraft dans l'abris normalisé 7702 à 150 cm avec relevé toutes les 10 minutes.

Je souhaite installer cette dernière l'hiver prochain à Darbounouze

Tnn de -14.1° à la VP2 contre- 13.7° à la Voltcrafft

12Tn <-10° à la Voltcrafft contre 11 à la Vp2

Avec le relevé toutes les 10 minutes la Tnn n'est pas forcément relevé.

Dans l'ensemble la Votcraft est plus froide de 0.1/0.2° pour les tn et 0.2/0.4 pour les tx

La Voltcraft est plus froide, pas sûr!

L'abri est différent, la hauteur est différente, le pas de mesures est différent (et trop important pour la Voltcraft) pour ce genre d'exercice comparatif.

Je ne sais pas à quelle distance se trouve les 2 stations l'une de l'autre, la précision de la VP2 n'est que de + ou -0.5°C...

Que de paramètres à prendre en compte avant de pouvoir affirmer que les différences viennent uniquement des sondes!

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Meilleur Voeux,

Depuis le 1er novembre je compare

-La VP2 à 200cm réglementaire avec relevé tous les 3 secondes

-sonde Voltcraft dans l'abris normalisé 7702 à 150 cm avec relevé toutes les 10 minutes.

Je souhaite installer cette dernière l'hiver prochain à Darbounouze

Tnn de -14.1° à la VP2 contre- 13.7° à la Voltcrafft

12Tn <-10° à la Voltcrafft contre 11 à la Vp2

Avec le relevé toutes les 10 minutes la Tnn n'est pas forcément relevé.

Dans l'ensemble la Votcraft est plus froide de 0.1/0.2° pour les tn et 0.2/0.4 pour les tx

Merci pour le test.

Tu as eu / compate avoir l'autorisation pour l'installation au PNR ?

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Posté(e)
Andelot-en-Montagne (39) - 604 m

Meilleur Voeux,

Depuis le 1er novembre je compare

-La VP2 à 200cm réglementaire avec relevé tous les 3 secondes

-sonde Voltcraft dans l'abris normalisé 7702 à 150 cm avec relevé toutes les 10 minutes.

Je souhaite installer cette dernière l'hiver prochain à Darbounouze

Tnn de -14.1° à la VP2 contre- 13.7° à la Voltcrafft

12Tn <-10° à la Voltcrafft contre 11 à la Vp2

Avec le relevé toutes les 10 minutes la Tnn n'est pas forcément relevé.

Dans l'ensemble la Votcraft est plus froide de 0.1/0.2° pour les tn et 0.2/0.4 pour les tx

Super merci ! Tu utilises quel modèle ? As-tu essayer de comparer avec les Tn relevées par la sonde Voltcraft sans abris ?

C'est vrai qu'un pas de temps de 10 minutes est contraignant pour relever la Tn, mais le stockage est limité. Pour un pas de temps de 3 secondes, il faudrait aller relever la sonde tous les jours. Personnellement, j'ai choisi également 10 minutes car je trouvais qu'il y avait trop d'informations inutiles avec un pas de 5 minutes. Toutefois, toutes mes sondes sont synchronisées.

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La Voltcraft est plus froide, pas sûr!

L'abri est différent, la hauteur est différente, le pas de mesures est différent (et trop important pour la Voltcraft) pour ce genre d'exercice comparatif.

Je ne sais pas à quelle distance se trouve les 2 stations l'une de l'autre, la précision de la VP2 n'est que de + ou -0.5°C...

Que de paramètres à prendre en compte avant de pouvoir affirmer que les différences viennent uniquement des sondes!

Tn : Moyenne sur 365 jours "même hauteur à et à 10 cms de la Campbell" 0.3°C légèrement plus froide.

Donc très fiable !

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Posté(e)
Goldbach-Altenbach (68) 705 m Versant Sud du Grand Ballon (1424 m)

Bonjour,J'ai un terrain à Prénovel dans le Grandvaux dans le quartier des Vignettes si ca vous intéresse d'y installer une station ou une sonde, ce sera avec plaisir.Contactez moi par mail.Mitch

Quelqu'un a-t-il contactée cette personne ou pense le faire prochainement?

Je vais essayer de voir, peut Etre une solution, faut prendre le temps, patience

Des nouvelles?
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Posté(e)
Haute Joux, Les Fourgs 1140m

pas le bon moment, ce serait un projet pour saison prochaine

ami à Lent qui connaît du monde sur le haut et par ma profession et mon sport également!

je promet de m'y tenir cet été, trop de travaux chez moi! patience c'est jouable

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Bonjour,J'ai un terrain à Prénovel dans le Grandvaux dans le quartier des Vignettes si ca vous intéresse d'y installer une station ou une sonde, ce sera avec plaisir.Contactez moi par mail.Mitch

Quelqu'un a-t-il contactée cette personne ou pense le faire prochainement?

S'il connait du monde pourquoi pas. Sinon cela pourrait être intéressant pour mesurer l'ampleur des inversions (compter au bas mot 10° de plus chez mitch1 qu'en fond de combe de Prénovel, sur les Tn en condition radiative).

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S'il connait du monde pourquoi pas. Sinon cela pourrait être intéressant pour mesurer l'ampleur des inversions (compter au bas mot 10° de plus chez mitch1 qu'en fond de combe de Prénovel, sur les Tn en condition radiative).

Bonjour,

Nuit du 5 au 6 février 2012 : 16°C de différence.

Bonne journée

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Posté(e)
Neubois (Bas-Rhin)

Bonjour.

Revenons au Pla de Boum, pour nous semble-t-il déjà perdu de vue ! Il s'agit d'une vaste dépression, située dans l'Est des Pyrénées, précisément sur la partie haute du plateau de Sault. C'est dans l'Ouest du département de l'Aude et à deux pas du village de Comus situé vers 1200m d'altitude. Ce village est déjà bien connu pour ses températures relativement basses lors des nuits à conditions radiatives. Quant à Pla de Boum, ce trait particulier de la climatologie locale du haut pays de Sault y est carrément exacerbé, comme on a pu le noter ici récemment (#2245, 2246 et 2280).

Une carte, pour se repérer par rapport au reste du plateau de Sault et surtout bien voir le relief du coin : https://maps.google.fr/?ll=42.821595,1.918445&spn=0.019768,0.027595&t=p&z=15. Tout d'abord, le point bas du Pla de Boum est à 1247m d'altitude. Ensuite le périmètre (ligne de partage des eaux ou ligne de crête) est marqué par plusieurs cols. Nommons les dans le sens horaire en nous référant à leur altitude et on verra tout de suite qu'il s'agit d'une dépression fermée. Le col de Boum (alt. entre 1320 et 1340m) mène à Comus, situé à flanc de versant de la vallée de l'Hers. Celui de la Gargante (alt. 1352m) fait descendre dans cette même vallée mais plus bas (gorges de la Frau). Celui de Lancise (1307m) conduit dans une autre dépression fermée (le Clôt de la Plaine), dont on a déjà évoqué l'existence ici et sur laquelle je reviendrai plus tard. Quant aux Cols, il s'agit d'un col situé entre 1360 et 1380m d'altitude et menant à Belcaire par le ruisseau de Coumereille. Cette liste prend fin avec le col du Boum de Camurac (alt. entre 1360 et 1380m), qui conduit à un village éponyme. On voit que le point bas de la dépression est soixante mètres plus bas que le col le plus bas du périmètre (col de Lancise). Le périmètre de la dépression ne présente donc pas d'ouverture. C'est bien une dépression fermée.

En conditions radiatives sur le secteur, le lac d'air froid doit déborder par le col de Lancise. Cet air froid doit plonger en direction du Clôt de la Plaine, dépression fermée située juste en contrebas et encore plus étendue que n'est celle du Pla de Boum. Je me demande déjà quelles peuvent être les conséquences de telles descentes - voire avalanches - d'air froid sur l'existence et les propriétés d'un lac d'air froid au Clôt de la Plaine, c'est-à-dire sur la présence et la qualité de l'inversion de température en ce site. Ceci, de notre point de vue, pourrait jouer défavorablement sur le topo-climat du lieu en empêchant ce dernier de se refroidir extrêmement lors de conditions radiatives.

C'est maintenant le moment de voir à quoi le Pla de Boum ressemble. Eté 2004 j'étais bien allé dans les gorges de la Frau. Mais ç'avait été sans atteindre le haut pays de Sault, ne connaissant pas encore l'aspect intéressant de ses TAF. Aussi j'ai cherché sur le net quelques images et j'en ai trouvé de pertinentes, mais pas énormément.

Tout d'abord, arrivant de Comus et juste avant de passer le col du Boum et de basculer de l'autre côté dans le trou, un peu de suspense avec cette image de Geoffrey Grebert laissant entrevoir le "Plateau de Boum situé près du village de Comus et des gorges de la Frau dans l'Aude", tel qu'il se présentait ce jour d'été (28/07/2011) : http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/e/e2/Plateau_de_Boum.jpg/799px-Plateau_de_Boum.jpg.

Bientôt on est au col et voici ce que l'on peut découvrir de là-haut : http://www.panoramio.com/photo_explorer#view=photo&position=4&with_photo_id=15845605&order=date_desc&user=2256367. C'est la "plaine du Boum" une terne après-midi d'automne (09/11/2008 13:32), par 'dada31'. Quand même, un sacré creux ! Et, question spécialement destinée à 'Sphagnum' et 'Thundik81', que dire de la ceinture de végétation basse, essentiellement à base de conifères, séparant de la forêt tapissant les pentes la prairie qui règne au fond ? Est-ce dû simplement à des propriétés du substrat (la géologie), à l'influence du bétail ? Ou y aurait-il, comme on le suppose encore pour la plaine de la Darbounouze dans le haut Vercors, carrément une inversion naturelle de l'étagement de la végétation ? Ce qui bien sûr me semblerait extraordinaire si c'était vrai. Au loin, on distingue le col de Lancise à gauche et les Cols se laissent deviner à droite.

Le "Pla du Boum à Comus", vu du même col par l'aquarelliste Vincent Desplanche (27/12/2013) :

http://www.flickr.com/photos/vincentdesplanche/11669830994/in/photostream/. Encore sous la neige mais désormais en plein redoux, après les gros froids des journées anticycloniques de fin novembre et première moitié de décembre. Répétons ici qu'à la station météo installée au fond de cette dépression, le 28/11/2013 - donc même pas en hiver météo - la température est descendue jusqu'à -27,9°C ! Pas mal pour à peine 43°N et environ 1250m d'altitude. Finalement un froid d'origine purement et simplement radiative, en fait dû à la combinaison d'un relief très particulier (relief karstique) avec un beau temps calme et ces journées courtes qui signent l'approche du solstice d'hiver. Sans rapport donc avec une quelconque advection d'air froid. Ce n'était même pas du tout au cours d'une vague de froid sur la France ou même d'un simple coup de froid. C'est pour dire : mais qu'est-ce que pourrait être au fond de ce trou, lors d'une vague de froid majeure sur la France - genre février 1956 -, le niveau de froid maximum ? Il y a franchement de quoi rêver. D'autant plus que là on n'est que dans l'Aude, non loin des douceurs de la Méditerranée. Maintenant, je dirais à-peu-près la même chose côté Alpes, en parlant de la dépression fermée près de Gréolières-les-Neiges (Alpes Maritimes)...

Un matin d'été (11/08/2006 07:53), Juan Conca s'avance un peu, pour voir de plus près la brume matinale qui traîne au fond du Pla de Boum ("Matin") : http://www.panoramio.com/photo_explorer#view=photo&position=5&with_photo_id=3239705&order=date_desc&user=652093.

Un peu plus tard (08:44) le même photographe s'avance encore un peu en direction du fond, mais sans l'atteindre. Certes il reste un peu de brume, mais ça s'anime ("Le Plateau le matin") :

http://www.panoramio.com/photo_explorer#view=photo&position=4&with_photo_id=3239732&order=date_desc&user=652093.

Et puis on change de bord : direction le col de Lancise, situé de l'autre côté de la dépression.

Depuis Lancise, 'samuelvoir' nous offre avec sa "Plaine du Boum" une vue panoramique jusqu'au col du Boum justement, à peine visible en face au loin. Là particulièrement, on saisit l'immensité de cette dépression :

http://www.panoramio.com/photo_explorer#view=photo&position=0&with_photo_id=3627683&order=date_desc&user=726845.

Au tour de Jordi Cruells Ros, avec "Sender càtar - El Pla de Boum", de nous faire voir ces lieux, blanchis par la gelée blanche un matin d'hiver (11/12/2011 11:27) :

http://www.panoramio.com/photo_explorer#view=photo&position=667&with_photo_id=63609157&order=date_desc&user=400173.

Juan Conca, descendu de Lancise vers le fond de la dépression et arrivé à mi-hauteur, nous fait profiter d'instants radieux avec cette "Balade" sous le soleil d'une après-midi d'été (09/08/2006 14:21) :

http://www.panoramio.com/photo_explorer#view=photo&position=6&with_photo_id=3239604&order=date_desc&user=652093.

Le col du Boum s'étale le long du versant d'en face et il cache Comus, on voit à droite le bas du vallon de l'Eychartel, qui descend du col de la Gargante, alors qu'à gauche c'est le vallon issu des Cols qui se termine. Vous vous repérez, maintenant ?

Enfin, on arrive au fond de la dépression.

'samuelvoir', avec son panorama "Plaine du Boum" pris du fond, permet de saisir presque l'ensemble de la dépression : http://www.panoramio.com/photo_explorer#view=photo&position=4&with_photo_id=3627485&order=date_desc&user=726845.

Au milieu : le vallon de l'Eychartel, remontant vers le col de la Gargante qu'on devine au loin. A gauche : l'échancrure du col du Boum. A droite : le vallon remontant vers le col de Lancise. Le photographe montre le dos au vallon qui remonte vers les Cols.

C'est maintenant le moment de quitter le fond de la dépression. On le fera en remontant au col du Boum, meilleure façon de rejoindre Comus. J'ai choisi cette image de 'SGdF X-Roi Toulouse', prise du fond vers le col le 13/02/2011 12:50 :

http://www.panoramio.com/photo_explorer#view=photo&position=1&with_photo_id=48573957&order=date_desc&user=5592224

Il y a encore quelques taches de neige au fond, mais celle-ci est plus présente en haut des pentes et surtout dans la forêt qui couronne la dépression. Encore une fois, voici quelque chose qui me fait penser à ce qu'on observe dans cet autre TAF puissant qu'est la plaine de la Darbounouze sur les hauts plateaux du Vercors. Et encore, que dire de la végétation chétive entre le fond prairial et le haut des pentes densément boisé ?

Marc.

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Posté(e)
Neubois (Bas-Rhin)

Pour en revenir au sujet, on ne peut donc pas dire que l'intérieur du Lévézou soit un trou à froid même si des valeurs dignes des plus puissants taf du Massif Central puissent y être relevées ?

Bonjour 'theodu12'.

Il existe certes la thèse relativement récente de Gérard Staron sur le climat du Massif Central, que bien sûr j'ai déjà regardée avec beaucoup d'intérêt. D'ailleurs, c'est peut-être bien là-dedans que j'ai lu les lignes mentionnant la présence de lieux froids en Lévezou dont je me souviens. Il faudrait que je revoie cet écrit.

Mais, à propos d'une tentative de comparaison des endroits froids de l'intérieur du Lévezou - éventuels trous à froid -, avec les trous à froid les plus importants du reste du Massif Central, je vais me référer ici à quelques lignes que Pierre Estienne a consacrées aux grands froids dans sa thèse déjà ancienne puisque datant de 1956 ("Recherches sur le climat du Massif Central français", Mémorial de la Météorologie Nationale). A la rubrique "Extension des grands froids" l'auteur écrit, en pages 44 et 45, ceci :

La persistance des vagues de froid dépend le plus souvent de la formation et de la persistance d'un régime anticyclonique qui maintient au sol une pellicule d'air très froid, rendu très stable par des processus de rayonnement et de refroidissement à la base. Teisserenc de Bort a montré que la condition préalable était celle d'une vague d'air très froid balayant les plateaux, suivie d'une stabilisation; il a insisté sur le refroidissement à la base et sur le rôle de la couverture nivale dont la conductibilité est faible, mais dont le pouvoir d'émission est grand.

Nous prendrons comme exemple les hivers de 1929 et de 1942. Celui de 1929 a laissé, par ses rigueurs de février, le souvenir d'un record imbattable; en fait, celui de 1942 fut, dans le Massif central, tout aussi rigoureux, avec même un plus grand nombre de jours de forte gelée et de jours sans dégel. Le froid a été un peu plus vif en 1929, mais plus soutenu en 1942.

La longue période de froid de janvier et février 1929 fit suite à un début d'hiver doux. Les plus gros froids survinrent le 13 février en montagne, un jour plus tard dans les plaines où le rayonnement leur procure une nouvelle recrudescence. Le froid fut général dans tout le Massif, même sur le versant cévenol où l'on observa les minima inhabituels de -15° à Privas, de -14° à La Grand-Combe. Mais le pôle du froid se situa d'une part dans les Limagnes et, d'autre part, sur les plateaux de la Haute-Loire et de la Lozère. Si les observations d'Ambert, où l'on aurait noté à deux reprises -32,5°, sont vraisemblablement erronées (comme le montre une critique des documents originaux), on doit en revanche tenir pour exacts les minima suivants, observés en Limagne : -31° à Lempdes et à Lezoux; -30° à Aulnat; -29° à Issoire et Vertaizon; -28° à Ménétrol, Chappes et Saint-Beauzire.

Au-dessus de la plaine, les températures minima furent un peu moins accusées : juste au-dessus de Ménétrol et de Saint-Beauzire, le poste de Châteaugay se contente de -23,5°. Sur les plateaux, les minima varient beaucoup avec la situation locale; c'est ainsi que la petite dépression de Gelles, en haute Combraille, aurait enregistré l'un des records de froid du Massif avec -35° sous abri.

Les froids de 1942 offrent les mêmes caractères : déjà très forts sur les plateaux, ils s'exaspèrent dans les plaines du fait du rayonnement. On retrouve ici et là des minima de l'ordre de -30° et Gelles enregistre encore -35°. Surtout, le froid s'est fait sentir très avant, dans l'ouest où il ne s'atténue que lentement : -23,5° à Roche-le-Peyroux, -23° à Marèges, -18° encore à Limoges. Par contre, il ne descend guère dans le bassin de Brive où l'on n'enregistre qu'une fois -10°. De même, le long du rebord méridional, le froid ne dépasse guère la basse vallée de l'Ardèche; au-delà d'Aubenas, aucune température inférieure à -10° n'est notée cet hiver-là.

(Extrait de Pierre Estienne, 1956)

Si je ne me rappelle plus de façon détaillée la partie du livre de G. Staron que j'ai consultée sur internet assez récemment, par contre je me souviens très bien du livre d'Estienne, dont autrefois j'ai lu en entier la version papier que j'avais pu acquérir et à laquelle en ce moment je me réfère de nouveau.

En tout cas, chez Estienne il n'est jamais mentionné de température inférieure à -35°C pour le Massif Central français. Ce qui ne veut pas dire que cela ne peut pas avoir lieu. En effet, il n'y a pas de stations météo partout où il le faudrait. Hélas !

Par exemple, il ne m'étonnerait pas d'apprendre un jour que quelqu'un a déjà relevé ça, c'est-à-dire plus bas que -35°C, au fond du cratère volcanique bien évasé du Puy de Pariou culminant à 1209m d'altitude dans la chaîne des Puys. Il s'agit en effet d'une dépression fermée qui, par son altitude déjà importante pour le Massif mais aussi par sa forme et la profondeur maximale de son espace clos (plusieurs dizaines de mètres), serait sans doute un bon candidat au titre de pôle du froid dans le Massif Central. Mais cela n'engage que moi. Il n'empêche que le fonctionnement météorologique du cratère du Pariou a été étudié par des physiciens, mais cela remonte à bien longtemps. En juillet 2007 je suis descendu jusqu'au fond du cratère, mais sans y voir le moindre équipement. Quel dommage, cette absence de suivi ! Si Pariou se trouvait en Allemagne, en Autriche, en Slovénie ou en Espagne, sans doute qu'il serait déjà bien équipé. J'estime que c'est un site majeur et prioritaire.

Maintenant, je dois chuchoter de nouveau à qui veut bien l'entendre - j'en ai déja parlé sur le forum d'IC -, qu'il y a bien des années un gars, moniteur de ski dans les Alpes mais originaire du Gévaudan, m'avait dit que dans son coin on avait déjà relevé -40°C. Alors, je sais bien que ces mots n'ont pas de valeur, mais je me dis aussi qu'il n'y a pas de fumée sans feu. Dans ce cas, ne pas rester sourd, ne pas rejeter d'emblée l'assertion, mais quand même prendre des pincettes et toujours garder l'esprit critique.

Marc.

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On n'a jamais oublié les Pyrénées ! Surtout qu'on a des reportages fréquents sur les forums espagnols et catalans bien relayés par les français.

Sur le Pla du Boum voir le forum de Patim La Meteo... en plus du blog et Facebook de l'auteur de Meteopireneu.

Il y a des sujets sur les TAF en général : http://forum.patimlameteo.com/index.php/topic,4233.0.html

Exemple d'un test récent : http://www.climaynievepirineos.com/foro/viewtopic.php?t=1007&start=30#82418

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Posté(e)
Neubois (Bas-Rhin)

Oui, je suis d'accord. Mais l'intensité de ces inversions varie beaucoup et la cuvette du Lévézou est située à 800 mètres, elle est plate, dégarnie de forêt, et ouverte vers le nord. Pour y avoir habité, à proximité d'une tourbière, je peux dire que les inversions y sont très importantes et mon coin indiquait encore plusieurs degrés de moins qu'à Pont-de-Salars. J'y ai plusieurs fois relevé des températures inférieures à -20°C sans situation de vague de froid : juste quand la neige est tombée et que le temps s'éclarcit, par vent nul la température chute à une vitesse impressionnante.

Bonjour.

L'analogie interrégionale est curieuse : à lire ce texte, surtout certains passages, j'ai l'impression de me retrouver au fond du trou à froid de la tourbière de la Cailleuse, cuvette presque fermée et située au coeur de la forêt de Montmorency (Val-d'Oise). Certes c'est par 49°N, mais à seulement 140 mètres d'altitude. D'ailleurs, on a déjà beaucoup parlé du TAF de la Cailleuse sur le forum d'IC et on en reparlera... En tout cas, merci 'theodu12' pour le pouvoir d'évoquer de tes mots.

Marc.

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Posté(e)
Neubois (Bas-Rhin)

Boujour 'theodu12'.

Rectification concernant mon message du 31 décembre dernier (#2283). Sur la carte "papier" que j'avais consultée alors (Carte Touristique IGN 1:100 000 n°58 (Rodez Mende) Edition 3 1976), j'ai bien repéré au NE de Lioujas une dépression fermée de dimension relativement importante et j'en ai parlé. Sur la même carte, dans le même secteur (causse Comtal), mais loin de Lioujas puisqu'à l'ouest de Bezonne, j'en vois deux autres, de dimensions bien plus importantes. L'une est au sud de la Vayssière et Lesclausade (~ 1km sur 500m), l'autre au sud de Cadayrac et de dimension ressemblante.

Maintenant, sur la carte IGN accessible sur le net (Géoportail), juste au NE de l'intersection D988-D581 située près de Lioujas, la dépression fermée dont j'ai déjà parlé n'est pas visible ! Par contre, les deux autres dépressions fermées, dont je viens juste de mentionner l'existence, s'observent également sur Géoportail, la deuxième sous le nom de Combe de Lugue. Logiquement c'est par là que devraient se trouver les endroits froids de ce causse. Voir :http://www.vttrack.fr/?zoom=13&lat=44.43527&lon=2.61372&layers=IGN%20Carte%7CSentiers%7CTopos%7C.

Marc.

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Neubois (Bas-Rhin)

Meilleurs Voeux.

Depuis le 1er novembre je compare :

-La VP2 à 200cm réglementaire avec relevé toutes les 3 secondes.

-Sonde Voltcraft dans l'abri normalisé 7702 à 150 cm avec relevé toutes les 10 minutes.

Je souhaite installer cette dernière l'hiver prochain...

Merci et bonne année.

2014 sera donc peut-être l'année de cette installation. Je la souhaite aussi. A noter que les relevés utilisés par Elsa Rothschild dans sa thèse avaient un pas de quinze minutes...

Marc.

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Bonjour 'theodu12'.

Il existe certes la thèse relativement récente de Gérard Staron sur le climat du Massif Central, que bien sûr j'ai déjà regardée avec beaucoup d'intérêt. D'ailleurs, c'est peut-être bien là-dedans que j'ai lu les lignes mentionnant la présence de lieux froids en Lévezou dont je me souviens. Il faudrait que je revoie cet écrit.

Mais, à propos d'une tentative de comparaison des endroits froids de l'intérieur du Lévezou - éventuels trous à froid -, avec les trous à froid les plus importants du reste du Massif Central, je vais me référer ici à quelques lignes que Pierre Estienne a consacrées aux grands froids dans sa thèse déjà ancienne puisque datant de 1956 ("Recherches sur le climat du Massif Central français", Mémorial de la Météorologie Nationale). A la rubrique "Extension des grands froids" l'auteur écrit, en pages 44 et 45, ceci :

Si je ne me rappelle plus de façon détaillée la partie du livre de G. Staron que j'ai consultée sur internet assez récemment, par contre je me souviens très bien du livre d'Estienne, dont autrefois j'ai lu en entier la version papier que j'avais pu acquérir et à laquelle en ce moment je me réfère de nouveau.

En tout cas, chez Estienne il n'est jamais mentionné de température inférieure à -35°C pour le Massif Central français. Ce qui ne veut pas dire que cela ne peut pas avoir lieu. En effet, il n'y a pas de stations météo partout où il le faudrait. Hélas !

Par exemple, il ne m'étonnerait pas d'apprendre un jour que quelqu'un a déjà relevé ça, c'est-à-dire plus bas que -35°C, au fond du cratère volcanique bien évasé du Puy de Pariou culminant à 1209m d'altitude dans la chaîne des Puys. Il s'agit en effet d'une dépression fermée qui, par son altitude déjà importante pour le Massif mais aussi par sa forme et la profondeur maximale de son espace clos (plusieurs dizaines de mètres), serait sans doute un bon candidat au titre de pôle du froid dans le Massif Central. Mais cela n'engage que moi. Il n'empêche que le fonctionnement météorologique du cratère du Pariou a été étudié par des physiciens, mais cela remonte à bien longtemps. En juillet 2007 je suis descendu jusqu'au fond du cratère, mais sans y voir le moindre équipement. Quel dommage, cette absence de suivi ! Si Pariou se trouvait en Allemagne, en Autriche, en Slovénie ou en Espagne, sans doute qu'il serait déjà bien équipé. J'estime que c'est un site majeur et prioritaire.

Maintenant, je dois chuchoter de nouveau à qui veut bien l'entendre - j'en ai déja parlé sur le forum d'IC -, qu'il y a bien des années un gars, moniteur de ski dans les Alpes mais originaire du Gévaudan, m'avait dit que dans son coin on avait déjà relevé -40°C. Alors, je sais bien que ces mots n'ont pas de valeur, mais je me dis aussi qu'il n'y a pas de fumée sans feu. Dans ce cas, ne pas rester sourd, ne pas rejeter d'emblée l'assertion, mais quand même prendre des pincettes et toujours garder l'esprit critique.

Marc.

Bonsoir Marc,

Concernant le Lévézou, je voulais dire que les valeurs quelquefois on put se rapprocher des puissants taf du Massif-Central mais en aucun cas les égaler ou les battre. De toute façon, je pense que c'est impossible (ouverture plongeant brutalement vers la vallée du Viaur au niveau du barrage), après au niveau de la tourbière des douzes je pense que les -30° ont du être atteint à un moment ou à un autre, peut être 1929 ou 1942.. qui c'est mais personne ne pourras en attester...

Oui, il est vrai que c'est très dommage de ne pas mettre de stations ou il serait vraiment intéressant de faire des relevés plutôt que de se concentrer sur les grandes villes de plaine...

Il est parfaitement possible que les -40°C est été atteint dans certaines des nombreuses dépressions du Gévaudan, mais il faut se méfier de ces dires, j'ai pour ma part entendu pas mal de fois se genre de choses.

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Bonjour.

L'analogie interrégionale est curieuse : à lire ce texte, surtout certains passages, j'ai l'impression de me retrouver au fond du trou à froid de la tourbière de la Cailleuse, cuvette presque fermée et située au coeur de la forêt de Montmorency (Val-d'Oise). Certes c'est par 49°N, mais à seulement 140 mètres d'altitude. D'ailleurs, on a déjà beaucoup parlé du TAF de la Cailleuse sur le forum d'IC et on en reparlera... En tout cas, merci 'theodu12' pour le pouvoir d'évoquer de tes mots.

Marc.

Je ne connais pas cet endroit mais j'avais entendu dire que certains coins des forêts d'île de France pouvait être très froid. Je ne comprend pas comment la tourbière de la Cailleuse de part son altitude peut enregistré des températures biens plus basses que d'autres endroits de plaine ou en dépression bien plus élevé en altitude; serait-ce à cause de la dépression presque fermée, situé au cœur d'une forêt, présence d'un étang?

Il n'y a pas de quoi je suis ravi de faire partager mon vécu et ma passion pour la météorologie. Je te remercie aussi pour tes réponses complètes, très explicative et très intéressante.

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Boujour 'theodu12'.

Rectification concernant mon message du 31 décembre dernier (#2283). Sur la carte "papier" que j'avais consultée alors (Carte Touristique IGN 1:100 000 n°58 (Rodez Mende) Edition 3 1976), j'ai bien repéré au NE de Lioujas une dépression fermée de dimension relativement importante et j'en ai parlé. Sur la même carte, dans le même secteur (causse Comtal), mais loin de Lioujas puisqu'à l'ouest de Bezonne, j'en vois deux autres, de dimensions bien plus importantes. L'une est au sud de la Vayssière et Lesclausade (~ 1km sur 500m), l'autre au sud de Cadayrac et de dimension ressemblante.

Maintenant, sur la carte IGN accessible sur le net (Géoportail), juste au NE de l'intersection D988-D581 située près de Lioujas, la dépression fermée dont j'ai déjà parlé n'est pas visible ! Par contre, les deux autres dépressions fermées, dont je viens juste de mentionner l'existence, s'observent également sur Géoportail, la deuxième sous le nom de Combe de Lugue. Logiquement c'est par là que devraient se trouver les endroits froids de ce causse. Voir :http://www.vttrack.fr/?zoom=13&lat=44.43527&lon=2.61372&layers=IGN%20Carte%7CSentiers%7CTopos%7C.

Marc.

Je connais les 2 autres dépression dont vous parlez, mais la hauteur des bords et très infime , pour y être passer plusieurs fois par condition radiative je peut dire que la différence n'est pas beaucoup plus importante que sur le reste du causse, peut être de -1/-2°.

La station météo de Rodez/Marcillac, situé encore plus à l'Ouest affiche les mêmes températures bien que ne se situant dans aucune dépression et au bord du plateau avant l'entame de la dépression du rougier de Marcillac...

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Neubois (Bas-Rhin)

On n'a jamais oublié les Pyrénées ! Surtout qu'on a des reportages fréquents sur les forums espagnols et catalans bien relayés par les français.

Sur le Pla du Boum voir le forum de Patim La Meteo... en plus du blog et Facebook de l'auteur de Meteopireneu.

Il y a des sujets sur les TAF en général : http://forum.patimlameteo.com/index.php/topic,4233.0.html.

Exemple d'un test récent : http://www.climaynievepirineos.com/foro/viewtopic.php?t=1007&start=30#82418.

Bonjour 'Thundik81'.

Tant mieux ! A propos de relais, de nouveau je vais me faire celui de 'muse_matt' qui dans le topic SEGUIMENT POLS FREDS-CATALUNYA & País Valencià du forum patimlameteo décrit si bien ce qui se passe à Pla de Boum.

Voyons ce qu'il dit dans son message du 17 octobre 2011 (page 13). A la station sous abri installée au fond du "Trou de Boum", à un mètre au-dessus du sol, il faisait -12,0°C le matin du 15 octobre 2011. Mais le même jour la station météo de Comus, installée dans la partie basse du village, n'a relevé que -5,2°C. L'auteur ajoute une photo de ce lieu impressionnant : http://i53.tinypic.com/o0rqte.jpg.

Ce qu'il dit dans son post du 21 janvier 2012 (page 15). Le Pla de Boum est un lieu totalement spectaculaire à cause de ses températures minimales. A la station remontée entre-temps à 1,5m de hauteur, le 15 janvier 2012 c'est descendu jusqu'à -18,7°C sans qu'il y eût la moindre trace de neige sur le terrain. L'auteur fait remarquer que pour le site ces -18,7°C ne sont pas une température spécialement basse. Et que très probablement il s'agit d'un lieu où approcher ou même dépasser -30°C se produit presque chaque année. Et il montre deux images de Pla de Boum l'automne précédent (2011 donc) : http://i41.tinypic.com/359fdph.jpg, http://i40.tinypic.com/2zdzk3b.jpg.

Enfin voyons le contenu de son post du 22 janvier 2012 (page 16). Il y a une station météo sur la partie inférieure du village de Comus. Cette station marque des températures très basses durant les nuits anticycloniques, comme c'est le cas dans la partie inférieure d'un haut plateau (le haut du Plateau de Sault). Mais le Pla de Boum est encore plus spectaculaire et l'auteur ne pense pas que passent beaucoup d'hivers avant que le site n'enregistre une nouvelle température proche de -30°C. Tout cela à 1,5m de hauteur. Alors, la station du Pla de Boum n'est installée que depuis quelques mois. Mais à l'aide de données de la station météo de Comus nous pouvons déjà être certains qu'au Pla de Boum en été il gèle certaines nuits. Par exemple, avec les données de Comus comme référence, c'est déjà sûr qu'au Pla de Boum il a gelé 6 ou 7 jours au mois d'août précédent (août 2011 donc). En outre, du fait de la situation en versant nord des Pyrénées les chutes de neige abondantes sont fréquentes. Concernant par exemple l'hiver précédent (hiver 2010-2011 donc), le jour où Comus a enregistré -20°C, -19,8°C précisément, et alors qu'un habitant du village avait laissé un thermomètre à Pla de Boum ('musa_matt' ne connaît d'ailleurs ni le modèle, ni comment il a été installé), la température enregistrée a été de -30°C. La zone était certes enneigée, mais avec 20cm seulement. Que se passera-t-il, se demande l'auteur, quand adviendra une invasion d'air sibérien et qu'il tombera un demi-mètre de neige ? Ce qui arrivera bien un jour.

Marc.

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Posté(e)
Neubois (Bas-Rhin)

Bonjour 'Thundik81'.

Je réponds à une partie de ton MP du 12/01/2014 concernant l'analyse des Tx - plutôt que celle des Tn - relevées au fond des TAF :

Cela a bien été abordé, mais on en a parlé trop peu à mon goût (on cause surtout Tn et moins Tx). Ce mois de décembre (2013) a connu de fortes inversions persistantes. Si vous avez des données autres que celles de la Brévine, cela pourrait être l'occasion de faire découvrir aux lecteurs cet aspect. Les sondes des TAF les plus sévères du Pale di San Martino (Dolomites) ont été relevées en fin de matinée du 31/12/2013. A 11h45 du matin il faisait encore en-dessous de -41°C à la Busa di Manna 2... c'était encore à l'ombre.

En dehors de la question de l'existence d'une inversion sur la Tn entre sites bas et haut d'un TAF, celle de l'existence d'une inversion sur la Tx, je me la suis posée, bien entendu. En effet c'est la question de la persistance d'un lac d'air froid dans un TAF jusqu'aux heures les plus "chaudes" de la journée et au-delà. Eventuellement, même sur plusieurs jours d'affilée.

Par exemple, cette question, je me la suis posée - et me la pose d'ailleurs encore - concernant tout simplement la Tx du 16 janvier 1985 au fond du TAF de la tourbière de la Cailleuse, situé en forêt de Montmorency. Ah, cette Tx du 16 janvier 1985 à la Cailleuse !... Il faut dire qu'à l'époque j'y avais en permanence - et ce depuis septembre 1972 - un thermomètre min-max, installé au fond. Et depuis le début je le relevais, mais de façon aléatoire, c'est-à-dire en fonction de ma disponibilité. Ce qui me permettait de connaître la Tn et/ou la Tx, pour tel ou tel jour considéré de 0h à 24h (TU).

Mais pour la Tx du 16 janvier 1985, manque de chance ! Mes relevés se sont avérés mal placés. Il faut dire qu'alors j'étais beaucoup plus intéressé par les Tn que par les Tx. Eh oui, 'Thundik81'. Aussi, je n'ai pas relevé au "bon moment" ! A la Cailleuse je suis bien passé les 14 et 16 janvier au soir. Mais manque le relevé du 15 au soir. Je ne l'ai pas fait, sans doute parce que la nuit précédente n'avait pas été "intéressante" ! Par conséquent, même si je suis arrivé à me faire une idée sur la Tn du 16 janvier (-20,2°C ou plus bas), je n'ai malheureusement pas pu déduire quoi que ce soit de mes relevés, concernant la Tx du même jour. En effet, pour cela il aurait fallu absolument faire un relevé le 15 au soir. Aux alentours de ce jour particulier du 16, si emblématique d'une vague de froid mémorable, mes relevés - et pour cause - étaient pourtant rapprochés dans le temps. Mais cela n'a pas suffi. Je partais au fond du TAF, juste de retour du boulot et bien emmitouflé. De Plessis-Bouchard en voiture, après avoir réinstallé la batterie retirée la veille puis gardée au chaud la nuit.

Hélas, cette Tx restera à jamais un mystère...

Marc.

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