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Climat : consensus sur le rapport Stern


david3
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Bref, on prend quand ça arrange, on jette quand ça n'arrange pas. Approche scientifique s'il en est... default_biggrin.png/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">

Que veux-tu, avec le choix de la courbe de hockey par GIEC 2001 - GIEC, symbole par excellence de l'objectivité pure, renforcée par cinq années de labeur acharné -, certains sont un peu tentés de "prendre quand cela arrange". Evidemment, tout le monde n'a pas la chance (ni la responsabilité) d'être lu par des dizaines de millions de personnes dans le monde. Donc, certains choix sont plus graves que d'autres, en terme de crédibilité...
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Sur ce point: il me semble que tu fais un amalgame entre les reconstructions récentes de température (disons la crosse de hockey) et les reconstructions plus lointaines.

(1) les techniques sont complètement différentes et les critiques appliquées à l'une ne conviennent pas pour l'autre

(2) on ne parle plus du tout du même type d'exercice: dire que la Terre n'a pas connu depuis 1000 ans de température plus élevée que ces dernières et dire que les températures actuelles sont proches des maximum de ces derniers millions d'années n'est pas la même chose et il est tout à fait possible (et même sans doute probables) qu'il soit plus facile de répondre à la question 2 qu'à la question 1 . Pour la notion de proximité, il convient évidemment de la ramener à l'échelle des variations climatiques attendues cad 2 à 4°C.

Ce rapport a pour objectif de faire une étude de risques. Admettons donc dès le départ qu'il y a un risque que les changements climatiques attendus soient suestimés. Quand je pars en montagne, je consulte la météo et si la probabilité d'orage violent est de 4/5, je ne considère pas le 1/5: je ne pars que sur des sentiers.

Suite.

J'ai lu l'étude de Stott et al. 2004, sur laquelle s'appuient Hansen et al. 2006. Elle se conclue de la sorte :

"These data all point to tropic-wide changes in the hydrological cycle that have been attributed to a more northerly position of the ITCZ during the early Holocene in response to changes in solar radiation associated with the precessional cycle. Data from other parts of the Pacific and Atlantic will now be required for an assessment of whether the changes in the hydrologic cycle affected the salinity gradient between the Pacific and Atlantic Oceans. If so, millennial to centennial scale changes in Holocene ocean thermohaline circulation would be directly affected by ocean–atmosphere processes that have occurred in the tropics."

Peux-tu m'expliquer (nous expliquer) en détail comment l'on passe de cette conclusion assez prudente demandant de nouveaux travaux à l'usage par Hansen et al. 2006 des mêmes proxies pour inférer le niveau relatif des températures globales des 12.000 dernières années (a fortiori des derniers millions d'années) par rapport à leur maximum sur la même période ? Et du même coup nous préciser ce que je t'ai déjà demandé, à savoir le niveau d'incertitude inhérent à cette démarche paléoclimatique par rapport aux valeurs de variation concernées ?

Merci d'avance.

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Que veux-tu, avec le choix de la courbe de hockey par GIEC 2001 - GIEC, symbole par excellence de l'objectivité pure, renforcée par cinq années de labeur acharné -, certains sont un peu tentés de "prendre quand cela arrange". Evidemment, tout le monde n'a pas la chance (ni la responsabilité) d'être lu par des dizaines de millions de personnes dans le monde. Donc, certains choix sont plus graves que d'autres, en terme de crédibilité...

Cette courbe de hockey, que tu fustiges de façon constante, n'a pas été remise en cause par l'Académie des sciences américaines au moins pour les 400 dernières années donc PAG inclus en grande partie.

Pour les 600 années précédentes je n'ai pas vu bp de différences entre Moberg 2005 et Mann and co.

voir reconstruction

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Cette courbe de hockey, que tu fustiges de façon constante, n'a pas été remise en cause par l'Académie des sciences américaines au moins pour les 400 dernières années donc PAG inclus en grande partie.

Pour les 600 années précédentes je n'ai pas vu bp de différences entre Moberg 2005 et Mann and co.

voir reconstruction

Elle est remise en cause par IPPC 2007 (Nature ou Science l'ont déjà noté, ce n'est pas un secret), qui est le mieux placé pour juger IPCC 2001. (En fait non, ce n'est pas le mieux placé : mais s'ils en sont à reconnaître que les températures du dernier millénaire sont peut-être moins certaines et plus variables que ce qui a été dit en 2001, c'est assez significatif). Dois-je rappeler la place de cette courbe dans le résumé pour décideurs ? Où l'usage que certains en font encore dans les discussions très récentes ?
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Suite.

J'ai lu l'étude de Stott et al. 2004, sur laquelle s'appuient Hansen et al. 2006. Elle se conclue de la sorte :

"These data all point to tropic-wide changes in the hydrological cycle that have been attributed to a more northerly position of the ITCZ during the early Holocene in response to changes in solar radiation associated with the precessional cycle. Data from other parts of the Pacific and Atlantic will now be required for an assessment of whether the changes in the hydrologic cycle affected the salinity gradient between the Pacific and Atlantic Oceans. If so, millennial to centennial scale changes in Holocene ocean thermohaline circulation would be directly affected by ocean–atmosphere processes that have occurred in the tropics."

Peux-tu m'expliquer (nous expliquer) en détail comment l'on passe de cette conclusion assez prudente demandant de nouveaux travaux à l'usage par Hansen et al. 2006 des mêmes proxies pour inférer le niveau relatif des températures globales des 12.000 dernières années (a fortiori des derniers millions d'années) par rapport à leur maximum sur la même période ? Et du même coup nous préciser ce que je t'ai déjà demandé, à savoir le niveau d'incertitude inhérent à cette démarche paléoclimatique par rapport aux valeurs de variation concernées ?

Merci d'avance.

C'est quoi , le sujet de ce topics? Le rapport Stern oui ou non?

C'est un rapport qui a pour but d'évaluer le coût des risques climatiques.

Lis le et discute de l'aspect risque et de la façon dont on doit se comporter face au risque.

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C'est quoi , le sujet de ce topics? Le rapport Stern oui ou non?

C'est un rapport qui a pour but d'évaluer le coût des risques climatiques.

Lis le et discute de l'aspect risque et de la façon dont on doit se comporter face au risque.

Je lis le rapport Stern, dans le bon ordre c'est-à-dire en commençant par le début. Je constate certains défauts dans le chapitre 1 (la base scientifique) et je les signale ici. Tu me réponds sur ce point que je me trompe, je te réponds avec de nouveaux arguments et de nouvelles questions. Et là, tu ne donnes pas suite.

Pourquoi le chapitre 1 de ce rapport ne devrait pas être discuté en détail, comme les autres ?

Pourquoi ne pas parler de Hansen ici, puisque cela ne se bouscule pas au portillon sur les autres chapitres du rapport Stern ?

Pourquoi ne m'as-tu pas dit tout de suite : concentre-toi sur le coeur du rapport ?

Pourquoi ne pas me répondre sur un autre post, si tu as vraiment des arguments ?

Je sais que la nouvelle mode initiée par David est de jamais répondre aux questions précises. Mais si cela doit devenir la norme, c'est assez triste pour IC.

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C'est quoi , le sujet de ce topics? Le rapport Stern oui ou non?

Au fond, tu as sans doute raison : j'ai reposté notre échange récent dans la discussion initialement consacrée à hansen 2006 (réchauffement / gbl).

J'attends donc tes réponses sur cet autre post.

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Sirius n'a pas tort, il faut en revenir au post initial.

David, tu as posté le sujet et tu as sans doute eu le temps de lire quelques chapitres du rapport. Quel est ton avis ? Quels sont les passages les plus importants ? As-tu quelques remarques critiques ?

Et les autres, vous en êtes où ?

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A mesure que je progresse dans sa lecture, je constate que ce rapport Stern est un petit bijou de catastrophisme à vernis scientifique. La technique que j’avais repérée dès le premier chapitre – sélection d’études plus récentes qu’IPCC 2001 avec choix quasi-exclusif des conclusions les plus arlarmistes – se confirme dans les autres chapitres.

Je conseille notamment le 3. Même quand Stern butte sur une prévision positive, il trouve le moyen d’insister uniquement sur les possibles implications négatives du phénomène (par exemple, encadré 3.5 : intensification des moussons et disponibilité accrue en eau dans les régions concernées, mais bien sûr variabilité interannuelle probablement trop forte et conséquences horribles).

Il faut prendre ce rapport Stern pour ce qu’il est : un rapport politique, rédigé dans une visée performative (faire peur pour accélérer les décisions), pas autre chose. A ranger dans le même rayon de sa bibliothèque que la littérature militante type Greenpeace et autres.

A défaut d’être objectif, le rapport Stern a le grand avantage de montrer la facilité avec laquelle le GIEC peut être doublé sur son aile alarmiste. Cela soulève déjà quelques réactions agacées (voir communiqué de M. Hulme, autre discussion) et j’espère bien que ce fossé va se creuser à l’avenir. Ce qui est excessif devient toujours insignifiant : les sceptiques ont tout à gagner de cette course de vitesse absurde des apprentis Cassandre. L’ébullition de certains cerveaux est apparemment la première rétroaction cognitive du RC…

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Au fait David, tu en es où dans ta lecture du rapport Stern ?

Voici la conclusion de Richard Tol, économiste de l'Université Princeton, collaborateur de longue date du GIEC. Il trouve le rapport "alarmiste et incompétent".

Richard Tol :

In sum, the Stern Review is very selective in the studies it quotes on the impacts of climate change. The selection bias is not random, but emphasizes the most pessimistic studies. The discount rate used is lower than the official recommendations by HM Treasury. Results are occasionally misinterpreted. The report claims that a cost-benefit analysis was done, but none was carried out. The Stern Review can therefore be dismissed as alarmist and incompetent.

This is not to say that climate change is not a problem, nor that greenhouse gas emissions should not be reduced. There are sound arguments for emission reduction. However, unsound analyses like the Stern Review only provide fodder for those skeptical of climate change and climate policy.

(Faites une recherche Google, le texte Word de la critique complète de R. Tol circule un peu partout depuis trois jours).

***modéré***

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Au fait mon petit David, tu en es où dans ta lecture du rapport Stern ? Depuis que tu as posté le sujet, je pense que tu as beaucoup progressé.

J'interviens et j'interviendrai uniquement pour corriger tes propos qui pourraient induire en erreur un lecteur non averti.

***modéré***

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Voici la conclusion de Richard Tol, économiste de l'Université Princeton, collaborateur de longue date du GIEC. Il trouve le rapport "alarmiste et incompétent". Je comprends mieux pourquoi tu as sauté sur le sujet.

Il y a aussi les conclusions du Dr Brian O'Brien, aux accréditations suivantes : "strategic and environmental consultant, former foundation Director and Chairman of the WA Environmental Protection Authority, and previously Professor of Physics and Space Science in the US".Il dit en gros que le rapport Stern aurait pu attendre les données du GIEC 2007 au lieu d'utiliser des données périmées du GIEC 2001 voire celles d'un journal non peer reviewed.

"I think they're being quite naughty. All this apocalyptic talk when the situation is not so cataclysmic that they couldn't have waited till 2007 for the best available transparent data rather than rely on the coupling together of a five-year-old, out-of-date IPCC report, amended with references to a difficult-to-obtain German publication Avoiding Dangerous Climate Change, edited by H.J.Schellnhuber (Cambridge University Press), which is not only not readily available but was not subjected to the usual process of peer review.''

Ca, c'est encore gentil mais il dit des choses bien plus accablantes sur le rapport Stern ici: http://www.news.com.au/dailytelegraph/opin...5001031,00.html

***modéré***

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Décidément, ce rapport sent mauvais le papier recyclé. Mais bon, à part les alarmistes, tout le monde aurait pu s'en douter.

Je viens seulement de lire la recension qu'en a fait Le Monde voici une semaine (principal titre de Une) et je suis effaré : pas la moindre note critique sur le rapport (ni la partie climatique, ni la partie économique), un panégyrique de son auteur... Même Nature, aux sympathies anthropiques bien connues, a quand même pris soin de souligner que c'est un rapport politique avant tout et de mentionner quelques réactions négatives aux procédés sterniens de sélections arbitraires des sources. D'après le même Nature, d'ailleurs, le rapport part d'un scénario global à 15 milliards d'humains (pas tout lu, pas vérifié cette info précise). Si c'est le cas, c'est vraiment se f*utre de la g****e du monde.
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Je viens seulement de lire la recension qu'en a fait Le Monde voici une semaine (principal titre de Une) et je suis effaré : pas la moindre note critique sur le rapport (ni la partie climatique, ni la partie économique), un panégyrique de son auteur... Même Nature, aux sympathies anthropiques bien connues, a quand même pris soin de souligner que c'est un rapport politique avant tout et de mentionner quelques réactions négatives aux procédés sterniens de sélections arbitraires des sources. D'après le même Nature, d'ailleurs, le rapport part d'un scénario global à 15 milliards d'humains (pas tout lu, pas vérifié cette info précise). Si c'est le cas, c'est vraiment se f*utre de la g****e du monde.

Si tu as l'occasion de charger le Podcast de Nature de cette semaine, tu pourras écouter la façon de présenter les choses par le journaliste. C'est assez édifiant sur la façon partiale de ce journal d'aborder tout ce qui touche au réchauffement climatique.Quant aux médias français, par rapport aux médias anglo-saxons où on voit de multiples réactions critiques au rapport Stern, autant dire que c'est désespérant. On peut chercher longtemps leur objectivité sur la question.

http://www.opinionjournal.com/extra/?id=110009182

http://www.thebusinessonline.com/Document....81-687746BE6F0A

http://www.theage.com.au/news/opinion/its-...2339915604.html

http://www.telegraph.co.uk/news/main.jhtml...lit/nwarm05.xml

http://www.cps.org.uk/cpsfile.asp?id=641

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Je viens seulement de lire la recension qu'en a fait Le Monde voici une semaine (principal titre de Une) et je suis effaré ...

Ce n'était hélas pas une recension.Une simple accroche publicitaire pour augmenter les ventes.

Entre le 30/10 et le 01/11, le journaliste n'avait manifestement rien lu, sauf des articles d'agences.

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Question au grand scientifique que vous êtes: est-l inconcevable que la réponse du système atmosphérique ne soit pas très linéaire ? Sur quelles bases scientifiques vous basez-vous pour affirmer (ou plutôt sous-entendez-vous) que "la fameuse courbe bleue" devrait obligatoirement suivre, sans décalage possible, la baisse des autres courbes ?

merci d'avance de votre éclairage

J'ai répondu (un peu tard) : /index.php?showtopic=17372&st=40#'>réponse

J'ajouterai :

En ce qui concerne l'atmosphère, il n'y a pas besoin d'être un grand scientifique pour calculer le taux de méthane atmosphérique en faisant des hypothèses simples sur les sources et les puits de carbone. Je comprends que pour certains le calcul soit difficile, et qu'ils soient contraints de se référer au calcul des autres, mais pour moi, qui ne suis pas un "grand scientifique" ou pour quelqu'un comme meteor (qui a le même type de formation que moi, je crois) çà ne pose absolument aucun problème.

Je n'ai jamais dit que cette courbe bleue "devrait obligatoirement suivre, sans décalage possible, la baisse des autres courbes". Il peut y avoir un décalage, bien sûr. Mais si on admet la présence des puits, l'allure générale de la courbe est celle présentée. Cela résulte de la simple constatation suivante : lorsqu'on enlève plus de CO2 dans l'atmosphère que l'on en ajoute, la concentration diminue. Or, les courbes présentées pour les combustibles fossiles indiquent bien une décroissance. Prenons, par exemple, l'année 2100. On y trouve :

  • Charbon : 2,71 Gtep/an
  • Gaz : 0,56 Gtep/an
  • Pétrole : 0,38 Gtep/an
  • Total : 3,65 Gtep/an, soit 3,04 GtC/an (à peu près)

Si la somme des puits est de 3,8 GtC/an (je suis pessimiste) la diminution de CO2 de l'atmosphère sera de 3,8 - 3.04 = 0,76 GtC/an en 2100 et donc, le taux de méthane va baisser d'environ 0,2 ppm. C'est un calcul simple, il n'y a que des règles de trois. Cette diminution va évidemment s'accélérer dans le temps si l'importance des facteur d'augmentation du CO2 (les sources) diminue par rapport à celle des facteurs de diminution (les puits).En ce qui concerne l'augmentation de l'efficacité des puits avec la température, (pour Meteor) elle se fonde sur les observations suivantes :

  • Pour le puit maritime

La solubilité du CO2 décroit avec la température. Elle est approximativement divisée par 2 pour une élévation de température de 20°.La quantité de CO2 dissoute dans la mer et en équilibre avec l'atmosphère est proportionnelle aux taux atmosphérique (loi de Raoult). Si on admet qu'un doublement du CO2 conduit à une augmentation de température de 4° (selon le GIEC) on voit que l'effet "Raoult" de la température est beaucoup plus important que l'effet "solubilité" (il suffit d'augmenter la température de 4° pour voir l'effet Raoult doubler la concentration en CO2 dans l'atmosphère et donc dans la mer) alors qu'il faut un abaissement de température de 20° pour obtenir le même effet par le doublement de la solubilité).

Donc, globalement, le CO2 se dissoudra d'autant plus dans la mer que la température sera plus élevée.

  • Pour le puit continental

Il apparait logique (et vérifié par les observations) que l'activité biologique, et donc l'absorption biologique du CO2 soit d'autant plus élevée que la température et le taux de CO2 sont plus élevés.La provenance du graphique fourni par David3, dont est issue la courbe bleue est assez incertaine : celui-ci figure effectivement dans une page du Ministère de l'Industrie concernant "Le captage et le stockage géologique du dioxyde de carbone" avec un copyright de la très respectable "International Energy Agency". Malheureusement, ce graphique ne se retrouve nulle part dans les publications de cette Agence... Comme les données du graphique sont exprimées en Français, et que je doute que ce soit la langue habituelle de l'IEA, mon hypothèse du graphique "bricolé" se trouve renforcée.

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Donc, globalement, le CO2 se dissoudra d'autant plus dans la mer que la température sera plus élevée.

Cela donne quoi ton scenario personnel au niveau du pH océanique (acidification) ?L'acidification des océans menace les organismes marins

Dans 50 à 100 ans, les squelettes externes de certains organismes marins pourraient commencer à se dissoudre et à ne plus pouvoir se former. La cause ? L'acidification de l'eau de mer, entraînée par l'absorption par les océans du dioxyde de carbone en augmentation dans l'atmosphère...

http://www2.cnrs.fr/presse/communique/755.htm

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Cela donne quoi ton scenario personnel au niveau du pH océanique (acidification) ?

L'acidification des océans menace les organismes marins

Dans 50 à 100 ans, les squelettes externes de certains organismes marins pourraient commencer à se dissoudre et à ne plus pouvoir se former. La cause ? L'acidification de l'eau de mer, entraînée par l'absorption par les océans du dioxyde de carbone en augmentation dans l'atmosphère...

http://www2.cnrs.fr/presse/communique/755.htm

En utilisant une police de caractères de dimension normale on peut remarquer tout aussi bien que les avis divergent sur le problème : par exemple, le NOAA ne parait pas aussi affirmatif.

Même David Archert sur RealClimate, admet que c'est un problème à long terme (millénaires) et ne parait pas d'accord avec les 50 à 100 ans mentionnés.

Mais David3 (SDLP) veille default_zorro.gif

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Même David Archert sur RealClimate, admet que c'est un problème à long terme (millénaires) et ne parait pas d'accord avec les 50 à 100 ans mentionnés.

Mais David3 (SDLP) veille default_zorro.gif

David Archer part des mêmes hypothèses que toi ? :P.E. : " Donc, globalement, le CO2 se dissoudra d'autant plus dans la mer que la température sera plus élevéee".

Tes références à ce sujet stp ?

NB - Depuis 2005, de nouvelles données relatives à l'acidification :

avril 2006 - Quand l'Océan Pacifique devient acide

http://www.futura-sciences.com/news-quand-...-acide_8748.php

http://www.clivar.org/carbon_hydro/

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NB - Depuis 2005, de nouvelles données relatives à l'acidification :

avril 2006 - Quand l'Océan Pacifique devient acide

http://www.futura-sciences.com/news-quand-...-acide_8748.php

http://www.clivar.org/carbon_hydro/

Lu sur ce lien Futura Sciences :

Les premiers organismes qui pourraient être affectés par une diminution de pH sont les organismes planctoniques à tests calcaires. Or ces organismes constituent une source de nourriture importante pour de nombreuses espèces de macrophages comme le saumon.

Il est difficile de prévoir toutes les conséquences d'une modification du pH des océans. Cependant ces scientifiques s'inquiètent de la rapidité du phénomène qui laisse peu de temps aux organismes pour s'adapter.

Et je lis le même souci chez David Archer.

Les foraminifères, qui ont survécu à toutes les mers depuis le cambrien, dont les espèces actuelles viennent de lignées mésozoïques (pH : entre 7 et 7,5 voici 20 Ma), dont la durée de vie doit se compter en jours ou en mois selon les espèces, ne vont pas réussir à s'adapter à des variations pH de 0,025 /décennie (l'ordre de grandeur mesuré). Et ce ne sera pas mieux pour les coccolithes, bien sûr, qui se reproduisent encore plus vite (jusqu'à 5 mitoses par jour pour certaines espèces). D'ailleurs, les expériences le montrent pour ces derniers: en milieu à 800 ppm plutôt que 250 ppm, ils perdent 30 à 80% de leur calcification (Riebesell 2000). Précision : ce plancton en culture monospécifique a eu 9 jours pour s'adapter à un triplement du CO2 (qui est plutôt attendu en 9 décennies, soit quelques milliers à dizaines de milliers de générations selon les espèces).

Sûr qu'avec ce genre d'expériences décisives, le père Orr et ses amis peuvent sonner le tocsin de l'acidification et de la mort biologique des océans...

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David Archer part des mêmes hypothèses que toi ? :

P.E. : " Donc, globalement, le CO2 se dissoudra d'autant plus dans la mer que la température sera plus élevéee".

Tes références à ce sujet stp ?

Les voici :

* Pour le puit maritime

La solubilité du CO2 décroit avec la température. Elle est approximativement divisée par 2 pour une élévation de température de 20°.

La quantité de CO2 dissoute dans la mer et en équilibre avec l'atmosphère est proportionnelle aux taux atmosphérique (loi de Raoult). Si on admet qu'un doublement du CO2 conduit à une augmentation de température de 4° (selon le GIEC) on voit que l'effet "Raoult" de la température est beaucoup plus important que l'effet "solubilité" (il suffit d'augmenter la température de 4° pour voir l'effet Raoult doubler la concentration en CO2 dans l'atmosphère et donc dans la mer) alors qu'il faut un abaissement de température de 20° pour obtenir le même effet par le doublement de la solubilité).

Donc, globalement, le CO2 se dissoudra d'autant plus dans la mer que la température sera plus élevée.

(Mais il faut : 1) lire. 2) réfléchir pour comprendre.
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Merci, je t'ai lu.

P.E. : " Donc, globalement, le CO2 se dissoudra d'autant plus dans la mer que la température sera plus élevéee".

Tes références à ce sujet stp ? (c'est à dire les études scientifiques qui arrivent à cette conclusion)

NB - Sais-tu pourquoi Claude Allègre s'inquiète beaucoup de ce problème d'acidification océanique ?

Des études récentes ont montré que le changement climatique résultant de l'accroissement du CO2 pourrait réduire de façon significative l’efficacité de ces puits de CO2, et donc pourrait introduire un effet amplificateur (c’est à dire une rétroaction positive) entre climat et cycle du carbone...

...nous venons de voir que le puits biosphérique se réduit assez fortement du fait du changement climatique, entraînant une augmentation du CO2 atmosphérique. Cette augmentation accroît les flux de CO2 de l'atmosphère vers l'océan, et donc accroît le puits océanique. Et il se trouve qu'à l'horizon 2050, ces deux effets se compensent presque totalement. Mais l'océan sommeille pour probablement mieux se réveiller ensuite... En effet, un autre jeu de simulations réalisé avec les mêmes modèles, mais dans lequel les modèles climatiques et de carbone n'étaient pas directement couplés, révèlent qu'au delà d'un doublement du CO2 par rapport à l'époque pré-industrielle, le changement climatique diminue assez fortement le puits de carbone océanique. Lorsque la concentration atteint 4 fois la valeur pré-industrielle, le changement climatique diminue le puits océanique de 35% et le puits biosphérique de 55%. De fait, le puits océanique simulé ici semble effectivement commencer à saturer vers la fin de la simulation (années 2090-2100).

http://www.cnrs.fr/cw/dossiers/dosclim/rec...etroactions.htm

f1.gif

Et n'oublions pas les autres rétroactions possibles. Voir la synthèse de Sirius à ce sujet :

/index.php?s=&showtopic=17348&view=findpost&p=346542'>http://forums.infoclimat.fr/index.php?s=&a...st&p=346542

Suite du débat sur le cycle du carbone ici :

/index.php?act=ST&f=15&t=17404&st=0#entry346715'>http://forums.infoclimat.fr/index.php?act=...t=0#entry346715

Merci default_smile.png/emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20">

J'ouvre ce fil pour que nous puissions évaluer les conséquences économiques et sociales du réchauffement climatique.

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Les troubles du climat pourraient coûter 1000 milliards par an

Les risques climatiques pourraient coûter jusqu'à 1.000 milliards de dollars par an d'ici à 2040 et même avant, en tenant compte de l'ensemble des pertes économiques, ont annoncé à Nairobi des experts de l'Onu et de sociétés financières et d'assurance.

"D'ici 30 ans, le coût du changement climatique et des risques liés aux sécheresses, inondations, cyclones, pourrait dépasser les 1.000 milliards de dollars par an", a déclaré Achim Steiner, directeur exécutif du Programme des Nations unies pour l'environnement (Pnue), présentant une étude réalisée par son agence et une quinzaine d'institutions internationales, financières, bancaires et d'assurance.

http://www.7sur7.be/hlns/cache/fr/det/art_....bron=hlnMatrix

1.000 milliards de dollars chaque année http://permanent.nouvelobs.com/economie/20...14.OBS9324.html

Ces estimations émanent d'institutions internationales, financières, bancaires et d'assurance.

Je pense qu'elles sont exagérées car elles prennent en compte par exemple l'ensemble des dégats causés par les cyclones, cyclones qui existaient avant 1900 et qui causaient déjà des dégats. Elles donnent une évaluation sérieuse et globale du coût des dégats climatiques mais il est difficile d'apprécier la part liées au réchauffement anthropique (ce qui ne veut pas dire que ce réchauffement soit sans conséquences).

Elles amènent cependant à réfléchir compte tenu du déséquilibre énergétique actuel de la Terre et des indices actuels (cyclones de catégorie 4 et 5 deux fois plus fréquents que depuis 30 ans, sécheresse, inondations, élévation du niveau de la mer, etc.).

Le rapport de l'équipe de N. Stern me semble plus réaliste.

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