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Banquises et changements climatiques


Alain Coustou
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Un article du 4 février sur l'Islande où ils n'ont jamais vu autant de glace depuis 40 ans, au point de rendre difficile l'activité de la flotte de pêche voir de craindre la menace des ours polaires. Cette année, la banquise arctique a l'air de se porter bien mieux. Bilan d'ici fin du mois après le pic de l'hiver.

"I have lived here my whole life, but I have never seen so much pack ice before," said Helgi Árnason, a farmer in -Dyrafjördur.

"Forty years ago, large icebergs drifted on to beaches but it was nothing compared with this.

"[Pack ice] used to be Iceland's ancient enemy, but we stay calm so long as the situation doesn't worsen. This is just to remind us where we live."

According to the coastguard, the build-up of ice was the result of a combination of a high pressure system to the south of the mainland coupled with winds blowing in from Greenland, 300 miles to the west.

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Un article du 4 février sur l'Islande où ils n'ont jamais vu autant de glace depuis 40 ans, au point de rendre difficile l'activité de la flotte de pêche voir de craindre la menace des ours polaires. Cette année, la banquise arctique a l'air de se porter bien mieux. Bilan d'ici fin du mois après le pic de l'hiver.

Il suffit de visualiser les cartes GFS de cet hiver pour voir que le froid a été intense et fort concentré dans la région.

Je pense que cela constitue une explication recevable pour ce cas précis.

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CITATION(miniTAX @ 8/02/2007 - 23:49)

Un article du 4 février sur l'Islande où ils n'ont jamais vu autant de glace depuis 40 ans, au point de rendre difficile l'activité de la flotte de pêche voir de craindre la menace des ours polaires. Cette année, la banquise arctique a l'air de se porter bien mieux. Bilan d'ici fin du mois après le pic de l'hiver.

il y a quelque mois ont nous fait pleurer parce que que l'ours polaire va disparaitre plus de glace sous ses pattes default_sad.png/emoticons/sad@2x.png 2x" width="20" height="20"> et aujourd'hui miracle ils vont arrivés en Islande et bien sur ils sont tres menaçant et dangereux et ont va les exterminés default_mad.gif Comme d'habitude tout et son contraire mais je croit qu'il vaut mieux en rire, sans commentaire.

Sergio26

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Posté(e)
34230 Paulhan - Centre Hérault

L'extension des glaces cet hiver semble remarquable et générale, le premier signe a ete du coté de la mer d'Okhostk retirée des graphiques par Cryosphère ce qui fait croire que l'extension de cette année est à peine égale à celle de l'an dernier.

Mais il faut aussi ajouter la baie du Saint Laurent, bien englacée elle aussi, et retirée aussi par Cryosphère depuis déja plusieurs années, le graphique est présent comme celui la mer d'Okhotsk mais tout aussi vide.

Or c'est environ 1 million de km2 de banquise qui sont retirés ainsi de la statistique, on peut ajouter la Baltique qui apparemment n'y a jamais été.

Plus cette petite langue de banquise le long des cotes Nord Ouest de la Norvège, là ou il n'y en a jamais de mémoire d'archives de Cryosphère.

Les conditions météo sur les mers de Groenland, de Barents et de Norvège laissent supposer que l'extension va continuer encore et s'accentuer.

Une seule zone est actuellement en difficulté, le bassin de la Mer de Bering ou des flux néfastes ont fait regresser l'area par rapport à la même periode de 2006, mais 2006 avait ete aussi une trés bonne année pour le bassin de Bering, en tout etat de cause les gains dans les autres bassins sont trés superieurs à cette perte.

Peut être alors un bilan nettement en hausse malgré la non comptabilisation des deux bassins précédemment cités.

La part d'incertitude qui reste est l'epaisseur de la banquise centrale, se sera t elle reconstituée en partie et résistera t elle mieux à la fonte estivale, on peut le penser au vu des niveaux de concentration qui sont meilleurs aussi qu'en 2006, mais rien n'est gagné, nous ne savons pas quels seront les flux surl'Arctique durant l'été, donc ce répit ou cette tendance peuvent inciter à un optimisme prudent et mesuré.

Si cela etait le cas un autre paramètre imprévisible est celui de la vitesse de l'avancée des glaces lors de la reprise à l'Automne et à l'heure actuelle il est impossible de prévoir les flux à cette échéance ni la puissance du Vortex polaire qui se constituera.

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Plan d'Orgon (13) / Le Lavandou (83)

Comme le dit Torrent, il nous reste à connaitre l'épaisseur de la banquise, qui d'après les spécialiste reste la clef de son état de santé. D'ailleurs la communauté scientifique s'accordent pour dire que l'extent de la banquise en hiver n'est pas réellement un processus important dans la compréhension de l'évolution climatique.

C'est plutôt l'extent de la banquise permanente d'été qui refléte véritablement l'état de la banquise puisque la fonte est directement fonction de l'épaisseur de glace. L'englacement d'hiver dans les zones citées n'est finalement qu'une coquille vide, un saupoudrage, qui fondra très vite au printemps et qui ne participe pas (ou presque) au renforcement de l'albedo puisque ces régions sont dans l'ombre (ou presque) pendant la saison hivernale.

EnO

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Posté(e)
34230 Paulhan - Centre Hérault

Comme le dit Torrent, il nous reste à connaitre l'épaisseur de la banquise, qui d'après les spécialiste reste la clef de son état de santé. D'ailleurs la communauté scientifique s'accordent pour dire que l'extent de la banquise en hiver n'est pas réellement un processus important dans la compréhension de l'évolution climatique.

C'est plutôt l'extent de la banquise permanente d'été qui refléte véritablement l'état de la banquise puisque la fonte est directement fonction de l'épaisseur de glace. L'englacement d'hiver dans les zones citées n'est finalement qu'une coquille vide, un saupoudrage, qui fondra très vite au printemps et qui ne participe pas (ou presque) au renforcement de l'albedo puisque ces régions sont dans l'ombre (ou presque) pendant la saison hivernale.

EnO

Certes mais si l'englacement a ete rapide dans l'Est de l'Arctique et si les taux de concentration y sont meilleurs qu'il y a un an et le sont depuis leur embacle on peut egalement suipposer que l'epaisseur a aussi cru en proportion, nous le saurons cet été cela ...
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L'extension des glaces cet hiver semble remarquable et générale, le premier signe a ete du coté de la mer d'Okhostk retirée des graphiques par Cryosphère ce qui fait croire que l'extension de cette année est à peine égale à celle de l'an dernier.

Je ne suis pas sur que ces zones ne soient pas prises en compte car si on additionne chaque bassin sur cryosphere, on arrive à 11.4 Millions ed km2. Or sur le graph principale de cryosphère on en est à 13.4, il y a donc 2 millions de km2 comptabilisés qui n'apparaissent pas sur les bassins. Cela peut correspondre aux zones manquantes comme la mer d'Okhostk, baie de Saint Laurent...
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Posté(e)
34230 Paulhan - Centre Hérault

Exact je viens de faire le total et j'arrive aux mêmes chiffres que toi mais dans ce cas il y a une chose qui ne colle pas, c'est le graphique principal car il indique une egalité avec la même date de 2006, alors que si on observe à l'oeil les deux cartes d'englacement de 2006 et d'aujourd'hui il y a une différence nette et cette différence est visiblement positive.

Même si le graphique principal prend en compte les lacs comme le Baïkal et la Baltique plus les deux bassins cités je ne vois pas ou est la différence négative qui compenserait les gains en mer d'Okhotsk et en Baie du Saint Laurent.

20060210.jpg

Car l'an dernier ni le Saint Laurent ni la Mer d'Okhostk n'etaient englacés et cette année ces deux bassins le sont trés significativement, la mer de Bering est en recul mais largement compensée par la meilleure extension en mer de Barents.

arctic.jpg

Quand je vois un graphique rapporté à ces deux cartes indiquer que ce n'est pas mieux, ce ne sont pas des doutes que j'ai c'est une certitude.

Peut être Snowman49 avec son programme des pixels des cartes des SST en l'adaptant à la banquise pourrait être plus précis.

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Je suis entièrement d'accord, on voit bien que la banquise est bien plus avancée que l'année dernière autant au niveau surfaces que concentration.

Va falloir qu'on se trouve mieux que cryosphère comme source d'informations car ca ne m'a pas l'air très sérieux. Des bassins manquent, l'année dernière le total des bassins ne correspondait pas non plus à la courbe globale, quand on compare les cartes, on voit que la banquise est nettement plus avancée et un graph qui nous dit que la situation n'est pas meilleure que l'an dernier. Il me semble aussi avoir déja vu sur les graphs que tel ou tel bassin était en déficit de près de 0.5 millions de km2, alors qu'il était complètement englacé.

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Nous parlions avec Williams de l'AO dans le post 1998-2007, je signale ce papier récent des GRL. En substance, on a lié la régression des glaces à la circulation régionale, notamment à une Oscillation Arctique (AO) en phase positive soutenue depuis les années 1970. Mais l'AO a connu ces dernières années des phases plus neutres ou négatives, sans que cela enraye le déclin de la banquise. Les auteurs suggèrent que certains facteurs plus précis impliqués dans l'AO (en l'occurrence, les tendances de pression au niveau de la mer) sont mieux corrélés aux mouvements interannuels des glaces.

GEOPHYSICAL RESEARCH LETTERS, VOL. 34, L03711, doi:10.1029/2006GL028269, 2007

On the Arctic climate paradox and the continuing role of atmospheric circulation in affecting sea ice conditions

James Maslanik

Department of Aerospace Engineering Sciences, University of Colorado, Boulder, Colorado, USA

Sheldon Drobot

Department of Aerospace Engineering Sciences, University of Colorado, Boulder, Colorado, USA

Charles Fowler

Department of Aerospace Engineering Sciences, University of Colorado, Boulder, Colorado, USA

William Emery

Department of Aerospace Engineering Sciences, University of Colorado, Boulder, Colorado, USA

Roger Barry

Department of Aerospace Engineering Sciences, University of Colorado, Boulder, Colorado, USA

Abstract - The reduction in ice cover observed in the late 1980s and early 1990s has been attributed to the strongly positive Arctic Oscillation (AO) phase during that time. However, despite a change in the AO to more neutral conditions since then, ice extent and the fraction of old ice have continued to decrease. This mismatch between the AO index and loss of ice can be explained by the frequency of three main sea level pressure (SLP) patterns that yield overall variability in SLP, rather than the presence of a single, coherent physical pattern of SLP reduction associated with the positive mode of the AO. These three patterns were in phase during the peak AO period but their frequency has varied differently since then, with two of the patterns continuing to contribute to reduced ice cover in the western Arctic. Hence, regional atmospheric circulation remains a significant factor in recent reductions in ice cover.

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34230 Paulhan - Centre Hérault

Nous parlions avec Williams de l'AO dans le post 1998-2007, je signale ce papier récent des GRL. En substance, on a lié la régression des glaces à la circulation régionale, notamment à une Oscillation Arctique (AO) en phase positive soutenue depuis les années 1970. Mais l'AO a connu ces dernières années des phases plus neutres ou négatives, sans que cela enraye le déclin de la banquise. Les auteurs suggèrent que certains facteurs plus précis impliqués dans l'AO (en l'occurrence, les tendances de pression au niveau de la mer) sont mieux corrélés aux mouvements interannuels des glaces.

GEOPHYSICAL RESEARCH LETTERS, VOL. 34, L03711, doi:10.1029/2006GL028269, 2007

On the Arctic climate paradox and the continuing role of atmospheric circulation in affecting sea ice conditions

James Maslanik

Department of Aerospace Engineering Sciences, University of Colorado, Boulder, Colorado, USA

Sheldon Drobot

Department of Aerospace Engineering Sciences, University of Colorado, Boulder, Colorado, USA

Charles Fowler

Department of Aerospace Engineering Sciences, University of Colorado, Boulder, Colorado, USA

William Emery

Department of Aerospace Engineering Sciences, University of Colorado, Boulder, Colorado, USA

Roger Barry

Department of Aerospace Engineering Sciences, University of Colorado, Boulder, Colorado, USA

Abstract - The reduction in ice cover observed in the late 1980s and early 1990s has been attributed to the strongly positive Arctic Oscillation (AO) phase during that time. However, despite a change in the AO to more neutral conditions since then, ice extent and the fraction of old ice have continued to decrease. This mismatch between the AO index and loss of ice can be explained by the frequency of three main sea level pressure (SLP) patterns that yield overall variability in SLP, rather than the presence of a single, coherent physical pattern of SLP reduction associated with the positive mode of the AO. These three patterns were in phase during the peak AO period but their frequency has varied differently since then, with two of the patterns continuing to contribute to reduced ice cover in the western Arctic. Hence, regional atmospheric circulation remains a significant factor in recent reductions in ice cover.

Tu retardes Charles, pendant que vous debattez de théories et faits dépassés le réel nous rattrape à grande vitesse.

Vous ne voyez pas ce que vos yeux ne veulent pas voir ...

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Tu retardes Charles, pendant que vous debattez de théories et faits dépassés le réel nous rattrape à grande vitesse.

Vous ne voyez pas ce que vos yeux ne veulent pas voir ...

Euh... sans doute, mais quels sont donc les faits nouveaux du réel dont tu parles, ayant rendu caduques de précédentes théories ou hypothèses ??
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Comme le dit Torrent, il nous reste à connaitre l'épaisseur de la banquise, qui d'après les spécialiste reste la clef de son état de santé. D'ailleurs la communauté scientifique s'accordent pour dire que l'extent de la banquise en hiver n'est pas réellement un processus important dans la compréhension de l'évolution climatique.

C'est plutôt l'extent de la banquise permanente d'été qui refléte véritablement l'état de la banquise puisque la fonte est directement fonction de l'épaisseur de glace. L'englacement d'hiver dans les zones citées n'est finalement qu'une coquille vide, un saupoudrage, qui fondra très vite au printemps et qui ne participe pas (ou presque) au renforcement de l'albedo puisque ces régions sont dans l'ombre (ou presque) pendant la saison hivernale.

EnO

Tout à fait d'accord. Personnellement je prends en compte trois séries de données en ce qui concerne la banquise arctique, du moins quand elles sont disponibles : l'épaisseur, l'area en fin d'été (à mon avis plus significative que l'extent) et la moyenne annuelle.Alain
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Bouffémont (95) Val d'Oise 

Je suis entièrement d'accord, on voit bien que la banquise est bien plus avancée que l'année dernière autant au niveau surfaces que concentration.

Va falloir qu'on se trouve mieux que cryosphère comme source d'informations car ca ne m'a pas l'air très sérieux. Des bassins manquent, l'année dernière le total des bassins ne correspondait pas non plus à la courbe globale, quand on compare les cartes, on voit que la banquise est nettement plus avancée et un graph qui nous dit que la situation n'est pas meilleure que l'an dernier. Il me semble aussi avoir déja vu sur les graphs que tel ou tel bassin était en déficit de près de 0.5 millions de km2, alors qu'il était complètement englacé.

Oui Barents montre des signe nettement plus favorable par rapport à l'an dernier et d'un de vue général la concentration est meilleur. Tout ceci devrait se poursuivre aux vues des prévisions pour la semaine prochaine sur l'extrême nord de l'Europe.A+

Patric95

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Des lacs sous la calotte antarctique cruciaux pour la banquise

SAN FRANCISCO (AFP), 20:24

© AFP

Des mesures satellitaires ont révélé un réseau de lacs sous la calotte antarctique, plus vaste et dynamique que prévu, qui pourrait jouer un rôle-clé dans le rythme et le volume des déversements de glace dans l'océan, selon une étude publiée jeudi.

Cette recherche montre pour la première fois que les eaux se trouvant sous les glaces de l'Antarctique sont stockées dans des réservoirs reliés entre eux dont elles peuvent sortir ou entrer rapidement, expliquent des glaciologues dont les travaux paraissent dans la revue Science datée du 15 février.

Ces mouvements pourraient peut-être jouer un rôle majeur pour déterminer le rythme auquel les glaces antarctiques se détachent du continent, souligne Helen Fricker, glaciologue à Scripps Oceanography.

"Nous ne nous rendions pas compte que l'eau sous les glaces antarctiques se déplaçait en d'aussi grands volumes et aussi rapidement", ajoute-t-elle.

"Nous pensions que ces changements se produisaient sur plusieurs années ou décennies mais ces observations satellitaires indiquent qu'ils se font sur quelques mois", précise-t-elle.

Depuis que le satellite de la Nasa a commencé ses mesures en 2003, les chercheurs ont observé qu'un lac de 10 km sur 30 km sous les glaces antarctiques avait déversé 2.000 milliards de litres d'eau (2 km3) dans l'océan sous le glacier flottant de Ross, le plus grand de l'Antarctique d'une superficie égale à celle de la France.

Un autre lac proche du premier a déversé 1.200 milliards de litres d'eau (1,2 km3) dans l'océan.

Cette découverte va alimenter le débat sur la stabilité des glaciers de l'Antarctique et leur possible effondrement qui pourrait faire monter le niveau des océans dans le monde en raison du réchauffement climatique.

Environ 90% de la glace de la planète se trouve dans l'Antarctique dont la plus grande partie forme la calotte glacière recouvrant le continent

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34230 Paulhan - Centre Hérault

Des lacs sous la calotte antarctique cruciaux pour la banquise

SAN FRANCISCO (AFP), 20:24

© AFP

Des mesures satellitaires ont révélé un réseau de lacs sous la calotte antarctique, plus vaste et dynamique que prévu, qui pourrait jouer un rôle-clé dans le rythme et le volume des déversements de glace dans l'océan, selon une étude publiée jeudi.

Cette recherche montre pour la première fois que les eaux se trouvant sous les glaces de l'Antarctique sont stockées dans des réservoirs reliés entre eux dont elles peuvent sortir ou entrer rapidement, expliquent des glaciologues dont les travaux paraissent dans la revue Science datée du 15 février.

Ces mouvements pourraient peut-être jouer un rôle majeur pour déterminer le rythme auquel les glaces antarctiques se détachent du continent, souligne Helen Fricker, glaciologue à Scripps Oceanography.

"Nous ne nous rendions pas compte que l'eau sous les glaces antarctiques se déplaçait en d'aussi grands volumes et aussi rapidement", ajoute-t-elle.

"Nous pensions que ces changements se produisaient sur plusieurs années ou décennies mais ces observations satellitaires indiquent qu'ils se font sur quelques mois", précise-t-elle.

Depuis que le satellite de la Nasa a commencé ses mesures en 2003, les chercheurs ont observé qu'un lac de 10 km sur 30 km sous les glaces antarctiques avait déversé 2.000 milliards de litres d'eau (2 km3) dans l'océan sous le glacier flottant de Ross, le plus grand de l'Antarctique d'une superficie égale à celle de la France.

Un autre lac proche du premier a déversé 1.200 milliards de litres d'eau (1,2 km3) dans l'océan.

Cette découverte va alimenter le débat sur la stabilité des glaciers de l'Antarctique et leur possible effondrement qui pourrait faire monter le niveau des océans dans le monde en raison du réchauffement climatique.

Environ 90% de la glace de la planète se trouve dans l'Antarctique dont la plus grande partie forme la calotte glacière recouvrant le continent

J'adore les commentaires qui terminent l'article "Cette découverte va alimenter le débat sur la stabilité des glaciers de l'Antarctique et leur possible effondrement qui pourrait faire monter le niveau des océans dans le monde en raison du réchauffement climatique."

La zone est trés froide, ce n'est pas la peninsule Antarctique et cette eau douce doit être tres proche de zero, ensuite on sous entend que le Shelf immense de Ross pourrait se désintegrer alors que c'est du Larsen B à la puissance 100 au moins, mais evidemment les commentaires sont incorrigibles, il y a menace de desintegration glaciaire subite.

Alors que nous savons trés bien que cette zone ne se rechauffe pas mais se refroidit plutot, ensuite que cet apport risque tout simplement en premier lieu d'avoir deux conséquences, augmenter la prise rapide de la banquise dans cette zone lors de l'automne Austral, et peut être l'extension de la banquise globale Antarctique, et surtout dessaler passablement le courant circumpolaire Antarctique, amenant encore un peu plus des difficultés pour sa plongée, menacant un peu plus la circulation thermohaline dont il fait partie.

Un recent article sur le Kilimandjaro indique qu'il y a eu des chutes de neige exceptionnelles entre decembre et fevrier cette année, du jamais vu depuis 15 ans et en saison sèche en plus, de quoi recharger en bonne partie le sommet du volcan, la conclusion de l'article etait tordante en ce sens que ca se terminait par le sempiternel couplet "les neiges du Kilimandjaro ont fondu comme peau de chagrin ces dernieres années à cause du rechauffement climatique (pas trop d'accord dans cette zone) et de la déforestation (là beaucoup plus d'accord) et les specialistes prevoient leur disparition d'ici 2050". Autrement dit même quand ca change en mieux le couplet catastrophiste est de retour.

A croire que toute information climatique même si elle va dans le bon sens est passée à la moulinette du marteau pilon et du bourrage de crane du Réchauffement et que sans ce genre de conclusion les travaux ou données ne sont pas publiés.

Ca devient du Big Brother cette affaire.

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A croire que toute information climatique même si elle va dans le bon sens est passée à la moulinette du marteau pilon et du bourrage de crane du Réchauffement et que sans ce genre de conclusion les travaux ou données ne sont pas publiés.

Ca devient du Big Brother cette affaire.

j'ai exactement pensé la même chose default_flowers.gifdefault_devil.gif . A croire que le sensationnel étouffe systèmatiquement l'info !
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C'est pour cela qu'il faut pas tenir compte que ce qui montre ou favorise le rechauffement de la terre quand on voit cela ou l'hiver dernier de l'HS, de l'Euroasie de l'an dernier....

Ca montre qu'il y a bien aussi des evenements qui montrent aussi qu'il y a pas rechauffement mais refroidissement et cela par ce que l'evaluation de l'evolution du climat est plus difficile a evalue qu'on le pense vu son mechanisme et tout ce qui a des effets sur lui.

Quand je dis cela je ne dis pas qu'il n'y a pas eu rechauffement bien sur, donc ne dites pas ce que je n'ai pas dis. Mais c'est pour montrer la complexcite du climat et qu'il faut tenir compte de tout pour avoir une idee de son evolution et non que de ce qu'on tien compte souvent soit que des GES et pas d'autres phenomenes comme l'evolution des cycles Solaires ou courants marins....

Williams

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34230 Paulhan - Centre Hérault

C'est pour cela qu'il faut pas tenir compte que ce qui montre ou favorise le rechauffement de la terre quand on voit cela ou l'hiver dernier de l'HS, de l'Euroasie de l'an dernier....

Ca montre qu'il y a bien aussi des evenements qui montrent aussi qu'il y a pas rechauffement mais refroidissement et cela par ce que l'evaluation de l'evolution du climat est plus difficile a evalue qu'on le pense vu son mechanisme et tout ce qui a des effets sur lui.

Quand je dis cela je ne dis pas qu'il n'y a pas eu rechauffement bien sur, donc ne dites pas ce que je n'ai pas dis. Mais c'est pour montrer la complexcite du climat et qu'il faut tenir compte de tout pour avoir une idee de son evolution et non que de ce qu'on tien compte souvent soit que des GES et pas d'autres phenomenes comme l'evolution des cycles Solaires ou courants marins....

Williams

Quand ca les arrange le Soleil a son importance dans ce que nous vivons sur Terre et quand ca ne les arrange pas il n'en a aucune, exemple la soi disant prévision d'un cycle solaire trés puissant, soi disant démontré avec des relevés du géomagnetisme terrestre qui parait ils précéderaient les phases et permettraient de predire le niveau du cycle à venir.

D'une part c'est ne pas tenir compte de la dynamique interne intrinsèque au geomagnetisme terrestre, ensuite ceci est calculé parait il sur l'observation des huit derniers cycles, alors que les calculs faits par Williams portent sur plus de 1000 ans soit plus de 100 cycles et demontrent au contraire une prévision d'un cycle un peu plus bas avant le suivant qui le serait encore plus vers 2020.

Mais il est facile de comprendre le pourquoi de cette prévision, il y a un gros marché pour lancer de nouveaux satellites bien "durcis" aux rayonnements et tempêtes solaires et annoncer un cycle à la baisse ne serait pas vendeur.

Il sera temps ensuite de dire "ah ben on s'etait trompés le cycle n'a pas ete aussi fort que prévu" mais des remplacements inutiles de satellites auront ete faits.

En attendant l'orbite terrestre devient une veritable poubelle, mais quelle importance pour certains puisque ca fait rentrer des $ et des € dans les caisses.

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Salut à tous et en particulier à TOrrent et à Williams dont j'apprécie toujours la recherche sans tabous...

Je me demande quand même ce que ce type d'observation peut générer par rapport à la thermohaline, car ce type de phénomène peut avoir une sacrée ampleur, qui n'est sans doute pas prise en compte dans les calculs de salinité des eaux, donc des courants marins, sans parler -mais c'est moins rapide- de la montée des eaux des océans.

Je repense à l'instant à l'événement de Heinrich de - 8 200 sur l'Atlantique, mais je suis sans doute un peu "emporté" par l'histoire.

Néanmoins, cela ne doit pas être mince et nous invite à être toujours vigileants par rapport à l'approche un peu linéaire -lissée- du RC selon le GIEC, dont je ne remets pas du tout en cause la compétence, mais plutôt la capacité d'adaptation face à de nouveaux paramètres. QU'en pensez vous ??

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CITATION(Jean-Séb @ 16/02/2007 - 17:12) <{POST_SNAPBACK}>

Néanmoins, cela (...) nous invite à être toujours vigileants par rapport à l'approche un peu linéaire -lissée- du RC selon le GIEC, dont je ne remets pas du tout en cause la compétence, mais plutôt la capacité d'adaptation face à de nouveaux paramètres. QU'en pensez vous ??

A propos de la modélisation un peu trop linéaire du GIEC, je pense que sans remttre en cause leur compétences dans de nombreux domaines, il est surtout possible de leur reprocher l'insuffisante prise en considération de deux séries de variables:

1°) On peut considérer (à mon avis) qu'il y a insuffisance de leur modélisation par non-prise en considération (ou considération insuffisante) de certains paramètres et de certaines variables (Accélération depuis quelques années des pertes nettes de glace du Groenland, instabilité possible de certains secteurs cotiers de la nappe glaciaire antarctique en raison de la présence de lacs sous-glaciaires intercommunicants, risque de déstabilisation des clathrates de méthane sous-marins, accélération du dégel en profondeur du permafrost, diffusion des eaux terminales de la branche nord du GS dans la masse des eaux de la Mer de Norvège et de la mer de Barents avec pour corrolaire une fragilisation accrue de la banquise arctique, etc.

2°) Les différents scénarios proposés par le GIEC dans son dernier rapport sont donc probablement beaucoup trop optimistes. De plus ils supposent une stabilisation, voire une nette réduction de la masse des émissions de GES, certes toujours possible à l'avenir (prions pour...), mais ne correspondant malheureusement pas vraiment à la tendance actuelle.

Il me parait donc regrettable que le GIEC n'ait pas "sorti" de simulations informatiques tenant compte des risques ci-dessus, même si certains (pas tous) peuvent paraître encore plus ou moins provisoirement hypothétiques...

Alain

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Il me parait donc regrettable que le GIEC n'ait pas "sorti" de simulations informatiques tenant compte des risques ci-dessus, même si certains (pas tous) peuvent paraître encore plus ou moins provisoirement hypothétiques...

A mon avis, Alain, ils ne le peuvent pas. Pour sortir une simulation, il faut avoir implémenté la physique ad hoc dans le modèle. Or, la dynamique non-linéaire des glaces semble hors de portée de la recherche actuelle. On peut signaler un risque (le GIEC le fait d'ailleurs), mais pas simuler ce pour quoi l'on n'a pas d'équations.
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A mon avis, Alain, ils ne le peuvent pas. Pour sortir une simulation, il faut avoir implémenté la physique ad hoc dans le modèle. Or, la dynamique non-linéaire des glaces semble hors de portée de la recherche actuelle. On peut signaler un risque (le GIEC le fait d'ailleurs), mais pas simuler ce pour quoi l'on n'a pas d'équations.

oui, on touche sans doute aux limites de la modélisation avec une échelle de centaines de scientifiques, de pays, où le consensus affiché doit être en rapport avec le temps nécessaire pour y parvenir... voilà pourquoi aussi ce forum et plus particulièrement ce topic a un grand intérêt ! /public/style_emoticons/'>http://forums.infoclimat.fr/public/style_emoticons/default/original.gif
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34230 Paulhan - Centre Hérault

Pour la stabilisation/diminution des GES autant attendre que les poules aient des dents!

Du moins si on attend cela de la volonté politique/economique c'est totalement illusoire, on pourra faire les mises en garde qu'on voudra la sacro sainte croissance balaiera d'un revers de main toutes ces objections pourtant particulièrement sensées.

Ils vont nous pondre une "revolution écologique" pour relancer l'économie et on depensera des milliards de milliards pour la realiser, on jettera à la poubelle des equipements peu polluants pour à grands frais en emission de carbone en construire d'autres legerement moins polluants, alors que les premiers auraient pu durer encore longtemps.

C'est la loi actuelle, on ne repare pas, on jette, on ne fait pas durer on remplace, pour remplacer on doit construire donc devorer de l'energie, le plus souvent fossile evidemment.

Au final le bilan est encore pire que si on n'avait rien fait, mais ne le dites à personne la réalité est que leur système économique s'effondre comme un chateau de cartes si les gens se mettent à devenir raisonnables.

La raison ce serait de toujours faire un veritable bilan lors de la construction d'un appareil, son cout en emission de GES à la construction + les GES ou equivalents emis lors de son utilisation, ce genre de calculs est trés rarement fait sauf par quelques vrais ecologistes.

Il est évident que si pour satisfaire l'economie et soi disant pour moins polluer on change à tout bout de champ des appareils qui auraient pu durer deux fois, trois fois ou quatre fois plus on pollue encore plus que si on avait opté pour la raison.

Une seule chose me rassure c'est que le politique, l'economie etant totalement incapables de prendre le virage necessaire nous arriverons encore plus vite à la situation de l'Ile de Päques et confidence je pense que ce ne sera pas un mal, le plus tôt sera le mieux.

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...instabilité possible de certains secteurs cotiers de la nappe glaciaire antarctique en raison de la présence de lacs sous-glaciaires intercommunicants...

Alain

Cette partie du raisonnement m'échappe totalement.Les lacs sous-glaciaires ne sont pas des faits nouveaux, simplement ils n'étaient pas connus.

D'autre part la tendance sur ce continent est en ce moment tout sauf au réchauffement.

D'une situation observée relativement stable, comment déduire une «instabilité possible» en l'absence de fait nouveau ?

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