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Réchauffement


weather.bordeaux
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Messages recommandés

Dans des débats anciens sur le réchauffement, certains forumeurs utilisaient les stations de Châteauroux ou d' Ouessant pour montrer qu'il n' y avait pas eu de réchauffement ou peut-être qu'il n' était pas significatif.

Malheureusement pour eux, leur raisonnement était totalement faux.

Pour preuve:

**Evolution de la Tm annuelle à Châteauroux (non homégénéisée, données brutes): Graphe 1

Evolution de la Tm annuelle à Châteauroux homégénéisée: http://medias.dsi.cnrs.fr/IMFREX/data/diag...NN_19012000.pdf

**Evolution de la Tm annuelle à Ouessant homégénéisée: http://medias.dsi.cnrs.fr/IMFREX/data/diag...NN_19012000.pdf

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Dans des débats anciens sur le réchauffement, certains forumeurs utilisaient les stations de Châteauroux ou d' Ouessant pour montrer qu'il n' y avait pas eu de réchauffement ou peut-être qu'il n' était pas significatif.

Malheureusement pour eux, leur raisonnement était totalement faux.

Pour preuve:

**Evolution de la Tm annuelle à Châteauroux (non homégénéisée, données brutes): Graphe 1

Evolution de la Tm annuelle à Châteauroux homégénéisée: http://medias.dsi.cnrs.fr/IMFREX/data/diag...NN_19012000.pdf

**Evolution de la Tm annuelle à Ouessant homégénéisée: http://medias.dsi.cnrs.fr/IMFREX/data/diag...NN_19012000.pdf

C'est très intéressant, d'autant plus qu'il est difficile d'imputer à l'urbanisation l'évolution mesurée à Ouessant !Par contre, je regarde avec circonspection la fonction linéaire (droite de regression) qualifiée de tendance. Au delà de l'inévitable variabilité annuelle, il me parait en effet bien plus probable que la tendance pourrait être mieux rendue par une courbe de regression du type fonction du second degré, étant donné l'accélération apparente du phénoméne au cours des 10 ou 15 dernières années.

Alain

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Dans des débats anciens sur le réchauffement, certains forumeurs utilisaient les stations de Châteauroux ou d' Ouessant pour montrer qu'il n' y avait pas eu de réchauffement ou peut-être qu'il n' était pas significatif.

Malheureusement pour eux, leur raisonnement était totalement faux.

Pour preuve:

**Evolution de la Tm annuelle à Châteauroux (non homégénéisée, données brutes): Graphe 1

Evolution de la Tm annuelle à Châteauroux homégénéisée: http://medias.dsi.cnrs.fr/IMFREX/data/diag...NN_19012000.pdf

**Evolution de la Tm annuelle à Ouessant homégénéisée: http://medias.dsi.cnrs.fr/IMFREX/data/diag...NN_19012000.pdf

Merci pour ces cartes. De fait, l'homogénéisation des données contraint à la hausse (cas similaire aux EU, où les données brutes des stations rurales donnent un redroissement de -0,05°C, qui devient approx. +0,20°C après homogénéisation).

Ce qui est intéressant à observer sur Châteauroux et Ouessant (et en lien avec la remarque d'Alain) est que l'on n'observe aucune tendance claire (en tout cas forte) sur ces deux cartes entre 1900 et 1985-90 (à vue d'oeil, il faudrait faire une droite de régression sur cette tranche si vous avez les données). En revanche, et dans les deux cas, il semble que ce sont les fortes hausses 1985-2000 qui imposent la tendance nettement positive à l'ensemble. En est-il de même pour d'autres stations françaises ?

Autre point : il serait intéressant de comparer ces courbes homogénéisées avec celles d'autres villes plus peuplées ou ayant connu une plus forte croissance (Châteauroux : env. 25.000 hab en 1900, env. 50.000 aujourd'hui ; la tendance à la hausse est-elle de même amplitude à Toulouse Paris, etc. ?).

*

Sinon, je souhaite acquérir de telles données homogénéisées sur d'autres stations (70 disponibles pour les T°) afin de faire précisément des études plus détaillées. Malhereusement, le devis reçu de MF est à 200 euros HT pour chaque station, ce qui freine mon ardeur...

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Grâce à l'URL donnée par Jean, j'ai pu trouver pas mal de cartes de tendances des stations françaises. Un point intéressant est que dans la plupart on remarque le phénomène signalé plus haut à Châteauroux, à savoir que la décennie 1980-2000 est celle qui pèse le plus nettement sur la tendance séculaire au réchauffement (plus précisément les années 1985-2000, cf. carte ci-dessous où l'on voit dans les trois cas vers 1985-1988 l'amorce du réchauffement récent dont l'amplitude dépasse nettement les précédentes variations).

Voici trois autres exemples de Rothau, Belfort et Strabourg (villes petite, moyenne, grande donc - je n'ai pas trouvé Hegeney, qui est un hameau rural mais dont les données sont sur 1912-2000).

rothau190020010ik.jpg

belfort190020015yc.jpg

strasbourgt190020006yr.jpg

Quelqu'un connaît-il un travail de synthèse sur l'évolution des Tm [1900-1980] en France ? Il serait intéressant de voir le poids exact des deux dernières décennies dans la tendance du siècle passé.

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J'ai une autre question, purement technique cette fois, toujours relative au premier post de Jean. On a vu que l'homogénéisation des données de Châteauroux fait passer cette station d'une baisse des Tm (ou d'évolution non significative) à une hausse. Il semble que c'est très souvent le cas. Dans une thèse qu'on avait eu l'amabilité de me signaler ici (Méthodes statistiques pour l'homogénéisation des séries climatiques), Olivier Mestre donne cet exemple de synthèse de correction des Tn sur plusieurs stations (p. 156) :

minimalecorrigee5qa.jpg

On voit que tous les enregistrements "froids" (vert clair, vert foncé, bleu, bleu foncé) ont disparu et sont devenus "chauds".

Dans cette même thèse, Olivier Mestre signale que la principale source d'erreur en données brutes pour les Tn/Tx (et donc Tm) est l'emplacement de la station et son exposition (p. 92).

Si l'homogénéisation aboutit en moyenne à des corrections à la hausse, cela signifie que les enregistrements bruts étaient biaisés vers la baisse. Ce que j'ai lu à ce sujet jusqu'à présent (constructions, haies, abri trop petit ou pas assez ventilé, etc.) me semblait plutôt suggérer l'inverse (enregistrement brut à la hausse, laissant attendre une correction à la baisse). Or, les facteurs de baisse sont au contraire globalement plus importants. D'où ma question : quels sont les différentes erreurs d'emplacement et d'exposition qui aboutissent à des résultats trop froids dans la mesure des T ?

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On ne voit pas pourquoi Châteauroux aurait connu un refroidissement, alors qu'ailleurs , il y a un réchauffement !

En effet. Mais cela ne répond pas à mes deux questions :

- connaît-on la tendance des Tm françaises sur la période [1900-1980] ?

- pourquoi les enregistrements bruts sont-ils plus souvent biaisés à la baisse qu'à la hausse ?

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Concernant les corrections / homogénéisation, je suggère une explication plausible qui m'est venue en réfléchissant au sujet.

Dans l'ensemble, les enregistrements météo se sont améliorés au cours du dernier siècle, à mesure de l'OMM fixait des critères plus rigoureux et que les réseaux nationaux s'y adaptaient. Dans une longue série, ce sont donc les mesures du début du siècle qui sont sans doute les plus problématiques, et cela plutôt à la hausse (stations en pleine ville, entourées de bâtiments, etc.). La correction consiste alors à revoir ces premiers enregistrements à la baisse, ce qui élimine du coup le différentiel négatif (puisque le T plus récentes et plus correctes ne bougent pas ou bougent moins).

Cette explication suppose que la première hypothèse (les enregistrements se sont globalement améliorés) est vrai. Les pros de la météo auront peut-être leur avis là-dessus.

Une autre question que je me pose dans la foulée est : y a-t-il eu des grandes ruptures de méthode ou de matériel dans l'enregistrement des T au cours du XXe siècle et quand se situent-elles ?

Sinon, j'en reviens à un constat déjà fait. L'accès à la liste des 70 stations homogénéisées permet de constater que les trois stations pouvant être considérées comme rurales (Ouessant, Mont-Aigoual, Pointe de La Hague) sont malhereusement non pertinentes pour évaluer les ICU (zones côtières ou d'altitude). Il est qd même dommage que les 9/1Oe des données proviennent de villes moyennes à très grandes ayant toutes connu une évolution démographique assez forte (pop x2 à x5), alors qu'il aurait suffi de 5 ou 6 stations en terres, pleinement rurales et sans modification d'environnement pour vérifier un éventuel différentiel dû à l'urbanisation dans les régions françaises.

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Posté(e)
Besse sur Issole (83 - Alt 275 m à 26 km de la mer)

J'ai une autre question, purement technique cette fois, toujours relative au premier post de Jean. On a vu que l'homogénéisation des données de Châteauroux fait passer cette station d'une baisse des Tm (ou d'évolution non significative) à une hausse. Il semble que c'est très souvent le cas. Dans une thèse qu'on avait eu l'amabilité de me signaler ici (Méthodes statistiques pour l'homogénéisation des séries climatiques), Olivier Mestre donne cet exemple de synthèse de correction des Tn sur plusieurs stations (p. 156) :

On voit que tous les enregistrements "froids" (vert clair, vert foncé, bleu, bleu foncé) ont disparu et sont devenus "chauds".

Dans cette même thèse, Olivier Mestre signale que la principale source d'erreur en données brutes pour les Tn/Tx (et donc Tm) est l'emplacement de la station et son exposition (p. 92).

Si l'homogénéisation aboutit en moyenne à des corrections à la hausse, cela signifie que les enregistrements bruts étaient biaisés vers la baisse. Ce que j'ai lu à ce sujet jusqu'à présent (constructions, haies, abri trop petit ou pas assez ventilé, etc.) me semblait plutôt suggérer l'inverse (enregistrement brut à la hausse, laissant attendre une correction à la baisse). Or, les facteurs de baisse sont au contraire globalement plus importants. D'où ma question : quels sont les différentes erreurs d'emplacement et d'exposition qui aboutissent à des résultats trop froids dans la mesure des T ?

Bonsoir,

Ce sont surtout les changements (d'emplacements, ...) qui provoquent les principales ruptures.

On corrige souvent à la baisse les T moy anciennes car en général (hors cas particuliers de stations devenant très urbaines en site clos, ou de déplacements pour un site nettement plus chaud) elles sont anormalement chaudes par rapport aux mesures actuelles plus justes (ancien abri de mauvaise qualité qui surchauffait nettement en Tx, passage d'un mauvais emplacement à un bon, dégagements insuffisants puis bons dégagements, améliorations et meilleur suivi des normes,...).

Ce serait faux de modifier de nouvelles données plus justes pour les comparer à des données anciennes plus éloignées de la véritable T de l'air libre ( nous n'y parvenons pas encore, l'incertitude de la mesure pour les valeurs journalières n'est pas encore négligeable)

Si un jour MF installe les abris ventilés mécaniques comme dans les stations du réseau haut de gamme US (on ne trouve pas mieux au monde en situation opérationnelle pour mesurer la T et les RR avec le matériel détaillé sur ce site http://www.ncdc.noaa.gov/oa/climate/uscrn/index.html), on détectera aussi une rupture à cause des Tx plus basses et des Tn un peu moins froides avec ce type de matériel.

Les T relevées y sont plus justes, l'erreur due à l'abri est plus faible que dans les modèles standards actuels à ventilation naturelle.

Dans la thèse d'O. Mestre (p. 98), tu peux voir sur un graphe la différence entre un modèle moderne Cimel déconseillé par la DSO de MF (mais encore trop présent dans certaines stations auto MF, info indispensable mais indisponible pour le client de la climathèque) par rapport à l'abri grand modèle MF "actuel".

Sur la photo de la Rochelle (p. 94), à gauche, tu as l'abri Montsouris de 1896 qui est en prime mal placé. Dans ces conditions d'installation avec cet ancien abri, on peut relever des erreurs journalières > +5° par rapport au nouvel abri et à sa nouvelle position.

J'ai ajusté à l'échelle et ajouté la courbe verte (données brutes) de Jean sur le graphe MF de Chateauroux :

chateaurouxh6kb.th.gif

Certaines années on remarquera des biais de T moy annuelle autour de +0.7°. Celà signifie que certains mois les erreurs sur les Tx et/ou sur les Tn sont bien plus importantes, elles sont encore plus grosses au pas journalier.

( 0.7° d'erreur de T moy c'est équivalent à la différence maxi de mes T moy annuelles entre mon année la plus chaude et la plus froide depuis l'ouverture de la station en 93 à Besse. Un tel biais ne me permettrait même pas de départager la T moy de mes deux années extrêmes sans étudier les changements éventuels dans la station, que dire des autres années intermédiaires !)

En T moy brute en France sur 1900-2000 on a un refroidissement, ce qui est faux quand on tient compte des divers changements dans les stations en homogénéisant les données.

C'est d'ailleurs pour cette raison que depuis des années je trouve dommage que des personnes expérimentées continuent à publier et à applaudir des études où l'on tire des conclusions basées sur des T brutes incomparables (avec en prime des commentaires sur le niveau en valeur absolue de T journalières et un classement avec les années 40 souvent plus biaisées à cause de l'ancien abri, des déplacements fréquents et des coupures avec la guerre), comme ici :

/index.php?s=&showtopic=14422&view=findpost&p=250028'>http://forums.infoclimat.fr/index.php?s=&s...ndpost&p=250028

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Merci beaucoup Christian pour tous ces éléments très précis. Ayant réfléchi, je me doutais que le pb principal venait des T anciennes (en général trop chaudes), auquel s'ajoute le déplacement des postes. Et c'est dommage que MF n'ait pas encore un équivalent du matériel américain.

Et sur l'autre question existe-t-il des infos (les Tm 1900-1980, avant la forte hausse 1980-2000 que l'on voit sur pas mal de courbes) ?

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Je ne vois pas trop ce que tu veux dire, mais sur le sujet il y a le papier de Moisselin, qui a été récèment repris dans la publication de Greenpeace vers novembre ou décembre; Il étudie la variation de Tmin et Tmax sur les séries homogénéisées, et selon les saisons.

je dois avoir ça à mon bueau, donc demain!

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C'est d'ailleurs pour cette raison que depuis des années je trouve dommage que des personnes expérimentées continuent à publier et à applaudir des études où l'on tire des conclusions basées sur des T brutes incomparables (avec en prime des commentaires sur le niveau en valeur absolue de T journalières et un classement avec les années 40 souvent plus biaisées à cause de l'ancien abri, des déplacements fréquents et des coupures avec la guerre), comme ici :

/index.php?s=&showtopic=14422&view=findpost&p=250028'>http://forums.infoclimat.fr/index.php?s=&s...ndpost&p=250028

Doit-on aussi envoyer à la poubelle ce genre d'études et toutes celles (innombrables sur ce forum) basées sur les données non homogénéisées du Bourget depuis 1781 :

/index.php?showtopic=13569'>http://forums.infoclimat.fr/index.php?showtopic=13569

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Posté(e)
Besse sur Issole (83 - Alt 275 m à 26 km de la mer)

Merci beaucoup Christian pour tous ces éléments très précis. Ayant réfléchi, je me doutais que le pb principal venait des T anciennes (en général trop chaudes), auquel s'ajoute le déplacement des postes. Et c'est dommage que MF n'ait pas encore un équivalent du matériel américain.

Et sur l'autre question existe-t-il des infos (les Tm 1900-1980, avant la forte hausse 1980-2000 que l'on voit sur pas mal de courbes) ?

A toi de voir avec les données suivantes, je n'ai pas assez de temps.

Si tu as la liste des 70 stations aux séries homogénéisées, on aura un aperçu plus complet de ces 66 stations, merci.

T moy homogénéisées de 66 stations françaises :

Année Température

en °C(1) 1901 10,8 1902 11,0 1903 11,2 1904 11,7 1905 11,0 1906 11,5 1907 11,2 1908 11,2 1909 10,6 1910 11,1 1911 12,0 1912 11,1 1913 11,7 1914 11,2 1915 11,1 1916 11,3 1917 10,3 1918 11,4 1919 10,8 1920 11,6 1921 12,2 1922 10,9 1923 11,4 1924 11,2 1925 10,9 1926 11,9 1927 11,4 1928 12,0 1929 11,4 1930 11,9 1931 11,0 1932 11,3 1933 11,4 1934 11,9 1935 11,5 1936 11,6 1937 12,0 1938 11,5 1939 11,3 1940 10,7 1941 10,6 1942 11,2 1943 12,3 1944 11,2 1945 12,2 1946 11,3 1947 12,4 1948 12,0 1949 12,4 1950 11,9 1951 11,5 1952 11,6 1953 11,6 1954 11,0 1955 11,6 1956 10,2 1957 11,6 1958 11,5 1959 12,3 1960 11,5 1961 12,3 1962 10,8 1963 10,4 1964 11,5 1965 11,0 1966 11,8 1967 11,7 1968 11,3 1969 11,3 1970 11,4 1971 11,4 1972 11,0 1973 11,3 1974 11,6 1975 11,5 1976 11,8 1977 11,6 1978 11,1 1979 11,3 1980 11,0 1981 11,6 1982 12,4 1983 12,1 1984 11,4 1985 11,1 1986 11,4 1987 11,4 1988 12,2 1989 12,8 1990 12,8 1991 11,8 1992 12,1 1993 11,8 1994 13,1 1995 12,7 1996 11,7 1997 12,9 1998 12,3 1999 12,7 2000 12,9

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A toi de voir avec les données suivantes, je n'ai pas assez de temps.

Si tu as la liste des 70 stations aux séries homogénéisées, on aura un aperçu plus complet de ces 66 stations, merci.

Non, je n'ai pas liste complète hélas. Merci pour ces moyennes sur 66 stations. Rapidement fait sur Excel, cela donne [1901-1980 vs 1901-2000] :

190119800ro.jpg

190120001on.jpg

En comparant les courbes de tendance, on voit le poids très important des vingt dernières années sur l'ensemble du siècle.

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Précision : en tendance (régression linéaire pour les courbes ci-dessus), on obient +0,22 pour Tm[1901-1980], mais +0,90 pour Tm[1901-2000].

Alain a raison : un gisement secret de clathrate a dû remonter à la surface dans notre pays au début des années 1980 ! default_wink.png/emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">

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Doit-on aussi envoyer à la poubelle ce genre d'études et toutes celles (innombrables sur ce forum) basées sur les données non homogénéisées du Bourget depuis 1781 :

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En fait il n'y a pas de station du Bourget depuis 1781, c'est une légende tenace.

La série dite du Bourget depuis 1781 provient d'un patch de plusieurs séries (Montsouris par exemple, le Bourget aussi). Elle a été créée par la NOAA pour son set de données global. Dans cette création, dont j'ignore la méthode, je pense que les scientifiques de la NOAA ont pris les précautions nécessaires pour que le résultat soit homogène vis à vis des tests les plus courants.

Sur le site de référence, il existe d'ailleurs deux types de données, avant et après homogénéisation. Tomar, qui s'y connait un peu, ne s'est surement pas trompé de série... enfin j'espère!

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Précision : en tendance (régression linéaire pour les courbes ci-dessus), on obient +0,22 pour Tm[1901-1980], mais +0,90 pour Tm[1901-2000].

Alain a raison : un gisement secret de clathrate a dû remonter à la surface dans notre pays au début des années 1980 ! default_wink.png/emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">

Je ne vois vraiment pas ce qui peut surprendre dans la courbe d'évolution des températures locales de certaines stations.

Ces courbes locales sont, en effet, relativement bien en accord avec l'augmentation de température au niveau global à partir du début des années 80.

Bien sûr on peut toujours plaisanter, mais par contre, comment peut-on expliquer cette augmentation des Tm en France?

J'aimerais que les spécialistes des mesures nous donnent leur avis.

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Je dois dire que je comprends de moins en moins cette discussion: l'augmentation des températures moyennes annuelles au XX ème siècle est observée a peu près partout, et en moyenne sur le globe aussi. Qu'on retrouve ce phénomène en France est assez normal.

Le changement de pente depuis 1980 est également visible partout, et sur la moyenne globale.

C'est même cette partie de la courbe qui est une bonne validation des théories et des modélisations sur le changement climatique, parce qu'elle est retrouvée par les modèles climatiques, si, et seulement si on introduit dans ces modèles à la fois les forçages naturels et les forçages d'origine humaine.

Je ne crois pas que qui que ce soit ait dit un jour qu'il s'agissait forcément de phénomènes linéaires.

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Je dois dire que je comprends de moins en moins cette discussion: l'augmentation des températures moyennes annuelles au XX ème siècle est observée a peu près partout, et en moyenne sur le globe aussi. Qu'on retrouve ce phénomène en France est assez normal.

Le changement de pente depuis 1980 est également visible partout, et sur la moyenne globale.

C'est même cette partie de la courbe qui est une bonne validation des théories et des modélisations sur le changement climatique, parce qu'elle est retrouvée par les modèles climatiques, si, et seulement si on introduit dans ces modèles à la fois les forçages naturels et les forçages d'origine humaine.

Je ne crois pas que qui que ce soit ait dit un jour qu'il s'agissait forcément de phénomènes linéaires.

Effectivement, l'évolution en France correspond à l'évolution mondiale ; le réchauffement est simplement plus accentué ( voir les travaux de P. Bessemoulin et de ses collègues de MF)
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Le changement de pente depuis 1980 est également visible partout, et sur la moyenne globale.

C'est même cette partie de la courbe qui est une bonne validation des théories et des modélisations sur le changement climatique, parce qu'elle est retrouvée par les modèles climatiques, si, et seulement si on introduit dans ces modèles à la fois les forçages naturels et les forçages d'origine humaine.

Je ne crois pas que qui que ce soit ait dit un jour qu'il s'agissait forcément de phénomènes linéaires.

En tout cas, en ce qui me concerne j'ai toujours insisté sur la non-linéarité de cette évolution dans la seconde moitié du 20ème siècle. Jusqu'aux environs de 1975-1980, on n'observait qu'une tendance très faible - et donc discutable - à la hausse, largement dominée par une très forte variabilité annuelle et des "cycles" pluriannuels assez irréguliers, peut-être essentiellement en liaison avec les cycles solaires.A partir du milieu des années 70, tout change et la pente de la fonction de régression s'accroit très sensiblement.

C'est pour cela que je suggére d'utiliser une fonction du second degré au lieu d'une droite de régression pour faire apparaître la tendance de longue période. On peut également tester une fonction exponentielle simple.

A plus long terme, si un nouveau palier d'équilibre est atteint, une fonction de type logistique (courbe "en S") pourrait être mieux adaptée, mais nous n'en sommes pas encore la...

L'idée d'un gisement caché de clathrates sous la France (Ah Ah Ah ! default_blush.png ) est une bonne plaisanterie, n'est-ce pas Charles ? En fait, je ne prévois pas de dégazage significatif de clathrates (océaniques) avant le début des années vingt. Mais je peux me tromper : certains gisements étant à à peine 1/2°C de leur point de déstabilisation, une très légére accélération du réchauffement des océans à moyenne profondeur (- 200 à -300 mètres) pourrait accélérer la venue de ces dégazages. Peu probable, mais pas impossible (des remontées de méthane ont parfois été signalées) ...

Alain

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Je dois dire que je comprends de moins en moins cette discussion: l'augmentation des températures moyennes annuelles au XX ème siècle est observée a peu près partout, et en moyenne sur le globe aussi. Qu'on retrouve ce phénomène en France est assez normal.

Le changement de pente depuis 1980 est également visible partout, et sur la moyenne globale.

C'est même cette partie de la courbe qui est une bonne validation des théories et des modélisations sur le changement climatique, parce qu'elle est retrouvée par les modèles climatiques, si, et seulement si on introduit dans ces modèles à la fois les forçages naturels et les forçages d'origine humaine.

Je ne crois pas que qui que ce soit ait dit un jour qu'il s'agissait forcément de phénomènes linéaires.

En effet, rien d'anormal en soi (cf Jones et Moberg 2003 pour le bilan révisé du XXe avec la grille CRU). Il n'y rien à comprendre au-delà de ce qui est écrit - c'est-à-dire au-delà d'un simple chiffrage des rythmes du réchauffement en France.

Cela rappelle simplement que la France (comme l'Europe) connaît une accentuation particulièrement forte par rapport à d'autres zones du globe. Jones et Moberg donnent par exemple ces valeurs (tendance linéaire) pour la période 1977-2001 en C°/décennie :

Europe 0,425

Arctique : 0,364

Amérique du Nord : 0,289

Afrique : 0,284

Asie : 0,283

Amérique du Sud : 0,125

Antarctique : 0,080

Australie : 0,055

Tu as aussi raison de rappeler que cette partie récente de la courbe est essentielle à la validation des modèles, et notamment à la part anthropogénique du réchauffement. Jusqu'aux années 1980, il est en fait difficile de distinguer l'évolution climatique de sa simple variabilité naturelle. (Et pour 1980-2000, c'est l'HN qui pousse la moyenne globale vers une hausse très significative).

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Posté(e)
Besse sur Issole (83 - Alt 275 m à 26 km de la mer)

Doit-on aussi envoyer à la poubelle ce genre d'études et toutes celles (innombrables sur ce forum) basées sur les données non homogénéisées du Bourget depuis 1781 :

/index.php?showtopic=13569'>http://forums.infoclimat.fr/index.php?showtopic=13569

Toutes ne sont pas à jeter, mais il y en a pas mal. Tout dépend de ce qui est démontré et comparé, des pas de temps utilisés, des sources de données...

L'étude que tu donnes en référence n'est pas à envoyer à la poubelle même si les données n'étaient pas homogénéisées car on n'y aborde pas des comparaisons de chiffres à chiffres. On regarde simplement les cycles des oscillations avec la moyenne d'amplitude de plusieurs stations qu'on retrouvera aussi dans les données homogénéisées même si elles n'ont pas le même niveau en valeurs absolues (ce ne serait pas pareil si on commençait à dire que tel creux d'amplitude il y a 150 ans est plus bas ou plus haut en valeur absolue que le creux le plus récent).

A Chateauroux on voit aussi certaines grandes tendances dans les 2 séries. On a bien une hausse de T dans les années 40 et une hausse dans les années 90 en données brutes et homogénéisées, mais on ne peut pas dire laquelle des 2 périodes a été plus chaude sur cette station sans disposer des données homogènes, ni réaliser un classement assez juste des T moy sur 10 ans et bien entendu on ne peut pas fournir une tendance correcte de toute la courbe et encore moins descendre dans des pas de temps plus petits et réaliser des classements rigoureux d'étés ou d'hivers, de mois (même si certains dépassent l'incertitude des mesures sont assez bien classés, d'autres bien placés en données brutes, rétrogradent nettement avec des données homogénéisées), ou pire classer des records journaliers trop anciens.

Sur le Net on trouve aussi des longues séries testées de données journalières pour le Bourget ou autres, mais ce n'est pas de l'homogénéisation qui ne peut être réalisée qu'au pas mensuel au plus fin. Les moy annuelles ou mensuelles calculées chez soi à partir de ces séries journalières de références ne sont pas homogénéisées.

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