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Les Forums d'Infoclimat

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Resistance des arbres aux grands froids


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Eh bien, non je ne le crois pas...car je connais même si d'assez loin, au moins un groupe de gens (dans le Gers) qui a pu racheter des terres agricoles et leur faire changer de statut (ils ont payé eux-mêmes la viabilisation).

Et bien je les applaudis des deux mains, et je suis bien content pour eux ! Car je connais des gens qui cherchent deseperement du terrain comme cela et qui n'y parviennent pas depuis de nombreuses années.

Ici les SAFER sont toutes puissante et un particulier non paysan et non introduit (si vous voyez ce que je veux dire...) n'a déja AUCUNE chance de trouver un bout de terrain, ensuite, le rendre constructible, même à ses frais pour les racordements, je ne connais personne qui y soit parvenu (depuis une 10 aine d'années), à moins d'etre copain avec le maire.

Mais sii tu as des tuyeau, je suis preneur !

On peut toujours ne jamais anticiper les changements, accepter de gérer l'ingérable (voir l'encombrement des grandes villes et les problèmes dans les banlieues) et d'un autre côté accepter tranquillement que des gens en soient réduits à vivre dans des yourtes (et je ne suis pas certaine que ce soit vraiment de gaieté de coeur; j'ai récemment rencontré des gens qui ont dû passer l'hiver dans une yourte qui prenait l'eau...).

Je ne te le fait pas dire, je suis bien de cet avi aussi. En exagerant un peu les POS restrictifs condamnent les gens qui ne sont pas deja proprietaires, et d'un millieux social modeste à moyen aux.... clapiers !

Maintenant, tout dépend du projet que l'on a. Si c'est créateur d'emplois dans des zones "reculées", alors on a des chances que les choses puissent se concrétiser.

En fait, je suis les choses d'assez près, même si je n'avais aucun renseignement concernant les forêts...

Bonne chance à toi, j'espere que tu parviendras à trouver le terrain que tu cherche, et tiens nous au courant des avancées de ton projet default_ohmy.png/emoticons/ohmy@2x.png 2x" width="20" height="20">

A+

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st yrieix le déjalat (19) 750 m / 1800 mm annuel

carte_degats.gif

Pour les degats des tempetes ,il faut regarder celle ci ,celle de 2000 c'est plus une estimation.Celle ci c'est la réalite sur photos aériennes .

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Ici les SAFER sont toutes puissante et un particulier non paysan et non introduit (si vous voyez ce que je veux dire...) n'a déja AUCUNE chance de trouver un bout de terrain, ensuite, le rendre constructible, même à ses frais pour les racordements, je ne connais personne qui y soit parvenu (depuis une 10 aine d'années), à moins d'etre copain avec le maire.

Ben, je ne sais pas...j'ai des renseignements un peu différents. On m'a souvent dit que les Safer fonctionnent maintenant sur le mode des agences immobilières. En clair ça veut dire que si on a l'argent...

Par ailleurs, si on s'y met à plusieurs, ça peut changer la donne.

J'ai déjà posé la question au maire de ma commune et il n'a pas eu l'air de trouver cela infaisable. Je précise cependant que le département où j'habite est le deuxième moins peuplé de France (derrière la Lozère, sauf erreur).

Par ailleurs je ne vois pas pourquoi un groupe de particuliers échouerait là où réussit n'importe quel promoteur. J'ai été il n'y a pas très longtemps à Samoëns en Savoie où la plupart des terres agricoles du coin ont été progressivement rachetées pour construire des lotissements touristiques lesquels, bien entendu ne servent que quelques mois par an default_mad.gif

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Pour les eucalyptus ,je crois qu'ils sont tous mort en 1985 ,et c'etait pour produire du bois pour le pate à papier (le meilleur bois pour la pate)

Ils sont morts de quoi exactement?

Du froid, de la maladie?

Ces arbres me semblent pourtant étonnamment robustes, surtout le gunii.

J'en ai de très jeunes spécimens chez moi et du coup je suis un peu inquiet.

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Posté(e)
St-Étienne-du-Valdonnez (Lozère) - 885 m d'altitude au pied du Mont Lozère et du causse de Sauveterre. A 9 km au SE de Mende

Vu la date : du froid sans doute.

Mais il en reste encore pas mal, des "forêts" entières, par exemple dans les Maures entre Hyères et St Tropez.

En Corse aussi il me semble non ? Corrigez moi si je me trompe.

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Ici les SAFER sont toutes puissante et un particulier non paysan et non introduit (si vous voyez ce que je veux dire...) n'a déja AUCUNE chance de trouver un bout de terrain, ensuite, le rendre constructible, même à ses frais pour les racordements, je ne connais personne qui y soit parvenu (depuis une 10 aine d'années), à moins d'etre copain avec le maire.

Que la SAFER soit toute puissante c'est normale, puisqu'elle a un droit de préemption sur le rachat des terres afin de les redistribuer ensuite comme bon lui semble.

Enfin pas vraiment comme bon lui semble, mais plutôt en fonction de sa politique, si elle veut insérer des jeunes agriculteurs, elle vendra en priorité à ces derniers, si c’est plutôt une politique visant à faciliter les grandes exploitations et bien elle vendra en priorité à cela …

Et c’est normal puisque la safer a était créée à l’origine pour faciliter l’acquisition des terres agricoles libérées aux agriculteurs et non aux grands complexes fonciers.

Maintenant il est vrai que trouver des terres viabilisées et constructibles n’est pas toujours facile avec ce système, mais il faut bien protéger les terres arables contre l’urbanisme d’une manière ou d’une autre !

On m'a souvent dit que les Safer fonctionnent maintenant sur le mode des agences immobilières. En clair ça veut dire que si on a l'argent...

C’est vrai que fût un temps l’argent était un moyen pour obtenir ce que l’on voulait mais aujourd’hui je crois que le système est réformé pour éviter la corruption.
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Maintenant il est vrai que trouver des terres viabilisées et constructibles n’est pas toujours facile avec ce système, mais il faut bien protéger les terres arables contre l’urbanisme d’une manière ou d’une autre !

Oui, mais alors pourquoi est-ce finalement aussi facile autour des grandes villes, alors qu'il faudrait là lutter contre l'urbanisation galopante et aussi difficile dans des zones quasi-désertiques ?

C’est vrai que fût un temps l’argent était un moyen pour obtenir ce que l’on voulait mais aujourd’hui je crois que le système est réformé pour éviter la corruption.

Ce n'est pas ce que j'entends dire. Cela dit je ne suis pas forcément d'accord pour dire qu'il s'agit là de corruption.
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Posté(e)
st yrieix le déjalat (19) 750 m / 1800 mm annuel

Pour les essais sur les eucalyptus avant 85 sur le sud ouest ,ils avaient des provenances du portugal ,je pense tres sensible au gel ,mais tres productive en bois.Meteor ,tes eucalyptus ne risquent rien chez toi sauf ,il y avait des temperatures inferieur à 15°,ici un voisin en a un et il a plus de dix ans deja il a resisté à -15° en 2005.Je ne sais pas s'il reste des plantations d'eucalyptus dans le sud ouest ,mais c'est bien le gel de janvier 85 qui les a tué en grand nombre.

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Posté(e)
st yrieix le déjalat (19) 750 m / 1800 mm annuel

L'aveyron n'est pas le deuxieme departement le moins peuplé fait des recherches ,tu verras que le lot n'est pas tres peuplé.

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Posté(e)
st yrieix le déjalat (19) 750 m / 1800 mm annuel

DEPARTEMENTS DE FRANCE EN 2000

Département Population Superficie Densité Prop. popul. Prop. superf.

# (par ordre alphabétique) (milliers) (km2) (hab./km2) métropole métropole

1 Ain 522 675 5 756 91 0,89% 1,06%

2 Aisne 536 959 7 420 72 0,91% 1,36%

3 Allier 343 681 7 340 47 0,58% 1,35%

4 Alpes de Haute-Provence 141 140 6 945 20 0,24% 1,27%

5 Alpes-Maritimes 1 018 296 4 299 237 1,73% 0,79%

6 Ardèche 287 725 5 556 52 0,49% 1,02%

7 Ardennes 289 748 5 246 55 0,49% 0,96%

8 Ariège 137 476 4 890 28 0,23% 0,90%

9 Aube 292 761 6 027 49 0,50% 1,11%

10 Aude 311 922 6 443 48 0,53% 1,18%

11 Aveyron 263 790 8 771 30 0,45% 1,61%

12 Bas-Rhin 1 039 428 4 755 219 1,76% 0,87%

13 Bouches-du-Rhône 1 851 864 5 087 364 3,14% 0,93%

14 Calvados 653 847 5 547 118 1,11% 1,02%

15 Cantal 149 845 5 226 29 0,25% 0,96%

16 Charente 340 011 5 956 57 0,58% 1,09%

17 Charente-Maritime 562 531 6 864 82 0,96% 1,26%

18 Cher 313 774 7 310 43 0,53% 1,34%

19 Corrèze 232 529 5 857 40 0,39% 1,07%

20 Corse du Sud 116 857 4 014 29 0,20% 0,74%

21 Côte d'Or 509 853 8 763 58 0,87% 1,61%

22 Côtes d'Armor 545 092 6 878 79 0,93% 1,26%

23 Creuse 122 716 5 565 22 0,21% 1,02%

24 Deux-Sèvres 345 091 5 999 58 0,59% 1,10%

25 Dordogne 390 109 9 060 43 0,66% 1,66%

26 Doubs 500 855 5 234 96 0,85% 0,96%

27 Drôme 442 232 6 525 68 0,75% 1,20%

28 Essonne 1 136 942 1 804 630 1,93% 0,33%

29 Eure 543 928 6 037 90 0,92% 1,11%

30 Eure-et-Loir 409 936 5 929 69 0,70% 1,09%

31 Finistère 860 152 6 789 127 1,46% 1,24%

32 Gard 629 629 5 835 108 1,07% 1,07%

33 Gers 172 355 6 257 28 0,29% 1,15%

34 Gironde 1 301 153 10 726 121 2,21% 1,97%

35 Haut-Rhin 714 783 3 533 202 1,21% 0,65%

36 Haute-Corse 140 104 4 666 30 0,24% 0,86%

37 Haute-Garonne 1 067 022 6 309 169 1,81% 1,16%

38 Haute-Loire 210 624 4 977 42 0,36% 0,91%

39 Haute-Marne 193 768 8 196 24 0,33% 1,50%

40 Haute-Saône 230 283 5 360 43 0,39% 0,98%

41 Haute-Savoie 640 930 4 388 146 1,09% 0,80%

42 Haute-Vienne 354 993 5 520 64 0,60% 1,01%

43 Hautes-Alpes 122 834 5 549 22 0,21% 1,02%

44 Hautes-Pyrénées 222 533 4 464 50 0,38% 0,82%

45 Hauts-de-Seine 1 440 321 176 8 184 2,45% 0,03%

46 Hérault 912 145 6 224 147 1,55% 1,14%

47 Ille-et-Vilaine 879 768 6 775 130 1,49% 1,24%

48 Indre 230 712 6 791 34 0,39% 1,25%

49 Indre-et-Loire 558 962 6 127 91 0,95% 1,12%

50 Isère 1 107 815 7 431 149 1,88% 1,36%

51 Jura 251 810 5 048 50 0,43% 0,93%

52 Landes 330 503 9 243 36 0,56% 1,69%

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Posté(e)
st yrieix le déjalat (19) 750 m / 1800 mm annuel

DEPARTEMENTS DE FRANCE EN 2000

Département Population Superficie Densité Prop. popul. Prop. superf.

# (par population décroissante) milliers km2 hab./km2 métropole métropole

53 Eure-et-Loir 409 936 5 929 69 0,70% 1,09%

54 Vienne 402 974 6 990 58 0,68% 1,28%

55 Pyrénées-Orientales 397 271 4 116 97 0,67% 0,75%

56 Dordogne 390 109 9 060 43 0,66% 1,66%

57 Vosges 380 632 5 874 65 0,65% 1,08%

58 Savoie 377 321 6 035 63 0,64% 100,60%

59 Haute-Vienne 354 993 5 520 64 0,60% 1,01%

60 Deux-Sèvres 345 091 5 999 58 0,59% 1,10%

61 Tarn 344 756 5 780 60 0,59% 1,06%

62 Allier 343 681 7 340 47 0,58% 1,35%

63 Charente 340 011 5 956 57 0,58% 1,09%

64 Yonne 335 477 7 424 45 0,57% 1,36%

65 Landes 330 503 9 243 36 0,56% 1,69%

66 Loir-et-Cher 317 024 6 343 50 0,54% 1,16%

67 Cher 313 774 7 310 43 0,53% 1,34%

68 Aude 311 922 6 443 48 0,53% 1,18%

69 Lot-et-Garonne 306 331 5 361 57 0,52% 0,98%

70 Aube 292 761 6 027 49 0,50% 1,11%

71 Orne 292 580 6 103 48 0,50% 1,12%

72 Ardennes 289 748 5 246 55 0,49% 0,96%

73 Ardèche 287 725 5 556 52 0,49% 1,02%

74 Mayenne 287 407 5 175 56 0,49% 0,95%

75 Aveyron 263 790 8 771 30 0,45% 1,61%

76 Jura 251 810 5 048 50 0,43% 0,93%

77 Corrèze 232 529 5 857 40 0,39% 1,07%

78 Indre 230 712 6 791 34 0,39% 1,25%

79 Haute-Saône 230 283 5 360 43 0,39% 0,98%

80 Nièvre 224 618 6 817 33 0,38% 1,25%

81 Hautes-Pyrénées 222 533 4 464 50 0,38% 0,82%

82 Haute-Loire 210 624 4 977 42 0,36% 0,91%

83 Tarn-et-Garonne 207 154 3 730 56 0,35% 0,68%

84 Haute-Marne 193 768 8 196 24 0,33% 1,50%

85 Meuse 192 197 6 216 31 0,33% 1,14%

86 Gers 172 355 6 257 28 0,29% 1,15%

87 Lot 161 279 5 217 31 0,27% 0,96%

88 Cantal 149 845 5 226 29 0,25% 0,96%

89 Alpes de Haute-Provence 141 140 6 945 20 0,24% 1,27%

90 Haute-Corse 140 104 4 666 30 0,24% 0,86%

91 Territoire de Belfort 137 948 611 226 0,23% 0,11%

92 Ariège 137 476 4 890 28 0,23% 0,90%

93 Hautes-Alpes 122 834 5 549 22 0,21% 1,02%

94 Creuse 122 716 5 565 22 0,21% 1,02%

95 Corse du Sud 116 857 4 014 29 0,20% 0,74%

96 Lozère 73 724 5 180 14 0,13% 0,95%

TOTAL METROPOLE 58 893 601 545 372 108 100,00% 100,00%

97 Réunion 722 200 2 507 288 1,23% 0,46%

98 Guadeloupe 427 931 1 705 251 0,73% 0,31%

99 Martinique 384 613 1 080 356 0,65% 0,20%

100 Guyane 163 979 83 534 2 0,28% 15,32%

total DOM 1 698 723 88 826 19 2,88% 16,29%

TOTAL METRO-DOM 60 592 324 634 198 96 102,88% 116,29%

© Gérard-François Dumont - Chiffres Insee.

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Pour les essais sur les eucalyptus avant 85 sur le sud ouest ,ils avaient des provenances du portugal ,je pense tres sensible au gel ,mais tres productive en bois.Meteor ,tes eucalyptus ne risquent rien chez toi sauf ,il y avait des temperatures inferieur à 15°,ici un voisin en a un et il a plus de dix ans deja il a resisté à -15° en 2005.Je ne sais pas s'il reste des plantations d'eucalyptus dans le sud ouest ,mais c'est bien le gel de janvier 85 qui les a tué en grand nombre.

ok merci pour ta réponse (idem pour frc63).
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Je ne sais pas s'il reste des plantations d'eucalyptus dans le sud ouest ,mais c'est bien le gel de janvier 85 qui les a tué en grand nombre.

Idem pour le Sud Est Varois....

des eucalyptus qui pour certains avaient localement résisté à 1956 n'ont pas tenu le choc de janvier 85, peut-être en raison de leur grand âge...

Depuis, quelques repeuplements ont été effectués , en particulier dans le massif de l'Esterel,sur la commune de St-Raphael , avec un certain succès, malgré quelques lieux d'implantation un peu "étranges" , comme des sommets de collines caillouteuses exposées plein Mistral, où là bien sur, la réussite est moindre..... default_flowers.gif

Mais avec presque 20 ans de recul, c'est globalement une réussite, en tous cas pour ce massif...

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Idem pour le Sud Est Varois....

des eucalyptus qui pour certains avaient localement résisté à 1956 n'ont pas tenu le choc de janvier 85, peut-être en raison de leur grand âge...

Depuis, quelques repeuplements ont été effectués , en particulier dans le massif de l'Esterel,sur la commune de St-Raphael , avec un certain succès, malgré quelques lieux d'implantation un peu "étranges" , comme des sommets de collines caillouteuses exposées plein Mistral, où là bien sur, la réussite est moindre..... default_smile.png/emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20">

Mais avec presque 20 ans de recul, c'est globalement une réussite, en tous cas pour ce massif...

Il y a longtemps (quand ?, je ne saurais le dire, mais bien avant 1985, et surement apres 1956) il y eu des tentatives d'implantations d'eucalyptus en Limousin. ça marchait bien, puis vint 1985, puis l'abandon total et definitif de la zone pour l'eucalyptus.

Beaucoup de gens se plaignent de ce qu'une foret de Douglas ou d'epiceas n'est pas tres riche en vie et en biodiversité, surtout le sous bois, serait on en train de commetre la même erreur avec des forest monospecifiques d'epicea ? (une cata pour les oiseu qui ne peuvent nicher sur cet arbre)

Les sylviculteurs Portugais ont payé assez cher cette erreur !

A+

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Que la SAFER soit toute puissante c'est normale, puisqu'elle a un droit de préemption sur le rachat des terres afin de les redistribuer ensuite comme bon lui semble.

Enfin pas vraiment comme bon lui semble, mais plutôt en fonction de sa politique, si elle veut insérer des jeunes agriculteurs, elle vendra en priorité à ces derniers, si c’est plutôt une politique visant à faciliter les grandes exploitations et bien elle vendra en priorité à cela …

Et c’est normal puisque la safer a était créée à l’origine pour faciliter l’acquisition des terres agricoles libérées aux agriculteurs et non aux grands complexes fonciers.

Oui, c'est exactement ça.

Maintenant il est vrai que trouver des terres viabilisées et constructibles n’est pas toujours facile avec ce système, mais il faut bien protéger les terres arables contre l’urbanisme d’une manière ou d’une autre !

C’est vrai que fût un temps l’argent était un moyen pour obtenir ce que l’on voulait mais aujourd’hui je crois que le système est réformé pour éviter la corruption.

Oui

L'effet pervers apparait quand le prix des terrains constructibles un tant soit peu vaste croise celui d'une mythique voiture de sport rouge avec un cheval cabré par effet d'une offre rarefiée. c'est le cas aujourd'huis si on veut 2-3000 m2. Or s'il est aisé de vivre sans voiture de sport, se dire que 3000 m2 de terrain est totalement hors de portée est plus dur à avaler default_smile.png/emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20"> ...

A+

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DEPARTEMENTS DE FRANCE EN 2000

J'ai vu sur différents sites (dont Wikipeda) qu'au niveau densité de popluation selon les départements, l'Aveyron est 90ème et le Lot 88ème : respectivement, 30 habitants au km2 pour l'Aveyron et 31 pour le Lot.
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Posté(e)
Remiremont - Porte des Hautes Vosges (400 m)

Je voudrais compléter ce qui est dit sur les reboisements à partir des Eucalyptus dans les régions du Sud de la France pour évoquer un problème soulevélé par leur culture en Europe (et en dehors de leur aire de répartition initiale). Ces arbres ont la particularité (fâcheuse) d'avoir des feuilles dans lesquelles ont trouve des substances (sortes d'huiles essentielles) qui ne se dégradent pas dans l'humus faute de micro-organismes appropriés. Résultat, on enregistre de fortes concentrations de ce genre de molécules dans les sols ce qui empêche, de manière prolongée, la repousse de toute autre espèce d'arbre dans les zones "contaminées".

De memoire, il me semble que les espèces d'Eucalyptus les plus rustiques, Eucalyptus Dalrympleana ou Gunnii, sont données jusqu'à des T° de -20°C pour le premier et -15°C pour l'autre.

Aussi, voici un article trouvé sur le site du CNRS qui traite de l'évolution des dégats occasionnés aux fôrets par les tempêtes durant le 20°siècle.

Tempêtes et dégâts aux forêts : évolution sur le XXè siècle

Extrait de la Lettre n°15 Programme International Géosphère Biosphère-Programme Mondial de Recherches sur le Climat (PIGB-PMRC)

L'effet dévastateur des tempêtes sur les forêts peut être un indicateur de l'évolution des tempêtes. Cependant cet effet implique, outre la force de la tempête, l'état de la forêt. Ce domaine d'étude est actuellement important en recherche forestière.

1 : Exemple de dégât provoqué sur la forêt par une tempête

Jusqu'à une vitesse de 100 km/h, le vent ne provoque que peu de dégâts aux forêts, abattant seulement quelques arbres malades ou au système racinaire déficient. De 100 à 150 km/h apparaissent des chutes ou bris d'arbres appelés chablis (figure 1), mot qui désigne également l'arbre abattu, qui peuvent être plus ou moins importants selon les caractéristiques du peuplement et de la station. Au delà de 150 km/h, bien peu de peuplements résistent. Les deux tempêtes de décembre 1999 ont été particulièrement dévastatrices avec 140 millions de m3 abattus en trois jours, soit quatre années de récolte, du fait en particulier de l'ampleur des surfaces balayées.

2 : Volumes abattus par le vent en Europe en fonction du mois de l'année

L'essentiel des tempêtes, et donc des dégâts, se concentre de septembre à février. On n'enregistre en été que quelques tornades violentes mais géographiquement limitées.

Les résineux : plus touchés que les feuillus

Les résineux, qui conservent leurs feuilles en hiver, sont plus exposés aux tempêtes, du fait de leur prise au vent, que les feuillus qui les ont opportunément perdues avant la période à risque.

Ils paient donc le plus lourd tribut et représentent souvent 75 à 80% des volumes abattus' Cela n'exclut cependant pas quelques dégâts parfois spectaculaires sur certains feuillus, en particulier le hêtre et le peuplier. Les résineux ne sont par ailleurs pas tous égaux face à la tempête : mélèze (défeuillé lui aussi en hiver), douglas ou pin laricio résistent mieux qu'épicéa, pin sylvestre ou pin maritime.

3 : Volumes de bois abattus par le vent en Europe de 1865 à 2000

Un accroissement exponentiel des dégâts

L'important travail de recensement mené par le géographe D. Doll (1988), complété en 2000, permet de mettre en évidence la forte augmentation à la fois de la fréquence et de l'amplitude des dégâts aux forêts depuis plus d'un siècle. La figure 3 montre les volumes abattus de 1860 à 2000. Plusieurs explications peuvent être avancées à ce phénomène, qui suscitent nombre d'interrogations.

Y a-t-il une augmentation de la fréquence et/ou de la violence des tempêtes ?

La réponse à cette question est controversée et est à relier avec les craintes actuelles sur les conséquences d'un réchauffement climatique annoncé par les scientifiques.

Y a-t-il une augmentation des surfaces forestières exposées aux tempêtes ?

Le taux de boisement est effectivement passé en France de 17 à 27% de 1860 à 2000 grâce aux deux vagues de reboisement du Second Empire et de l'après- guerre (1950- 1980). L'inventaire forestier national constate par ailleurs un accroissement général des volumes sur pied à l'hectare (par exemple + 15% entre 1981 et 1993), ce qui augmente d'autant les dégâts lorsque survient une tempête.

Les peuplements actuels sont-ils plus sensibles au vent ?

On peut penser que les peuplements issus des reboisement de l'après guerre sont plus fragiles pour deux raisons : d'une part ils sont en majorité composés de résineux et, d'autre part, ils ont été insuffisamment ou trop tardivement éclaircis du fait de la mévente des petits bois. Ils sont donc constitués de tiges serrées, grêles et instables.

4 : Volume cumulé de bois abattus par le vent en Europe de 1865 à 2000 pour différentes régions

On constate que c'est l'Europe Centrale, où l'enrésinement massif remonte à la fin du XIXè siècle, qui a fourni l'essentiel du contingent de chablis jusqu'aux années 80. Puis l'Europe de l'Ouest, où l'enrésinement est plus récent, a suivi la même tendance, avec un décalage de quelques dizaines d'années, lorsque les peuplements des années 50 ont été suffisamment hauts pour être sensibles au vent.

Comment réduire la sensibilité au vent des forêts ?

S'il est avéré que les résineux sont plus exposés aux tempêtes pour les raisons déjà évoquées, il n'est bien sûr pas possible de tous les remplacer par des feuillus. Sur la plupart des stations à résineux, ceux-là sont en effet inadaptés ou improductifs. C'est donc par la sylviculture qu'il faut agir. Plusieurs solutions sont alors envisageables.

La futaie régulière claire

Puisque les peuplements denses et hauts sont fragiles, faisons pousser des peuplements clairs, avec des arbres " trapus ". On y arrivera soit par des plantations à assez grands espacements (600 à 1000 pl/ha par exemple) si l'on dispose de plants de qualité, soit à partir de plantations plus denses, mais rapidement dépressés (avant 10 m de haut) ou éclaircies (avant 15 m de haut). Ces plantations, en plein ou en enrichissement de taillis ou friches, visent la production rapide de bois de qualité, avec en général un élagage artificiel.

La sylviculture «proche de la nature»

Cette sylviculture préconise des peuplements mélangés et/ou irréguliers (arbres d'âges et hauteurs variées), gérés arbre par arbre, en évitant les coupes rases. S'il n'est pas prouvé que la stabilité soit alors meilleure qu'en futaie régulière claire, cette solution permet, après le passage de la tempête, la reconstitution rapide du peuplement à partir des arbres les plus jeunes.

La sylviculture sans éclaircie, à courte révolution

C'est une sylviculture de masse de type industriel, qui part de plantations denses (2000 pl/ha, ramenés parfois à 1000 pl/ha par un seul dépressage ou une éclaircie), et qui prévoie une coupe rase précoce (30-40 ans) avant que le peuplement ne soit trop haut. Elle évite ainsi les éclaircies tardives, toujours très déstabilisantes, mais n'est pas très performante écologiquement parlant, générant des peuplements sombres et sans vie.

Conclusion

Quelle que soit la solution choisie, on retiendra que toute monoculture sur de grandes surfaces est dangereuse et qu'il faut privilégier les petites unités, de l'ordre de 5 ha, d'âges et d'essences différentes, réparties en mosaïque dans le paysage. Cette stratégie devrait permettre de diluer les dégâts tout en s'accordant mieux avec la fonction écologique de la forêt et avec la fonction d'accueil, de plus en plus importante aujourd'hui.

chablis19993yn.jpg

graphvolboistemptes5bd.jpg

Il semble que dans certaines régions, comme la Lorraine que je connais (mais aussi ailleurs en Europe), la conversion des traditionnels TSF (Taillis Sous Futaie) entamée au milieu du 19°S a contribué à obtenir des peuplements denses, monospécifiques et parfois équiennes ce qui a favorisé l'étendue des dégats relevée suite à la tempête de 1999.

Bien sûr, d'autres aspects, tels la nature des sols et (ou) des peuplements entrent en ligne de compte. Ainsi, les Chênes, à racines en pivot, resistent mieux aux violentes rafales que les Hêtres aux racines traçantes plus superficielles.

Ces aspects expliquent, entre autres, le fait que les fôrets situées sur les plateaux de revers, en Lorraine, ont connu des proportions de destruction proches de 80% à l'issue du 26 décembre 1999. La gestion forestière participe partiellement aux responsabilités de tels dégats (outre le caractère très exceptionnel de cet évènement climatique!).

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  • 4 weeks later...

Résistance des végétaux aux gelées tardives

Nouveau chapitre de notre étude... Après les grands froids hivernaux,

intéressons nous maintenant aux effets néfastes des froids printaniers.

Les gelées tardives peuvent causer d’importants dommages aux vergers,

à la vigne et aux cultures de légumes tout

dépend du moment, car au printemps, les plantes

sont plus ou moins sensibles selon leur stade de

développement (figure 23). C’est ainsi que des

boutons de fleurs fermés supportent sans dommage

des températures jusqu’à –8°C, mais que

des fleurs entièrement ouvertes ne supportent en

revanche plus que des températures à peine inférieures

au point de congélation.

Pour évaluer la situation en cas de gel, il

faut donc considérer à la fois la température

minimale, la saison et la durée. C’est pourquoi,

il n’est pas possible de donner une définition

unique des gelées extrêmes. Dans ce qui suit,

nous faisons appel à la définition utilisée en

agrométéorologie et nous référons à des gelées

qui causent des dommages aux cultures.

sensibilitaugeldespoiresdiffre.jpg

Sensibilité au gel des poires à différents stades phénologiques

GEL seuils critiques des espèces à pépins

Espèces

Boutons (stade E)

Floraison (stade F)

Jeune fruit (stade I)

Prunier -3.9°C -2.2°C -1.1°C

Pêcher -3.9°C -2.2°C -1.0°C

Cerisier -2.2°C -2.2°C -1.0°C

Abricotier -3.9°C -2.2°C -0.6°C

Pommiers -2°C -1.8°C -1.6°C

Poiriers -2.8°C -1.6°C -1°C

Kiwi -1°C

(Source Rev. suisse Viti. Arbo. Hort. 04.1975 et CTIFL)

3othprof1.jpg

Maïs endommagé par le gel à la mi-juin. Les plants plus petits peuvent s'en remettre, mais la croissance des plants plus vieux peut être limitée par les tissus détruits par le gel.

Le gel est un ennemi des cultures. Lorsque les températures atteignent un seuil limite auquel les tissus des végétaux se désorganisent, des lésions se créent et des dommages parfois irréversibles apparaissent. Selon le type de culture, la variété végétale et le stade de développement des végétaux, le gel causera plus ou moins de dommages au champs. De toutes les périodes de l’année, le gel de printemps est le plus redouté, car les bourgeons sont parfois débourrés et les jeunes feuilles et les jeunes rameaux portant des fleurs ne peuvent pas supporter des températures inférieures à - 2 °C.

Une petite histoire de gel au sol

Le soleil se lève sur une plantation quelconque dans le sud du Québec. Le vent a soufflé fort une bonne partie de la nuit et les températures se sont abaissées considérablement. En fait, un système dépressionnaire lié à un front froid a traversé la région augmentant considérablement la force des vents. La journée qui s’annonce sera belle car un système de haute pression quasistationnaire couvre maintenant l’ensemble du territoire méridional québécois. Les températures au sol s’élèvent rapidement à l’arrivée des premiers rayons de soleil au champs. Surtout dans l’entre rang où l’absorption du rayonnement est maximum étant donné que cette surface est sur terre battue et que sa couleur foncée facilite l’absorption du rayonnement direct. La chaleur à la surface du sol sera conduit lentement vers les profondeurs du sol. Par contre aumême moment, les surfaces localisées à l’ombre conservent une température plus fraîche et untaux d’humidité plus élevée que les entre rangs. Dès lors, ce déséquilibre entre ces deux surfaces à proximité l’une de l’autre met en action de petits systèmes convectifs et advectifs qui tendent à rétablir équilibre énergétique. L’air plus froid sous les rangs est pompé vers les entre rangs et convectés en altitude. Les échanges énergétiques en début de matinée sont lents, mais avec l’intensification du rayonnement le processus de transfert s’accélère jusqu’en début d’après-midi. Durant toute la période diurne le jeu des échanges d’énergie se perpétuera par les quatre processus fondamentaux de régulation des températures soit : la convection, la conduction, le rayonnement et l’évaporation des surfaces. Lentement la machine thermique diminue d’intensité jusqu’en fin d’après-midi, au fur et à mesure que le rayonnement solaire s’incline, celui-ci émet de moins en moins d’énergie par unité de surface. Bientôt le soleil se couche et l’apport important d’énergie solaire n’est plus.

Seul le rayonnement thermique reste. La surface du sol se refroidi rapidement et les cellules convectives cessent de distribuer la chaleur. Dans les quelques heures qui suivent, la température de l’air à un mètre du sol aura perdu entre 5 °C et 10 °C. Les mécanismes qui régulent les températures de surface sont maintenant inversés. Les surfaces se refroidissent par émission de rayonnement thermique. Le ciel dégagé de nuage, qui caractérise souvent les hautes pressions, ne permet pas d’intercepter et de réémettre une partie de ce rayonnement vers le sol. De plus, l’absence de vent ne permet pas de détruire l’empilement d’air froid qui s’installe au sol. Sur un terrain plat, l’air froid s’empile par gravité et l’inversion température se développe. L’air chaud, moins dense que l’air froid, se retrouve prisonnier en altitude. À ce stade, seul un terrain en pente permet le drainage naturel de l’air froid. En fait, le seul apport de chaleur que peut bénéficier le sol et les végétaux vient de la condensation de la vapeur d’eau sur les surfaces. Dans ce contexte, plus vite le point de rosée est atteint, moins rapide sera la chute destempératures. En situation où l’air à proximité du sol contient peu de vapeur d’eau, lestempératures descendront jusqu’à tôt le matin.

Durant cette période nocturne, plusieurs degrés Celsius auront été perdus. La température de surface du sol dans l’entre rang aura passé de 30 °C au zénith à environ - 3° vers 4h00 le jour suivant. Le feuillage des végétaux, moins massif que le sol, aura aussi atteint des températuresélevées durant la journée et des températures encore plus basses que le sol durant la nuit.Contrairement à la surface d’un sol sec, la plante bien irriguée peut conserver des températuresviables durant la journée en faisant passer son eau de l’état solide à l’état gazeux par évapotranspiration. De plus, sa cuticule plus ou moins cireuse et translucide laisse passer une fraction du rayonnement solaire vers les strates inférieures. Cette énergie non captée le sera par d’autres feuilles et servira à des activités métaboliques où simplement à l’évaporation ou à l’augmentation des températures des strates inférieures. La nuit, les température du feuillage descend drastiquement sous les températures de l’air et sol. Alors que l’air à un mètre du sol est de -2 °C au même moment la température du feuillage peut être aux alentours de -4 °C. Ce scénario de fiction microclimatique se joue tous les jours quelque part dans le monde. Les inversions de température au sol sont courantes et cause parfois bien des dégâts si elles atteignent des seuils limites de tolérance où les tissus des organes végétaux sont déstructurés par le gel des liquides extra ou intracellulaires.

Moyens de protection.

Il y a très peu de moyens de protéger la culture contre le risque de gel. Voici néanmoins un aperçu des facteurs de gestion qui augmentent les risques de dommages par le gel en cas de baisse de température :

- sarclage des entre-rangs;

- épandage d'azote en bandes latérales (là où le sol est dérangé);

- épandages d'herbicides;

- présence de mauvaises herbes;

- épaisse couche de résidus laissés par la culture précédente.

Si la météo prévoit un risque de gel, les producteurs peuvent choisir de retarder le sarclage des entre-rangs, l'épandage de l'azote en bandes latérales ou les applications d'herbicides jusqu'à ce que les températures se radoucissent. Tout ce qui peut déranger le sol en surface contribue à introduire davantage d'air dans le sol et à isoler les plants de maïs de la chaleur contenue dans la masse de sol. Il s'ensuit une augmentation des risques de dommages par le gel. De la même façon, les résidus de culture et les mauvaises herbes agissent comme un obstacle au transfert de la chaleur du sol vers les plants de maïs. Par ailleurs, les sols secs sont plus vulnérables aux dommages par le gel, étant donné qu'ils sont moins en mesure de retenir la chaleur le jour, ce qui réduit la quantité de chaleur pouvant être transférée aux plants de maïs pour les protéger pendant la nuit.

Florent.

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je comblerai un manque important dans cette liste qui est l'olivier, arbre témoin & véritable frontière climatique..

Son niveau de résistance au gel est très variable en fonction de son age, l'époque de l'année, & même sa taille...

En gros, il gèle de -10° pour les sujets jeunes & un peu fragiles ou mal exposés, à -20° pour les sujets les plus agés & robustes...

Dans le Pays Niçois, certains sujets ont entre 800 & 1000 ans...facile d'en déduire les minimales absolues rencontrées sur la Côte d'Azur depuis le Moyen Age ...

J'en ai un sous mes fenêtres dont il est fait mention dans les archives du Comté de Nice au moment de la Révolution, et je suis situé dans les collines Niçoises dans un coin réputé froid pour les Tn...

je complète tardivement ce que sacrefilou a dit sur l'olivier, étant donné que j'en cultive 80. L'expérience de 1956 a montré que ce que craint le plus l'olivier c'est le choc thermique. un abaissement de la température de 0 à -12 en huit jours ne provoquera que des dégâts mineurs; par contre si le même phénomène se produit en quelques heures alors là on se retrouve comme en 1956 avec une oliveraie détruite.

1985 sur le var et les Alpes maritimes a été plus agressif que dans le gard pour cette raison de choc thermique.

Ensuite il y a des variétés plus "nordiques" comme l'aglandau qui supporteront mieux et le niveau de froid et le choc thermique, ceci s'entendant pour des arbres non greffés, ou greffés suffisament bas ( greffe dite à l'ancienne).

Autre avantage de l'olivier : sa résistance aux tempêtes, notamment pour les variétés présentes dans la vallée du Rhône et dans la zone de mistral et de la tramontane.

ne pas oublier qu'en France actuellement, de Cerbère à Menton, Corse inclue, on recense plus de 140 variétés d'oliviers autochtones , outre quelques plantations de Frantoio et de Pendolino importées de Toscane.

Enfin pour mémoire "l'olea europea variété cuspidata se rencontre au nord-ouest de l'himalaya jusqu'en Afghanistan" ( Source Loussert et Brousse 1978)

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lc30

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Certains coins ont été très épargnés alors que quelques dizaines de mètres plus loin, dans les mêmes conditions de sol, de relief et d'exposition, il ne reste plus rien. C'est dommage que je ne puisse te trouver une photo aérienne de la Fôret de Hayes, sur le plateau derrière chez moi, car là c'est éloquent d'évidence!

Enfin, je voulais ausi recadrer les choses par rapport à la fin de ton intervention, ce n'est pas grâce aux forestiers que la fôret a gagné autant de terrain, mais c'est en raison de la déprise agricole qui touche nos campagnes depuis la moitié du 19° siècle.

Les terrains les moins rentables n'étant plus cultivés, par un processus naturel de dynamique paysagère (fermeture du paysage), se retrouvent progressivement transformés en friches qui évoluent en fôret dans l'ultime étape de cette transformation des espaces.

Les forestiers Français ne sont que les gestionnaires de ce regain de terrain, mais en aucun cas les initiateurs default_sleeping.gif !

En matière de gestion forestière et de tempête il faut ajouter que bien des lieux qui ont été replantés, notamment dans le massif central l'ont été dans des buts purement miniers :

Les enfants sont partis à la mine ( de 1860 à 1940), les parents savaient qu'ils ne reviendraient pas alors ils ont essentiellement reboisés en bois de mine, pensant que les chefs -boiseurs achèteraient plus tard ces productions de préférence à des gens du coin. ( ceci explique aussi pas mal l'extension du réseau férré dans le Massif Central, car le train est alors parfaitement lié à la mine- intégration économique verticale)

ces forêts, boisement timbre-poste ou général, n'ont plus été exploitées après 1960, puisque les mines fermèrent et elles ont vieilli. Le gigantisme atteint par les arbres cause leur perte lors des forts épisodes venteux, le vieillissement n'arrange rien. Après l'abbatage tempétueux des forêts se profile un autre danger : lors des épisodes orageux le risque de ruissellement avec coulées de boue se généralise.

Là-dessus j'ai eu familialement quelques photos faites dans les environs de Champenoux : le risque de couléees de boues est total parce que les arbres ont basculé avec leur enracinement.

c'est encore un autre problème lié à certains résineux, et surtout ceux destinés initialement au bois de mine : un enracinement superficiel. C'est aussi le cas du pin d'Alep pour d'autres problèmes. Une forêt cela s'exploite rationnellement ; il ne faut pas attendre que les arbres atteignent des tailles gigantesques pour les exploiter : évidemment on a quelques cas comme certains arbres de la forêt de Tronçais qui atteignent des âges très vénérables ( on a parlé de 300 ans pour "Apollon" vers 1960). c'est exceptionnel.

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lc30

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Va demander aux habitants du Livradois ou de certaines vallées vosgiennes par exemple, ce qu'ils en pensent : il y a de vériables cas de dépression là bas, vivre toute l'année dans un village entouré de miliers d'ha de résineux (qui viennent parfois jusqu'au portes des maisons) plantés lors de 60 dernières années c'est pas la joie. Et ne me parle pas de "gens de la ville" car c'est bel est bien les familles et descendants de paysans du coin...

Je le voit presque quotidiennement dans mon boulot, aujourd'hui la volonté de la quasi totalité des habitants de ces secteurs, tout comme celle des pouvoirs publics c'est "d'ouvrir les paysages". Pas de supprimer la forêt partout, mais bon quand tu vois des communes avec des taux de boisements de 90% dont 95% de résineux de moins de 50-60 ans... Quand tous les points de vue sont bouchés par des plantations... (comment on fait pour prendre les orages en photo dans le Livradois ??? default_devil.gif C'est bien pour ça que je vais jamais dans ce coin malgré les très nombreux orages, difficile de trouver des vues dégagées, j'exagère un peu mais je ne suis pas loin de la réalité).

Bien souvent les plantations résineuses ont été faite par des gens du pays, qui sont partis à la ville (et oui...) et qui n'ont trouvé que ça pour se faire quelques rentrées d'argent et utiliser les anciennes terres agricoles de leurs ancêtres. Donc le poblème n'est pas aussi simple que ça...

Demande aussi aux cévenols qui voient leurs vallées se boiser (naturellement il est vrai plus que par plantations de nos jours) s'ils en sont heureux ! La forêt c'est l'illustration parfaite d'un "pays agricole qui se casse la figure"

J'adore la forêt, mais faut garder un équilibre. Désolé mais moi les Causses qui se boisent ça me met le bourdon, les crêtes de Margeride qui ont été plantées en épicéas par le FFN ben tous les gens du coin le regrettent aujourd'hui...

J'ai que 27 ans mais je vois déjà les évolutions par rapport à mon enfance, la forêt gagne dans certains secteurs et c'est pas forcemment une bonne chose. Et c'est pas pour rien si de nombreuses actions et politiques publiques sont mises en place pour lutter contre ça.

Voilà c'était un plaidoyer pour les paysages ouverts ! default_sleeping.gif

Avoir la chance de bénéficier à la fois de vastes étendues non boisées et de forêt à proximité c'est un atout énorme. Il faut conserver ça et les forestiers eux-même l'on bien compris.

Toujours une question d'équilibre...

alors là totalement d'accord avec vincent63 : on a même demandé, de la part d'un parc naturel, à EDF voulant passer une ligne électrique de ne pas lésiner sur le déboisement. Les gens croientr que c'est un paysage naturel alors qu'il s'agit d'un boisement industriel lié aux mines. il faut avoir parcouru professionnellement s le nord de Thiers ou entre Ambert et la Chaise-Dieu pour se rendre compte qu'il n'y a rien, rien, rien, des arbres : le désert vert !

Autre conséquence l'assèchement de la Dore en période estivale, parce que l'évapotranspiration et la rétention font que l'eau n'arrive plus à cette rivière. Et en cas de grosses pluies, aucun effet car les terrains saturés ruissellent aussi vite. Seul avantage il n'y a plus de crues nivales.....

ce que j'ai dit pour la Dore vaut aussi pour le Nord du Gard, pour les pluies cévenoles et pour les étiages.

autre exemple mais qui ne touche pas les forêts mais la garrigue méridionale : interception foliaire des pluies de l'ordre de 10 mm, tissu racinaire des chênes-kermès tellement dense qu'il n'y a plus d'absorption rapide et audela de 20 mm/heure on ruisselle alors que les vignes ou les oliveraies travaillées peuvent allègrement supporter 200 mm en une journée (fait d'expérience personnel mais corroboré par d'autres observateurs.... dans le Lubéron)

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