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l'évolution du climat... vers une ère glaciaire


Tom Sawyer
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Messages recommandés

Voici un article intéressant sur un rapport du groupe de travail de Bob Corell, directeur du projet Arctic Impact Climate Assessment:

article

Bob Corell (cité dans l'article) ne prend en compte qu'une partie des variables dont je tiens moi-même compte, mais ses inquiétudes rejoignent les miennes.quote (tonio) dis moi alain, le phénomène que tu décris( celui des bulles remontant à la surface) ne serait-il pas celui qui sévit dans le triangle des bermudes , réputé pour faire disparaître des navires??

Tonio, je ne fais pas le lien avec le "triangle des Bermudes". Veux tu dire que le phénoméne "bulles de méthane" (et de CO2) que j'envisage y aurait été constaté et présenté comme explication de certaines disparitions ?

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Bob Corell (cité dans l'article) ne prend en compte qu'une partie des variables dont je tiens moi-même compte, mais ses inquiétudes rejoignent les miennes.

quote (tonio) dis moi alain, le phénomène que tu décris( celui des bulles remontant à la surface) ne serait-il pas celui qui sévit dans le triangle des bermudes , réputé pour faire disparaître des navires??

Tonio, je ne fais pas le lien avec le "triangle des Bermudes". Veux tu dire que le phénoméne "bulles de méthane" (et de CO2) que j'envisage y aurait été constaté et présenté comme explication de certaines disparitions ?

je pense qu'il doit parler de ce phénomène an effet.On parle de remontées gazeuses qui modifient la densité localement.
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Tom Sawyer tu sais combien tu risques pour plaggia? Ou alors t'a pompé dans les livres ou alors ne fait surtout pas de science!

Tout ce que tu décris est connu depuis des décennies et s'appelle phénomène de Heinrich du nom du gars qui a expliqué ce phénomène...va lire le forum paléoclimato pendant un temps tu vas découvrir bien des choses default_biggrin.png/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">

De plus aujourd'hui on sait qu'il n'y a plus assez de masse d'eau douce sur les pôles pour couper suffisamment le gulf stream. Donc la prochaine glaciation dans 10 000 ans sera uniquement dûe aux paramètres orbitaux. Rien d'endémique à la Terre elle-même.

A+!

Alex.

Je suis désolé de ne pas avoir pu répondre mais j'ai eu quelques problèmes de connexions.Je me suis peut être mal expliqué. En disant ma théorie, je parlais de celle en la quelle je croyais. Je ne me dis en aucun cas révélateur de cette théorie, mais je crois au scénario.

Quant à ce que tu dis : De plus aujourd'hui on sait qu'il n'y a plus assez de masse d'eau douce sur les pôles pour couper suffisamment le gulf stream, peux-tu me dire où as-tu trouvé cette source.

Merci.

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Posté(e)
Aix-en-Provence (et fût un temps avec des relevés sur Ventabren)

Je suis désolé de ne pas avoir pu répondre mais j'ai eu quelques problèmes de connexions.

Je me suis peut être mal expliqué. En disant ma théorie, je parlais de celle en la quelle je croyais. Je ne me dis en aucun cas révélateur de cette théorie, mais je crois au scénario.

Quant à ce que tu dis : De plus aujourd'hui on sait qu'il n'y a plus assez de masse d'eau douce sur les pôles pour couper suffisamment le gulf stream, peux-tu me dire où as-tu trouvé cette source.

Merci.

Salut Tom sawyer ok ouai j'avais pas compris ton 1er message comme ça Ok default_mellow.png !

Pour l'infos sur la quantité d'eau, lors de cours de DEA avec des climatologues du CNRS, de l'UMPC et de l'INRA à Paris VI Jussieu.

A+!

Alex.

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Je suis désolé de ne pas avoir pu répondre mais j'ai eu quelques problèmes de connexions.

Je me suis peut être mal expliqué. En disant ma théorie, je parlais de celle en la quelle je croyais. Je ne me dis en aucun cas révélateur de cette théorie, mais je crois au scénario.

Quant à ce que tu dis : De plus aujourd'hui on sait qu'il n'y a plus assez de masse d'eau douce sur les pôles pour couper suffisamment le gulf stream, peux-tu me dire où as-tu trouvé cette source.

Merci.

Alex a absolument raison.-D'abord cela ne concerne que le pole nord (le sud n'a pas grand chose à voir avec le GS).

-Ensuite, le volume actuel des glaces des inlandsis du Groënland et de la grande ile canadienne d'Elesmere n'est "que" de 2 millions de km3 environ contre 50 millions voici 20 000 ans pour l'ensemble des inlandsis de l'hémisphère nord (et quelque 30 millions sur l'Antarctique).

-Enfin il n'existe plus de lac géant d'eau douce froide capable de se déverser en quelques mois dans l'océan comme ce fut le cas au Canada voici un peu plus de 8200 ans (période de l'Holocène).

Quand à la banquise, elle paraît avoir déja perdu entre 40 et 50% de son épaisseur et environ un quart de sa superficie en une cinquantaine d'années, sans que cela semble avoir sérieusement géné le GS. Il ne reste plus guére qu'un peu moins de la moitié de son volume moyen des années 1900-1950 (épaisseur moyenne comprise entre 2 et 3 mètres). De plus sa fonte estivale totale - que j'estime possible dans 2 decennies tout au plus - ne fera bien evidemment pas monter le niveau de la mer, contrairement à la dilatation thermique, à la fonte des glaciers et (dans une moindre mesure) au dégel du pergelisol de Sibérie et du nord de l'Amérique.

Alain

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Posté(e)
Méjantel-Barjac - 820m - Lozère

Bonsoir.

Je vais peut-être me répeter, mais ... Il y a 8200 ans, avec de telles calottes, le niveau des océans etait plus bas qu'il ne l'est de nos jours, et ..... jusqu'à preuve du contraire, beaucoup plus salés.

Le sel joue un rôle fondamentale dans le cas du "tapis roulant".

Moins de glaces, de lac, d'inlandsis, etc... ok, mais une salinité surement beaucoup plus fragile qu'il y a 8200 ans, et surement beaucoup plus influençable.

@+

BaSHaR

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Ect-ce que les calottes qui ont déjà fondu n'ont pas influencé ces courants.

On dit qu'il y a moins de glace qu'avant. Qu'est-elle devenue ? Je trouve ça assez radicale de dire que de toute façon, il n'y aura pas assez de glace pour influencer le gulf stream. Il vaudrait mieux rester sur des hypothèses. Le climat est bien trop compliqué.

J'ai un peu de mal à comprendre tout ça ? Mais, je suis content d'avoir lancé le sujet car ça réagit bien.

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Alain, tu es le plus filou et le plus fin des vendeurs de livres du forum! default_wink.png/emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">default_laugh.pngdefault_laugh.png Au moins 50% de tes messages reprennent le nom d'un de tes écrits! Je crois que tout le monde a compris ce que tu fais...

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Alex a absolument raison.

-D'abord cela ne concerne que le pole nord (le sud n'a pas grand chose à voir avec le GS).

-Ensuite, le volume actuel des glaces des inlandsis du Groënland et de la grande ile canadienne d'Elesmere n'est "que" de 2 millions de km3 environ contre 50 millions voici 20 000 ans pour l'ensemble des inlandsis de l'hémisphère nord (et quelque 30 millions sur l'Antarctique).

-Enfin il n'existe plus de lac géant d'eau douce froide capable de se déverser en quelques mois dans l'océan comme ce fut le cas au Canada voici un peu plus de 8200 ans (période de l'Holocène).

Quand à la banquise, elle paraît avoir déja perdu entre 40 et 50% de son épaisseur et environ un quart de sa superficie en une cinquantaine d'années, sans que cela semble avoir sérieusement géné le GS. Il ne reste plus guére qu'un peu moins de la moitié de son volume moyen des années 1900-1950 (épaisseur moyenne comprise entre 2 et 3 mètres). De plus sa fonte estivale totale - que j'estime possible dans 2 decennies tout au plus - ne fera bien evidemment pas monter le niveau de la mer, contrairement à la dilatation thermique, à la fonte des glaciers et (dans une moindre mesure) au dégel du pergelisol de Sibérie et du nord de l'Amérique.

Alain

Heu, on a vraiment des données fiables et sérieuses sur l'évolution du volume de la banquise entre 1900 et 1950? Je croyais que les mesures fiables dataient seulement de la seconde moitié du XXème siiècle?
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Heu, on a vraiment des données fiables et sérieuses sur l'évolution du volume de la banquise entre 1900 et 1950? Je croyais que les mesures fiables dataient seulement de la seconde moitié du XXème siiècle?

Du moins, on a su évaluer des modifications de la banquise grâce au naufrage du Titanic. En effet, c'est par la suite qu'à été créé la compagnie de surveillance des icebergs. cette dernière a constaté que le nombre de ces dits icebergs sont en augmentation constante.Mais, pour le reste je suis incapable de te dire où les autres ont pris leur données.
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Et les poches de méthane ? Personne n'en parle ?

Je pourrais en parler pendant des heures, mais je me ferais encore accuser de vouloir vendre mes bouquins ! default_sleep.png/emoticons/sleep@2x.png 2x" width="20" height="20">En fait je ne cherche qu'a diffuser une mise en garde argumentée, par les livres, les conférences, les forums, Internet, mes cours à la fac, etc. Et je n'ai pas du tout honte de ce que j'ai écrit !

Quand à la glace présente voici 20 000 ans, sa fonte a depuis lors fait remonter le niveau moyen des mers de près de 120 mètres. On dit fréquemment que si les Inlandsis de l'HN fondaient, le niveau monterait encore de 7 mètres. En fait, c'est totalement faux, pour plusieurs raisons.

La première est qu'une hausse des températures capable de faire fondre la nappe glaciaire groënlandaise entrainerait un réchauffement des océans tel que la dilatation qui en résulterait serait probablement de plusieurs mètres. On serait donc plus près de 10 m que de 7.

La seconde, c'est que la même hausse de températures commencerait à faire fondre les marges de la nappe glaciaire antarctique, ce qui doublerait approximativement la hausse du niveau (donc environ 20 m).

La troisième (inversement), c'est que la fonte des gisements de clathrates laisserait un peu de place sous les océans. Disons de l'ordre de 1 m en moyenne (Bien sûr, le géologue américain Bratton parle d'une vingtaine de mètres, mais je crois son estimation de l'épaisseur des clathrates surévaluée) à retrancher.

La quatrième serait la capacité de l'atmosphère à retenir plus de vapeur d'eau en chauffant (oter encore quelques dizaines de cm tout au plus)

Il existe encore quelques rétroactions mineures.

Au total, on aurait une hausse de niveau de l'ordre de 18 m, à quelques mètres près.

Mais ce n'est pas pour tout de suite ! Même avec un emballement de l'effet de serre, l'épaisseur des inlandsis est telle qu'ils mettraient très longtemps à fondre, d'autant plus que dans un premier temps, leur épaisseur continuerait à croître en certains endroits avec l'augmentation de précipitations neigeuses.

Et puis il resterait la masse de la nappe glaciaire antarctique...

Alain

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Il faut aussi prendre en compte que la multiplication des perturbations entraîne un refroidissement. La preuve en a été faîte le 11 septembre 2001 et les jours suivants. En effet, suite aux attentats, les avions ont été interdits de vols sur les USA. On a alors constaté une hausse de 1°C au thermomètre. En cause, la condensation émise par les avions avait disparu et donc la réflection solaire était moins importante qu'avant.

Aussi, a été prouvé que la pluie "polluée" provoquait également un refroidissement. Mais ça, je ne me rappelle plus vraiment l'explication.

En ce qui concerne le méthane, il me semble qu'on avait découvert dans la mer du Nord des cratères au fond de l'eau. C'est par la suite qu'on a compris que c'était des poches de méthane qui s'étaient libérés. Je pense qu'il faut prendre un peu plus en considération ce phénomème (méconnu ?).

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Posté(e)
34230 Paulhan - Centre Hérault

Oui c'est l'effet Global Dimming qui concerne par exemple l'assombrissement par les polluants qui entraine une baisse des T° au sol, le problème actuellement est que sous couvert de normes contre les particules on pollue de plus en plus propre et donc on emet du Co2 bien transparent ce qui accentue le rechauffement sans que le voile de pollution ne reduise le rayonnement reçu au sol.

A ce sujet l'immense incendie de Londres a un avantage, il brule "salement" et emet beaucoup de fumée, ce qui est moins nocif pour le rcehauffement que si ce petrole avait ete brulé dans des chaudières ou des moteurs de voitures ou de camions qui eux brulent plus "propre".

Comme de toute façon ce petrole etait destiné à être brulé cela ne change pas grand chose quant au bilan global et n'ajoute pas un surplus de pollution en termes de GES.

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Pour évaluer l'absorption du co2 par la biomass c'est relativement simple : calculer la matière organique accumulé soit dans le sol soit dans les océans.

On pourrait croire que la forêt équatorial est un puit de carbone. Pas du tout, la décomposition d'un corp mort est tellement rapide que cette forêt consomme tout ce qu'elle stock. Autrement dit, c'est un système à circuit fermé.

par contre, les forêts tempérées et même les forêts boréales mettent plus de temps à décomposer voir même pas du tout. On a alors une accumulation de co2 au sol.

En mer, tout pareille, tout squelette est rapidement précipité au fond puis stocké.

C'est très bien tout ça. Mais la capacité écologique à absorber du CO2 ne se mesure pas à l'échelle humaine.

Autrement dit. Même si la biomass mondiale absorbe une partie de nos rejet, la majorité reste dans l'atmosphère (cf : un des topics ici présent).

Bref, même si je sors un peu du sujet, ne pas compter sur la biomass pour rattraper tout ça.

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Il faut aussi prendre en compte que la multiplication des perturbations entraîne un refroidissement. La preuve en a été faîte le 11 septembre 2001 et les jours suivants. En effet, suite aux attentats, les avions ont été interdits de vols sur les USA. On a alors constaté une hausse de 1°C au thermomètre. En cause, la condensation émise par les avions avait disparu et donc la réflection solaire était moins importante qu'avant.

Aussi, a été prouvé que la pluie "polluée" provoquait également un refroidissement. Mais ça, je ne me rappelle plus vraiment l'explication.

En ce qui concerne le méthane, il me semble qu'on avait découvert dans la mer du Nord des cratères au fond de l'eau. C'est par la suite qu'on a compris que c'était des poches de méthane qui s'étaient libérés. Je pense qu'il faut prendre un peu plus en considération ce phénomème (méconnu ?).

Oui, j'ai écrit qu'il existait d'autres rétroactions "mineures" (je ne voulais pas trop m'étendre là dessus).La libération de poches de méthane en mer du Nord doit remonter à une période chaude antérieure (du moins je le suppose). Cela constituerait en tout cas une preuve de plus - après le récent début d'accélération des émissions en provenance du dégel du permafrost - que les chapitres que je consacre dans mes livres au risque lié au CH4 (Ca y est, je vais encore me faire engueuler ! default_dry.png ) sont tout à fait justifiés.

Alain

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