Invité Posté(e) 28 septembre 2005 Partager Posté(e) 28 septembre 2005 Exemple mal choisi par rapport au contenu de ton message : en Allemagne la sortie du nucléaire s'accompagne malheureusement du retour du charbon (centrales thermiques classiques). De quelle "désinformation" parles tu ? Les destructions totalement illégales de plants d'OGM sont réelles, ce n'est pas de la science fiction. Nous sommes en démocratie ou pas ? La sortie progressive du nucléaire ne peut à mon sens être envisagée qu'une fois que nous serons sortis totalement des énergies fossiles et 75% de l'énergie consommée dans le monde est d'origine fossile (7,5 Gtep). A mon sens le combat contre le nucléaire n'est pas une priorité aujourd'hui : la principale menace pour l'humanité, c'est le changement brutal du climat. C'est une question d'appréciation des risques et de hiérarchisation des enjeux. Mais à chacun sa sensibilité... Tout à fait d'accord avec planetebleue et j'ajouterais:Non les écolos ne réfléchissent pas, ou en tous cas très mal. On sait tous que l'éolien et le photovoltaïque nécessitent d'avoir en permanence des centrales thermiques en marche pour les soutenir et suppléer à leurs irrégularité manifeste de fonctionnement. Quant à l'hydroélectricité en Allemagne, c'est comme en France , complètement saturée. Et on les voit les écolos au pouvoir en Allemagne: un vrai désastre: l'Allemagne est le plus gros producteur de CO2 d'Europe grâce, effectivement, à sa conso de charbon et ce pays devient un nain dans le domaine nucléaire. Voilà encore un exemple de la réflexion bornée des écolos: l'abandon du nucléaire. Et pourquoi svp? Parce que. Non mais il faut être un peu sérieux tout de même. Il y a un problème avec le nucléaire, ce sont les déchets. Sinon l'exploitation en est la plus sûre du monde industriel, qu'on le veuille ou non. De plus la recherche dans ce domaine est extrèmement active et on peut espérer dans les prochaines décennies et dans le domaine de la fission l'arrivée de réacteurs surrégénérateurs à cycle U233/Th232(par exemple) , des réacteurs HTR producteurs d'H2, des réacteurs 'brûleurs" de déchets pilotés par accélérateur, puis de la fusion. L'avenir est à l'évidence dans le nucléaire et les écolos ne le voient pas, aveuglés qu'ils sont par leur idéologie. Enfin rappelons surtout de ne pas confondre écolos et écologie. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
oozap73 Posté(e) 28 septembre 2005 Au NE de Pont de Beauvoisin Savoie, Alt. 280 m. Et fréquemment à Chambéry Centre-Ouest (270m), à 18 km Est à vol d'oiseau, trajets étagés entre 250 m et 630 m d'altitude, de part et d'autre de l'Epine (Jura Sud) / Chartreuse (Préalpes N-O). Partager Posté(e) 28 septembre 2005 Les destructions totalement illégales de plants d'OGM sont réelles, ce n'est pas de la science fiction. Nous sommes en démocratie ou pas ? Et les plantations d'OGM secrètes, alors que des études confirment leur nocivité, en violation manifeste des principes constitutionnels de Précautions et d'Informations? Où est la transparence ? Ou sont le respect du citoyen et du consommateur ? Lorsque des actions illégales sont initiées par les semenciers qui souhaitent remplacer les graines naturelles par leur ***** pour des raisons purement financières avec le soutien de laboratoires publics et privés, la réponse ne peut être qu'illégale. La démocratie s'est très souvent gagnée par des actions illégales, et ce ne sont pas les lobbies et les pouvoirs établis qui l'ont instaurée... Oui aux OGM en espace confiné et avec une transparence minimale et une information juste et équilibrée des citoyens et des consommateurs. Non à la politique actuelle des grands semenciers de contamination de l'agriculture classique en général et bio en particulier. Et on les voit les écolos au pouvoir en Allemagne: un vrai désastre: l'Allemagne est le plus gros producteur de CO2 d'Europe grâce, effectivement, à sa conso de charbon et ce pays devient un nain dans le domaine nucléaire. Voilà encore un exemple de la réflexion bornée des écolos: l'abandon du nucléaire. Et pourquoi svp? Quelle intox ! /emoticons/sleep@2x.png 2x" width="20" height="20"> L'Allemagne compte 80 millions d'habitants et est le 1er exportateur mondial devant notamment les Etats-Unis et la Chine (excusez du peu). Elle a signé le traité de Kyoto que sache (baisse des émissions de gaz à effet de serre), ce qui n'est pas le cas d'autres pays très industrialisés...Enfin, lors des dernières élections les Verts ont maintenu leurs scores malgré une politque de "réformes" parfois très douloureuses. Et la CDU qu tous les lobbies mettaient en tête des életions a fait choux blanc... Le problème de l'Allemagne ce ne sont pas les Verts, mais une culture de puissance économique qui fait que la natalité est, elle, désastreuse depuis bien trop longtemps! Il y a un problème avec le nucléaire, ce sont les déchets. Oui, il a le problème des déchets, mais il y a d'autres risques tout aussi graves : . la prolifération nucléaire à des pays de plus en plus nombreux et souvent incontrôlés. . Le risque de plus en plus répandu (en même temps que se répand le nucéaire) de terrorisme avec des bombes sales. . Le risque de plus en plus répandu avec la prolifération nucléaire de conflits nucléaires, aboutissant faut-il le rappeler aux naïfs à la disparition de notre société actuelle. Enfin tout cela pour tenter de rétablir un peu de vérité dans le monde de désinformation qui est le nôtre. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Posté(e) 28 septembre 2005 Partager Posté(e) 28 septembre 2005 Il n'empêche que l'Allemagne est le plus gros pollueur d'Europe en CO2 et ce malgré la présence des écolos au pouvoir. Cela ce n'est pas de l'intox mais la réalité, même si ça ne fait pas plaisir à entendre. Les écolos sont bien à l'origine de l'abandon du nucléaire et ce faisant sont les premiers responsables de l'augmentation (ou de la non-diminution)des émissions de GES en Allemagne, c'est indéniable et incontestable. Si les écolos peuvent avoir des idées dans les domaines du transport et de notre vie de tous les jours, ils sont absolument nuls dans le domaine de l'énergie et de l'industrie en général. Ce qui n'empêche pas qu'ils puissent apprendre comme tout le monde. Ceci dit même dans le domaine des transports je ne vois pas bien les progrès réalisés en Allemagne. Y a t'il baisse du trafic routier au profit du train? J'en doute. Mais qu'on me cite des exemples car moi je n'en ai pas. Faire l'amalgame entre le nucléaire civil et le nucléaire militaire, ne serait-ce pas de l'intox? C'est comme-ci on faisait l'amalgame entre la recherche de vaccins ou la recherche biologique et les armes bactériologiques. Ces dernières sont au moins autant à craindre que les armes nucléaires. C'est comme-ci on assimilait la chimie aux armes chimiques... Non tout progrès scientifique est exploité de manière pacifique mais aussi, hélas, de manière militaire et guerrière. Et ce n'est pas en abandonnant le nucléaire civil en Allemagne et dans les pays développés qu'on va empêcher les PEVD(éventuellement) de se doter, en sous-main, de l'arme nucléaire. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
rico Posté(e) 28 septembre 2005 Partager Posté(e) 28 septembre 2005 Le probleme avec le nucléaire, c'est un problème de stockage des déchets, ce n'est pas le même problème que celui des GES mais il est au moins aussi important. Il faut confiner les déchets, assurer qu'il n'y ait pas de fuites, assurer la maintenance de ces zones de stockage pendant des siecles, et c'est vraiment le hic avec le nucléaire.. Sans parler des éventuelles attaques terroristes! Non vraiment le nucléaire ce n'est pas la panacée, et il n'y a qu'en France où l'on croit encore que le nucléaire va résoudre tous les problèmes! Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
oozap73 Posté(e) 28 septembre 2005 Au NE de Pont de Beauvoisin Savoie, Alt. 280 m. Et fréquemment à Chambéry Centre-Ouest (270m), à 18 km Est à vol d'oiseau, trajets étagés entre 250 m et 630 m d'altitude, de part et d'autre de l'Epine (Jura Sud) / Chartreuse (Préalpes N-O). Partager Posté(e) 28 septembre 2005 Il n'empêche que l'Allemagne est le plus gros pollueur d'Europe en CO2 et ce malgré la présence des écolos au pouvoir. Cela ce n'est pas de l'intox mais la réalité, même si ça ne fait pas plaisir à entendre. Une fois encore, je viens d'en donner les raisons, et je rajoute que l'Allemagne l'était bien avant l'arrivée des écolos au pouvoir, qui tentent avec leurs faibles moyens d'inverser la tendance. C'est aussi grâce aux écolos allemands que le traité de Kyoto a pu poser les premières bases de limitations d'émissions, signées par l'Allemagne, faut-il de nouveau le rappeler ? Mais c'est vrai comme dirait Guy Plaut qu'il n'est de pire sourd que celui qui ne veut pas entendre...Faire l'amalgame entre le nucléaire civil et le nucléaire militaire, ne serait-ce pas de l'intox? LoOol, pour nucléaire, chacun sait qu'il n'y a qu'un pas entre le nucléaire civil et le nucléaire militaire, il n'y a qu'à voir Israel autrefois qui s'est dotée de l'arme nucléaire alors qu la livraison de la technoogie devait être civile. Et voir aussi le psycho-drame d'opérette concernant l'Iran et l'AIEA, qui prêterait à sourire si le sujet n'était pas aussi inquiétant. Quant au terrorisme, quelle différence entre une "bombe sale" chargée de plutionium civil et une "bombe sale" chargée de plutonium militaire ? Enfin, il est évident qu'une éradication stricte du nucléaire, encadrée par l'Onu, est bien plus sécurisante qu'un contrôle plus ou moins louffoque de la prolifération et de dissémination nucléaire, la notion d'exemplarité rentrant également en jeu auprès des PEVD. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Posté(e) 28 septembre 2005 Partager Posté(e) 28 septembre 2005 Mais c'est vrai comme dirait Guy Plaut qu'il n'est de pire sourd que celui qui ne veut pas entendre... Faire l'amalgame entre le nucléaire civil et le nucléaire militaire, ne serait-ce pas de l'intox? LoOol, pour nucléaire, chacun sait qu'il n'y a qu'un pas entre le nucléaire civil et le nucléaire militaire, il n'y a qu'à voir Israel autrefois qui s'est dotée de l'arme nucléaire alors qu la livraison de la technoogie devait être civile. Et voir aussi le psycho-drame d'opérette concernant l'Iran et l'AIEA, qui prêterait à sourire si le sujet n'était pas aussi inquiétant. Quant au terrorisme, quelle différence entre une bombe chargée de plutionium civil et une bombre chargée de plutonium militaire ? Enfin, il est évident qu'une éradication stricte du nucléaire, encadrée par l'Onu, est bien plus sécurisante qu'un contrôle plus ou moins louffoque de la prolifération et de dissémination nucléaire, la notion d'exemplarité rentrant également en jeu auprès des PEVD. Tout à fait justifiée cette maxime qui n'est d'ailleurs pas de Guy Plaut.Et moi je répète que si les allemands n'avaient pas été empêchés, par les écolos, de développer leur nucléaire ils auraient pu baisser leurs émissions de CO2. C'est de la logique pas de la politique. Chacun sait qu'il n'y a qu'un pas entre le nucléaire civil et le nucléaire militaire comme il n'y a qu'un pas entre le civil et le militaire en général, me tue-je à te dire mais comme dirait Guy Plaut. Enfin perso je brise là. Tu es un inconditionnel des écolos, libre à toi. Et moi je suis un inconditionnel du nucléaire, libre à moi. On ne peut discuter quand un tel monde sépare nos idées et je n'ai pas envie de continuer aussi stérilement ce soir. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
oozap73 Posté(e) 28 septembre 2005 Au NE de Pont de Beauvoisin Savoie, Alt. 280 m. Et fréquemment à Chambéry Centre-Ouest (270m), à 18 km Est à vol d'oiseau, trajets étagés entre 250 m et 630 m d'altitude, de part et d'autre de l'Epine (Jura Sud) / Chartreuse (Préalpes N-O). Partager Posté(e) 28 septembre 2005 Oui Météor, les arguments sont exposés, inutile d'en rajouter. Chacun se fera sa propre opinion, et comme dirait Guy Plaut : "Dieu reconnaitra les siens..." Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Guest Posté(e) 28 septembre 2005 Partager Posté(e) 28 septembre 2005 A mon avis il y a des différences importantes entre le contexte énergétique et climatique des années 70-80 et celui d'aujourd'hui. La France n'a pas choisi le nucléaire pour des raisons liées au réchauffement climatique mais uniquement pour sortir de sa dangereuse dépendance envers le pétrole (premier choc pétrolier). Je pense que j'aurais été (je suis né en 1973) vraiment hostile nucléaire dans les années 70 (le changement climatique n'était pas encore considéré comme une menace pour l'humanité). Aujourd'hui l'industrie du nucléaire sort incontestablement renforcée compte tenu de la menace climatique (c'est comme cela, l'industrie nucléaire a rien fait pour). Les enjeux sont différents, le monde change, et il appartient aux écologistes de suivre cette évolution et de s'adapeter au changement. Mais c'est sûr qu'il n'est pas facile par exemple pour un militant de Greenpeace qui a passé sa vie à lutter contre le nucléaire de dire aujourd'hui que ce n'est plus la principale menace pour l'homme...C'est pas facile mais c'est à mon sens une évolution indispensable. Cela ne veut pas dire qu'il ne faut pas avoir conscience des risques de prolifération, de la question des déchets et de la vulnérabilité potentielle des centrales nucléaires aux attaques type 11 septembre. Le nucléaire, il faudra en sortir un jour (l'uranium est d'ailleurs une ressource naturelle limitée), mais dans un premier temps sortons des énergies fossiles. N'attendons pas que l'on commence à caresser l'espoir de produire de l'énergie par fusion (ITER, c'est dans 50 ans au mieux et si les recherches aboutissent...) pour limiter nos émissions de gaz à effet de serre...Comment sera le climat dans 50 ans ? Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Laure12 Posté(e) 28 septembre 2005 Partager Posté(e) 28 septembre 2005 Il faut se méfier des mots. N'avez-vous jamais pensé qu'écolo rime avec "rigolo" voir avec "alcoolo". Alors bien évidemment, ça fait pas sérieux. C'est ce qui s'appelle du "subliminal". En allemand, ça ne donne pas la même chose. Peut-être est-ce finalement une des raisons pour lesquelles ils ont plus de succès que chez nous. Et bien moi, j'ai envie de continuer le débat. Quand on parle de remplacer progressivement le nucléaire par autre chose, il faudrait aussi s'entendre sur le progressivement. Je redoute que le progressivement ne passe à la vitesse supérieure que sous la pression d'une "bonne catastrophe". Les problèmes pour refroidir les réacteurs lors de la canicule auraient pourtant dû inquiéter. Mais comme d'hab, on a la mémoire courte et tout cela est oublié. Oublié ou non-su (ça n'a jamais fait la Une des journaux) les containers remplis de déchets radioactifs qui ont échoué sur les côtes du Soudan après le passage du Tsunami. Mais "nous" en s'en fout, on est loin. Et puis les Africains sont habitués à souffir, alors un désastre de plus ou de moins... Bref le nucléaire est bien à l'image d'un refoulement : ni vu ni connu et toute la saleté au placard. Et croisons religieusement les doigts pour que rien ne transpire. Et si tout était si clair que ça, pourquoi personne ne veut d'une centrale nucléaire près de chez soi ? Moi je proposerais que tous les pro-nucléaires se présentent volontaires pour habiter près des centrales... Quant aux OGM et aux essais en plein champ, a-t-on pensé qu'il suffit d'une bonne tempête pour que tout se dissémine dans la nature sur des kms et kms...? Quant à l'argument concernant la recherche médicale, il ne tient pas (voir ce qu'en dit Jacques Testart par exemple) et ce n'est qu'une façade totalement démago pour justifier le reste (ce qui n'empêche pas que personnellement je sois contre l'arrachage des plants, non parce que c'est soit-disant hors la loi - les citoyens n'ayant jamais été consulté sur le sujet ce qui est totalement anti-démocratique - mais parce que symboliquement parlant, c'est "anti-productif", parce que quand on arrrrache, quoi que ce soit on est "pas bon...") En bref, ce que je crois, c'est qu'on ne s'en sortira pas si on persiste à vouloir maintenir à tout crin nos vieilles habitudes de consommation. Personnellement je préfère par exemple consommer très modéremment de tout (et je ne m'en porte pas plus mal) plutôt que de risquer à répétition des pénuries totales. Je ne voudrais pas être à la place de ceux aux Etats-Unis ou ailleurs qui doivent vivre des semaines entières sans électricité ou...sans toit. Et puis la diversité c'est sympa. Moi je me chauffe au bois avec un système très perfomant. J'ai besoin d'un peu d'éléctricité pour mes ampoules et mon ordi, d'un peu de gaz et pour le reste, j'utilise pas mal d'huile de coude et de genoux... Et de toute façon, si nous continuons à vouloir toujours plus de tout, nous risquons fort de nous retrouver brutalement avec plus rien du tout... Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Guest Posté(e) 28 septembre 2005 Partager Posté(e) 28 septembre 2005 Il faut se méfier des mots. N'avez-vous jamais pensé qu'écolo rime avec "rigolo" voir avec "alcoolo". Alors bien évidemment, ça fait pas sérieux. C'est ce qui s'appelle du "subliminal". En allemand, ça ne donne pas la même chose. Peut-être est-ce finalement une des raisons pour lesquelles ils ont plus de succès que chez nous. Voilà une analyse vraiment intéressante. Merci Laure, je n'y avais jamais pensé (sincèrement). Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alain Coustou Posté(e) 28 septembre 2005 Partager Posté(e) 28 septembre 2005 Les écolos ne proposent rien à la place du nucléaire si ce n'est des énergies propres (solaire, éolien) mais très peu productives. Par conséquent, la source d'énergie propre et productive reste à trouver. C'est le boulot de la recherche et il est inutile d'être hystérique, le progrès a ses limites. Tiens, je vais être à peu près d'accord avec Anecdote, pour une fois. C'est assez rare pour être souligné.Mais peut-être pas totalement pour les mêmes raisons ni avec les mêmes perspectives. C'est vrai que les énergies de substition à l'atome que peuvent mettre en avant les verts sont ou dérisoires parce qu'intermittentes (vent et photovoltaïque), soit nécessaires mais insuffisantes car ne réglant qu'une petite partie de la question (économies d'énergie, chauffe-eau solaires) soit totalement nuisible pour l'environnement et l'évolution de l'effet de serre (les centrales thermiques). Dans ce dernier cas, la faute en revient en partie aux éoliennes, généralement incapables de fonctionner plus du tiers du temps (il leur faut un vent raisonnable) et d'un rendement réel dérisoire. Aussi, le Danemark et l'Allemagne qui privilégient les éoliennes sont obligés de les doubler avec des centrales au charbon pour assurer la continuité de la fourniture en électricité. Triple catastrophe pour l'environnement: le CO2 directement émis par les centrales thermiques, la pollution des cimenteries et de la sidérurgie pour lesquelles la construction d'éoliennes est devenue l'une des principales sources d'activité ( il s'agit d'industries parmis les plus émetrices de GES), la pollution visuelle de l'environnement envahi par des milliers, voire des dizaines de milliers d'éoliennes. Mieux vaut donc conserver pour l'instant nos centrales nucléaires, bien conçues, bien controlées et bien gérées (pas comme dans l'ex-URSS), avec enfouissement des déchets dans des couches géologiques profondes et stables (pas de risque de diffusion ni d'attentat). Mieux vaut encore plus développer le projet que Paul Alary et moi avons mis au point, les tours aérogénératrices, totalement non polluantes, n'utilisant que des forces et effets naturels (et des basses calories de récupération), produisant une électricité peu coûteuse, quasiment indépendantes du vent et du cycle solaire quotidien, et aussi puissantes chacune qu'un réacteur nucléaire. Les grands du nucléaires civil ne s'y sont pas trompés, qui ont très récemment (ça remonte à une dizaine de jours) décidé de mettre le concept à l'étude... En effet, l'usage des centrales à fission sera limité dans le temps, comme celui des centrales thermiques, par l'épuisement des ressources à l'origine du combustible (il en reste peut-être pour une trentaine d'années). Et la fusion n'est pas prète à prendre le relai avant au moins 50 ans, si jamais on finit par la mettre au point... Alors, les tours aérogénératrices leur apportent le moyen de passer en douceur du nucléaire civil à un autre type de centrale totalement écologique et assurant une énergie renouvelable quasi-éternellement... Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
stalbuck Posté(e) 28 septembre 2005 Partager Posté(e) 28 septembre 2005 Mieux vaut encore plus développer le projet que Paul Alary et moi avons mis au point, les tours aérogénératrices, totalement non polluantes, n'utilisant que des forces et effets naturels (et des basses calories de récupération), produisant une électricité peu couteuse, quasiment indépendantes du vent et du cycle solaire quotidien, et aussi puissantes chacune qu'un réacteur nucléaire C'est sur c'est bien sur le papier, faudrait aussi que ca marche dans la réalité, et surtout que cela donne les rendements que vous annoncez....... En effet, l'usage des centrales à fission sera limité dans le temps, comme celui des centrales thermiques, par l'épuisement des ressources à l'origine du combustible (il en reste peut-être pour une trentaine d'années). Vous oubliez les surgénérateurs qui produisent plus d'éléments fissibles qu'ils n'en consomment. Le nucléaire avec les surgénérateurs a de beaux jours devant lui , et heureusement, car en dépit des remarques de certains, c'est la seule solution crédible à l'heure actuelle, et le risque largement trop médiatisé et exagéré. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alain Coustou Posté(e) 28 septembre 2005 Partager Posté(e) 28 septembre 2005 Vous oubliez les surgénérateurs qui produisent plus d'éléments fissibles qu'ils n'en consomment, et qui sont utilisables ensuite dans des générateurs classiques. Le nucléaire avec les surgénérateurs a de beaux jours devant lui , et heuresement, car en dépis des remarques de certains, c'est la seule solution crédible à l'heure actuelle, et le risque largement trop médiatisé et exagéré. Je n'oublie pas. Mais je sais que la filère de la surgénération a été abandonnée en France. A ma connaissance (mais je peux me tromper), seul le Japon fait encore fonctionner un surgénérateur expérimental.Et puis ce type de réacteur est quand même sensiblement plus dangereux que les réacteurs classiques: température de fonctionnement plus élevée, utilisation d'un fluide caloriporteur particulièrement inflamable (il suffit d'un simple contact avec de l'eau ou un air humide) et explosif, éléments fissiles produits et déchets radioactifs plus dangereux et difficiles à retraiter encore que ceux qui sont générés par les réacteurs classiques... Ca ne me dérangerait guère d'habiter à une dizaine de Km d'une centrale nucléaire classique. Par contre, je ne voudrais absolument pas résider à moins d'une cinquantaine de Km d'un surgénérateur. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
stalbuck Posté(e) 28 septembre 2005 Partager Posté(e) 28 septembre 2005 Je n'oublie pas. Mais je sais que la filère de la surgénération a été abandonnée en France. A ma connaissance (mais je peux me tromper), seul le Japon fait encore fonctionner un surgénérateur expérimental. Il me semble que l'Inde s'est doté cette année d'un surgénérateur expérimental. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
holon Posté(e) 28 septembre 2005 Partager Posté(e) 28 septembre 2005 Non les écolos ne réfléchissent pas, ou en tous cas très mal. On sait tous que l'éolien et le photovoltaïque nécessitent d'avoir en permanence des centrales thermiques en marche pour les soutenir et suppléer à leurs irrégularité manifeste de fonctionnement. Quant à l'hydroélectricité en Allemagne, c'est comme en France , complètement saturée. Et on les voit les écolos au pouvoir en Allemagne: un vrai désastre: l'Allemagne est le plus gros producteur de CO2 d'Europe grâce, effectivement, à sa conso de charbon et ce pays devient un nain dans le domaine nucléaire. Voilà encore un exemple de la réflexion bornée des écolos: l'abandon du nucléaire. Et pourquoi svp? Parce que. Non mais il faut être un peu sérieux tout de même. Il y a un problème avec le nucléaire, ce sont les déchets. Sinon l'exploitation en est la plus sûre du monde industriel, qu'on le veuille ou non. De plus la recherche dans ce domaine est extrèmement active et on peut espérer dans les prochaines décennies et dans le domaine de la fission l'arrivée de réacteurs surrégénérateurs à cycle U233/Th232(par exemple) , des réacteurs HTR producteurs d'H2, des réacteurs 'brûleurs" de déchets pilotés par accélérateur, puis de la fusion. L'avenir est à l'évidence dans le nucléaire et les écolos ne le voient pas, aveuglés qu'ils sont par leur idéologie. Enfin rappelons surtout de ne pas confondre écolos et écologie. Le problème du nucléaire ne doit pas être abordé avec le petit bout de la lorgnette, c-à-d franco-française. La part du nucléaire au niveau mondial est négligeable (8% et 17 % pour l'électricité) et pas rapidement extensible ! Donc parler du nucléaire comme d'un remède total dans la lutte contre le réchauffement climatique est de l'ignorance ou de la malhonnêteté. Il s'agit au mieux d'un amortisseur et au pire d'un problème qui s'ajoutera au warm up. Le réchauffement ne doit pas être un prétexte pour faire n'importe quoi. Même en France, le nucléaire ne représente que 17 % (400 TWh/an d'électricité X 80 % fraction du nucléaire/1840 TWh/an) de toute l'énergie finale consommée contre 71 % pour les énergies fossiles, donc le problème des GES se situe au niveau de l'intensité de la consommation et non pas au niveau du bouquet énergétique. Ce sont des chiffres qu'EDF ou AREVA n'aiment pas diffuser.Si, comme le suggére J.Lovelock, on passait au TOUT nucléaire ET TOUT électrique (70% de l'énergie finale) sur TOUTE la planète en cinq décennies, alors effectivement nous pourrions stabiliser les taux de GES à cet horizon temporel (et je suis prêt à signer même si je n'aime pas le nucléaire), TOUTE chose égale par ailleurs (mais comme le dit Jancovici, avec le climat, les choses ne sont pas égales par ailleurs à cause des rétroactions). Mais ce scénario est physiquement, industriellement et économiquement très difficile à tenir, et de toutes façons, il couterait cher en GES (béton, acier, transport, batteries) sans parler des GES qui continuraient à s'accumuler jusqu'en 2050. Quant aux Rubbiatron, "transmuteurs" et autres réacteurs à fusion ce ne sont que de beaux projets couteux dont la réussite est hypothétique. On ne peut pas affirmer tout de go que l'avenir est dans le nucléaire (ce qui ne veut pas dire qu'on puisse affirmer le contraire). Faisons comme si tout cela ne marchera pas. Et tant mieux si ça marche, à condition que l'on ait résolu le problème du risque, de la prolifération et des déchets (rien que ça !) TOUT ceci n'est pas de l'idéologie, c'est factuel. Les écolos (pas bobo) font de l'écologie politique, philosophique et parfois scientifique. Meteor, il faut arrêter de mépriser les écolos, il font souvent partie de tes interlocuteurs. Si on a tant de problème actuellement c'est peut-être parce que ces écolos n'ont pas bien su s'organiser en lobby pour créer un contre pouvoir ou pour lutter contre des opérations de com mensongères et à la limite de la diffamation. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
oozap73 Posté(e) 29 septembre 2005 Au NE de Pont de Beauvoisin Savoie, Alt. 280 m. Et fréquemment à Chambéry Centre-Ouest (270m), à 18 km Est à vol d'oiseau, trajets étagés entre 250 m et 630 m d'altitude, de part et d'autre de l'Epine (Jura Sud) / Chartreuse (Préalpes N-O). Partager Posté(e) 29 septembre 2005 Encore pas mal de contre-vérités malheureusement sur certains posts, d'autres étant heureusement bien plus objectifs et sérieux. Je soulèverai la plus importante : La France n'a pas choisi le nucléaire pour des raisons liées au réchauffement climatique mais uniquement pour sortir de sa dangereuse dépendance envers le pétrole (premier choc pétrolier). C'est méconnaître l'histoire de notre pays (ou la réécrire ?) : En 1945, à la sotie de la guerre, De Gaulle a poussé au tout nucléaire AVANT TOUT pour des raisons de défense stratégique militaire et d'indépendance notamment vis-à-vis de l'Otan. Le choc prétrolier (1972) est arrivé alors que le programme était largement avancé et que les premières centrales tournaient (1956, 1963).Ceci est d'ailleurs le cas aussi pour tout nouveau pays souhaitant se doter de centrales nucléaires, et fut prétexte à la dernière guerre en date : L'Irak et les WMD et le bombardement de la centrale nucléaire (civile) par Israel) et peut-être de la prochaine : l'Iran, qui devrait être déféré devant l'ONU prochainement, comme le fut l'Irak en son temps. Parler du nucléaire sans parler des problèmes sécuritaires, militaires, géostratégiques et terroristes liés à la prolifération et la dissémination de matière fossile est mensonger, ridicule et dangereux. S'il faut dépenser des milliards pour contrôler toutes les centrales qui vont se créer dans le monde et se prémunir d'une attaque nucléaire d'individus ou d'Etats terroristes, où est le gain en terme de coût ? Certains parlent comme EDF en omettant totalement la réalité des coûts, c'est bien triste. Vous êtes toujours convaincu qu'il n'y a aucun lien entre la sécurité du pays et les centrales nucléaires ? Lisez ces articles, ils sont tous frais : Le Monde du 14/09/05 : http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-...6-688824,0.html Ou encore celui-ci : http://www.aujourdhui.ma/international-depeche39496.html Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Posté(e) 29 septembre 2005 Partager Posté(e) 29 septembre 2005 Meteor, il faut arrêter de mépriser les écolos, il font souvent partie de tes interlocuteurs. Si on a tant de problème actuellement c'est peut-être parce que ces écolos n'ont pas bien su s'organiser en lobby pour créer un contre pouvoir ou pour lutter contre des opérations de com mensongères et à la limite de la diffamation. Je sais pas si on peut appeler cela du mépris.Si je n'aime pas les écolos, c'est surtout en raison de leur comportement sectaire et idéologue. Ce sont des gens avec qui on ne peut discuter. Mais bien que je ne les aime pas, je leur reconnais une certaine influence favorable pour la défense de l'environnement. Ils constituent un groupe de pression militant, donc assez actif, qui a permis de faire faire des progrès dans les domaines des rejets industriels, par exemple. Ils ont, en outre, été les fers de lance et la "branche armée" en quelque sorte d'une prise de conscience écologique du monde. Je considère qu'ils sont un mal nécessaire bien qu'ils ne soient absolument pas, de mon point de vue, fréquentables. Par contre, je réitère que sur le plan énergétique global, ils sont complètement bornés. Concernant le nucléaire, je ne pense pas que je regarde par le petit bout de la lorgnette. Bon j'ai une part de ma formation qui vient du nucléaire et bien que n'ayant pas pratiqué depuis longtemps j'essaie de me tenir un peu au courant des "nouveautés". Il est bien clair que le cycle classique des REP est voué à la disparition, faute d'U235. Par contre, comme je l'ai déjà souligné, il semble que les projets et expérimentations de surrégénérateurs "brûlant" in situ leurs déchets soient en bonne voie. On peut noter les réacteurs Th232 (matière première inépuisable)/U233(non disponible dans la nature mais produit par le réacteur) ou des réacteurs hybrides à accélérateur permettant le "brûlage" des déchets et dont la sous-criticité sans accélérateur est un gage de sûreté, les réacteurs à neutrons rapides permettant une très large gamme de combustibles,... La liste n'est pas exhaustive, mais il est rassurant (pour moi)que la recherche continue et soit très active dans ce domaine. Je ne parlerai pas d'ITER car le pauvre est devenu la cible des sceptiques de tous poils qui en général n'ont pas pris la peine d'étudier vraiment le problème. Généralement on admet , du bout des lèvres,les réactions chimiques, par contre dès qu'on touche au noyau, c'est la levée de boucliers. Il est vrai que c'est plus complexe de casser les noyaux et cela demande une technologie plus poussée que de faire réagir les électrons avec les atomes. Mais c'est bien dans cette voie, au plus profond de la matière et même en deçà des noyaux, que réside l'énergie puissante et concentrée dont nous aurons besoin demain. Enfin ce n'est que mon avis et on en fait ce qu'on veut. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Laure12 Posté(e) 29 septembre 2005 Partager Posté(e) 29 septembre 2005 Parler du nucléaire sans parler des problèmes sécuritaires, militaires, géostratégiques et terroristes liés à la prolifération et la dissémination de matière fossile est mensonger, ridicule et dangereux. S'il faut dépenser des milliards pour contrôler toutes les centrales qui vont se créer dans le monde et se prémunir d'une attaque nucléaire d'individus ou d'Etats terroristes, où est le gain en terme de coût ? Tout à fait d'accord. Pour ma part je n'apprécie guère que l'on joue ainsi sans cesse avec le feu en se contentant d'espérer que le pire ne se passera pas. Mon domaine étant les sciences humaines, j'estime être assez bien placée pour avoir une bonne idée de la folie des Hommes. Alors, il faut effectivement prendre tout à fait au sérieux par exemple le risque terroriste. Le problème étant que lorsqu'on le fait il faut bien alors en tirer des conclusions fort désagréables : plus la technologie concernée est en elle-même à haut risque et plus il convient de renforcer la sécurité à son pourtour. Ce qui mène rapidement à une logique de l'absurde (comme le dit Oozap le fait de "dépenser des milliards..." pour le contrôle, mais aussi pour s'assurer que les édifices en question sont bien des bunkers intouchables, qui plus est totalement à l'abri de la moindre défaillance humaine). On voit bien à quel point cet engrenage est absurde et en même temps à quel point il est inhérent à la logique du système en question. Personnellement, je ne serais favorable qu'à un système qui ne créerait aucun dégât quel que soit l'accident concerné (dégradation par terrorisme ou catastrophe naturelle). Et puis ça me devient de plus en plus déplaisant d'être cliente captive, obligée de consommer une énergie dont je réprouve la provenance. En attendant mieux, plus perfermant où je ne sais quoi, je me documente sur l'eau chaude solaire. Ce sera toujours ça de pris... /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20"> Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
GD Posté(e) 29 septembre 2005 Partager Posté(e) 29 septembre 2005 Personnellement, je ne serais favorable qu'à un système qui ne créerait aucun dégât quel que soit l'accident concerné (dégradation par terrorisme ou catastrophe naturelle). juste un point là dessus, le tout sécurité n'existe pas tu n'as qu'à t'en convaincre avec le nombre de morts par jour à cause des attentats de toute sorte. Donc on vit dans l'utopie complète et totale?Et puis ça me devient de plus en plus déplaisant d'être cliente captive, obligée de consommer une énergie dont je réprouve la provenance. En attendant mieux, plus perfermant où je ne sais quoi, je me documente sur l'eau chaude solaire. Ce sera toujours ça de pris... rolleyes.gif En fait tu cherches des renseignements sur l'habitat écologique? /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20"> Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Posté(e) 29 septembre 2005 Partager Posté(e) 29 septembre 2005 Je n'oublie pas. Mais je sais que la filère de la surgénération a été abandonnée en France. A ma connaissance (mais je peux me tromper), seul le Japon fait encore fonctionner un surgénérateur expérimental. Il me semble que l'Inde s'est doté cette année d'un surgénérateur expérimental. Si Superphenix a été arrêté définitivement la France n'a pas abandonné complètement la recherche sur la surrégénération et heureusement.Le "père" de Superphénix, Phénix, beau réacteur surrégénérateur de 250MW, que j'ai visité en son temps, fonctionne encore, au ralenti. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
snowman43 Posté(e) 29 septembre 2005 Le Puy en Velay Partager Posté(e) 29 septembre 2005 De toute facon la seule énergie qu'on peut utiliser et qui est inépuisable est le solaire. La question ne se chiffre pas en dollards mais on peut la poser comme ceci. Voulons nous mourir dans un futur proche ou se développer intelligemmement en découvrant de nouvelles choses. Chacun peux se poser la question,mais le passage à "l'intelligence" passe par le changement de toutes nos habitudes actuelles,et c'est bien là que c'est à TOUT LE MONDE d'opérer ce changement. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Guest Posté(e) 29 septembre 2005 Partager Posté(e) 29 septembre 2005 Encore pas mal de contre-vérités malheureusement sur certains posts, d'autres étant heureusement bien plus objectifs et sérieux. Je soulèverai la plus importante : La France n'a pas choisi le nucléaire pour des raisons liées au réchauffement climatique mais uniquement pour sortir de sa dangereuse dépendance envers le pétrole (premier choc pétrolier). C'est méconnaître l'histoire de notre pays (ou la réécrire ?) : En 1945, à la sotie de la guerre, De Gaulle a poussé au tout nucléaire AVANT TOUT pour des raisons de défense stratégique militaire et d'indépendance notamment vis-à-vis de l'Otan. Le choc prétrolier (1972) est arrivé alors que le programme était largement avancé et que les premières centrales tournaient (1956, 1963). Ceci est d'ailleurs le cas aussi pour tout nouveau pays souhaitant se doter de centrales nucléaires, et fut prétexte à la dernière guerre en date : L'Irak et les WMD et le bombardement de la centrale nucléaire (civile) par Israel) et peut-être de la prochaine : l'Iran, qui devrait être déféré devant l'ONU prochainement, comme le fut l'Irak en son temps. http://www.aujourdhui.ma/international-depeche39496.html Au fait , où est la "contre-vérité importante" dont tu parles ? Soyons un peu plus complets (en espèrant que cela apaise les incompréhentions) : Jusqu’à la Première Guerre mondiale 1770 22 avril.- Nicolas-Joseph Cugnot (1725-1804) présente le premier véhicule mû par la vapeur (le Fardier n°3) au roi Louis XV et à la Cour, dans le Parc du prince de Conti, à Vanves. 1783 Création de l’Ecole royale des mines. 1827 Publication des "Remarques générales sur les températures du globe terrestre et des espaces planétaires" par Jean-Baptiste Fourier décrivant pour la première fois l’effet de serre. L’inventeur français, François de Larderel a l’idée d’utiliser l’énergie thermique jaillissant des étangs boueux de Montecerboli (Toscane, Italie) pour chauffer les chaudrons dans lesquels il séparait le bore des boues. 1829 Antoine Becquerel invente la pile photovoltaïque. 1869 Invention de la machine dynamo-électrique de type Gramme, productrice de courants continus. 1873 - 8 février.- Arrêt Blanco du Tribunal des conflits qui consacre à la fois la responsabilité de l’Etat à raison des dommages causés par des services publics et la compétence de la juridiction administrative pour en juger. Par cet arrêt, la notion de service public apparaît dans le droit français. Elle va dès lors se substituer à la notion de puissance publique pour fonder le droit administratif. 1875 Invention de la machine dynamo-électrique de Siemens-Paris, productrice de courants continus à usage industriel ou d’atelier. 1881 Découverte du transformateur électrique. 1884 5 avril.- Publication de la loi pour le gaz. 1902 10 janvier.- Arrêt Compagnie nouvelle du gaz de Deville-lès-Rouen du Conseil d’Etat. Cet arrêt marque un premier pas vers l’admission de la mutabilité des contrats administratifs et par voie de conséquence du principe d’adaptabilité du service public. 1903 Invention, en France, de la première turbine à gaz fonctionnelle. 1904 Découverte et mise en exploitation des premières mines d’uranium françaises situées dans le Limousin, la Vendée et la Lozère. 1906 15 juin.- Publication de la loi relative aux distributions d’énergie qui régit les conditions d’exploitation des réseaux de distribution d’énergie et qui définit les premiers cahiers des charges de concession. Les collectivités locales sont l’autorité concédante de la distribution. Deux régimes juridiques existent pour l’électricité : la permission de voirie et la concession, qui peuvent être accordées par l’Etat, par une commune ou par un syndicat intercommunal. 21 décembre.- Arrêt Syndicat des propriétaires et contribuables du quartier Croix-de-Seguey-Tivoli du Conseil d’Etat. Ce dernier reconnaît que la qualité d’usagers d’un service public leur suffit à donner un intérêt à contester les actes qui concernent l’organisation et le fonctionnement de ce service, qu’ils émanent de l’organisme qui en est chargé ou de l’autorité qui le contrôle. Le Conseil d’Etat reconnaît ainsi l’usager comme un acteur à part entière du service public. 1916 30 mars.- Arrêt Gaz de Bordeaux du Conseil d’Etat. Reconnaît le droit à l’indemnisation d’un concessionnaire qui se verrait refuser par la collectivité concédante l’autorisation de relever ses tarifs à la suite d’un bouleversement de ses conditions financières d’exploitation. La naissance de la France pétrolière (1919 - 1945) 1919 16 octobre.- Loi relative à l’utilisation de l’énergie hydraulique. 1923 20 septembre.- Raymond Poincaré, président du Conseil, confie à Ernest Mercier la création d’une société chargée de "développer une production de pétrole sous contrôle français". 1924 28 mars.- Création de la Compagnie Française des Pétroles (CFP). Deux conventions en date du 17 mai 1924 et du 5 juillet 1931 fixent le cadre de ses relations avec l’Etat. La CFP détient une participation au sein de la Turkish Petroleum Company et dispose d’un accès aux gisements situés en Turquie, en Irak et en Iran. 1925 10 janvier.- Loi relative au régime des pétroles et création de l’Office national des combustibles liquides. 1928 30 mars.- Loi relative au régime d’importation du pétrole qui soumet tout le secteur pétrolier à un régime d’autorisation. L’Etat détient le monopole de l’importation. 1929 Création de deux filiales de la CFP : la Compagnie Française de raffinage et la Compagnie Navale des Pétroles. 1939 Création de la Régie autonome des pétroles (RAP) à la suite de la découverte, à Saint-Marcet (région Aquitaine) d’un champ de gaz. La RAP est chargée d’exploiter les ressources en hydrocarbures présentes sur le sol français. Après-guerre, l’institution du Bureau de recherches des pétroles (BRP), établissement public destiné à promouvoir, sur le plan technique et financier, la recherche de pétrole en France (métropole et Outre-mer) et dans les pays rattachés à la France par des liens particuliers (les colonies), complète le dispositif de la politique publique en matière d’approvisionnement énergétique. 1941 Découverte d’un second gisement de gaz, près de Lacq qui entraîne la création de la Société nationale des pétroles d’Aquitaine (SNPA). La SNPA est composée en majorité de capitaux publics. La naissance de la France nucléaire (1945 - 1973) 1945 22 juillet - 11 août.- Le 22 juillet, discours de Maurice Thorez, vice-président du Conseil, devant les mineurs du Nord à Waziers, près de Douai ; le 11 août, discours radiodiffusé prononcé par le Général de Gaulle à Béthune pour lancer la "Bataille du charbon". 18 octobre.- Création du Commissariat à l’Energie Atomique (CEA). création de l’Institut français du pétrole (IFP) et du Bureau de recherches des pétroles (BRP), établissements publics destinés à promouvoir, sur le plan technique et financier, la recherche de pétrole en France (métropolitaine et d’outre-mer) et dans les pays rattachés à la France par des liens particuliers (les colonies). 1946 8 avril.- Loi n° 46-628 sur la nationalisation du gaz et de l’électricité. 19 avril - 14 juin.- Le 19 avril, loi de nationalisation des Mines et Combustibles minéraux solides ; le 17 mai, promulgation de la loi de nationalisation votée le 26 avril, portant création de Charbonnages de France et de neuf Houillères de bassin (Nord-Pas-de-Calais, Lorraine, Loire, Cévennes, Blanzy, Provence, Auvergne, Dauphiné et Aquitaine) ; le 14 juin, instauration du Statut du Mineur. 1948 15 décembre.- Mise en fonctionnement de Zoé, premier réacteur d’essai construit par le CEA dans son centre d’études de Fontenay-aux-Roses. 1949 Décembre.- Isolement à Châtillon du premier milligramme de plutonium français, produit par Zoé. 1951 18 avril.- Traité instituant la communauté du charbon et de l’acier (CECA). A expiré le 31 décembre 2002. Découverte du gisement de gaz naturel de Lacq. 1956 Juin - novembre.- Découverte dans le Sahara algérien des gisements de Hassi-Messaoud (pétrole) et Hassi R’Mel (gaz). Septembre.- Mise en service de G1, première centrale nucléaire française à Marcoule, d’une puissance de 2MW électrique. Il conduit à la mise au point de la filière uranium naturel - graphite - gaz (UNGG). Octobre.- Adoption, à l’ONU (New-York), des statuts de l’agence internationale de l’énergie atomique (AEIA), qui sera basée à Vienne (Autriche). 1957 25 mars.- Signature des traités de Rome, l’un portant création de la CEE, l’autre créant l’EURATOM. 1958 Première production d’électricité nucléaire en France par le CEA (Marcoule). 1960 13 février.- Explosion de la première bombe A française. 1963 Première production d’électricité nucléaire par EDF à Chinon, filière UNGG (uranium naturel, graphite gaz). 1966 Fusion de la RAP et et du BRP au sein d’un établissement public dénommé ERAP (Entreprise de recherche et d’activité pétrolière), qui intègre les actifs de deux sociétés que sont l’Union générale (raffinage) et l’Union industrielle des pétroles (commercialisation des carburants). La SNPA devient la plus importante filiale de l’ERAP. 1967 Mise en production à Pierrelatte de l’usine d’enrichissement isotopique de l’uranium par diffusion gazeuse. 1968 24 août.- Explosion de la première bombe H française. 1969 Abandon de la filière française à uranium naturel, modérée par du graphite et refroidie par du gaz carbonique (UNGG), et choix de la filière américaine à uranium enrichi, modérée et refroidie par l’eau légère. 1970 Mise en service de la première centrale française à eau légère à Chooz. 1973 15 mars.- Création du Service central de la sûreté des installations nucléaires au sein de la Direction des mines du ministère de l’Industrie. Mise en service à Marcoule de Phénix, première centrale française à neutrons rapides. La France face aux chocs pétroliers (1973 - 1992) Octobre 1973 Guerre du Kippour et quadruplement consécutif du prix du pétrole, qui passe de 3 dollars à 12 le baril, entraînant un accroissement de la facture énergétique de 17 à 123 milliards de francs. 1974 5 mars.- Pierre Messmer annonce un vaste programme électronucléaire de construction de 13 tranches de 900 mégawatts. La France se lance dans un effort considérable de construction de réacteurs : 5 sont mis en service industriel en 1982, 7 en 1983-1984, 10 en 1985-1986, 6 en 1987, jusqu’à ce que soit constitué le parc actuel de 58 réacteurs qui a produit 376 TWh en 1997, soit 78,2 % de l’électricité en France, pour une puissance installée de 61,5 GW.- 1976 La SNPA absorbe l’ERAP, la nouvelle société prend le nom de Société nationale Elf-Aquitaine. Création de COGEMA (Compagnie Générale des Matières Nucléaires) qui reprend l’essentiel des activités de la direction des Productions du CEA : exploitation minière, enrichissement de l’uranium et traitement des combustibles usés. Création de l’Institut de protection et de sûreté nucléaire (IPSN). Mise en service du centre de retraitement de déchets radioactifs de La Hague. 1977 8 septembre.- Décret autorisant la création de l’usine Eurodif, exploitée par la société Eurodif Production sur le site du Tricastin à Pierrelatte. 1979 Janvier - mars.- L’arrêt des livraisons iraniennes, conséquence de la révolution islamique en Iran, puis la guerre Iran-Irak entraînent le deuxième choc pétrolier. Le prix moyen du brut exporté par l’OPEP augmente jusqu’à près de 26 dollars pour culminer à 34 dollars en octobre 1981. 1980 Plan Giraud de relance des équipements nucléaires : 42 réacteurs à eau sous pression sont mis en service dans les années 1980 et 10 dans les années 1990. 1985 21 juin.- La Compagnie Française des Pétroles devient Total CFP. Septembre.- Mise en service à Creys-Malville, du surgénérateur Superphénix. 1986 Contre choc pétrolier : le prix du baril de pétrole passe de 30 dollars à 15. Mise en service de la centrale géothermique de Bouillante (Guadeloupe) d’une puissance de 4,8 MW. Couplée au réseau EDF depuis 1997, la centrale délivre actuellement 3,2 MW. 1988 Création du Groupe intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) Organe intergouvernemental qui donne des avis scientifiques, techniques et socio-économiques à la communauté internationale, en particulier aux pays (plus de 170) qui sont parties à la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC). Il est ouvert à tous les membres du PNUE et de l’OMM. 1989 Deuxième conférence sur le climat (La Haye) : l’Union européenne prend l’engagement de stabiliser ses émissions de CO2 au niveau de 1990 d’ici à 2000. 1990 19 décembre.- Promulgation de la loi n° 90-1130 créant l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ADEME), qui succède à l’Agence pour les économies d’énergie (AEE), créée en 1974 et transformée, en 1982, en Agence française pour la maîtrise de l’énergie. Ce texte a été modifié par la loi n° 92-646 du 13 juillet 1992, elle-même abrogée et codifiée par l’ordonnance n° 2000-96 14 du 18 septembre 2000. 1991 26 juin.- Total CFP devient Total. 30 décembre.- Loi n° 91-1381, dite loi Bataille, sur le stockage des déchets radioactifs à haute activité et vie longue. Depuis la loi du 30 décembre 1991 (article L. 542 du code de l’environnement), l’Andra (Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs) est un établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC). Elle est placée sous la tutelle des ministères chargés de l’Environnement, de l’Industrie et de la Recherche. (Pour plus d’informations, voir "Les grands principes de la loi du 30 décembre 1991"). Vers l’ouverture des marchés de l’énergie (1992 - 2004) Juin 1992 Signature à Rio de Janeiro (Brésil) de la convention-cadre sur les changements climatiques. Entrée en vigueur en mars 1994, elle prévoit que les pays développés s’engagent à stabiliser leur émissions à gaz à effet de serre à leur niveau de 1990. 2 février 1998 Communiqué des services du Premier ministre à l’issue de la réunion du Comité interminsitériel sur le nucléaire et les choix énergétiques de la France, présidé par Lionel Jospin, qui confirme la décision d’arrêter le surgénérateur Superphénix de Creys-Malville. 31 décembre 1992 Loi n° 92-1443 portant réforme du régime pétrolier. Selon les termes de la loi, "la réception en provenance de l’étranger et l’expédition à destination de celui-ci, le traitement, le transport, le stockage et la distribution du pétrole brut et des produits pétroliers s’effectuent librement". 1994 Privatisation d’Elf Aquitaine. 20 octobre 1994.- Signature par Charbonnages de France et l’ensemble des syndicats (hormis la CGT) du "Pacte Charbonnier". Prévoit l’arrêt de l’exploitation minière en France en 2005. Pour la première fois de l’histoire industrielle, l’Etat gère la fin d’une filière énergétique. 1996 Février 1996.- Lancement par le ministère de l’Industrie du programme Eole 2005 destiné au développement de centrales éoliennes raccordées au réseau électrique. L’objectif du programme est d’installer en France une puissance de 250 à 500 MW éoliens d’ici l’an 2005, soit plusieurs centaines d’éoliennes. 19 décembre 1996.- Directive électricité 96/92/CE : prévoit une ouverture du marché à hauteur de 27% dès 1999 puis 35% en 2003. 16-17 juin 1997 Le Conseil européen d’Amsterdam adopte le nouveau traité de l’Union européenne, dans lequel l’article 16 (ex-article 7 D) consacre les services d’intérêt général comme partie intégrante des missions de l’Union européenne. Dans l’acte final, il est précisé que "les dispositions de l’article 7 D relatives aux services publics sont mises en œuvre dans le plein respect de la jurisprudence de la Cour de justice en ce qui concerne, entre autres, les principes d’égalité de traitement, ainsi que de qualité et de continuité de ces services." 19 juin 1997 Conformément à ses engagements de campagne le nouveau gouvernement de Lionel Jospin annonce la fermeture définitive de Superphénix. 1-11 décembre 1997 Réunion de la 3e Conférence des Parties signataires de la convention cadre des Nations-Unies sur le changement climatique qui s’est tenue à Kyoto (Japon), où sont représentés 161 pays, 15 organisations intergouvernementales et 236 organisations non gouvernementales. Le 11, adoption d’un protocole additionnel (dit protocole de Kyoto) à la convention de Rio sur le changement climatique. L’accord fixe comme objectif une réduction de 5,2% des émissions de gaz à effet de serre en 2008-2012 par rapport au niveau de 1990. Il doit entrer en vigueur après ratification par au moins 55 pays dont les émissions combinées représentent 55 % du total des émissions de 1990 par les pays développés. 22 juin 1998 Adoption de la directive 98/30/CE qui fixe les conditions d’ouverture des marchés nationaux du gaz. 19 février 1999 Ouverture à la concurrence du marché européen de l’électricité. 13 septembre 1999 Les conseils d’administration de Totalfina et d’Elf Aquitaine proposent à leurs actionnaires de rapprocher les deux entreprises de façon amicale. 19 janvier 2000 Présentation du Programme national de lutte contre le changement climatique (PNLCC). 9 février 2000 La Commission de l’Union européenne approuve le rapprochement de TotalFina et d’Elf Aquitaine. 10 février 2000 Adoption définitive de la loi n° 2000-108 relative à la modernisation et au développement du service public de l’électricité. Assure la transposition de la directive électricité 96/92/CE : entre 2000 et 2001, près de 30 décrets et arrêtés organisent l’ouverture à la concurrence ; la loi et ses décrets d’application introduisent le principe de libre installation des producteurs en France et la possibilité pour les clients éligibles d’être alimentés en électricité par les producteurs ou les fournisseurs de leur choix. 24 mars 2000 Création de la Commission de régulation de l’électricité (CRE). 1er juillet 2000 Installation du Gestionnaire du réseau de transport d’électricité (RTE). La loi du 10 février 2000 prévoit notamment que le gestionnaire de réseau de transport soit indépendant des autres activités d’EDF. 10 août 2000 Ouverture à la concurrence du marché européen du gaz. 14 septembre 2000 TotalFinaElf détient 99,5 % d’Elf Aquitaine à l’issue de l’offre publique de retrait sur les titres Elf Aquitaine lancée en France et en Amérique du Nord. 6 décembre 2000 Présentation du programme national de maîtrise de l’énergie. 9 mai 2001 L’IRSN (Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire) est créé par l’article 5 de la loi n° 2001-393 instaurant l’Agence française de sécurité sanitaire environnementale (AFSSE). Un décret, adopté en Conseil des ministres le 13 février 2002, en précise les missions et l’organisation. 3 septembre 2001 Les assemblées générales extraordinaires de CEA-Industrie, Cogema et Framatome procèdent à l’absorption, par voie de fusion, de Framatome SA, d’une part, et d’une société détenant les participations de Cogema dans Framatome, ERAMET, TotalFinaElf et Cogerap, d’autre part. Le capital de la nouvelle holding nucléaire française, "Areva", est détenu à plus de 93% par les institutions publiques. Parmi les métiers, le nucléaire, la connectique et la distribution d’énergie (fabrication du matériel pour la haute et moyenne tension). 26 novembre 2001 Création en France d’une bourse de l’électricité, Powernext. Majoritairement, utilisée pour des contrats de très courte durée. A battu un record de volume d’échanges en octobre 2003, avec plus de 718 000 MWh échangés pour un prix moyen de 33,7 euros le MWh d’électricité de base. 13 février 2002 Présentation en Conseil des ministres du décret relatif à la création de l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN), placé sous la tutelle des ministres en charge de l’environnement, de l’industrie, de la recherche, de la santé et de la défense. Ce nouvel institut regroupe l’Institut de protection et de sûreté nucléaire (IPSN) et l’Office de protection contre les rayonnements ionisants (OPRI). 15 - 16 mars 2002 Sommet européen à Barcelone. engagement à aborder la phase finale de l’ouverture des marchés de l’électricité et du gaz avec le libre choix du fournisseur pour tous les consommateurs européens, autres que les ménages, à partir de 2004 pour l’électricité et pour le gaz (60% du marché) ; établissement d’une distinction entre la transmission et la distribution de l’énergie d’une part et la production et l’approvisionnement d’autre part. 31 mai 2002 Les quinze États membres de l’Union européenne ratifient simultanément le protocole de Kyoto (l’accord international sur la réduction de la pollution atmosphérique). Cet accord impose à une quarantaine de pays développés de réduire collectivement leurs émissions de gaz à effet de serre de 5,2 % sur la période 2008-2012, par rapport à 1990. Pour atteindre cet objectif global, la France s’engage à stabiliser ses émissions au niveau de 1990. 25 novembre 2002 Les ministres des Quinze, réunis à Bruxelles, adoptent à l’unanimité une directive qui prévoit l’ouverture totale à la concurrence des marchés de l’énergie à compter du 1er juillet 2004 pour les entreprises et trois ans plus tard pour les particuliers. 28 novembre 2002 Communiqué des services du Premier ministre sur la mise en place de la politique du gouvernement en matière de développement durable. 2 décembre 2002 ERAP voit son domaine d’activités élargi par décret au secteur des télécommunications. 3 janvier 2003 Loi du 3 janvier 2003 relative aux marchés du gaz et de l’électricité et au service public de l’énergie qui transpose une directive communautaire du 22 juin 1998 ouvrant le marché du gaz à la concurrence pour les professionnels. 18 mars - 24 mai 2003 Session d’ouverture du Débat national sur les énergies à Paris le 18 mars. Elle est suivie de 5 rencontres en région sur des thèmes transversaux relatifs à l’énergie, ses usages, sa production et son transport. Un colloque de clôture a lieu à Paris le 24 mai. 3 juin 2003 Réunion du Comité interministériel du développement durable (CIDD) au cours de laquelle est adoptée la stratégie nationale du développement durable. Lancée lors du premier séminaire gouvernemental sur le développement durable le 14 novembre 2002, la stratégie nationale du développement durable se traduit par un plan d’action à cinq ans (2003-2008). L’État s’engage à réduire de 20% des consommations d’énergie et d’eau des administrations. L’Etat s’engage aussi à réduire de 10% les émissions polluantes de ses transports et à recycler 60% des papiers blancs. Afin d’éviter que ces engagements restent lettre morte, il est prévu de présenter un bilan chaque année au Parlement. Le développement durable sera désormais inscrit au programme des écoles : dès 2004, chaque classe d’âge doit bénéficier de 30 heures d’éducation au développement durable dans le primaire, 20 heures au collège et 10 heures au lycée. 26 juin 2003 Directives 2003/54/CE et 2003/55/CE du Parlement européen et du Conseil du 26 juin 2003 concernant des règles communes pour les marchés intérieur de l’électricité et et du gaz, abrogeant les directives de 1996 et de 1998. 13 octobre 2003 Directive 2003/87/CE du Parlement européen et du Conseil établissant un système d’échange de quotas d’émissions de gaz à effet de serre dans la Communauté, qui prévoit la mise en place, au 1er janvier 2005, des quotas d’émissions de dioxyde de carbone (CO2) pour un certain nombre d’entreprises du secteur de la production d’énergie, de l’industrie manufacturière et des services. Ces quotas seront échangeables. Une quantité initiale de quotas sera allouée à ces entreprises au titre de leurs installations concernées. 7 novembre 2003 Présentation par Nicole Fontaine, ministre déléguée à l’énergie, du livre blanc sur les énergies. 30 décembre 2003 La Commission de régulation de l’énergie (CRE) précise les nouvelles règles du jeu en vue de l’ouverture à la concurrence des marchés du gaz et de l’électricité pour les clients professionnels à partir du 1er juillet 2004. 2004 : l’année de l’ouverture 8 avril Décret n° 2004-325 du 8 avril 2004 relatif à la tarification spéciale de l’électricité comme produit de première nécessité. 14 avril Présentation en Conseil des ministres par le ministre de l’Écologie et du Développement durable, d’une ordonnance qui permettra aux industriels d’échanger leurs quotas d’émission de gaz à effet de serre. 15-27 avril Déclarations du Gouvernement relative à l’énergie, à l’Assemblée nationale le 15 et devant le Sénat le 27. Nicolas Sarkozy, ministre d’État, ministre de l’Économie, des Finances et de l’Industrie, fixe quatre axes prioritaires à la politique énergétique : maîtrise de l’énergie, développement des énergies renouvelables, construction du réacteur européen à eau pressurisée (EPR) et relance de la recherche. 5 mai Présentation en conseil des ministres du projet de loi d’orientation sur l’énergie. Le projet se présente comme une réponse aux « deux défis majeurs » que constituent la lutte contre les émissions de gaz à effet de serre et la probable augmentation à moyen terme des prix du pétrole et du gaz. 4 objectifs sont assignés à la politique énergétique : la garantie de la sécurité d’approvisionnement, la préservation de l’environnement (lutte contre l’effet de serre), garantie d’un prix compétitif de l’énergie tant pour les particuliers que pour les industries et garantie de l’accès de tous à l’énergie. 14 mai Intervention de Patrick Devedjian, ministre délégué à l’Industrie, à l’occasion du lancement par l’ADEME de la campagne de mobilisation nationale sur les économies d’énergie et le changement climatique. 19 mai Présentation en conseil des ministres du projet de loi relatif au service public de l’électricité et du gaz et aux entreprises électriques et gazières. 1er juin Adoption en première lecture par l’Assemblée nationale du projet de loi d’orientation sur l’énergie. Consulter le dossier législatif 2-4 juin Première conférence mondiale sur les énergies renouvelables, rassemblant 154 pays, à Bonn, en Allemagne. Serge Lepeltier, ministre de l’Écologie et du Développement durable, et son homologue allemand, Jürgen Trittin, expriment, à cette occasion, leur souhait de voir se renforcer la coopération entre la France et l’Allemagne pour la mise en place du système européen d’échange de quotas de gaz à effet de serre. 8 juin Présentation par le ministère de l’Écologie et du Développement durable du Plan national d’allocation de quotas d’émissions de gaz à effet de serre. Ce dispositif fixe à 126 millions de tonnes par an le plafond de ces émissions, soit une baisse de 1,8% entre 2005 et 2007. Source : http://www.vie-publique.fr/politiques-publ...ie/chronologie/ Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
oozap73 Posté(e) 29 septembre 2005 Au NE de Pont de Beauvoisin Savoie, Alt. 280 m. Et fréquemment à Chambéry Centre-Ouest (270m), à 18 km Est à vol d'oiseau, trajets étagés entre 250 m et 630 m d'altitude, de part et d'autre de l'Epine (Jura Sud) / Chartreuse (Préalpes N-O). Partager Posté(e) 29 septembre 2005 La contre-vérité vient du fait que le tout-nucléaire développé en France (champion du monde du nucléaire toutes catégories depuis que la Russie a calmé le jeu) n'était pas à l'origine fondé sur l'indépendance énergétaique (le pétrole était très bon marché jusqu'au choc des années 1970), mais sur les bombes nucléaires qui ont frappé le Japon en 1945 et dont la France a souhaité se doter le plus rapidement possible, avec des sous-marins nucléaires et toute la clique. Dans la droite ligne de l'idépendance pronée par De Gaulle. Une fois encore, repostionner le nucléaire sous le seul biais de l'énergie est une contre-vérité, une forme de réécriture de l'Histoire, dont nos élites journalistiques, administratives et politiques (qui se connaissent fort bien et se louent mutuellement) sont parfois les premiers opérants. Ton exposé nucléro-énergétique bien gentil, et porte une lumière gentillette sur l'énergie nucléaire. Mais ce qui nous intéresse, ce n'est pas cette lumière établie par nos élites, mais l'ombre portée... Séparer le nucléaire civil du nucléaire militaire est une imposture de l'Histoire (et du présent). Voivi une autre vision du Nucléaire qui monte bien les liens très étroits entre le CEA et le ministère de la Défense par exemple... http://www.stratisc.org/77%20Po.html Ou encore : http://www.sortirdunucleaire.org/index.php...x&page=histoire Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Guest Posté(e) 29 septembre 2005 Partager Posté(e) 29 septembre 2005 La contre-vérité vient du fait que le tout-nucléaire développé en France (champion du monde du nucléaire toutes catégories depuis que la Russie a calmé le jeu) n'était pas à l'origine fondé sur l'indépendance énergétaique (le pétrole était très bon marché jusqu'au choc des années 1970), mais sur les bombes nucléaires qui ont frappé le Japon en 1945 et dont la France a souhaité se doter le plus rapidement possible, avec des sous-marins nucléaires et toute la clique. Dans la droite ligne de l'idépendance pronée par De Gaulle. Une fois encore, repostionner le nucléaire sous le seul biais de l'énergie est une contre-vérité, une forme de réécriture de l'Histoire, dont nos élites journalistiques, administratives et politiques (qui se connaissent fort bien et se louent mutuellement) sont parfois les premiers opérants. Ton exposé nucléro-énergétique bien gentil, et porte une lumière gentillette sur l'énergie nucléaire. Mais ce qui nous intéresse, ce n'est pas cette lumière établie par nos élites, mais l'ombre portée... Séparer le nucléaire civil du nucléaire militaire est une imposture de l'Histoire (et du présent). Voivi une autre vision du Nucléaire qui monte bien les liens très étroits entre le CEA et le ministère de la Défense par exemple... http://www.stratisc.org/77%20Po.html Ou encore : http://www.sortirdunucleaire.org/index.php...x&page=histoire Bonsoir,Je pense que tu as raison concernant les motivations nucléaires de la France après 1945. Mais je confirme que ce qui a fondé le choix du recours massif au nucléaire après le premier choc pétrolier (1973), ce sont les questions d'indépendance énergétique : La France n'a pas choisi le nucléaire pour des raisons liées au réchauffement climatique mais uniquement pour sortir de sa dangereuse dépendance envers le pétrole (premier choc pétrolier). Cette phrase n'est absolument pas une contre-vérité. Tu as ton point de vue (je le respecte) et tu as le droit de ne pas être d'accord. Mais tu n'as pas le droit de sous entendre que je suis volontairement menteur. Tu as raison de souligner les risques inhérents à la technologie nucléaire et ceux de la prolifération. Une simple question : quelle est pour toi aujourd'hui la principale menace pour l'humanité ? Le changement climatique ou le nucléaire ? @+ NB - Je préfère me réfèrer aux données scientifiques concernant les enjeux énergétiques, climatiques et environnementaux que celles du réseau sortir du nucléaire (ce qui ne veut pas dire que certains de leurs arguments ne sont pas à prendre en compte). Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Laure12 Posté(e) 29 septembre 2005 Partager Posté(e) 29 septembre 2005 juste un point là dessus, le tout sécurité n'existe pas tu n'as qu'à t'en convaincre avec le nombre de morts par jour à cause des attentats de toute sorte. Donc on vit dans l'utopie complète et totale? Par rapport à une catastrophe nucléaire majeure provoquée, les morts par attentats "traditionnels" sembleraient malheureusement dérisoires... En fait tu cherches des renseignements sur l'habitat écologique? Ben voyons... /emoticons/tongue@2x.png 2x" width="20" height="20"> Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
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