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Les Forums d'Infoclimat

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Analyse prévisionnelle de SEPTEMBRE 2005


florent76
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Bonjour,

Il y a une petite chose qui m'échappe alors si on pouvait m'éclairer n'étant pas spécialiste de la prévi saisonnière.

Je m'explique:

Le modèle de florent est basé sur les cycles et les utilise pour prévoir l'avenir.

Il est donc obligé de connaitre les cycles passées.

Par conséquent, ce modèle ne peut pas être totalement dans l'erreur lorsqu'on le fait tourner sur les années passées.

Pour moi donc, la seule façon de valider le modèle de florent est de regarder ce qu'il prévoit et d'attendre le résultat sauf évidemment si florent nous dit qu'aucunes plages de données de températures passées ou qu'aucuns cycles passés de quelques natures qu'il soit n'a été intégré à son modèle.

a plus...

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Je ne comprends pas pourquoi tu parles des prévisions de Météo-France: ce n'est pas le sujet. Le sujet c'est la validation de TA méthode de prévision saisonnière.

En effet, mais cela avait été évoqué ailleurs et je tenais à répondre aussi là dessus dans le bon forum. Comme tu appartient à MF, par association d'idée, cela a été l'occasion de le faire.
Et ce que je dis, c'est que ta méthode n'est pas validée. J'avais recalculé les coefficients de corrélation, et les bons résultats venaient du seul été 2003. En 2004 et 2005 il n'y a pas pour l'instant de résultats significatifs.

Et je maintiens que ce n'est pas la bonne méthode pour valider une prévision saisonnière, ni le bon lieu: même les acclamations des afficinados d'infoclimat ne changent pas la démarche scientifique.

Cette question de la validation m'intéresse en effet par ailleurs. J'ai moi aussi calculé les corrélations et je calcule les erreurs (écart entre prévisions et observations). Je dispose sur ma machine de beaucoup plus de chiffres détaillés que je n'en publie ici. Quelle est selon toi la bonne méthode et le lieu pour valider une prévision saisonnière ??En 2004 et 2005, ce sont les coefficients de correlations qui ne sont pas significatifs. Il faut un peu approfondir l'analyse et je connais suffisamment le dossier pour savoir que la variation locale suit la bonne pente comme l'explique GD. C'est même ce qui me permet de continuer à faire des prévisions saisonnières qui sont loin d'être complétement à côté la plaque et cela est indéniable. Invoquer le hasard serait un argument fallacieux et non réaliste.

Pour moi donc, la seule façon de valider le modèle de florent est de regarder ce qu'il prévoit et d'attendre le résultat sauf évidemment si florent nous dit qu'aucunes plages de données de températures passées ou qu'aucuns cycles passés de quelques natures qu'il soit n'a été intégré à son modèle.

Les plages de données du passé font partie intégrante du modèle et c'est par comparaison avec celles-ci que sont établies les actuelles tendances. Je valide en effet précisément ainsi mon modèle mois après mois en regardant les écarts qui en résultent.Florent.
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Merci pour ta réponse rapide.

Edit: mon message ne me semblait pas très clair default_mad.gif

Alors je récapitule:

Si tu utilises la plage 1600-2000 pour trouver les cycles formant l'ossature de ton modèle il ne me parait pas pertinent d'utiliser ensuite une des années de cette plage pour tester et valider le modèle.

Par contre supposons que tu utilises la plage 1600-1950 comme ossature.Dans ce cas tu peux tester ton modèle sur la période 1951-2000.

A priori ton modèle ne connait rien de ces 50 années et les résultats pourraient être interressant.

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Merci pour ta réponse rapide.

Edit: mon message ne me semblait pas très clair 

Alors je récapitule:

Si tu utilises la plage 1600-2000 pour trouver les cycles formant l'ossature de ton modèle il ne me parait pas pertinent d'utiliser ensuite une des années de cette plage pour tester et valider le modèle.

Par contre supposons que tu utilises la plage 1600-1950 comme ossature.Dans ce cas tu peux tester ton modèle sur la période 1951-2000.

A priori ton modèle ne connait rien de ces 50 années et les résultats pourraient être interressant.

C'est ainsi bien ce que je fais depuis 2003, mais en temps réel. J'utilise des données et informations sur la plage 1681-1950. Mon modèle ne connait donc absolument rien de la période 2003-2006.A la vérification, je compare ce qui est observé depuis 2003, avec ce qui est calculé à partir des données se situant entre 1681 et 1950. AUCUNE donnée postérieure à 1950 n'entrent dans le calcul et ne participent à la prévision.

J'espère avoir répondu cette fois clairement à ta question.

Florent.

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C'est ainsi bien ce que je fais depuis 2003, mais en temps réel. J'utilise des données et informations sur la plage 1681-1950. Mon modèle ne connait donc absolument rien de la période 2003-2006.

Ton résultat est donc fortement influencé sur l'échantillon par ta réussite sur l'été 2003?
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Ton résultat est donc fortement influencé sur l'échantillon par ta réussite sur l'été 2003?

Que veut-tu dire ??? La réussite sur l'année 2003 et pas seulement l'été constitue à elle seule un fait scientifique très intéressant tendant à démontrer que cet été caniculaire était prévisible. Cela est troublant tellement les ressemblances sont fortes même à l'échelle journalière. C'est ainsi que j'avais pu en parler dès février 2003. Ainsi, ma théorie prévoit la réapparition d'un été exceptionnellement chaud et sec vis à vis des normales de ces temps futurs vers 2058.Maintenant, concernant les années qui suivent 2003, les variations locales restent de manière indéniable significatives.

Florent.

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C'est ainsi bien ce que je fais depuis 2003, mais en temps réel. J'utilise des données et informations sur la plage 1681-1950.

Oui, merci, c'est ce que je voulais savoir.

Une petite question supplémentaire (tu y a peut-être déjà répondu dans un autre post mais bon j'espère que tu ne m'en voudras pas).

L'ossature de ton modèle est donc faite à partir de la période 1681-1950.

Il est donc totalement dans l'inconnu pour les années qui suivent.

Pourquoi ne pas faire tourner ton modèle pour qu'il fasse la prévision des années 1951 à 2004 et ainsi avoir des stats sur plus de 50 années; nettement plus pertinent que sur 2003-2006 même si certains de tes résultats sont troublants comme le souligne météor?

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Ce que je veux savoir, c'est la date à partir de laquelle tu as commencé à utiliser les trends modifiés pour donner ton résultat?

Est-ce en septembre après avoir eu la confirmation de la survenue de l'été caniculaire?

edit: je le redis, la "dynamique" est respectée même si les écarts aux normales ne sont pas bons ce qui est intéressant en soit et je rajoute très intéressant! Cependant, il faut pour mesurer la fiabilité, corréler les résultats aux écarts de T.

En bref, plus on se rapproche de l'échéance, plus j'y crois à la survenue de cet hiver froid ou frais mais on va voir septembre et bientôt octobre ...

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Pourquoi ne pas faire tourner ton modèle pour qu'il fasse la prévision des années 1951 à 2004 et ainsi avoir des stats sur plus de 50 années; nettement plus pertinent que sur 2003-2006 même si certains de tes résultats sont troublants comme le souligne météor?

Parce que je travaille sur un cycle particulier qui est réactivé tous les 55 ans pour 2 à 4 ans avant que les différents trends qui le compose ne divergent les uns par rapport aux autres. C'est comme un rendez-vous régulier avant que chaque trends ne reprenne leurs routes respectives sous d'autres horizons climatiques.La question est très complexe et je suis loin encore d'avoir mis au jour tous les éléments cycliques dans notre climat. J'ai connaissance également d'autres cycles permettant de prévoir à l'avance les hivers rudes, mais pas encore toute année sur un siècle...

Florent.

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Ce que je veux savoir, c'est la date à partir de laquelle tu as commencé à utiliser les trends modifiés pour donner ton résultat?

Est-ce en septembre après avoir eu la confirmation de la survenue de l'été caniculaire?

edit: je le redis, la "dynamique" est respectée même si les écarts aux normales ne sont pas bons ce qui est intéressant en soit et je rajoute très intéressant! Cependant, il faut pour mesurer la fiabilité, correler les resultats aux écarts de T.

En bref, plus on se rapprocha de l'échéance, plus j'y crois à la survenue de cet hiver mais on va voir septembre et bientôt octobre ...

J'y crois aussi et parce que j'ai des éléments et hypothèses qui sont suffisamment vérifiées, même si ce n'est pas à 90%, ce qui est illusoire en la matière.J'ai commencé à utiliser les trends modifiés au début de l'année 2003. Mais étant à ce moment au départ de mes recherches, j'ai mal utilisé les informations dont je disposais. Il faut le temps de la recherche...

On aurait en fait deux cycles de 55 ans que l'on peut nommer selon leur caractéristiques observées depuis un siècle :

1681-1736-1790-1842-1893-1947-2003 que l'on pourrait appeler cycle des canicules

1653-1707-1762-1818-1868-1921-1976 que l'on pourait appeler cycle des sécheresses

Au départ, j'ai fait deux erreurs de "débutant" en la matière :

- je n'ai pas fait la différence entre les deux et suis partie sur un cycle moyen de 27 ans qui incorporait 1893-1921-1947-1976 et donc 2003. La période de 27 ans n'avait pas vraiment de lien avec le soleil et les trends appartenant à deux séries différentes ne se ressemblaient pas autant.

- j'ai fait de plus grossièrement la moyenne de ce qui était observé pour l'ensemble de ces années : cela m'a permis très bien de mettre en évidence un été caniculaire annoncé pour 2003, quoique la précision était bien moindre en raison du lissage en résultant. En raison du premier point, il y a eu un déphasage total dans les tendances dès 2004 et c'était parfaitement logique : des données pas assez ciblées et lissées.

C'est à l'automne 2004 que je suis reparti avec le mode de calcul actuel se servant des mêmes données, mais en les incorporant aux calculs de manière très différente.

- Seul est considéré à présent le cycle de 55 ans composé seulement donc de 1681-1736-1790-1842-1893-1947-2003

- Les trends sont comparés au cas par cas et non plus incorporés dans une moyenne générale lissant toutes les tendances.

Cependant, il faut pour mesurer la fiabilité, corréler les résultats aux écarts de T.

Pourrais-tu préciser que calcul tu proposerais par là ??Florent.
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Tout ceci me parait quand même un peu obscur... mais bon, c'est très dommage de ne pouvoir tester un tel modèle sur les hivers froids de 56 , 62, ou 85 par exemple.

Une autre question que j'ai, c'est la série de référence que tu utilises: tu parles généralement du Bourget à partir de 1750 environ. J'ai vérifié dans les fichiers postes de Météo-France, c'est une série qui n'existe pas, sauf dans l'imaginaire de la NOAA qui a du la construite de bric et de broc.

Quel est l'influence des données de départ (nécessairement de qualité "douteuse" , ce qui n'est pas péjoratif, mais réaliste) dans les résultats de la méthode? quelle est la sensibilité aux données de départ?

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Tout ceci me parait quand même un peu obscur... mais bon, c'est très dommage de ne pouvoir tester un tel modèle sur les hivers froids de 56 , 62, ou 85 par exemple.

Je dispose en fait de deux modèles très différents : - Celui-ci dont nous parlons et qui prévoit essentiellement certains été chauds et secs répartis régulièrement dans le temps. C'est l'extension de la période testée (autorisée par les bons résultats du modèle) au délà de l'année visée par la prévision au départ, en l'occurrence 2003, qui permet maintenant d'attendre un hiver rude dans trois mois.

- Un second modèle qui vise à prévoir les hivers rudes et qui corrobore tout à fait les conclusions du premier. Ce dernier est basé plus directement encore sur l'activité solaire et corrèle à 0,85 cette dernière et tous les hivers froids survenus en France depuis 500 ans. Il annonce ainsi les hivers 1907, 1917, 1929, 1940, 1947, 1956, 1963, 1970, 1979, 1985, 1997 au XXe siècle. Il prévoit des hivers rudes vers 2006, 2014, 2018, 2029 au début du XXIe siècle en l'état actuel de mes recherches.

Le seul problème est que la résolution de ce second modèle est de +/- 1 an ce qui peut laisser une petite marge. C'est pour cela que pour le prochain hiver, les conclusions du premier modèle sont les bienvenues et fixent avec plus de certitudes l'échéance du prochain hiver rude à 2006.

Une autre question que j'ai, c'est la série de référence que tu utilises: tu parles généralement du Bourget à partir de 1750 environ. J'ai vérifié dans les fichiers postes de Météo-France, c'est une série qui n'existe pas, sauf dans l'imaginaire de la NOAA qui a du la construite de bric et de broc.

Quel est l'influence des données de départ (nécessairement de qualité "douteuse" , ce qui n'est pas péjoratif, mais réaliste) dans les résultats de la méthode? quelle est la sensibilité aux données de départ?

La série de référence de Paris Le Bourget n'existe en effet pas. Elle est constitué en fait des relevés de Paris Observatoire de 1757 à 1874, puis de Paris Montsouris de 1875 à 1920 et enfin de Paris Le Bourget de 1921 à 2005. Je profite de l'occasion pour te poser une question : saurait-tu me dire où peut-on trouver les relevés journaliers de Paris Observatoire de 1757 à 1874 ???

Dans ces conditions une sensibilité de 0,3 à 0,5°C en moyenne mensuelles n'aurait rien d'étonnant. Toutefois, on peut considérer que la précision est largement suffisante pour apprécier les anomalies à la moyenne pour un mois à 0,5°C près. Je publie les chiffres bruts sur Infoclimat, mais ces valeurs pourraient raisonnablement être arrondies à 0,5°C près. Mais pas plus heureusement et c'est aussi pour cette raison que je chiffre uniquement sur les anomalies thermiques à la résolution maximale d'un mois ce qui permet de lisser déjà pas mal les écarts. La série française continue et homogénéisée sur 250 ans qui me serait nécessaire n'existe malheureusement pas.

Florent.

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Je vais regarder, cela existe surement.

Un truc que je soumets aux statisticiens du forum, pour tester les résultats, c'est l'idée de couper les résultats de Florent en trois échantillons. je m'explique:

On peut répartir les anomalies observées en trois tas ( inférieur à 0,6°C, entre 0,6 °C et 1,7°C intervalle centré autour de la moyenne à 1.1°C, supérieur à 1,7°C) d'effectif 9, 13, 10, on appelle les catégories A (froid). B (Normal) et C (Chaud)

Si on redécoupe les résultats de florent, du plus foid au plus chaud, avec les mêmes effectifs, et qu'on appelle ça J, K, L voilà le tableau de contingence:

L 1 3 6

K 3 8 2

J 5 2 2

A B C

Je pense que c'est un peu plus utilisable que les coefficients de correlation.

On voit , ça doit faire plaisir à Florent, que les gros chiffres sont sur la diagonale... et donc qu'il prévoit la bonne catégorie dans 60 % des cas, avec une constance remarquable... Je ne suis pas assez fort en stat pour prouver que c'est significatif ou non... En tout cas c'est troublant...

Donc pour l'instant on en est à:

de mauvaise corrélations, sauf pour les évènements chauds

des prévisions par grandes classes juste à 60 %

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oulà je me souviens de ce genre de tableau mais je ne l'ai plus utilisé depuis longtemps c'est à dire mes études.

Il est pas mal pour donner une valeur ajoutée aux résultats et serait intéressant pour Florent me semble t'il?

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Je vais regarder, cela existe surement.

Je pense que cela existe puisque l'on a pu calculer des moyennes mensuelles. Ces informations serait infiniment précieuses pour moi et je serais près à me déplacer de très loin pour en savoir plus là dessus.
Un truc que je soumets aux statisticiens du forum, pour tester les résultats, c'est l'idée de couper les résultats de Florent en trois échantillons. je m'explique:

On peut répartir les anomalies observées en trois tas ( inférieur à 0,6°C, entre 0,6 °C et 1,7°C intervalle centré autour de la moyenne à 1.1°C, supérieur à 1,7°C) d'effectif 9, 13, 10, on appelle les catégories A (froid). B (Normal) et C (Chaud)

Si on redécoupe les résultats de florent, du plus foid au plus chaud, avec les mêmes effectifs, et qu'on appelle ça J, K, L voilà le tableau de contingence:

L 1 3 6

K 3 8 2

J 5 2 2

A B C

Je pense que c'est un peu plus utilisable que les coefficients de correlation.

On voit , ça doit faire plaisir à Florent, que les gros chiffres sont sur la diagonale... et donc qu'il prévoit la bonne catégorie dans 60 % des cas, avec une constance remarquable... Je ne suis pas assez fort en stat pour prouver que c'est significatif ou non... En tout cas c'est troublant...

Donc pour l'instant on en est à:

de mauvaise corrélations, sauf pour les évènements chauds

des prévisions par grandes classes juste à 60 %

Je te remercie pour la démonstration. La moyenne des températures observées depuis janvier 2003 établie en effet une anomalie de 1,08°C, tandis que j'en ai prévu une de 1,00°C (ce n'est pas fait exprès) par rapport aux normales 1971-2000.Une question : pourquoi les bornes sont d'un côté à 0,6° et de l'autre à 1,7°C et non pas à 1,6°C pour être centré autour de 1,1°C ???

Pour ma part j'utilise pour l'heure le calcul de l'erreur avec une marge de 0,8°C. Cela établie la réussite de la climatologie centrée sur une anomalie nulle à la moyenne 1757-2004 et pour la même période à 35%. Je me suis livré à un test supplémentaire en prenant en compte la période 1988-2004 et en considérant un centrage sur une anomalie positive de +1°C à la moyenne 1971-2000 : la réussite de la climatologie monte alors à 43%. Mais la climatologie reste incapable de prévoir les tendances à la hausse ou la baisse puisque la prévision est ici uniforme à +1°C d'anomalie...

La formule est :

Erreur = Prévision - Mesures

Résultat = il est égal un 1 et donc bon si l'Erreur est inférieure ou égale à +/- 0,8°C.

On obtient une moyenne de 0,59 soit des prévisions justes à 59%.

On tombe à peu près sur les mêmes chiffres !

Florent.

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Une question : pourquoi les bornes sont d'un côté à 0,6° et de l'autre à 1,7°C et non pas à 1,6°C pour être centré autour de 1,1°C ???

Parce que j'ai fait ça vite et à la main....

C'est plutot une piste pour toi si tu veux présenter à une quelconque validation extérieure tes recherches (publication, congres, ...) par exemple via l'AIC, ou mieux la SMF.

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Ok pour la méthode.

Elle permet d'apprécier la tendance, un peu moins la valeur absolue de l'anomalie prévue.

Mais bon cela peut être effectivement intéressant de s'en servir pour faire valider le modèle.

Ceci dit la méthode des analogies est une chose, la réalité physique en est une autre.

Et, personnellement, je ne juge toujours pas recevable d'évoquer les cycles solaires pour expliquer cette réalité physique, si elle existe.

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Une question : pourquoi les bornes sont d'un côté à 0,6° et de l'autre à 1,7°C et non pas à 1,6°C pour être centré autour de 1,1°C ???

Parce que j'ai fait ça vite et à la main....

C'est plutot une piste pour toi si tu veux présenter à une quelconque validation extérieure tes recherches (publication, congres, ...) par exemple via l'AIC, ou mieux la SMF.

Merci en tout cas... Cela complète bien les calculs d'erreur que je produisais pour ma part. Existe t-il une procédure particulière pour faire valider cela auprès de la SMF par exemple une fois que j'aurais mis tout cela sous forme d'article ??? Cela est peut-être plus simple que de s'adresser à de grandes revues scientifiques où la procédure est longue et l'article pas forcément approuvé. Au pire, cela pourrait être une première étape. Comment puis-je m'y prendre étant donné que je n'appartiens plus à présent à une université qui aurais pu cautionner mes travaux ???

Ok pour la méthode.

Ceci dit la méthode des analogies est une chose, la réalité physique en est une autre.

Et, personnellement, je ne juge toujours pas recevable d'évoquer les cycles solaires pour l'expliquer, sans démonstration aucune.

Mais je cherche Meteor : déjà la périodicité à 55 ans en moyenne est une belle indication me semble t-il... Cela permet de corréler au niveau des périodes de retour, cycles solaires et ces étés chauds. Il s'agit d'une hypothèse forte, je n'ai jamais dit que j'avais des éléments de preuves dans ce domaine pour l'heure. Malgré le manque de preuves, c'est bien cette relation qui a été au départ de ma reflexion et qui m'a fait découvrir par la suite les analogies en regardant de plus près les données, et pas l'inverse...Florent.
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Existe t-il une procédure particulière pour faire valider cela auprès de la SMF par exemple une fois que j'aurais mis tout cela sous forme d'article ??? Cela est peut-être plus simple que de s'adresser à de grandes revues scientifiques où la procédure est longue et l'article pas forcément approuvé. Au pire, cela pourrait être une première étape. Comment puis-je m'y prendre étant donné que je n'appartiens plus à présent à une université qui aurais pu cautionner mes travaux ???

bien pour publier dans La Météorologie, il suffit d'envoyer ton article à l'adresse qui est sur son site, à paris, ou dans le journal. Mais c'est une revue à comité de lecture, et les reviewers ne sont pas plus sympathiques qu'ailleurs... (je précise que je n'en fais généralement pas partie, en tout cas pour le clim...)

Merci en tout cas... Cela complète bien les calculs d'erreur que je produisais pour ma part.

L'avantage de la méthode, c'est qu'elle ne tient pas compte des décalages en valeur moyenne et en variance de l'échantillon prévu versus l'échantillon réel. Surtout que toi, si tu es bien calé en moyenne, tu as une variance trop forte... d'où bruit et mauvaise corrélation. C'est aussi ce qu'on fait avec les modèles de prévision saisonnière d'ailleurs, et la source du skill si j'ose dire default_huh.png )

A propos, je suis curieux de savoir pourquoi la moyenne est si bien prévue, avec une série s'arrêtant en 1950, si j'ai bien compris: tu as une tendance linéaire? ou tu ne prévois que l'écart à la moyenne? (et alors, quelle moyenne?)

Pourquoi tu ne demandes pas la série de l'observatoire à la Météo? Directement?

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L'avantage de la méthode, c'est qu'elle ne tient pas compte des décalages en valeur moyenne et en variance de l'échantillon prévu versus l'échantillon réel. Surtout que toi, si tu es bien calé en moyenne, tu as une variance trop forte... d'où bruit et mauvaise corrélation. C'est aussi ce qu'on fait avec les modèles de prévision saisonnière d'ailleurs, et la source du skill si j'ose dire )

C'est très interessant et merci de m'en apprendre sur ce qui se pratique professionnellement en prévision saisonnière.
A propos, je suis curieux de savoir pourquoi la moyenne est si bien prévue, avec une série s'arrêtant en 1950, si j'ai bien compris: tu as une tendance linéaire? ou tu ne prévois que l'écart à la moyenne? (et alors, quelle moyenne?)

Ce n'est pas compliqué... J'ai dit que les séries utilisées s'arrêtaient à 1950. C'est vrai, mais il y a tout de même un petit élément qui est pris dans la période postérieure. Le climat a changé entre 1947 et 2003, encore plus depuis 1893... Il est donc nécessaire d'introduire logiquement une correction non négligeable qui s'appelle le réchauffement climatique actuellement. Ainsi sont considérées les séries anciennes corrigées de la différence entre les normales climatiques qui leur correspondent et la normale 1971-2000. Et ainsi, la moyenne est très précisément prévue. C'est pourquoi avec le réchauffement relatif depuis 15 ans, on pouvait s'attendre au pire en 2003 au niveau de la chaleur et cela s'est passé précisément comme calculé. Ce qui est troublant : cela s'est passé sans la moindre perturbation chaotique par rapport à cette prévision qui aurait pu être engendré par le surcroit de chaleur, c'est également un fait très intéressant.
Pourquoi tu ne demandes pas la série de l'observatoire à la Météo? Directement?

Merci du conseil, c'est finalement ce que je vais faire... il suffisait d'en parler...Florent.
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  • 2 weeks later...
Posté(e)
Paris 4ème arrondissement

La moyenne de septembre 2005 a été de 17°9 à Paris le Bourget, hors la normale est de 15°1. Soit un écart à la moyenne de +2°4.

L'erreur de Florent est de -0°8 donc la prévision de Florent est bonne!

Source: meteociel

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La moyenne de septembre 2005 a été de 17° à Paris le Bourget, hors la normale est de 15°1. Soit un écart à la moyenne de +1°9.

L'erreur de Florent est de -0°3 donc la prévision de Florent est très bonne!

Que rajouter de plus default_wub.png

- Message modéré-

*** Message modérateur : le forum n'est pas un espace publicitaire, merci default_wub.png ***

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Résultat excellent pour la prévision thermique, bravo default_wub.png

Tu vas me trouver radoteur mais par contre pas de gros orages dans la moitié sud vers le 20 septembre, ils ont eu lieu beaucoup plus tôt default_wub.png

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