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Crise mondiale après 2015 ??


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Bah oui, dans les Vosges , je connais un petit vieux qui se chauffe au bois, qui vit de son minimum vieillesse et de la vente des cepes qu'il va chercher dans le massif. Je peux te garantir qu'il n'a jamais été approché ni de loin ni de près par aucun pétrolier  default_tongue.png/emoticons/tongue@2x.png 2x" width="20" height="20">

D'accord, mais comment il fait pour recharger son portable ? default_huh.pngIl a bricolé la dynamo de son vélo? default_mad.gif
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Les plus actifs

GD étant donné que tu es le plus à meme ici pour parler de ce sujet, pourrais tu donner ton opinion sur les tours aero-génératrices d'Alain Coustou. (Ne pas te vexer Alain, mais je voudrais avoir un avis objectif et donc extérieur au projet, pour me faire une idée). Si d'autres connaisseurs ont un avis sur le sujet, je suis preneur aussi.

Attention , je ne suis pas le SPECIALISTE !Mais c'est un peu pour cela que j'aimerai parle ravec Alain lors d'un congrès fin octobre à Bordeaux.

Je n' ai pas d'idée à priori sur le principe mais si cela est si simple je ne comprends pas pourquoi les industriels n'y ont pas pensé!

il y a un virage à prendre et le premier qui s'arme pourra être celui qui gagne toute la mise financière!

Donc default_huh.png

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Attention , je ne suis pas le SPECIALISTE !

Mais c'est un peu pour cela que j'aimerai parle ravec Alain lors d'un congrès fin octobre à Bordeaux.

Je n' ai pas d'idée à priori sur le principe mais si cela est si simple je ne comprends pas pourquoi les industriels n'y ont pas pensé!

il y a un virage à prendre et le premier qui s'arme pourra être celui qui gagne toute la mise financière!

Donc 

GD, je trouve un peu stupide à relire ce post que nous nous opposions ainsi. Parce qu'il faut bien que tu comprennes que je suis d'accord avec toi. Je dis des évidences parce je me désespère que tout le monde sache que la planète ne puisse pas supporter la "croissance" tel que nous l'entendons aujourd'hui et que l'on ne ce donne pas les moyens d'arrêter ça et de faire autrement.

Je ne sais pas précisément comment il faut faire, comment on finance ça, mais il faut le faire et au moins y réfléchir en ces termes. En fait la solution est peut-être simple : sortir rapidement une invention qui se subsitue à grande échelle aux produits consommateurs en pétrole : c'est le seul moyen de détourner toute l'attention des industriels pour le pétrole vers les énergies renouvelables. Je crois beaucoup en des gens comme Alain Coustou ou d'autres : peu importe d'où viendra le point de départ sur lequel se greffera cette 4e révolution industrielle, mais j'espère qu'il arrive vite maintenant.

Il y a énormément d'intiatives et de recherches qui vont dans le bon sens aujourd'hui et je n'ai jamais prétendu le contraire, mais ce qui me saute au yeux (et c'est toujours une évidence), c'est que ce ne sera jamais assez dans les termes où l'on pose officiellement le problème.

Par exemple : Les Etats-Unis ne veulent déjà même pas ratifier le protocole de Kyoto et il a fallu attendre cette année pour qu'il soit opérant. Si l'Amérique le ratifiait, tout le monde pousserait un soupir de soulagement. Pas moi, nous serions loin d'être sauvé : croyez-vous sincérement que diminuer les rejets de CO2 de 5 ou 10% suffirait ??? C'est 90% qu'il faudrait, c'est un changement complet de technologie qui est nécessaire. On peut-être plus optimiste en se disant que la recherche est bien plus en avance sur les propositions minimalistes des Etats une fois de plus déconnectés des enjeux actuels ou sans réel pouvoir pour changer les choses.

Je ne suis pas spécialiste, mais tout ce que je veux dire, c'est que rien de ce qui est entrepris à l'heure actuelle n'est à la mesure du problème et que si les gens veulent vivre sur un planète habitable demain, il pourraient bien comprendre où sont les priorités d'aujourd'hui. L'éducation est essentielle : je m'étais promis ne jamais avoir à rouler dans un véhicule à essence quand j'étais petit, je suis très déçu parce qu'on ne vend toujours que ça : je fais autant de vélo que je le peux et j'ai l'impression de commettre un crime contre l'humanité chaque fois que je suis obligé de rouler dans ces engins enfumeurs d'atmosphère. Et je demande très fort : combien de temps va t-on encore nous imposer ça ??

La technologie que nous possédons aujourd'hui ne dois pas faire illusion : d'autres civilisations se sont déjà écroulées pour moins que ça et nous pouvons tout perdre en 20 ans pour n'avoir pas su faire les choix adéquats. Tout comme Bill Gates a su porter l'ère de l'informatique, le salut viendra de la science, de l'inventeur qui saura porter tout nos espoirs pour demain, saura convaincre tous les hommes et apporter la première pierre d'une 4 e révolution industrielle.

Florent.

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GD étant donné que tu es le plus à meme ici pour parler de ce sujet, pourrais tu donner ton opinion sur les tours aero-génératrices d'Alain Coustou. (Ne pas te vexer Alain, mais je voudrais avoir un avis objectif et donc extérieur au projet, pour me faire une idée). Si d'autres connaisseurs ont un avis sur le sujet, je suis preneur aussi.

Attention , je ne suis pas le SPECIALISTE !Mais c'est un peu pour cela que j'aimerai parle ravec Alain lors d'un congrès fin octobre à Bordeaux.

Je n' ai pas d'idée à priori sur le principe mais si cela est si simple je ne comprends pas pourquoi les industriels n'y ont pas pensé!

il y a un virage à prendre et le premier qui s'arme pourra être celui qui gagne toute la mise financière!

Donc default_biggrin.png/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">

Si je peux me permettre, bien qu'étant encore moins spécialiste de mécaflu que GD, j'ai bien du mal à comprendre le fonctionnement de ces fameuses tours aérogénératrices.Si j'ai bien compris, au travers de quelques bribes qu'Alain Coustou veut bien laisser au bas peuple default_biggrin.png/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20"> , il s'agit de transformer une énergie de très bas niveau (rejets thermiques d'une centrale ou chaleur solaire) en énergie mécanique très facilement exploitable par des turbines.

Cette transformation serait rendue possible par la formation d'un tourbillon à haute vitesse permettant d'aspirer l'air réchauffé par les rejets de la centrale thermique.

Ceci dit si je m'en réfère à Carnot et si je considère que la tour est une machine thermique obéissant au second principe, le travail ne peut être fourni que par transfert de la source chaude (rejets thermiques de la centrale) à une source froide.

Quelle est cette source froide dans ce cas?

Si je prends l'exemple des tornades naturelles la source chaude est l'air chaud et humide de la surface et la source froide est l'air froid d'altitude.

Cet air froid condense la vapeur de l'air humide et initie un mouvement d'aspiration du bas vers le haut tourbillonnaire grâce au cisaillement des vents en altitude.

Il n'y a pas de miracle pour une machine thermique il faut une source chaude et une source froide et le rendement est proportionnel au delta T entre ces deux sources.

C'est pourquoi j'ai personnellement beaucoup de réticence à admettre qu'on puisse tirer des quantités d'énergie aussi importantes de ce genre de tour.

La force de Coriolis, souvent évoquée, est bien trop faible pour représenter une quelconque énergie significative sur des courants gazeux d'aussi petites dimensions.

En sais-tu plus GD?

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Je n'ai pas plus d'info a ce sujte que toi et je reste très dubitatif sur cette tour...

Je ne comprends pas tout à son fonctionnement mais en ce qui concerne la partie phyqiue et fonctionnement tu as très bien décrit ce qu'il se passait..

Pour le rendement, tu as aussi raison, il me semble limité par la différence de T entre les deux sources (carnot toujours présent default_biggrin.png/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20"> )

Ensuite, il y combine plusieurs effets, et dans le brevet il doit y avoir une estimation de la puissance attendue. Mais même si l'on a un écoulement rapide, on est limité en débit par la section en sortie ce qui conditionne la puissance mécanique en sortie.

Quelle est la puissance de l'écoulement en sortie, quel est le rendement énergétique attendu, comment est alimenté (par une centrale thermique) et quel est donc le rendement net de cette installation?Tout ceci, j'ai un peu de mal à l'évaluer.

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Si vous tapez Tour Aérogénératrice sur google, on obtient quelques informations issues essentiellement de divers forums.

En particulier il parle de vitesse de l'air de plusieurs machs default_biggrin.png/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">

J'ai compris que la source froide était l'atmosphère vers 300 m , la hauteur de la tour... à comparer avec les 1000 m du projet australien.

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e ne suis pas spécialiste, mais tout ce que je veux dire, c'est que rien de ce qui est entrepris à l'heure actuelle n'est à la mesure du problème et que si les gens veulent vivre sur un planète habitable demain, il pourraient bien comprendre où sont les priorités d'aujourd'hui. L'éducation est essentielle : je m'étais promis ne jamais avoir à rouler dans un véhicule à essence quand j'étais petit, je suis très déçu parce qu'on ne vend toujours que ça : je fais autant de vélo que je le peux et j'ai l'impression de commettre un crime contre l'humanité chaque fois que je suis obligé de rouler dans ces engins enfumeurs d'atmosphère. Et je demande très fort : combien de temps va t-on encore nous imposer ça ??

Combien de temps, et bien quelques décennies car la transition n'était pas bien prévue!Ensuite, sur le fond, je n'accepte pas la forme de ton discours florent, tu as le droit de nous asséner ce que tu veux!

Mais lorsque tu touches aux techniques (comme de ton côté avec ton outil macro-excel), accepte d'être confronté aux spécialistes et d'être livré à la critique.

Pour les questions budgétaires, on est limités de fait par nos ressources propres et pas par la volonté des ministres. Il est plus intéressant (selon moi)d'éduquer les jeunes générations aux problèmes de société pour les amener dans quelques années à tout revoir et à tout repenser.

Par exemple : Les Etats-Unis ne veulent déjà même pas ratifier le protocole de Kyoto et il a fallu attendre cette année pour qu'il soit opérant. Si l'Amérique le ratifiait, tout le monde pousserait un soupir de soulagement. Pas moi, nous serions loin d'être sauvé : croyez-vous sincérement que diminuer les rejets de CO2 de 5 ou 10% suffirait ??? C'est 90% qu'il faudrait, c'est un changement complet de technologie qui est nécessaire. On peut-être plus optimiste en se disant que la recherche est bien plus en avance sur les propositions minimalistes des Etats une fois de plus déconnectés des enjeux actuels ou sans réel pouvoir pour changer les choses.

Sur ce point, ils font quelque chose qui est complètement l'antithèse de leur recherche actuelle.Ils ont mis au point un vaste programme en 2000 pour la réduction des polluants (tout le budget recherche francaise en un programme) et ils ont complété par le programme pile a combustible!

Ils vont trouver un moyen de le faire mais pour continuer à produire leur richesse, il leur faut polluer pour financer la non-pollution...

Faut-il accepter cet état de fait§? Oui à mon sens si la finalité est de ne plus utiliser de moyens de production d'énergie polluante et non si l'on va vers de la micro-évolution comme nous le faisons actuellement avec la combustion en moteur à combustion interne!

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Combien de temps, et bien quelques décennies car la transition n'était pas bien prévue!

Ensuite, sur le fond, je n'accepte pas la forme de ton discours florent, tu as le droit de nous asséner ce que tu veux!

Je comprends bien cela... Ca me désole de devoir encore attendre et c'est ma manière brut de décoffrage de taper du poing sur la table...Je te remercie pour tous tes éclairages : puisqu'il faut encore attendre, alors attendons, mais pas trop j'espère... Parce que si Alain Coustou avait raison, la Terre ne va pas nous attendre avant d'évoluer et d'aller vers de nouveaux équilibres thermo-chimiques, avec ou sans nous...

Florent.

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Si vous tapez Tour Aérogénératrice sur google, on obtient quelques informations issues essentiellement de divers forums.

En particulier il parle de vitesse de l'air de plusieurs machs  default_wink.png/emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">

J'ai compris que la source froide était l'atmosphère vers 300 m , la hauteur de la tour... à comparer avec les 1000 m du projet australien.

Oui je voudrais bien comprendre comment on peut arriver à de telles vitesses d'air sans réduire très fortement la section et donc sans créer des pertes de charge considérables et donc gêner l'écoulement.

Voici un extrait de Wikipedia concernant la tour australienne:

Spécifications du projet

Une cheminée de 990 m de haut, pesant près d'une mégatonne (un million de tonnes).

Un collecteur de 7 km de diamètre, soit 38,5 km² de verre et de plastique.

Température de l'air chauffé dans la cheminée : 70°C.

Vitesse de l'air dans la cheminée : 15 m/s.

Énergie produite: 200 mégawatts, 5 fois moins qu'une centrale nucléaire moderne, mais assez pour fournir en électricité environ 200 000 logements.

Ce projet peut paraître incroyable mais ses concepteurs le disent réaliste. Les études de faisabilité par le bureau d'ingénieurs allemand SBP, basée à Stuttgart, arrivent à leur terme. Cette tour solaire serait donc construite par l'entreprise EnviroMission dans le désert de la province australienne du New South Wells, dans le comté de Wentsworth. Sa construction devrait commencer en 2010.

Comme on le voit, l'air dans la tour a une vitesse de 15 m/s, alors que delta P et delta T sont bien plus considérables que dans le cas qui nous intéresse.

On part en effet de 70°C à la base alors qu'en haut on doit être à 20-25°C.

Et le delta P est de l'ordre de 100 mb.

les rejets de centrale nucléaire sont à une température de 30-35°C maxi et la température en haut de tour est comparable à la température au sol à 1°C près.

Je ne demande qu'à être convaincu, car c'est de l'énergie presque gratuite, mais pour le moment, je reste très dubitatif.

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D'après ce que j'en ai lu de la tour d'Alain Coustou, sa tour mesure entre 100m et 300m, soit au pire, 30% de moins que la tour australienne... et produirait 500 Megawatts, et si j'ai bien compris, il pense pouvoir aller au Terawat... intéressant! Je ne crois pas qu'aucun de nous ne puisse juger de la faisabilité de son invention, vu que nous n'avons pas les plans! En revanche, le projet a apparement été validé par des ingénieurs, qui ont du le faire avec toutes les données nécessaires... Quoiqu'il en soit, si ce projet est techniquement faisable et économiquement rentable (30% moins cher que le nucléaire si j'ai bien compris), ce serait un sacré coup! Le problème est qu'il y a toujours de bonnes inventions mais qu'elles ne sont pas toujours mises en application... et là je souhaite bonne chance! C'est sans doute la partie la plus compliquée qui commence!

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juste une idée simple mais la force de coriolis permet à l'écoulement de se mettre en rotation et de favoriser la perte thermique convective avec les parois. Donc on diminue bien la température grace aux transferts pariétaux d'où l'intéret de la déviation de coriolis.

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J'ai confiance en l'homme , tant qu'il aura de l'énergie à dépenser sur des concepts plus qu'aléatoires, alors que des méthodes simples et radicales existent et mériteraient d'être développées.

http://www.mdi.lu/

Tant que le choix est possible, c'est qu'il n'y a pas le feu en la demeure default_wink.png/emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">

plus rigolo :

http://www.energine.com/

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juste une idée simple mais la force de coriolis permet à l'écoulement de se mettre en rotation et de favoriser la perte thermique convective avec les parois. Donc on diminue bien la température grace aux transferts pariétaux d'où l'intéret de la déviation de coriolis.

Oui mais est-ce que la force de Coriolis est aussi efficace que celà pour d'aussi petites dimensions?Et n'obtiendrait-on pas une mise en rotation du flux gazeux par une géométrie particulière dans la tour comme des rainures hélicoïdales dans la partie supérieure du cône inférieur ?

D'autre part quelle est à ton avis l'influence d'une mise en tourbillon sur le débit total de gaz?

Y a t'il un effet de succion permettant l'augmentation du débit total?

Une autre chose que je comprends mal.

On admet qu'on refroidit les rejets d'une centrale par des échangeurs air(côté tour)/eau(côté centrale).

Au début , c'est la convection naturelle (par exemple, mais on peut imaginer de la convection forcée) l'air se réchauffe à une température voisine des rejets de la centrale soit 35°C environ, puis s'élève dans la tour.

Cet air contient donc une certaine énergie thermique proche de l'énergie des rejets de la centrale mais comment s'effectue réellement la transformation énergie thermique--->énergie mécanique,

Y a t'il augmentation de l'énergie mécanique du gaz au détriment de l'énergie thermique par augmentation, du fait du tourbillon créé, de la vitesse du gaz?

Comment conçois-tu cela exactement ( ou approximativement)

à plus

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ben moi je ne conçois pas...

Pour donner un effet de swirl à l'écoulement, il y a plein de moyens sur le design!

Le tourbillon génère une augmentation du temps de séjour dans le milieu(perte thermique améliorée) et une diminution du débit efficace.

Le but d'alain est de faire tourner un train de turbine en sortie pas plus donc peut-on espérer récupérer de l'énergie ainsi.? oui !

Combien? Son estimation me semble bien démesurée...Loin des systèmes classiques en tous les cas et je ne trouve pas d'explication simple me le démontrant !

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ben moi je ne conçois pas...

Pour donner un effet de swirl à l'écoulement, il y a plein de moyens sur le design!

Le tourbillon génère une augmentation du temps de séjour dans le milieu(perte thermique améliorée) et une diminution du débit efficace.

Le but d'alain est de faire tourner un train de turbine en sortie pas plus donc peut-on espérer récupérer de l'énergie ainsi.? oui !

Combien? Son estimation me semble bien démesurée...Loin des systèmes classiques en tous les cas et je ne trouve pas d'explication simple me le démontrant !

merci pour tes explications.concernant la puissance mécanique maximale récupérable, si la partie plus fine de la tour fait 20 m de diamètre par exemple et si on peut appliquer P=rho.K.S.V^3

avec rho= masse volumique de l'air =1.29Kg/m3

K=pris égal à 1

S=section du tube d'air en m2

V=vitesse et P en W

cela ferait, si on veut 1000 MW, par exemple, une vitesse de l'air = 129m/s

soit un débit d'air = 40500 m3/s

Dans l'industrie on a l'habitude de compter en Nm3/h

Cela ferait le chiffre faramineux de 146 millions de m3/h.en assimilant les Nm3 aux m3

Si le rendement de la turbine est de 100%.

Comme K ne peut être égal à 1 il faut plutôt imaginer 200 millions de m3/h.

J'ai vraiment du mal à imaginer un système capable de réaliser cette prouesse à partir d'énergie thermique à 35°C.

Si la section est de 10 m la vitesse devient 203 m/s et le débit diminue à 15900 m3/s.

Dans ce dernietr cas si je calcule bien et que je suppose la base de la tour ayant un diamètre de 200 m cela fait 0.266 b de perte de charge suite à la réduction de section.

Comment donc vaincre cette perte de charge sinon à imaginer un genre de système éjecto-compresseur?

Serait-ce le rôle du tourbillon interne qui aspirerait puis refoulerait?

Mais d'où viendrait la puissance de compression?

De l'énergie thermique initiale?

Pas si simple à comprendre.

Mais bon on aura peut-être des explications un jour.

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ben tu as été voir la page d'alain coustou meteor.?

Elle n'est pas bien documentée sur la récupération énergétique mais par contre beaucoup plus sur la partie technique brevetable!

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  • 3 weeks later...

Pétrole, commerce et yuan au menu du G 20

Energie - Les grandes économies industrialisées et les pays émergents se retrouvent ce week-end à Pékin.

Sixtine Léon-Dufour

[15 octobre 2005]

Les ministres des Finances et les patrons des banques centrales du G 20 – le G 7 plus les grands pays émergents – vont tenter, ce week-end à Pékin, de trouver une solution à la flambée des prix du pétrole. Le «troisième choc pétrolier» est le thème majeur de cette réunion. Pour Thierry Breton, le ministre français de l'Economie et des Finances, qui est présent à Pékin, «il ne s'agit pas d'établir un rapport de force, ni d'admonester les pays producteurs mais plutôt d'entamer une coopération», explique-t-on à Bercy.

Depuis la dernière réunion du G 7 à Washington, l'objectif affiché est le même : répondre aux tensions immédiates du marché, encourager les investissements dans l'exploration, la production et le raffinage, et enfin préparer l'après-pétrole. «Les barrages hydroélectriques, le nucléaire, les énergies renouvelables sont autant de pistes que les pays industrialisés explorent depuis longtemps et qui sont parfaitement accessibles aux pays émergents», poursuit-on dans l'entourage du ministre français. En clair, un pays comme la Chine, qui cherche à tout prix à sécuriser ses approvisionnements au risque de déséquilibrer le marché, pourrait se pencher un peu plus sur ces questions. Thierry Breton et le chancelier de l'Echiquier, Gordon Brown, expliqueront ce qu'ils attendent de la tournée qu'ils feront dans le Golfe, en particulier en Arabie saoudite et au Koweït, les 23 et 24 octobre prochain.

Refus chinois

L'autre thème prépondérant de ce G 20 sera la réévaluation du yuan. Le secrétaire américain au Trésor, John Snow, en Chine depuis une semaine pour rencontrer un certain nombre de hauts dignitaires, en a fait sa croisade. Pékin a bien assoupli en juillet son taux de change qui lie étroitement le yuan au dollar. Largement insuffisant aux yeux des Etats-Unis qui trouvent le «renmibi» toujours très sous-évalué par rapport au billet vert et y voient un désavantage pour eux sur le plan commercial. Washington pourrait accuser Pékin de «manipulation» et ouvrir la voie à des sanctions. Côté chinois, en position de force car maître de cérémonie, on oppose un refus poli, mais ferme.

Par ailleurs, le Royaume-Uni et les Etats-Unis vont poursuivre leurs efforts, à Pékin, pour parvenir à un consensus sur le dossier agricole, à quelques semaines d'une réunion cruciale de l'Organisation mondiale du commerce (OMC), a indiqué hier Gordon Brown. «Je pense que le plus grand défi des semaines à venir est de parvenir à une percée dans les discussions sur le commerce mondial», a-t-il déclaré. «Il est clair que l'Europe et l'Amérique doivent s'entendre pour parvenir à un accord sur l'agriculture qui permettra de briser le verrou dans les négociations commerciales, et je pense que cela figurera en bonne place dans nos discussions», a-t-il ajouté.

Source : http://www.lefigaro.fr/eco-monde/20051015....103.html?222213

Florent.

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La Chine dépendra de l'étranger pour 60 % de sa consommation de pétrole en 2020

2005-10-14 13:48:33

URUMQI, 14 octobre (XINHUANET-- La Chine dépendra à hauteur de 60 % des importations pour sa consommation de pétrole en 2020, a récemment prédit un officiel chinois.

Lors d'un récent colloque à Urumqi, capitale de la Région autonome ouigoure du Xinjiang (nord-ouest), Bao Yunjiao, secrétaire général de la Société d'études énergétiques de Chine, a laissé entendre que la demande en hydrocarbures connaîtrait un accroissement rapide en Chine dans les années à venir et que la consommation de pétrole pourrait atteindre 500 millions de t en 2020 dont 300 millions devraient être importés.

A en juger par les réserves localisées et la capacité de production des champs pétroliers du pays, la production chinoise de pétrole pourrait atteindre 180 à 200 millions de t dans les années à venir, selon la même source.

Selon les experts, 80 % du pétrole consommé en Chine est destiné à l'industrie de raffinerie du pétrole, à la production de fibres chimiques et de matières premières chimiques. Sans un approvisionnement suffisant en pétrole, ces secteurs ne pourront alimenter le développement durable de l'économie chinoise.

En 2004, la Chine a importé 123 millions de t de pétrole, soit 35 % de la consommation nationale.

Source : http://www.french.xinhuanet.com/french/200...tent_171548.htm

Florent.

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Greenspan : les prix du pétrole seront un "frein" pour la croissance mondiale

2005-10-18 15:59:32

TOKYO, 18 octobre (XINHUANET) -- Le président de la Réserve fédérale américaine (Fed) , Alan Greenspan, a estimé mardi que les prix du pétrole "seront sans aucun doute un frein désormais" pour la croissance mondiale.

Dans dans un discours prononcé à Tokyo devant des représentants du patronat japonais, M. Greenspan a indiqué que "la hausse récente des prix de l'énergie sera sans aucun doute un frein désormais même si l'expansion économique mondiale semble s'être poursuivie assez fermement pendant les mois d'été".

"Aux Etats-Unis, au Japon et ailleurs, les effets sur la croissance auraient été plus importants si l'importance du pétrole dans l'activité économique n'avait pas décliné depuis les années 1970", a indiqué le chef de la Fed.

"Les effets de l'actuel bond des prix du pétrole, même s'ils sont évidents, auront probablement moins de conséquences sur la croissance économique et sur l'inflation que la hausse des années 1970", a-t-il ajouté.

La transition vers un monde plus économe en pétrole "prendra du temps", a dit M. Greenspan avant d'ajouter qu'en attendant, l'économie mondiale "devra sans aucun doute vivre avec les incertitudes géopolitiques et autres sur les marchés pétroliers pendant encore un certain temps". [Mauvaise nouvelle pour le climat].

Le chef de la Fed effectuait lundi et mardi sa première visite au Japon depuis 2001. Il a notamment tenu des entretiens avec le gouverneur de la Banque du Japon Toshihiko Fukui et avec le Premier ministre Junichiro Koizumi. Fin

Source : http://www.french.xinhuanet.com/french/200...tent_173182.htm

Florent.

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Pétrole, la fin d’un modèle économique

EMISSION TV : France 3 - France Europe Express,

Ce soir mardi 18/10 à 23 h 00

Invités

- Thierry Desmarest, Pdg de Total

www.total.com

- Michel Edouard Leclerc co-président des centres Leclerc

- Noël Goutard , Ex PDG de Valéo

www.noelgoutard.com

- Jean-Marie Chevalier , Professeur à Dauphine

www.dauphine.fr

- Jacques Attali , Ecrivain , Président de l’ONG « Planet finance »

www.attali.com

- Monica Frassoni, coprésidente des Verts Européens

en duplex de Marseille

Sondage

Seriez-vous prets à payer plus pour une voiture non polluante, et combien ?

Une majorité de Français (53%) est prête à dépenser plus pour acquérir une voiture consommant moins de carburant et polluant moins, selon le sondage CSA réalisé pour le compte de France Europe Express et de France Info.

Interrogées sur le coût supplémentaire envisageable pour "une voiture consommant moins et plus propre", 21% des personnes interrogées ont répondu "jusqu'à 1.000 euros", 20% "de 1.001 à 3.000 euros inclus", 12% "plus de 3.000

euros".

A l'inverse, 7% des Français ne sont pas prêts à faire des dépenses supplémentaires pour acquérir un tel véhicule, indique le sondage. Et 40% des personnes interrogées ne se sont pas prononcées.

(Sondage réalisé par téléphone le 12 octobre auprès d'un échantillon national représentatif de 1.003 personnes âgées de 18 ans et plus, constitué selon la méthode des quotas après stratification par région et catégorie d'agglomération).

Sujets

Pétrole : La ventilation du prix d’un litre en France et en Europe par Lionel Cottu

Voitures : les solutions alternatives, par Lionel Cottu

L’Empire Total par Marie-Pierre Courtellemont.

Source : http://info.france3.fr/emissions/4443892-fr.php

Florent.

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  • 5 weeks later...

Mardi 22 Novembre - 18h - Salle des Eduens de Nevers (58)

Conférence/Débat sur le thème des réserves énergétiques mondiales, animée par Gérard PIERRE, professeur émérite de physique et ancien directeur du Centre de l'Université de Bourgogne.

Depuis 1980, les nouvelles découvertes de nappes de pétrole sont inférieures aux consommations et depuis 4 ans elles ne représentent plus que le quart de celles-ci. En prenant en compte la consommation actuelle, les réserves mondiales seront épuisées dans 40 ans, et même 30 ans si l'on prend en compte l'augmentation de la consommation mondiale.

La conférence sera réalisée en deux parties :

- le bilan de l'existant et les propositions pour un développement et une gestion de l'ensemble des ressources énergétiques adaptées aux besoins des populations

- un débat

Soirée à l'initiative du Mouvement Républicain et Citoyen.

Entrée libre et gratuite.

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Désolé de ressortir un message de cet été mais cela s'impose :

(...) Et puis la fusion dans 50 ans oui peut-être mais parce que pour le moment on n'est pas pressé.

Si on voulait vraiment et à condition que la principe de base soit bon, ITER pourrait être construit en 6 mois et les premiers réacteurs industriels suivraient dans la foulée , en imaginant bien sûr une économie de guerre.

Alors là Météor, excuses-moi mais c'est à mon sens du délire complet : ITER en 6 mois ! default_happy.png/emoticons/happy@2x.png 2x" width="20" height="20">default_sorcerer.gifdefault_wub.png (alors qu'il faut déjà être super-optimiste pour penser que ce projet aboutira dans 50 ans, s'il aboutit un jour, c'est uniquement un réacteur expérimental...) - Ce message a été posté en août 2005...hum, il reste deux mois pour qu'ITER fasse ses preuves...disons fin janvier, début février 2006 default_biggrin.png/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20"> - Et les sommes astronomiques que l'on met dans ce projet, c'est autant d'argent en moins pour le développement des filières dont on a la certitude qu'elles produisent réellement de l'énergie (et proprement).La surgénération ? ça ne marche pas et pourtant on a mis un paquet impressionant de fric dans la recherche...Imagine seulement si cet argent avait servi pour produire des énergies propres. Le nucléaire n'est pas une solution d'avenir, uniquement une énergie de transition.

Nous allons plutôt voir se développer une industrie et des transports de plus en plus économes en énergie, une agriculture encore plus rationalisée avec introduction d'OGM (ouh le vilain!) réclamant moins d'engrais et de pesticides et produisant des biocombustibles.

default_blink.pngQuel bel avenir tu nous dessines : des OGM produisant des agrocarburants, le bonheur intégral !

Nous allons voir se développer de nouveaux secteurs industriels dans les énergies renouvelables et dans des biens d'équipement pour le résidentiel (panneaux thermiques, photovoltaïque,etc.)

Non la fin du monde n'est pas pour demain. Mais bon il faut se retrousser les manches et ne pas se déballer.

La fin de l'irresponsabilité ? Espèrons-le.
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CRISE MONDIALE APRES 2015 (1ere partie)

Suis-je plus lucide qu'un autre, peut-être... J'ai parfois l'impression que comme cela fait un siècle avant le grand bouleversement de la première guerre mondiale, que nous vivons une sorte de belle époque...Rien n'est compté aujourd'hui : les besoins primaires eau, nourriture, toit sont assuré pour quasiment tous les européens... Mais plus loin encore, nous trouvons banal d'avoir sous nos tables des produits venus de l'autre bout du monde, de partir en voyage à 10 000 km, de consommer autant que nos budgets nous le permettent bien sûr les produits les plus luxueux et les plus technologiquement avancés...

Mais demain, si tout cela s'arrêtait ??

Extrait : Si des astronomes annonçaient qu’un astéroïde géant se dirigeait vers la Terre et devait s’écraser avant, disons, 2015, cela ferait la une des journaux. On en parlerait tous les jours, l’assemblée générale de l’ONU serait convoquée et toute la société ferait des plans pour survivre. Si, par contre, on tente d’expliquer que le pétrole va bientôt manquer, personne ne réagit.... Vous trouvez ça logique ?

Le pétrole n’est pas un problème. Le pétrole est LE problème

Lisez cet article qui ne me semble pas si insensé et dites ce que vous en pensez...

Pour ma part, j'ai l'impression que la grande majorité des habitants de cette planète ne s'imagine pas la crise qui est en gestation et que nous pourrions subir à l'horizon de 10 années seulement peut-être...

Le temps est compté et je suis de plus en plus persuadé qu'il faut trouver une alternative au pétrole pas seulement pour lutter contre l'effet de serre ou la pollution de l'air, mais même pour préserver l'équilibre de la planète et la survie de l'humanité.

Si nous ne decidons pas nous mettre fin nous même à l'ère du pétrole et que nous continuons à vivre insouciants avec des visions à deux ans à peine, nous pouvons être assurés que sa fin arrivera d'elle même avec des conséquences catastrophiques car non planifiées... Les grandes crises du passé en 1914, 1929 ou 1939 ne seraient rien à côté : c'est l'économie capitaliste et mondialisée qui parait être la grande gagnante depuis la fin du communisme qui pourrait s'effondrer sans que nous ne puissions plus rien faire par le jeu complexe de mécanismes et des lois qui la soutendent, tout cela parce qu'elle se sera basé sur une seule source d'énergie : le pétrole.

Florent.

Merci Florent pour avoir indiqué le lien vers cet article d'Oléocène.org

Une réflexion :

Pétrole : explosion ou asphyxie ?

Il existe aujourd'hui une tension entre l'offre (liée aux capacités de production et de raffinage) et la demande en pétrole (consommation). La marge est aujourd'hui inférieure à 2,3 % (2 millions de barils). Cette tension fait naturellement monter les prix. Jusqu'à quelle valeur ?

Ces dernières années, la demande mondiale a fortement augmenté (consommation chinoise, indienne, nord-américaine : environ 85 millions de barils sont aujourd'hui consommés chaque jour dans le monde) ce qui a conduit à cette tension offre / demande. On a presque touché les limites de capacité de production, situation inédite. Cela s'est naturellement traduit par une montée continue et spectaculaire des prix depuis au moins 4 ans.

Il semble que nous ayons aujourd'hui atteint une valeur d'équilibre autour de 60 - 65 dollars le baril. Les spéculateurs savent qu'à trop faire monter les prix on risque de faire baisser la demande et ce n’est pas du tout leur but. L’objectif est plutôt de vendre le maximum de barils au prix le plus élevé. Et l'élasticité a des limites. Mais cela veut aussi dire que les prix vont rester juste un peu en dessous de la limite supportable par le consommateur occidental moyen.

Quelle sera la prochaine étape ? Vraisemblablement le début de l'inexorable chute de la production pétrolière : dès 2010 selon l'Agence Internationale de l'Energie et dès 2008 selon l’Agence pour l’Etude du Peak Oil (ASPO). Et quelles seront les conséquences de cette baisse de production pour les prix ? La consommation n'aura pas d'autre choix que de s'adapter à l'offre, et ce n'est pas la construction de nouvelles raffineries qui changera la donne d'où le faible enthousiasme pour en construire de nouvelles aujourd'hui. Pour faire baisser la demande, on va assister à une montée progressive des prix (80, 100, 120 dollars le baril) qui conduira à une exclusion progressive d'une part croissante de la population mondiale qui ne pourra plus se payer le pétrole. C'est déjà le cas en France : certains français commencent à s’orienter vers les transports en commun car les déplacements en voiture deviennent ruineux pour ceux qui ont les revenus les plus modestes.

Mais une explosion des prix (du genre 500 dollars le baril) est à mon sens impossible : imaginons par exemple une montée du baril si importante qu'elle conduise à une chute de la consommation et un début d’entrée en récession. Il en résulte automatiquement une baisse de la consommation et donc de la tension offre / demande et logiquement en retour une baisse des prix.

Par contre, on peut craindre une asphyxie progressive de notre économie avec une énergie de plus en plus chère (<-> récession durablement croissante). Et des conséquences sociales génératrices de conflits (tensions sociales, grèves, chômage, tensions communautaires, xénophobie etc.). On peut aussi craindre une course aux ressources entre les grandes puissances (voir par exemple la situation en Irak) situation également génératrice de tensions et ayant comme corollaire la montée du terrorisme (qui peut être vu comme une forme de résistance au pillage par l'occident des ressources du reste du monde - Attention : je n'approuve absolument pas la méthode).

Il est donc à mon sens urgent d'anticiper cette crise inévitable en changeant radicalement dès aujourd'hui nos modes de vie : il n'y a pas d'alternative énergétique de masse et bon marché au pétrole. L’or noir est extrêmement difficile à remplacer. Nous n’avons pas d’autre choix que celui de la sobriété énergétique, qui est aussi la meilleure façon de lutter contre le réchauffement climatique, menace encore bien plus grave pour l'humanité que celle de la pénurie annoncée en pétrole.

choc_HSBC.jpg

Le baril oscille actuellement entre 60 et 65 dollars et ceci depuis septembre 2005. Un équilibre semble avoir été trouvé...en attendant la chute de la production mondiale que l'A.I.E. prévoit pour 2010.

ASPO2000Scenario.png

Une excellente analyse de Jean marc jancovici sur les réserves de pétrole ici : http://www.manicore.com/documentation/reserve.html

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  • 2 months later...

Le nucléaire retrouve des couleurs

LOBBYISME : Tandis qu’un froid sibérien s’abat sur l’Europe et que les tensions se multiplient sur le marché du pétrole et du gaz, la France et la Grande-Bretagne proposent une relance de l’énergie atomique.

BARBARA SPEZIALI BRUXELLES

Publié le 26 janvier 2006

nucleaire_260106.body.0001.Image.jpg

AP- FROID

Le contexte, il est certain, oblige l'Europe à se poser la question de son approvisionnement et de son indépendance en énergie. Le prix du baril de pétrole explose (la crise iranienne aidant), le prix du gaz est également à la hausse en raison du conflit entre la Russie et l'Ukraine et le Vieux-Continent connaît un hiver particulièrement rigoureux. L'Autriche, qui préside l'UE depuis le 1er janvier, a ainsi décidé de mettre la question à l'ordre du jour du prochain sommet, en mars. La Commission européenne, pour sa part, doit publier le 8 mars prochain un Livre vert sur la création d'une éventuelle politique énergétique commune.

Mais les défenseurs du nucléaire ont dégainé plus vite. Paris et Londres mènent le bal. Le ministre français de l'Economie, Thierry Breton, a ainsi présenté mardi à ses collègues un «memorandum» de 20 pages sur la politique énergétique de l'UE. Constatant que l'énergie nucléaire produisait 34% de l'énergie européenne et qu'elle satisfaisait de «façon autonome et stable» une part importante de la demande européenne, le ministre a qualifié cette production de «contribution positive». Les énergies renouvelables, elles, ne sont aux yeux de Thierry Breton, qu'«une opportunité intéressante».

De son côté, le premier ministre britannique, Tony Blair, a ouvert lundi une consultation publique sur l'énergie, évoquant la possibilité de relancer le nucléaire. Le projet est également dans l'air en Italie, qui est actuellement confrontée à une baisse des approvisionnements en gaz du groupe russe Gazprom. La question est évoquée également en Espagne et en Allemagne - deux pays qui avaient pourtant élaboré un programme de sortie du nucléaire.

Le nucléaire va-t-il reprendre du galon? Les citoyens européens, pour leur part, sont catégoriques. Selon un sondage publié mardi par la Commission européenne, le développement de l'énergie solaire est soutenu par 48% tandis que le nucléaire ne récolte que 12% d'avis favorables… Une fois encore, les gouvernements ne sont pas en phase avec l'opinion publique.

Source : http://www.24heures.ch/vqhome/le_journal/m...edition=ls.html

Florent.

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