Invité Guest Posté(e) 1 juillet 2005 Partager Posté(e) 1 juillet 2005 on entend certain crier au loup,oui oui,le réchauffemnt et patati patata,va provoquer des été secs, caniculaire..la preuve?2003,2005,etc...on se base sur 2 ans et on ne regarde surtout pas en arriere. notre secherese actuelle parait bien ridicule et les cassandres qui nous annoncent la fin du monde en se basant sur 3 jours de canicule ou qui répetent chaque jour "faut qu il pleuve" "faut qu il pleuve" a la limite de la névrose,sachent une bonne fois pour toute que les sécheresses sont finalement classiques a travers l histoire et qu on finit toujours par revenir a des situations normales.s il n y en avait pas ce ne serait pas normal petit rappel pour ceux qui auraient oublier: ÉTÉS CANICULAIRES, GRANDES SÉCHERESSES à travers les siècles (D'après « Des changements dans le climat de la France », paru en 1845) Quel est le degré de température de nos grands étés ? Ici revient l'insurmontable difficulté de fixer au juste, avant l'usage du thermomètre, l'intensité du froid ou de la chaleur. Un artifice fondé sur les rapports reconnus entre certains phénomènes naturels et les mouvements du thermomètre fournit les mesures approximatives de nos grandes chaleurs et de nos grands froids. De Humboldt a posé en principe que la végétation des arbres exige au moins une température moyenne égale à 11°. Le chiffre de cette température répond encore au point où la chaleur de l'air commence à devenir sensible. Ce degré assez fixe peut être pris pour le premier terme d'une échelle de nos grandes chaleurs. Messier a quant à lui constaté que le maximum de la chaleur à Paris, le 8 juillet 1793, a marqué 40°. C'est à peu près la plus haute température, excepté celle de l'été 1705 à Montpellier, observée en France, le thermomètre au nord, isolé, à l'ombre, à l'abri des réverbérations et à l'air libre. DATES DE NOS GRANDS ÉTÉS ET GRANDES SÉCHERESSES VIe siècle : 580, 582, 584, 585, 586, 587, 589, 591 VIIe siècle : 675, 700 VIIIe siècle : 783 IXe siècle : 874, 892 Xe siècle : 921, 987, 994 XIe siècle : 1078, 1094 XIIe siècle : 1137, 1183, 1188 XIIIe siècle : 1204, 1212, 1226, 1287 XIVe siècle : 1305, 1306, 1325, 1331, 1334, 1361, 1384, 1392 XVe siècle : 1473 XVIe siècle : 1540, 1553 XVIIe siècle : 1632, 1674, 1684, 1694 XVIIIe siècle : 1701, 1712, 1718, 1719, 1726, 1727, 1767, 1778, 1793 XIXe siècle : 1803, 1811, 1817, 1825, 1842, 1858, 1875, 1893 Les graduations intermédiaires peuvent se déduire des rapports de la température avec les mouvements de la végétation. Par exemple, les fruits à noyau fleurissent ordinairement au milieu du mois de mars, sous une chaleur extrême de 17°. La floraison des vignes et la maturité des premiers fruits se rencontrent, vers le même temps, du 15 au 30 juin : le maximum moyen de la température indique alors 32°. Les récoltes d'été, depuis celle du seigle jusqu'à celle du vin, ont lieu, année commune, entre le 20 du mois de juin et le 20 du mois de septembre ; or, la température extrême des mois de mai, juin, juillet et août, qui influent le plus sur ces récoltes, égale moyennement 35° ; enfin, au delà de 35°, si cet excès de chaleur dure assidûment plusieurs jours ou se répète trop souvent, les plantes se dessèchent et les récoltes périssent. Ainsi, on peut estimer, d'après ces évaluations approximatives, la chaleur thermométrique de nos anciens étés. En 580, les arbres fleurirent une seconde fois aux mois de septembre ou d'octobre. Des pluies abondantes et des inondations terribles avaient précédé cette floraison inaccoutumée ; et la chaleur, dont elle était la suite, fut accompagnée de tremblements de terre, d'incendies et de grêles, spécialement à Bordeaux, à Arles et à Bourges. Cette seconde floraison fait supposer au moins une température printanière prolongée, soit 12° à 14° de chaleur moyenne, et 24° à 25° de chaleur extrême. La chaleur de l'année 582 fit fleurir les arbres au mois de janvier. En 584, on eut des roses en janvier : une gelée blanche, un ouragan et la grêle ravagèrent successivement les moissons et les vignes ; l'excès de la sécheresse vint consommer ensuite les désastres de la grêle passée : aussi ne vit-on presque pas de raisins cette année ; les cultivateurs désespérés livrèrent leurs vignes à la merci des troupeaux. Cependant les arbres, qui avaient déjà porté des fruits au mois de juillet, en produisirent une nouvelle récolte au mois de septembre, ce qui implique régulièrement 20° à 24° de chaleur moyenne, et 32° à 34° au moins de chaleur extrême ; quelques-uns refleurirent encore au mois de décembre, et les vignes offrirent à la même époque des grappes bien formées, augurant 12° à 14° de chaleur moyenne, et 24° à 25° de chaleur extrême. Les arbres refleurirent au mois de juillet 585 ; ils refleurirent encore au mois de septembre 586, et un grand nombre de ces derniers, qui avaient déjà porté des fruits, en produisirent une seconde fois jusqu'aux fêtes de Noël. Au mois d'octobre 587, après la vendange, les vignes présentèrent de nouveaux jets avec des raisins bien formés. Vendangeurs au XIXe siècle Les arbres refleurirent pendant l'automne de 589, et ils donnèrent ensuite d'autres fruits : on eut aussi des roses au mois de novembre. La sécheresse excessive de 591 consuma toutes les prairies. Celle du long été de 874 fit manquer les foins et les blés. Les mois d'avril et de mai 892 furent en proie à une extrême sécheresse. L'année 921 se fit remarquer par de nombreux orages. Des chaleurs intenses et une sécheresse extrême régnèrent depuis, presque sans interruption, pendant les mois de juillet, août et septembre. L'extrême chaleur de l'été de 987 réduisit de beaucoup les récoltes. En 994, la disette des pluies tarit les fleuves, fit périr les poissons dans la plupart des étangs, dessécha beaucoup d'arbres, brûla les prairies et les moissons. L'été de 1078 fut encore très sec : la vendange s'avança d'un mois ; c'est un signe de chaleurs précoces et d'une intensité moyenne de 24° à 25° au moins, et d'une intensité extrême de 35° au moins. Le vin fut abondant et fort bon. En 1094 la sécheresse fut extraordinaire. Celle de 1137 se déclara au mois de mars et persévéra jusqu'au mois de septembre, tarissant aussi les puits, les fontaines et les fleuves. Une sécheresse insolite accompagna la grande chaleur de 1183 ; elle sécha dans plusieurs endroits les rivières, les fontaines et les puits. Les mêmes phénomènes trahissent la sécheresse de 1188 : un grand nombre d'incendies se déclarèrent à Tours, à Chartres, à Beauvais, à Auxerre, à Troyes, etc. Il ne plut pas ou presque pas pendant les mois de février, mars et avril 1204 : de fortes chaleurs succédèrent à ces trois mois de sécheresse. L'année 1212 fut très sèche. L'extrême sécheresse de l'année 1226 entraîna la ruine de presque toutes les récoltes d'été : l'automne de cette année se montra encore chaud et sec ; enfin, un hiver sec, très froid prolongea la sécheresse jusqu'au mois de février suivant. Cette chaleur sèche continue produisit dans toute la France une quantité prodigieuse de vin. Il ne plut pas pendant tout l'été 1287 ; les puits et les fontaines tarirent. Fontaine de l'avenue de l'Observatoire au XIXe siècle à Paris, par Carpeaux. Dessin de Sellier. En 1305, il y eut une grande sécheresse en été ; la sécheresse fut aussi excessive en 1306 au printemps et en été. La sécheresse fut si grande en 1325, qu'on eut à peine la valeur de deux jours de pluie dans le cours de quatre lunaisons : il y eut cette année-là une chaleur excessive mais sans éclairs, tonnerres ni tempêtes, peu de fruits, seulement les vins furent meilleurs que de coutume. En 1331, aux longues pluies qui avaient duré depuis le commencement du mois de novembre de l'année précédente jusqu'au commencement de cette année, succéda une si grande sécheresse qu'on ne put labourer la terre à cause de sa dureté. L'hiver suivant fut pluvieux et très peu froid ; il n'y eut presque pas de gelées. La sécheresse de l'été 1334 fut suivie d'un hiver très humide ; il y eut beaucoup de vins, mais moins chauds que l'année précédente. Les sources tarirent pendant l'été de 1384 par le manque de pluies et la sécheresse insupportable qui régna dans toute la France. La sécheresse opiniâtre de l'été 1392 tarit les sources et empêcha les plus grands fleuves de la France d'être navigables. L'été de 1473 fut très chaud : la chaleur se prolongea depuis le mois de juin jusqu'au 1er décembre ; il n'y eut ni froid, ni gelées avant la Chandeleur. Labruyère-Champier et Fernel ont signalé les grandes chaleurs générales de l'été de 1540. En 1553, la chaleur brûlait tout au mois de juin. La sécheresse de 1632 dura depuis le 12 juillet jusqu'au 15 septembre. Nous mesurons plus sûrement, grâce aux observations thermométriques, les degrés de chaleur des grands étés suivants. L'année 1684, classée par J.-D. Cassini au nombre des plus chaudes, dans un tableau des grandes chaleurs de Paris, qui comprend quatre-vingt-deux ans, a présenté, seulement sous ce climat, soixante-huit jours d'une température de 25°, entre midi et trois heures ; seize jours d'une température de 31°, et trois jours d'une température de 35°. Ainsi le thermomètre s'éleva trois fois, de midi à trois heures, le 10 juillet, le 4 et le 8 août, à 35° au moins. Les observations udométriques commencées en France par Lahire, en 1689, ne fournissent pas moins d'exemples de ces grandes sécheresses. Les plus considérables depuis cette époque appartiennent aux années 1694, 1719, 1767, 1778, 1793, 1803, 1817, 1825, 1842, 1858, 1875, 1893. A Paris, le thermomètre marqua 40° à trois heures et demie le 17 août 1701. Les deux années de 1718 et 1719 eurent l'une et l'autre des chaleurs sèches, violentes, longues et soutenues. A Paris, le 7 août 1718, le thermomètre de Lahire, malgré son exposition défavorable, indiqua néanmoins vers trois heures de l'après-midi 35° ou 36° : il s'éleva aux mêmes chiffres le 11, le 21 et le 23. Un hiver très doux succéda à ces chaleurs. La plupart des arbres se couvrirent de fleurs dès le mois de février et de mars 1719. Les fortes chaleurs reparurent avec le mois de juin. Plus intenses que celles de l'année précédente, elles durèrent aussi beaucoup plus longtemps. A Paris, le thermomètre de Lahire indiqua au maximum une température de 37° ; en outre, la table de Cassini attribue à cet été quarante-deux jours d'une température de 31° ; enfin, les chaleurs ont persévéré trois mois et demi, depuis le mois de juin jusqu'à la moitié du mois de septembre. L'extrême abaissement des eaux de la Seine au pont de la Tournelle, durant cette année si sèche, donna le zéro des mesures pour les hauteurs variables de ce fleuve. Le père Feuillée, cité par Maraldi, écrivait en même temps de Marseille que des chaleurs insolites y avaient fait refleurir les arbres au mois d'octobre, et qu'ils s'étaient plus tard chargés de nouveaux fruits. Les froids survenus au mois de décembre empêchèrent ces fruits de grossir comme à l'ordinaire, mais ils ne les empêchèrent pas d'aboutir à une parfaite maturité. Le père Feuillée ajoute qu'il a cueilli, le 18 décembre, des cerises et des pommes complètement mûres. L'été de 1726 débuta vers la fin du mois de mai, continua ensuite durant les mois de juin, de juillet et d'août. Cassini y a compté à Paris soixante-deux jours d'une température de 25°, et dix jours d'une température de 31°, sa plus grande chaleur, observée le 27 et le 28 août, ayant égalé environ 34°. Les fruits mûrirent un mois plus tôt qu'à l'ordinaire. Le maximum de la chaleur fut beaucoup plus précoce en Provence. A Toulon et à Aix, il eut lieu le 13 et 14 juillet. C'est en 1726 que Delande vit à Brest son baromètre parfaitement immobile depuis le 2 février jusqu'au 1er septembre. Vignoble de Meursault au XVIIIe siècle, près de Beaune. Dessin de J.-B. Lallemand. Les chaleurs de l'année 1727 ont duré bien davantage. Après un hiver modéré, le thermomètre commença à monter le 7 février. Le 10 mai suivant, il marquait déjà, au lever du soleil, 18°, et à deux heures le soir près de 27°. Les chaleurs se soutinrent en augmentant pendant les mois de juillet et d'août. Le 7 de ce dernier mois, à trois heures de l'après-midi, elles atteignirent le maximum de 35° ; depuis, la température ne cessa d'être élevée le reste du mois d'août et dans le cours du mois de septembre. L'été de 1778 eut aussi des chaleurs fortes, longues et constantes. Sous leur influence, plusieurs arbres fruitiers fleurirent une seconde fois ; deux ceps de vigne en espalier contre le mur de l'ancien corps de garde du quai Malaquais, à Paris, offrirent même le 10 octobre, après avoir refleuri, des grappes assez grosses. Mourgue et Lamanon ont signalé les mêmes chaleurs, l'un à Montpellier et l'autre à Salon. Ces chaleurs insolites régnèrent principalement dans les mois de juillet et d'août ; elles furent sèches et sans nuages : ce grand été se fit d'ailleurs remarquer par la fréquence des inondations, des orages, des ouragans et des tremblements de terre. Les chaleurs de l'été 1793 éclatèrent brusquement. Les mois de mai et de juin avaient été très froids ; il avait gelé à glace durant ces deux mois, il était tombé beaucoup de neige sur les Alpes et d'autres montagnes ; enfin, on avait vu dans la basse Autriche des chariots chargés traverser une rivière à la fin du mois de juin. Les grandes chaleurs commencèrent à paris le 1er juillet ; à Montmorency, après le 4. Elles augmentèrent si rapidement, que la journée du 8 figure déjà parmi les époques de leur maximum. Pendant tout le mois, le thermomètre se balança, au milieu du jour, entre 40° et 25° à 26°, en indiquant douze fois 24° à 34°, et dix fois 34° à 40° ; son élévation ne fut guère moindre les dix-sept premiers jours du mois d'août. Le maximum de la chaleur a donné 38°4 le 8 juillet à l'Observatoire royal de paris, et 40° le 16 du même mois à l'Observatoire de la marine. Durant ces grandes chaleurs, le vent resta fixé au nord, le ciel fut presque toujours beau, clair et sans nuages. Ces grandes chaleurs ont été très sèches, quoique entrecoupées de violents orages, lourdes et accablantes ; elles différèrent peu du jour à la nuit et du matin au soir. Les objets exposés au soleil s'échauffaient à un tel degré qu'ils étaient brûlants au toucher. Des hommes et des animaux moururent asphyxiés, les légumes et les fruits furent grillés ou dévorés par les chenilles. Les meubles et les boiseries craquaient, les portes et les fenêtres se déjetaient ; la viande, fraîchement tuée, ne tardait pas à se gâter. Une transpiration incessante macérait la peau, et le corps nageait continuellement dans un bain de sueur fort incommode. C'est surtout le 7 juillet qu'on a pu constater de semblables effets. Le vent du nord vint apporter ce jour-là une chaleur si extraordinaire, qu'il paraissait s'exhaler d'un brasier enflammé ou de la bouche d'un four à chaux. Cette chaleur était étouffante, régnait par un ciel très clair, arrivait par bouffées intermittentes, et produisait à l'ombre une impression ausi brûlante que celle des rayons du soleil le plus ardent. En 1803, il plut très peu du 4 juin au 1er octobre. La pluie augmenta vers le commencement d'octobre ; après quoi, la sécheresse reprit et se soutint de nouveau jusqu'au 9 novembre. Cette sécheresse continua donc quatre mois de suite et plus de cinq mois en tout, sauf la courte interruption des premiers jours d'octobre. Les puits et les fontaines tarirent. A Paris, le petit bras de la Seine resta presque à sec, et le niveau du fleuve indiqua, le 21 et le 27 novembre, 24 centimètres au-dessous de zéro. Dans quelques départements, l'eau manquait absolument ; on allait en chercher à trois ou quatre lieues, et il en coûtait trente sous pour abreuver un cheval. La récolte des pommes au XIXe siècle, en Normandie En 1811, les chaleurs furent partout précoces, intenses et prolongées. Les moyennes mensuelles de la température de Paris dépassent, cette année, de plusieurs degrés, les mois de janvier et d'août exceptés, les moyennes mensuelles déduites de vingt-et-un ans. Cet excès de chaleur éclata tout d'un coup dès le mois de février ; elle se soutint presque sans interruption, ou plutôt en augmentant de mois en mois, pendant les mois de mars, d'avril et de mai, avant de marquer une pause. A Nancy, la chaleur commença le 15 mars, et persista avec opiniâtreté jusqu'au 6 août. Cette chaleur sèche tarit de bonne heure un grand nombre de ruisseaux que personne n'avait jamais vus à sec, compromit les prés et les semailles printanières, avança toutes les récoltes et rendit fort abondante celle des grains et des raisins. La vigne fleurit le 24 mai, au lieu de fleurir vers le 24 juin. La moisson eut lieu du 10 au 20 juillet, et la vendange dès le 8 septembre. Dans le Midi, les vents du sud, vents chauds, humides et étouffants, se prolongèrent en Provence jusqu'à la fin de l'année. Au midi comme au nord, la chaleur et la sécheresse de 1811 épuisèrent la plupart des sources, desséchèrent les torrents et les fleuves, précipitèrent la maturité des fruits, consumèrent les plantes fourrageuses, et favorisèrent, en général, les récoltes de vin. L'été de 1842 mérite aussi de compter parmi nos grands étés, sa chaleur étant plus intense dans le nord que dans le Midi. A Paris, elle commença dès le 5 juin, et se prolongea à travers de rares intermittences jusqu'au mois de septembre. Le caractère de cette chaleur, en générale orageuse et sèche, la rendait encore plus sensible. Beaucoup de marronniers de nos jardins publics, qui avaient perdu leurs feuilles au mois de juillet, refleurirent à la fin du mois d'août. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
anecdote Posté(e) 1 juillet 2005 Partager Posté(e) 1 juillet 2005 Messier a quant à lui constaté que le maximum de la chaleur à Paris, le 8 juillet 1793, a marqué 40°. C'est à peu près la plus haute température, excepté celle de l'été 1705 à Montpellier, observée en France, le thermomètre au nord, isolé, à l'ombre, à l'abri des réverbérations et à l'air libre. Tiens, à cette époque, certains avaient déjà le souci de la qualité de la mesure météorologique. La plupart des arbres se couvrirent de fleurs dès le mois de février et de mars 1719. Les fortes chaleurs reparurent avec le mois de juin. Plus intenses que celles de l'année précédente, elles durèrent aussi beaucoup plus longtemps. A Paris, le thermomètre de Lahire indiqua au maximum une température de 37° ; en outre, la table de Cassini attribue à cet été quarante-deux jours d'une température de 31° ; enfin, les chaleurs ont persévéré trois mois et demi, depuis le mois de juin jusqu'à la moitié du mois de septembre. L'extrême abaissement des eaux de la Seine au pont de la Tournelle, durant cette année si sèche, donna le zéro des mesures pour les hauteurs variables de ce fleuve. Le père Feuillée, cité par Maraldi, écrivait en même temps de Marseille que des chaleurs insolites y avaient fait refleurir les arbres au mois d'octobre, et qu'ils s'étaient plus tard chargés de nouveaux fruits. Les froids survenus au mois de décembre empêchèrent ces fruits de grossir comme à l'ordinaire, mais ils ne les empêchèrent pas d'aboutir à une parfaite maturité. Le père Feuillée ajoute qu'il a cueilli, le 18 décembre, des cerises et des pommes complètement mûres. Eh bé ! Cueillir des pommes en décembre après les fleurs d'octobre ! C'est arrivé en 2003 ? 1793 : Le maximum de la chaleur a donné 38°4 le 8 juillet à l'Observatoire royal de paris, et 40° le 16 du même mois à l'Observatoire de la marine. Durant ces grandes chaleurs, le vent resta fixé au nord, le ciel fut presque toujours beau, clair et sans nuages. [...] Le vent du nord vint apporter ce jour-là une chaleur si extraordinaire, qu'il paraissait s'exhaler d'un brasier enflammé ou de la bouche d'un four à chaux. Le vent du nord... /emoticons/sad@2x.png 2x" width="20" height="20"> J'ai aussi lu qu'il y avait eu au Moyen Age des moissons au mois de juin et des vendanges au mois de juillet . Dans le Mémorial de la Météorologie Nationale il me semble. Il faut vraiment apprendre l'histoire des soubresauts du temps. Comment ne pas relativiser après cela ? Merci Jean-Noël pour ce texte très intéressant. Où l'as-tu trouvé ? . Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
anecdote Posté(e) 1 juillet 2005 Partager Posté(e) 1 juillet 2005 QUELQUES GRANDS ETES Extrait des « Grands étés en France » M. Garnier, Mémorial de la Météorologie nationale, 1967 1135 : Il fit si chaud que la terre brûlait en divers endroits de la France. 1187 : La chaleur et la sécheresse extraordinaires de cet été provoquent un embrasement général de la ville de Chartres. 1232 : La chaleur est si forte dans l’Est que « dans le mois de juillet et d’août, les œufs cuisaient dans le sable. » 1268 : Dans les environs de Colmar, on note des températures très élevées avec une absence totale de pluies « pendant 12 semaines, de la fête de St Mathias jusqu’à celle des Sept Frères. » Ces conditions atmosphériques furent cause d’une telle abondance de fruits que « de nombreux arbres s’en trouvèrent brisés. » 1303 : Année exceptionnellement chaude et peu pluvieuse. La Seine, l’Oise et la Loire sont à sec. « En Alsace, on voyait des raisins mûrs à la Saint Jean. Les cours d’eau étaient tellement desséchés que ceux sui faisaient tourner deux roues de moulin pouvaient à peine en mouvoir une, ce que fit que malgré l’abondance du blé, le pain se vendait cher. Le Rhin était assez bas entre Strasbourg et Bâle pour qu’en beaucoup d’endroits, on prît le travers à pied. Dans cette région, la chaleur fut si intense que les charretiers conduisaient tout nus leurs voitures chargées par les campagnes. » 1473, 1476, 1479 : En chacune de ces années, les chaleurs de l’été sont mentionnées comme « extraordinaires, terribles et intolérables ». La sécheresse de 1473 dura plusieurs mois et, au dire des historiens, s’étendit à presque toute la terre. 1504 : « Ciel de cuivre et terre de feu » dans l’Est et le sud-est. De toutes les montagnes voisines du Rhône, le bétail est obligé de descendre boire au fleuve. Dans le Lyonnais, on organise des processions blanches, ainsi appelées parce que les pèlerins qui y prenaient part étaient affublés d’un linceul blanc. 1540 : Appelée par de nombreux chroniqueurs, soit la chaude année, soit l’année de la soilié (sécheresse). On moissonne en juin aussi bien en Bretagne que dans la Somme et en Lorraine. On passe à pied toutes les rivières de l’Est, notamment le Doubs, et les moulins de la Garonne s’arrêtent faute d’eau. 1556 : Grande sécheresse et fortes chaleurs à peu près générales. Dans le Vendômois, « la terre ne fut point trempée de Pâques jusqu’à la Toussaint. Elle brûlait les pieds de ceux qui marchaient pieds nus. » Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
lozere Posté(e) 1 juillet 2005 Partager Posté(e) 1 juillet 2005 A savoir: 1719, année de grande sécheresse ayant servi de référence pour caler le zéro de la première échelle de Paris (mesure du niveau de la Seine) au Pont de la Tournelle. A priori, pas de phénomènes abracadabrantesque (Leroy-Ladurie classe même l'hiver 1719 en hiver froid) mais, c'est sûr, une grande sécheresse. Quelques références en vrac sur 1719: Extrait d'un registre paroissial de la Sarthe en 1719. "La sécheresse a été si grande et de si longue durée pendant l'année 1719 quil y a longtemps quon nen a vû une pareille dans l'Europe ; elle a produit la stérilité des fruits de la terre dans plusieurs provinces et états de l'Europe : les chaleurs extraordinaires ont causé aussi de fréquentes maladies entravès des flux de sang, ou dissenteryes, des fièvres pourprensives, petites véroles, apoplexies, qui ont fait mourrir une infinité de gens tant dans les villes que la campagne. Il est vrai que par un effet de la bonté de Dieu pour la paroisse de René et plusieurs autres de ce canton il tomba une pluye abondante dans le temps quon desesperroit de pouvoir semer les chaumes a cause de la secheresse ; laquelle disposa si bien de la terre que les chaumes vinrent en si grande abondance, et crurent à une telle hauteur quon ny avoit jamais vû de pareils : la pluie fit aussi tant de bien aux bleds, et surtout aux orges, que l'année fu abondante qu'on ne l'avoit vûe depuis longtemps. La grange dixmeverse fut tout remplie, en sorte quon fut obligé de fermer les portes par dehors pour appuyer les gerbes qui seroient éboulées sans cela, et de les appuyer avec des piquets pour les tenir fermées." Source: Registre paroissial. Autre source, autre lieu (Nièvre), registres paroissiaux, toujours: "L’année de 1719 une des plus séches qu’on eut vûë il y avoit longtems a été fort stérile en foin, en froment, en avoine, en orge, et en toutes sortes de legumes en ce païs cy depuis l’annonciation…il ne tomba point d’eau ou très peu jusques à la Toussaint à l’exception du 24e juillet qu’il en tomba considerablement et encore plus de gréle, qui fit grand ravage dans les vignes. Les chaleurs furent excessives et causerent beaucoup de maladie parmi le peuple et la plus commune étoit le flux de sang qui fit mourir beaucoup de personnes . Et on n’entendoit plus dire autre chose qu’un tel se meurt, un tel est bien malade, cet autre vient de mourir et l’alarme étoit partout. Le vin se vendoit 28 £ le tonneau , sur la fin il se vendit jusqu'à 36 £. Le blé valoit communement 9 s[ols] le boiss[eau] et le froment 14 s[ols], que le milieu de l’année le segle se vendit 14 s[ols], le froment 20 s[ols], enfin sur la fin le segle vingt à 28 s[ols] et le froment 24 s[ols]. Le foin se vendoit communement 4 £ le quintal et trois sous le faix de paille. Guerre contre l’Espagne, peu de commerce, grandes diminutions sur la monnoye, gros casuel pour les curés. Il se fit dans cette Eglise trois services pour les trépasses, j’en eu dix francs deduction …pour chacun, chose extraordinaire en cette paroisse, j’ay eu 100 £ de casuel sans y comprendre oblations et les retributions pour les messes qui m’ont toutes été fournies à 8 s[ols]. L’hyver ne fut pas rigoureux Le nombre de communians étoit de 160 personnes." dans le Gâtinais encore: "En 1719, l'abbé Bruleron de la Selle-sur-le-Bied avait noté la misère de la canicule de juillet; "le raisin était tout tourné à l'Assomption. Le quart des vignes a grillé. Cette année-là, le vin a tourné dans les meilleurs caves. Il y avait beaucoup de mouches; des cas de dysenterie ont été observés à cause de la sécheresse, des puits trop bas et des eaux malsaines". Un procès-verbal du prieur de Notre-Dame de Château-Landon, de Coquereaumont, rapporte les faits du 16 juin 1719(3). Cette année-là, une horrible sécheresse désole le Gâtinais et ôte tout espoir de récolte." ou en Bourgogne: "La sécheresse a été si grande que les fontaines ont toutes été taries, les moulins ont manqués, et plusieurs marchands ont été obligés à moudre leurs bleds dans des moulins à poivre. Les maladies contagieuses ont fait mourir un très grand nombre de personnes, et peu ont été exempts du flux de sang qui estoit la maladie qui couroit le plus ; il est mort aussy beaucoup de bétail à cause de la disette d'eau et des herbes brûlées par le soleil ; le foin ayant été d'une très grande cherté, il faut espèrer que les prières publiques qu'on fait fléchiront la colère de Dieu, et qu'il voudra bien nous accorder ce qui nous est nécessaire" (Ibid. Texte de Lemulier de Beauvais)." Par contre, l'hiver 1719-1720 est considéré comme froid et neigeux (cf Leroy-Ladurie). Notons enfin un rapport du Sénat suite à la canicule de 2003 "- les XVIIe et XVIIIe siècles ne sont pas non plus exempts de fortes chaleurs : 1636, 1639, 1705, 1706, 1719, 1779... Lors de l'été 1636, les témoins rapportent « un effroyable harassement de chaleur » pendant plusieurs semaines à Paris. La mortalité devient alors fréquemment catastrophique en raison de la dysenterie résultant de la baisse et de la contamination des cours d'eau : 500 000 morts lors de l'été 1636 ou de l'été 1705, 700 000 lors des canicules estivales de 1718-1719. Enfin, l'enchaînement de pluies abondantes à l'automne 1787, de grêle au printemps 1788, d'un été 1788 caniculaire puis d'un hiver rigoureux -entraînant de mauvaises récoltes et une hausse des prix agricoles- débouche sur le contexte climatique révolutionnaire de 1789 ;" Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
thib91 Posté(e) 2 juillet 2005 Nancy Partager Posté(e) 2 juillet 2005 On peu dc se demander si notre climat n'est pas "sage" a côter de certains extrêmes évoqués ici ou alors Peut-on accorder un crédit absolu à tous ces témoignages? j'en doute fort notament les plus anciens (ceux du 4ème siecle et stt avant le 15ème) mais certains sont sans doute réels même si "exagérés". Je me demande quelle situation météo peu apporter une chaleur terrible par vent de Nord sur le Nord de la France? Si cela c'est déjà produit ces cinquantes dernières années je sais que par vent d'Est continental cela est tt a fait possible mais par vent de Nord! La mer du Nord et la Manche étaint a sec /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">/emoticons/happy@2x.png 2x" width="20" height="20">/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20"> Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
paparazzi Posté(e) 3 juillet 2005 Dontreix - Creuse (23) - altitude : 720 m Partager Posté(e) 3 juillet 2005 Je me pose exactement les mêmes questions que toi Thib! Quand on voit déjà avec quelle facilité le climat des 50 dernières années peut être déformé par ceux qui le raconte, on peut avoir des doutes sur des récits vieux de plusieurs siècle... Néanmoins il est vrai qu'en ces temps anciens, les gens étaient plus à l'écoute du ciel car bien plus dépendant de ce dernier étant donné l'écrasante majorité de paysans et cultivateurs parmi la population. Et, à l'inverse, le QI moyen de l'époque étant ce qu'il était, ces populations étaient plus à même de céder à la peur et à la mystification, états propices à l'exagération des faits... je reste perplexe, sans toutefois remettre en cause les témoignages retranscrits, mais j'avoue que je ne savais pas que sous nos latitudes, avec un été très chaud, l'on pouvait faire deux récoltes par an: 2ème floraison en sept/oct et récolte en décembre... En 2003, été le plus chaud de ces 500 dernières années (dixit Fred Decker), il est vrai que j'ai pu observé en région parisienne sur de nombreux arbres, une défoliation totale suivie d'un "2ème printemps" dès les premières pluies de septembre (les marronniers avaient même re-fleuri). Mais tout ceci fut grillé dès les 1ères gelées. Aurait-on pu assister à une deuxième fructification si les températures étaient restées très douces tout l'automne? /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20"> Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Vertice Posté(e) 4 juillet 2005 Partager Posté(e) 4 juillet 2005 J'ai déjà vu les arbres refleurir (chichement), mais jamais les fruits arriver réellement à maturité. C'est peut être possible d'avoir une seconde récolte médiocre dans des conditions exceptionnelles (douceur précoce, stress des végétaux en été (sècheresse), automne et hivers favorables et stables). Il y a cependant un paramètre sous nos latitudes qui régit autant les cycles de végétation que la ressource en eau et la température, c'est l'ensoleillement. Il y a dans les bourgeons et les feuilles des 'hormones végétales' qui réagissent selon la durée d'ensoleillement. Si elle est trop courte elle conduit inévitablement à la défoliation des arbres à feuilles caduques, ou à l'arrêt de la croissance de la plupart des plantes. De même les feuilles de la plupart des arbres de nos contrées ne sortiront jamais en janvier car l'ensoleillement est insuffisant (dépend des espèces). Un autre problème est lié à la dormance des graines: beaucoup ont besoin d'une période de froid (températures basses durables...) pour arrêter leur dormance et pouvoir germer. Beaucoup de plantes ne peuvent donc pas germer en septembre. Attention, il y a de tout dans la nature, et toutes les plantes suivent des règles particulières... On peut donc quand même voir des choses "extraordinaires". Mais c'est impossible avec la flore européenne d'avoir un véritable second printemps durable et viable en automne! VERTICE Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Vertice Posté(e) 4 juillet 2005 Partager Posté(e) 4 juillet 2005 Attention kirkhammet! Ne t'emballe pas trop avec les anciennes chroniques. Outre le fait qu'elles peuvent être "légendaires", elles sont imprécises et subjectives par nature, car elles ne sont pas écrites dans un but scientifique et surtout il n'y avait pas d'instrument de mesure. Elles sont très intéressantes quand même car elles aident à faire des recoupements. Je suis persuadé comme vous qu'il y a eu des sècheresses terribles dans l'histoire de la France. Plus terrible que l'actuelle d'un point de vue strictement météorologique? Certainement, mais là c'est impossible de le dire avec certitude. Nos ancêtres dépendaient exclusivement de leurs propres récoltes et n'avaient pas les moyens de l'agriculture moderne (irrigation, traitement...). Le moindre petit orage pouvait avoir des répercutions terribles. Ce qui a marqué nos ancêtres, c'était surtout les répercutions sur leurs vies, pas le phénomène météo en lui même, donc il y a un biais probable dans tes conclusions. Par exemple certaines situations météo particulières mais peu marquantes peuvent favoriser le développement de parasites qui vont ravager les récoltes et causer une famine... En plus je trouve que tu interprètes mal certains passages. Par exemple pour que la récolte de vigne soit importante, il ne faut pas seulement de la chaleur mais aussi un peu de pluie à un moment donné (la vendange 2003 a été précoce et de qualité, mais les quantités étaient très limitées). Enfin, arrête de mettre insidieusement en parallèle sècheresses fortes températures et séismes. Il ne peux pas y avoir de relation entre un tremblement de terre et la météo (le climat sur le long terme, c'est une autre question par contre). C'est une idée absurde! Je l'ai expliqué 36 fois dans d'autres sujets! On pourrait éventuellement imaginer (je n'y crois pas une seconde!) que la météo accélère une rupture inévitable de quelques jours ou semaines... C'est tout! Excuse moi si je me trompe dans tes intentions. VERTICE Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
lc30 Posté(e) 4 juillet 2005 Partager Posté(e) 4 juillet 2005 Si l'on veut éclairer correctement les données des temps anciens, il faut avoir recours le plus souvent aux archives écclésiastiques ;cela est particulièrement vrai pour plusieurs phénomènes qui suscitaient des processions pour les faire cesser, avec tout un cortège de rites bien enregistrés par es évêques et les monastères: 1) la sécheresse prolongée. 2) certaines inondations longues, le dernier exemple connu est celui des rites célébrés à Paris en 1910. 3) les épidémies, dont certaines sont potentialisées par des conditions climatiques certaines, telles qu'n assèchement des cours d'eau sans qu'il y ait pour autant une sécheresse déclarée 4) les grands froids D'autres chroniques, comme les rapports des intendants royaux ( en équivalent actuel des préfets, sous-préfets, ou des TPG) sont riches d'information. on ne peut oublier les confirmations locales par la dendrochronologie qui permet actuellement des reconstitutions climatiques moyennes sur plus de 7000 ans. -- lc30 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
lc30 Posté(e) 4 juillet 2005 Partager Posté(e) 4 juillet 2005 ceci aurait pu donner lieu à un sujet à part mais il y a tout de même une liaison avecle texte inoitial et les réactions qu'il a suscité/ lorsqu'on prend le site de l'indice composite "El Nino" http://www.cdc.noaa.gov/people/klaus.wolter/MEI/ on constate qu'il y a un virage brutal en 1976. En peu de temps les données basculent et d'une alternance El Nino/La Nina on se retrouve trop brutalement avec une dominante El Nino. Comme on sait que les deux phénomènes ont une incidence, ou sont la conséquences d'incidences diverses ( l'oeuf qui a fait la poule ou la poule qui a fait l'oeuf /emoticons/happy@2x.png 2x" width="20" height="20"> ) au niveau mondial il est très difficile d'admettre une cause évolutive dans cette transition alors que on semble revenir actuellement à des variations plus habituelles, même si elles ne sont pas encore normales ( en admettant que la situation normale soit celle décrite par l'indice composite entre 1951 et 1976) -- lc30 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
thib91 Posté(e) 4 juillet 2005 Nancy Partager Posté(e) 4 juillet 2005 Une donnée que je trouve intérréssante à exploiter dans ces témoignages est la prise des fleuves et lacs par les glaces. C'est je trouve un exellent indicateur des périodes de grands froid cela permet d'estimer la véritable intensité du froid. Il faut d'ailleur reconnaître que le jour ou la Seine (comme nombreuse fois par le passé) sera prise par le glaces on en entendra parler....en tout cas j'aimerai voir cela une fois dans ma vie. /emoticons/happy@2x.png 2x" width="20" height="20"> Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
paparazzi Posté(e) 5 juillet 2005 Dontreix - Creuse (23) - altitude : 720 m Partager Posté(e) 5 juillet 2005 Thib91: Une donnée que je trouve intérréssante à exploiter dans ces témoignages est la prise des fleuves et lacs par les glaces. C'est je trouve un exellent indicateur des périodes de grands froid cela permet d'estimer la véritable intensité du froid. Il faut d'ailleur reconnaître que le jour ou la Seine (comme nombreuse fois par le passé) sera prise par le glaces on en entendra parler....en tout cas j'aimerai voir cela une fois dans ma vie. Le problème, c'est qu'aujourd'hui, les activitées économiques, industrielles et énergétiques (les centrales nucléaires en particulier qui rejettent une eau plus chaude qu'elles ne l'ont prélevée) contribuent à adoucir la températures de nos fleuves; ainsi à températures égales la Seine ne gèlerait-elle plus comme auparavant. A mon avis, c'est pas demain la veille qu'on patinera sous le Pont-Neuf... /emoticons/happy@2x.png 2x" width="20" height="20"> Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alain Coustou Posté(e) 5 juillet 2005 Partager Posté(e) 5 juillet 2005 Tout phénoméne a obligatoirement ses causes. Et elles peuvent être de nature diverse. Pour les grands froids du passé, il serait intèressant de rechercher si il peut y avoir corrélation avec les variations de la constante solaire liées au cycle de 11 ans (on sait par ailleurs que le petit âge glaciaire est correlé à une période de faible intensité solaire, avec très peu de taches, si j'en crois mes souvenirs de lecture). On peut aussi essayer de voir s'il n'y a pas eu influence de phénoménes volcaniques très violents (Krakatoa...) ou très prolongés ou même météoritiques (Toungouska), ce qui est certain dans plusieurs cas. Les paramètres de Milankovitch interviennent avec une périodicité bien plus large que la durée de l'ére historique ( 21 000 ans pour la précession des équinoxes, 41 000 ans pour la variation de l'inclinaison de l'axe de rotation de la Terre, 100 000 ans pour la variation de l'excentricité de l'orbite de la Terre, ce dernier paramètre étant le plus influent) et ne peuvent guére être pris en compte ici. Bien sûr, on n'expliquera sans doute pas tout, la conjonction inhabituelle de plusieurs phénoménes météorologiques ou la durée exceptionelle de l'un d'entre eux peut certainement exercer une influence dans de nombreux cas (surtout si il s'agit d'une année isolée et non d'une succession de périodes rapprochées). Alain Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
lc30 Posté(e) 6 juillet 2005 Partager Posté(e) 6 juillet 2005 les rejets thermiques dans les fleuves sont importants mais ils n'ont pas empêché la Loire de commencer à geler en 1985, (de mémoire...) Tout dépend du débit du cours d'eau, et de la distance du point chaud à laquelle on se trouve, puisqu'il y a une décroissance de la température tout au long du cours d'eau. pour la Seine il semble que la seule centrale, celle de Nogent, soit loin de Paris, et de plus les affluents comme la Marne peuvent aussi apporter de l'eau nettement moins chaude. -- lc30 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
thib91 Posté(e) 6 juillet 2005 Nancy Partager Posté(e) 6 juillet 2005 La Loire à geler en parti fin96 début 97 il me semble. Paparrazi à raison les fleuves ont énormément changé d'aspect de régime même. Par ex la Seine est maintenant trés canalisée ce qui a pour effet d'accelerer les vitesses d'écoulement de l'eau dc elle mettra plus de temps a geler en cas de grand froid. Pareil pour les sécheresses les grandes reserves d'eau en Champagne permettent de soutenir le débit du fleuve. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
GD Posté(e) 7 juillet 2005 Partager Posté(e) 7 juillet 2005 les rejets thermiques dans les fleuves sont importants mais ils n'ont pas empêché la Loire de commencer à geler en 1985, (de mémoire...) Tout dépend du débit du cours d'eau, et de la distance du point chaud à laquelle on se trouve, puisqu'il y a une décroissance de la température tout au long du cours d'eau. pour la Seine il semble que la seule centrale, celle de Nogent, soit loin de Paris, et de plus les affluents comme la Marne peuvent aussi apporter de l'eau nettement moins chaude. -- lc30 un petit point sur les normes concernant les rejets thermiques:Les eaux sous surveillance Le fonctionnement des centrales nucléaires nécessite une source froide, comme d'ailleurs la plupart des grosses centrales électriques. C'est pour cette raison qu'elles sont toujours en bordure de mer ou de rivière. Les conditions de prélèvements d'eau froide et de rejets d'eau chaude sont inscrites dans des limites très étroites par des arrêtés qui fixent les températures maximales du fleuve après dilution du rejet, les valeurs maximales de réchauffement (1 à 3° C) et, enfin, le débit fluvial en dessous duquel des mesures particulières doivent être prises. En cas de sécheresse, des barrages situés en amont de la centrale sont employés en tant que soutien pour compenser les quantités d'eau évaporées dans les tours de refroidissement. Par ailleurs, les qualités physico chimiques et biologiques des rejets font l'objet d'un suivi continu. Température, teneur en oxygène, acidité, caractéristiques chimiques, état sanitaire et abondance des organismes vivants sont sans cesse contrôlés. EDF, avec l'appui d'organismes spécialisés, se charge de ces tests. Les résultats sont ensuite adressés à l'autorité administrative chargée de la police des eaux, qui effectue aussi ses propres contrôles. Les rejets d'eau chaude des installations nucléaires offrent parfois des perspectives intéressantes. Ainsi, par exemple, les pépinières de Dampierre, les fermes à crocodiles du Tricastin et les roseraies de Saint-Laurent-des-Eaux utilisent cette "énergie perdue" pour chauffer leurs serres. Il est également possible, comme à Gravelines, de développer des élevages de poissons à proximité des centrales. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alain Coustou Posté(e) 7 juillet 2005 Partager Posté(e) 7 juillet 2005 Le fonctionnement des centrales nucléaires nécessite une source froide, comme d'ailleurs la plupart des grosses centrales électriques. C'est pour cette raison qu'elles sont toujours en bordure de mer ou de rivière. Les conditions de prélèvements d'eau froide et de rejets d'eau chaude sont inscrites dans des limites très étroites par des arrêtés qui fixent les températures maximales du fleuve après dilution du rejet, les valeurs maximales de réchauffement (1 à 3° C) et, enfin, le débit fluvial en dessous duquel des mesures particulières doivent être prises. En cas de sécheresse, des barrages situés en amont de la centrale sont employés en tant que soutien pour compenser les quantités d'eau évaporées dans les tours de refroidissement. Par ailleurs, les qualités physico chimiques et biologiques des rejets font l'objet d'un suivi continu. Température, teneur en oxygène, acidité, caractéristiques chimiques, état sanitaire et abondance des organismes vivants sont sans cesse contrôlés. EDF, avec l'appui d'organismes spécialisés, se charge de ces tests. Les résultats sont ensuite adressés à l'autorité administrative chargée de la police des eaux, qui effectue aussi ses propres contrôles. Les rejets d'eau chaude des installations nucléaires offrent parfois des perspectives intéressantes. Ainsi, par exemple, les pépinières de Dampierre, les fermes à crocodiles du Tricastin et les roseraies de Saint-Laurent-des-Eaux utilisent cette "énergie perdue" pour chauffer leurs serres. Il est également possible, comme à Gravelines, de développer des élevages de poissons à proximité des centrales. Quelques autres précisions: Le prélévement moyen opéré dans une rivière par une centrale nucléaire est de l'ordre de 48 à 50 m3/seconde par unité de refroidissement (tour). En dehors des quelques m3 qui sont perdus par évaporation, cette eau est généralement renvoyée dans la rivière (ou utilisée pour chauffer des serres) réchauffée de 12°C (15°C si le prélévement est fait dans la mer).Le projet de Tour aérogénératrice, dont je suis l'inventeur principal (Le rapport préliminaire à la publication du brevet français, très favorable, vient de me parvenir en provenance de l'INPI, me donnant le feu vert pour le brevet international) permettrait de valoriser ces basses calories, tout en alimentant éventuellement des serres et en limitant les prélévements en riviére, en combinaison avec des forces et effets naturels (effet cheminée, force de Coriolis, effet Venturi, seffet de serre, éventuellement vent) dans une structure unique qui pourrait prendre la place des tours de refroidissement et permettrait en première analyse d'accroître de 70% environ la production d'électricité de la centrale pour un coût du Kwh très faible et sans consommer de combustible de quelque nature que ce soit. De plus, ce système peut fonctionner en autonome, même sans être associé à une centrale nucléaire ou à une industrie génératrice de basses calories. Cf. les liens vers les sites (groupes) que j'ai créés à ce sujet http://groups.msn.com/ToursAerogeneratrices/ http://groups.yahoo.com/group/aerogeneratrice/ Alain Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
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