anecdote Posté(e) 7 juin 2004 Partager Posté(e) 7 juin 2004 je fais un nouveau sujet car le sujet "Gulf Stream" est envahi de considérations sur les énergies. je reviens sur ce qu'écrit oozap73 cad que le Gulf Stream aurait diminué depuis les années 60 jusqu'à aujourd'hui (d'après les scandinaves). Si cette proposition est vraie, alors pourquoi faisait-il plus froid dans les années 60 en Europe occidentale ? (notamment l'hiver) La cause ne peut en être un affaiblissement du Gulf Stream... Par conséquent, un ralentissement du Gulf Stream est-il forcément à l'origine d'un refroidissement de l'Europe occidentale ? Réponse : non. Ceci montre que l'influence du Gulf Stream sur le climat de l'Europe occidentale est bien faible, contrairement à ce qu'on fait croire (notamment en faisant peur aux gens en leur annonçant un refroidissement intense du fait de l'affaiblissement du GS). C'est facile d'annoncer cela, moi aussi je peux annoncer un bouleversement climatique, c'est d'autant plus gratuit que l'échéance est lointaine. Il y a un business malsain là. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
GD Posté(e) 8 juin 2004 Partager Posté(e) 8 juin 2004 Il y a un business malsain Pourquoi y aurait il un business malsain dans le sens du refroidissement ou du rechauffement...on est ici atitre privé pas pour faire des affaires De plus y' a pas de sponsoring de boite de clim' ou de vendeurs de cheminée...;. Pour etre plus serieux, pourquoi renier l'influence du GS? Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
oozap73 Posté(e) 8 juin 2004 Au NE de Pont de Beauvoisin Savoie, Alt. 280 m. Et fréquemment à Chambéry Centre-Ouest (270m), à 18 km Est à vol d'oiseau, trajets étagés entre 250 m et 630 m d'altitude, de part et d'autre de l'Epine (Jura Sud) / Chartreuse (Préalpes N-O). Partager Posté(e) 8 juin 2004 je fais un nouveau sujet car le sujet "Gulf Stream" est envahi de considérations sur les énergies. je reviens sur ce qu'écrit oozap73 cad que le Gulf Stream aurait diminué depuis les années 60 jusqu'à aujourd'hui (d'après les scandinaves). Si cette proposition est vraie, alors pourquoi faisait-il plus froid dans les années 60 en Europe occidentale ? (notamment l'hiver) La cause ne peut en être un affaiblissement du Gulf Stream... Par conséquent, un ralentissement du Gulf Stream est-il forcément à l'origine d'un refroidissement de l'Europe occidentale ? Réponse : non. Ceci montre que l'influence du Gulf Stream sur le climat de l'Europe occidentale est bien faible, contrairement à ce qu'on fait croire (notamment en faisant peur aux gens en leur annonçant un refroidissement intense du fait de l'affaiblissement du GS). C'est facile d'annoncer cela, moi aussi je peux annoncer un bouleversement climatique, c'est d'autant plus gratuit que l'échéance est lointaine. Il y a un business malsain là. Je n'ai plus les coorodnnées précises des climatologues scandinaves qui sont directement concernés par l'avenir du Gulf stream, mais je confirme avoir lu l'info sur le ralentissement mesuré depuis les Années 60 si mes souvenris sont bons. Le ralentissement du gulf stream ne signifie pas obligatoirement et immédiatement un refroidissement, au contraire. L'été par exemple peut s'avérer plus chaud car le climatiseur naturel océanique est moins fort. Les derniers étés, notamment le catastrophique été 2004 vont dans ce sens,et en cela ne constituent pas une surprise (on avait évoqué les risques très importants de catastrophe humaine en Juin et Juillet dernier sur Infoclimat). Par la suite, si le gulf stream s'effondre complètement (et d'après eux il ne faudrait pas forcément attendre longtemps, bien que l'incertitude demeure, cela pouvant sinon prendre plusieurs dizaines d'années voire plus), alors là oui, on pourrait assister à des bouleversements marqués dans diverses régions du globe. Et pour l'Europe de l'ouest, cela se solderait d'après certains calculs par un refroidissement, avec des températures plus continentales (n'excluant pas des étés très chauds). Mais une fois encore, ce ne sont que des hypothèses de climatologues et autres chercheurs... Personne ne sait vraiment de quoi l'avenir est fait ; simplement on se doit de penser dès maintenant aux générations futures. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
psncf Posté(e) 8 juin 2004 Saint Leu La Foret (95), altitude 70 mètre. Partager Posté(e) 8 juin 2004 Je confirme les information de oozap 73, a propos du ralentissement du gulf stream qui c'est d'ailleurs accelere depuis une dizaine d'annee, de memoire ce scientifique parlait d'une baisse de regime de 40% C'etait un article du journal Le monde d'il ya trois mois environ, il doit encore etre possible de le trouver. philippe Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
psncf Posté(e) 8 juin 2004 Saint Leu La Foret (95), altitude 70 mètre. Partager Posté(e) 8 juin 2004 Je me suis donne un peu de peine pour vous retrouver cette article : L'océan et l'atmosphère participent tous deux à la régulation thermique de la planète par l'intermédiaire d'un processus thermodynamique qui sert à évacuer la chaleur équatoriale. Les courants océaniques transfèrent ces eaux surchauffées de l'équateur vers les pôles dans les océans du globe. Puis, ayant perdu leurs calories lors de ce périple, ils redescendent vers les régions intertropicales. Ce circuit complet de tous les courants mondiaux, en surface et en profondeur, appelé circulation thermohaline, s'effectue en quelque mille ans. Dans l'Atlantique nord, le Gulf Stream, qui longe la côte ouest de l'Amérique du Nord, transporte les eaux chaudes d'origine tropicale vers le nord de l'océan. A mi-chemin, il laisse place à la dérive nord-atlantique, qui file vers le nord-est de l'Atlantique et l'Europe, ce qui explique les conditions climatiques clémentes de nos côtes. Au large de la Norvège, du Groënland et du Labrador, ces eaux se refroidissent. Et c'est parce qu'elles deviennent alors plus denses et plus salées qu'elles plongent profondément. Ce sont en moyenne 17 millions de m3/s qui partent ainsi vers les abysses. Ce processus est capital pour le climat de la planète, "car les eaux profondes d'influence mondiale sont formées dans ces régions, et ce sont elles qui constituent le moteur de la circulation thermohaline", explique Alain Colin de Verdière, professeur d'océanographie physique à l'université de Brest. Or une étude menée par deux océanographes, Sirpa Hãkkinen (NASA Goddard Space Flight Center) et Peter Rhines (université de Washington, Seattle) - et que Science publie en ligne à la date du 15 avril (www.sciencexpress.org) -, a mis en évidence un ralentissement de cette circulation au cours de la décennie 1990. En particulier dans un courant subpolaire de l'Atlantique nord, entre 50 et 65 degrés de latitude nord. Plus grave encore, dans cette région où existent "d'intenses interactions entre l'océan et l'atmosphère" et où les eaux froides plongent pour former le North Atlantic Deep Water, ce ralentissement se "prolonge" jusque vers 2 800 m de profondeur. Sirpa Hãkkinen et Peter Rhines ont détecté le ralentissement de ce courant marin subpolaire en passant en revue les données altimétriques fournies pendant les décennies 1980 et 1990 par le satellite franco-américain Topex-Poséidon, mais aussi les informations collectées par d'autres satellites (ERS-1 et 2, Seasat, Geosat) et celles fournies par des instruments de mesure des courants marins. Pour être sûrs de leur fait, ils ont éliminé diverses hypothèses, notamment celle relative à l'oscillation nord-atlantique. Ce phénomène, qui résulte d'une grande différence de pressions entre l'anticyclone des Açores et la dépression d'Islande, modifie en effet l'intensité et la direction des vents sur l'Europe du Nord et du Sud. Au final, les conclusions des deux chercheurs restent prudentes, faute de données antérieures à 1978. Il n'est pas encore possible, selon eux, de dire si "le ralentissement constaté dans les années 1990 est la manifestation d'une oscillation naturelle ou une tendance lourde"indiquant une modification du climat. "Cette étude, réalisée par des scientifiques connus pour leur sérieux, montre néanmoins que la circulation thermohaline s'affaiblit dans cette région. L'océan perd moins de chaleur et la convection océanique y est moins profonde", analyse Alain Colin de Verdière. "Une étude menée actuellement sur les données altimétriques au Laboratoire de physique des océans (unité mixte CNRS/Ifremer/université de Rennes) corrobore cette tendance", ajoute le chercheur. Si un tel affaiblissement de la circulation thermohaline était confirmé sur le long terme, cela pourrait signifier le début d'un changement climatique lié à l'effet de serre. En effet, "en ralentissant la transformation des eaux chaudes en eaux froides, on diminue la capacité de l'atmosphère et de l'océan à transférer la chaleur de l'équateur vers les pôles", rappelle Xavier Carton, responsable du Laboratoire de physique des océans. "Ce faisant, on diminue la régulation thermique de la planète. Comment réagira le système océan/atmosphère et le Gulf-Stream dans ce cas-là ? Personne ne le sait."Le problème est d'autant plus complexe que l'océan joue un rôle intense dans les transferts de chaleur aux basses latitudes, tandis que, aux hautes latitudes, ce rôle est plutôt tenu par l'atmosphère. Christiane Galus -------------------------------------------------------------------------------- Un phénomène survenu il y a 17 500 ans La circulation méridionale de renversement (MOC) de l'océan Atlantique a une influence importante sur les climats européens. C'est le processus par lequel la chaleur est transportée de l'équateur vers le nord de l'Atlantique par les eaux de surface. Une équipe scientifique menée par J. F. McManus (Woods Hole Oceanographic Institution, Massachusetts, Etats-Unis) démontre, dans la revue Nature du 22 avril, que cette circulation s'est presque totalement arrêtée il y a 17 500 ans, au début d'une période de déglaciation rapide de la région. A cette époque, la fonte des icebergs a amené de l'eau en grande quantité dans les mers nordiques. Les chercheurs sont parvenus à ce résultat après avoir analysé des carottes de sédiments vieux de 20 000 ans, correspondant à une période où les glaces couvraient une grande partie du nord des continents. Leur étude indique aussi que cette circulation méridionale de renversement de l'Atlantique est devenue de nouveau active pendant les périodes les plus chaudes de cet épisode interglaciaire. Ce qui montre le rôle important qu'elle joue lors des changements climatiques rapides. ARTICLE PARU DANS L'EDITION DU 25.04.04 philippe Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Torrent Posté(e) 8 juin 2004 34230 Paulhan - Centre Hérault Partager Posté(e) 8 juin 2004 La théorie du relargage de la chaleur accumulée l'été par l'Océan et la predominance des vents déviés par les Rocheuses est recente, c'est une theorie interessante, mais de là à nier tour rôle important à la dérive Nord Atlantique il y a un abus que je trouve patent surtout de la part d'une theorie toute neuve et qui n'a pas encore fait ses preuves. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
ol_bugs Posté(e) 8 juin 2004 Partager Posté(e) 8 juin 2004 Voici une idée que j'ai sur le gulf stream. Supposons que comme indiquent les mesures, il soit ralenti, considérons un petit volume d'eau dans les caraïbes. Il mettra plus de temps pour arriver dans l'atlantique nord, cela signifie qu'il aura plus de temps pour transférer ses calories dans l'athmospère. Cela signifie que problablement il y aura des zones où l'energie apportée par le gulf stream sera plus important et des zones où ce sera moins important au nord où l'eau arrivera plus froide lorsque la vitesse de flus diminue. La lattitude où se trouve la France ne se trouverai-elle pas dans une zone où les échanges sont plus importants du à la diminution de la puissance du flux du gulf stream ? Que pensez vous de cette explication ? Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Guest Posté(e) 8 juin 2004 Partager Posté(e) 8 juin 2004 Un peu comme le montre cette image? https://www.fnoc.navy.mil/products/OTIS/US0..._sstanomaly.gif Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
lc30 Posté(e) 8 juin 2004 Partager Posté(e) 8 juin 2004 Comme je l'ai souvent dit je pense que le ralentissement du GS est dû avant tout à la très importante subsidence du fond de la mer du Nord sous l'effet du pompage pétrolier ( exemple Ekofisk - 80 mètres) c'est élémentaire en hydraulique : si la section s'accroit lea vitesse du courant diminue donc on a l'apparence d'une diminuution de vitesse mais a-t-on la certitude d'une diminution de débit ? par contre du fait du ralentissement, il est évident que les échanges entre océan et atmosphère ne sont plus du tout les mêmes en lieu et en temps...... penser aussi qu'il y a un volcanisme sous-marin très important aux fortes latitudes nord et les mesures de température peuevnt être sujettes à caution. -- lc30 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
BZH_92 Posté(e) 8 juin 2004 Partager Posté(e) 8 juin 2004 Ol Bugs, je ne suis pas trop d'accord avec ta théorie. Le GS fonctionne comme une immense pompe qui ramène de l'energie via les eaux de surface ds l'Atlantique Nord. Cette eau plonge ensuite en profondeur et revient vers le Sud au niveau des côtes Est d'Amérique. Ue molécule d'eau met environ 1000 ans pour faire la boucle. Je pense qu'une diminution du GS se traduirait par un moindre débit de celui-ci, pas par une diminution de vitesse des molécules d'eau se déplaçant. Imagine le système de pompe d'un aquarium. A pleine puissance du moteur de la pompe, l'eau s'écoule et sort à plein régime du tuyau d'évacuation. On diminue la puissance de la pompe de moitié ( à l'instar de la plongée des eaux salines ds l'Atlantique Nord pour le GS), les molécules d'eau sortiront à même vitesse du tuyau d'arrivée d'eau filtrée, mais avec un volume 2 fois moins important pour un temps donné. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
stalbuck Posté(e) 8 juin 2004 Partager Posté(e) 8 juin 2004 La théorie du relargage de la chaleur accumulée l'été par l'Océan et la predominance des vents déviés par les Rocheuses est recente, c'est une theorie interessante, mais de là à nier tour rôle important à la dérive Nord Atlantique il y a un abus que je trouve patent surtout de la part d'une theorie toute neuve et qui n'a pas encore fait ses preuves. - il ne s'agit pas de demontrer que le gulf stream n'a pas d'importance, mais qu'elle l'est moins que ce qu'on croyait dans le passé. - Pour la théorie toute neuve qui n'a pas fait ses preuves, je dirais que l'ancienne théorie a été émise il y a vraiment tres longtemps, qu'elle avait l'air d'expliquer pleins de choses facilement, elle a donc été admise, sans jamais etre prouvée, et personne n'a cherché à savoir pendant longtemps si elle était réellement valable. La théorie toute neuve n'a pas encore fait ses preuves, d'accord, mais l'ancienne non plus. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Torrent Posté(e) 9 juin 2004 34230 Paulhan - Centre Hérault Partager Posté(e) 9 juin 2004 L'affaire de l'abaissement du fond de la mer du Nord suite au pompages petroliers et gaziers ne peut pas expliquer le ralentissement des eaux en surface, mais seulement celui du courant profond de retour aprés la plongée du Gulf Stream au large du cap Nord. Que le tuyau profond ait une section plus grande n'influe en rien sur ce qui se passe en surface, de plus est ce tout le fond de la mer du Nord qui s'est affaissé ou seulement y a t il des sortes de gigantesques cratères autour de chaque plateforme? Ensuite est ce que le courant profond de retour emprunte uniquement ce trajet? ne passe t il pas aussi plus à l'Ouest dans l'Atlantique Nord plus près de l'Islande ? Et dernière question si tel est le cas, y a t il eu des mesures faites à ce niveau ? Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Guest Posté(e) 9 juin 2004 Partager Posté(e) 9 juin 2004 en tout cas ce qu on peut dire,c est qu il y a un sujet tabou,le mot est secret,attention,c est l oscilliation nord atlantique.on parle du gulf stream,d el nino de la nina,mais jamais jamais de la nao.c est pourtant ce qui regit le + notre climat,non?! Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
oozap73 Posté(e) 9 juin 2004 Au NE de Pont de Beauvoisin Savoie, Alt. 280 m. Et fréquemment à Chambéry Centre-Ouest (270m), à 18 km Est à vol d'oiseau, trajets étagés entre 250 m et 630 m d'altitude, de part et d'autre de l'Epine (Jura Sud) / Chartreuse (Préalpes N-O). Partager Posté(e) 9 juin 2004 en tout cas ce qu on peut dire,c est qu il y a un sujet tabou,le mot est secret,attention,c est l oscilliation nord atlantique.on parle du gulf stream,d el nino de la nina,mais jamais jamais de la nao.c est pourtant ce qui regit le + notre climat,non?! La nao est sans doute plus une conséquence qu'une cause... pourquoi ne pas parler des amp pendant qu'on y est comme cause du changement climatiq /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20"> ue ?? Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
GD Posté(e) 9 juin 2004 Partager Posté(e) 9 juin 2004 c'est efefctivement une observation la nao..pas un effet .... Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Guest Posté(e) 9 juin 2004 Partager Posté(e) 9 juin 2004 et pourquoi + une consequence qu une cause? l absence du flux d ouest a comme cause la nao negative,pas le gulf stream! Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
oozap73 Posté(e) 9 juin 2004 Au NE de Pont de Beauvoisin Savoie, Alt. 280 m. Et fréquemment à Chambéry Centre-Ouest (270m), à 18 km Est à vol d'oiseau, trajets étagés entre 250 m et 630 m d'altitude, de part et d'autre de l'Epine (Jura Sud) / Chartreuse (Préalpes N-O). Partager Posté(e) 9 juin 2004 Je croyais que c-t les amp qui influaient sur la nao.. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
psncf Posté(e) 9 juin 2004 Saint Leu La Foret (95), altitude 70 mètre. Partager Posté(e) 9 juin 2004 Ci ! il s'agit du couple ocean atmosphere, mais l'on ne sait pas encore tres bien qui entraine qui. Ci le gulf stream c'est bien ralenti comme il est ecrit dans l'article depuis la decenie 1990, et bien l'effet pour le moment est d'une plus grande frequence d'ete chaud et toujour peu d'effet sur les hivers. philippe Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Guest Posté(e) 9 juin 2004 Partager Posté(e) 9 juin 2004 a bon,les été sont + chauds?on oublierait pas les été allant de 98 a 2002 par hasard? sinon,la nao est autant une consequence qu une cause,sans jamais vraiment savoir qui interagit le + sur l autre Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
psncf Posté(e) 9 juin 2004 Saint Leu La Foret (95), altitude 70 mètre. Partager Posté(e) 9 juin 2004 Les ete de la decenie 90 de juin a aout sont les plus chaud depuis que des releves existent et par la meme les hivers sont aussi les plus chaud, ainsi que les printemps seul l'automne a peu evolue. Je peux t'envoyer les moyennes de Melun ou j'ai calcule l'ecart depuis 1951-80 a 1971-00 ainsi que l'evolution pour la seul decenie 90, j'y ai ajoute les precipitations. Nico 67 avait fait de meme pour Strasbourg ci ca t'interesse ? philippe Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Didier Posté(e) 9 juin 2004 Pechbonnieu (31), mais Luz Saint-Sauveur et Gavarnie pour des relevés climatologiques Partager Posté(e) 9 juin 2004 a bon,les été sont + chauds?on oublierait pas les été allant de 98 a 2002 par hasard? Des chiffres Jean-Noël, des chiffres ! Les sensations sont souvent subjectives. Ils ne faut oublier que les étés que tu cites ont semblé surtout frais en raison de la faiblesse des températures maxi alors que les minis étaient souvent élevées. Voici les écarts à la normale 61/90 pour les étés à la station de La Rochelle depuis son ouverture : 1946 -1,37 1947 1,73 1948 -1,2 1949 1,26 1950 0,93 1951 -0,77 1952 0,7 1953 -0,6 1954 -2,27 1955 2,63 1956 -1,94 1957 -0,1 1958 -1,1 1959 0,83 1960 -0,27 1961 -0,47 1962 -0,4 1963 -0,97 1964 0,33 1965 -1,57 1966 -1 1967 -0,3 1968 -0,34 1969 -0,17 1970 0,3 1971 0,16 1972 -1,64 1973 0,73 1974 -0,5 1975 0,76 1976 2,33 1977 -1,24 1978 -1,1 1979 -0,37 1980 -0,87 1981 -0,2 1982 1,13 1983 1,93 1984 0,63 1985 -0,2 1986 0 1987 0,23 1988 -0,24 1989 1,7 1990 1,43 1991 0,6 1992 0,83 1993 0,6 1994 1,7 1995 2,23 1996 1,03 1997 1,16 1998 0,4 1999 1,2 2000 0,43 2001 0,7 2002 -0,44 2003 3,39 Depuis 1988, seule l'année 2002 a observé une moyenne négative. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
weather.bordeaux Posté(e) 9 juin 2004 Partager Posté(e) 9 juin 2004 a bon,les été sont + chauds?on oublierait pas les été allant de 98 a 2002 par hasard? Quels sont vos preuves Jean-Noël ?!?!? A Sauternes, dans le sud de la Gironde, des mesures de températures existe depuis la fin du XIXe siècle. En eximinant cette série on constate que les étés récents sont plus chauds que précédement. AUCUN été n'a été en dessous de normale 1961/1990 depuis 1989 ! Les moins chauds ont été 1993 et 2002 avec respectivement 0,3 et 0,4°C d'excédent. Le plus chaud a été 2003 avec 4,1°C d'excédent. Ecarts à la normale des été 1998 à 2002 par rapoort à 61/90 : 1998: +1,1°C 1999: +1,1°C 2000: +0,9°C 2001: +1,3°C 2002: +0,4°C Evolution décénale de la température moyenne 1901/1910: 19,8°C 1911/1920: 19,7°C 1921/1930: 20,1°C 1931/1940: 19,1°C 1941/1950: 19,3°C 1951/1960: 19,5°C 1961/1970: 19,7°C 1971/1980: 19,1°C 1981/1990: 19,7°C 1991/2000: 20,5°C Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
frc63 Posté(e) 9 juin 2004 Partager Posté(e) 9 juin 2004 Evolution décénale de la température moyenne 1901/1910: 19,8°C 1911/1920: 19,7°C 1921/1930: 20,1°C 1931/1940: 19,1°C 1941/1950: 19,3°C 1951/1960: 19,5°C 1961/1970: 19,7°C 1971/1980: 19,1°C 1981/1990: 19,7°C 1991/2000: 20,5°C Merci pour ces chiffres. Il est interessant de constater que jusqu'en 1990 absolument aucun rechauffement n'etait visible, avec 1901-1930 en periode la plus chaude devant 1961-1990, devant la froidissime 1931-1960. L'embalement ne s'est produit (dans cette localité du moins) que depuis 1990. C'est curieux, car l'augmentation du CO2 est elle reguliere depuis 200 ans, avec une acceleration depuis l'apres guerre (de 39-45). Dans ce contexte, les correlations faites ici même entre les temperatures elevées en France depuis 1990 et les flux dominants (plus de flux de sud-ouest durant cette decennie) prend une dimension tres interessante et plutot plus fondée qu'une explication basée seulement sur le global warming (les deux pouvant agire ensemble d'ailleurs). Dans ce sens, je trouve que les moyennes des temperatures des 4 premiers mois de 2004 sont assez inquietantes, car pour la premiere fois depuis longtemps (hormis janv-fev 2003) nous avons connu des flux de nord et d'est (donc froids) dominants pendant des mois, et tres peu de flux d'ouest sud-ouest, or les moyennes mensuelles sont restée le plus souvent tres proche des normes, alors que j'aurais trouvé normal que ces mois soit assez deficitaires en T.... Amicalement, François Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
GD Posté(e) 9 juin 2004 Partager Posté(e) 9 juin 2004 oui ca reste en effet troublant que nous n'ayons que peu d'ecart avec les T de saison..mais en fait cela depend de la periode considérée pour les prendre.. Si l'on prend sur ces cind dernieres années on verrait alors peut etre un ecart plus significatif;.?non Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
stalbuck Posté(e) 9 juin 2004 Partager Posté(e) 9 juin 2004 nous avons connu des flux de nord et d'est (donc froids) dominants pendant des mois Il n'y a pas eu domination des flux de nord, mais des flux méridiens, à savoir succession de flux de nord et de flux de sud (absence de flux d'ouest), voila pourquoi on n'est pas loin des normales. Les périodes fraiches ont chaque fois alternée avec des périodes nettement plus chaudes. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
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