nico67 Posté(e) 3 mars 2004 Wintersbourg - 320m Partager Posté(e) 3 mars 2004 L'hiver 2003-2004 à Strasbourg Entzheim à été supérieures à la moyenne globale de la série aussi bien en maxi qu'en mini. Moyennes Tn (écarts moyenne) ; Tx (écarts moyenne) Déc 2003: -0.14° (+0.43°) ; 5.65° (+1.23°) Jan 2004: -0.21° (+1.25°) ; 5.09° (+1.17°) Fév 2004: 0.72° (+1.88°) ; 7.85° (+1.95°) Hiver 2003-2004 : 0.11° (+1.17°) ; 6.16° (+1.45°) Il s'agit du 7ème hiver consécutif supérieure à la moyenne de la série, c'est du jamais vue, l'ancien record était de six hivers consécutifs entre les hivers 1956-57 et 1961-62 Voici ces 7 hivers en chiffres: La moyenne globale de la série est de -1.06° en mini et de 4.71° en maxi Moyennes tn (écarts) ; Moyennes tx (écarts): Hiver 1997-1998 : 0.31° (+1.36°) ; 7.39° (+2.68°) Hiver 1998-1999 : -0.02° (+1.04°) ; 5.97° (+1.26°) Hiver 1999-2000 : 1.13° (+2.19°) ; 7.15° (+2.44°) Hiver 2000-2001 : 1.72° (+2.78°) ; 7.69° (+2.97°) Hiver 2001-2002 : 0.20° (+1.26°) ; 6.36° (+1.65°) Hiver 2002-2003 : -0.79° (+0.26°) ; 5.10° (+0.40°) Hiver 2003-2004 : 0.11° (+1.17°) ; 6.16° (+1.45°) L'hiver qui à vu le grand écart à la moyenne en mini est 1994-1995 avec 2.06° (+3.12°) pour l'écart positif 1962-1963 avec -7.54° (-6.48°) pour l'écart négatif L'hiver qui à vu le grand écart à la moyenne en maxi est: 1974-1975 avec 8.09° (+3.38°) pour l'écart positif 1962-1963 avec -0.96° (-5.67°) pour l'écart négatif Le réchauffement des hivers n'est pas limité qu'aux zones urbaines, le Zugspitze (2962m) a connu une série de 15 hivers consécutifs supérieures à la moyenne en maxi entre les hivers 1987-1988 et 2001-2002. Le Feldberg (sommet de la Forêt Noire) à une série en cours de 12 hivers conécutifs supérieures à la moyenne depuis l'hiver 1991-1992... Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Didier Posté(e) 4 mars 2004 Pechbonnieu (31), mais Luz Saint-Sauveur et Gavarnie pour des relevés climatologiques Partager Posté(e) 4 mars 2004 Que ce soit à l'est (ici Strasbourg), à l'ouest (La Rochelle, j'étudie l'évolution des températures depuis l'ouverture de la station soit 1946), au nord, au sud ou en montagne (Pic du Midi (65) à 2887 m d'alt.) en ce qui concerne la France, on peut constater cette hausse des températures depuis environ une quinzaine d'années. Par contre, l'écart à la normale pour l'hiver peut s'avérer nettement plus déficitaire qu'excédentaire, je retrouve la même chose pour La Rochelle : Moyenne 1946/2002 : Janvier : 6.10 Février : 6.80 Janvier 1987 : 0.3 soit - 5.8 d'écart négatif Janvier 1988 : 9.3 soit + 3.2 d'écart positif Février 1956 : -2.0 soit - 8.8 d'écart négatif Février 1990 : 11.2 soit + 4.4 d'écart positif Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
weather.bordeaux Posté(e) 4 mars 2004 Partager Posté(e) 4 mars 2004 Les hivers se sont bien réchauffés ces dernières années. En analysant la température moyenne hivernal à Sauternes depuis 1897, l' une des plus anciennes série thermomètrique de la Gironde, on constate que *tous les hivers depuis celui de 1992/1993 ont été supérieures à la moyenne (1897/2004). C'est la plus longue série d' hiver doux depuis le début des mesures. *Sur les 12 hivers les plus doux 6 se sont produits après 1980 dont 5 depuis 1988. *La température moyenne des hivers de la décénie 1991/2000 est la plus élevée que toutes les autres décénies du XXe siècle. /emoticons/ph34r@2x.png 2x" width="20" height="20"> Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
jt75 Posté(e) 4 mars 2004 Paris 75105, LagardeFreinet-Var, Pontarlier-Doubs, Fresse/Moselle-Vosges Partager Posté(e) 4 mars 2004 Tous ces chiffres sont intéressants les tenants du 'non-réchauffement' se taisent ou cherchent une explication , peut-être les thermomètres sont différents depuis 15-20 ans en France ? /emoticons/ph34r@2x.png 2x" width="20" height="20"> Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
math92 Posté(e) 4 mars 2004 35680 Vergéal Partager Posté(e) 4 mars 2004 sur Paris c moins significatif mais je ne fait des observations avec prise de valeur que depuis 2001 /emoticons/ph34r@2x.png 2x" width="20" height="20"> donc c pas tres fiable pour voir une tendance /emoticons/sad@2x.png 2x" width="20" height="20"> Moyennes tn; Moyennes tx; Moyenne globale : Hiver 2001-2002 : 4,99°C; 11,12°C; 8.06°C Hiver 2002-2003 : 3.24°C; 10.46°C; 6.85°C Hiver 2003-2004 : 3.86°C ; 9.41°C; 6.63°C Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
lc30 Posté(e) 4 mars 2004 Partager Posté(e) 4 mars 2004 les tenant du non-réchauffement aouvent aussi leur g****e !faire des mesures dans une couche comprise entre 0 et 3000 m où abondent d'autres gaz bien plus critiques sur le plan d'un effet de serre, et de plus en Alsace, en plein coeur de la lotharingie ( le deuxième pole industriel du monde) n'a pas de sens . ( pour la définition d ela Lotharingie lire ou relire Fernand Braudel). Comment faire des mesures sérieurses avec une pollution déposée sur des instruments ( le rayonnement du corps noir - ici noirci par les dépôts) cela existe. L'effet d'îlot urbain, cela existe. Lorsqu'on me démontrera que la rotation de la Terre ralentit en raison d'un augmentation générale du niveau des océans ( parce que cela c'est un critère qui n'est pas respecté aujourd'hui), donc qui se sont réchauffés, là je consentirai à faire amende honorable. Pour l'instant non!. les lois de la mécanique ( ici non relativiste mais simplement la conservayion du moment cinétique) cela existe. on peut essayer de construire une autre mécanique, en refusant les conservations de propriété qui conduisent au théorème du moment cinétique. On peut ! -- lc30 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Guest Posté(e) 4 mars 2004 Partager Posté(e) 4 mars 2004 A Villefranche s/Saône, durant la période 1991-92 à 2003-2004, soit 13 hivers, 11 ont eu une moyenne supérieure à la moyenne de la période 1960-61 à 2002-2003 (3,5°C) Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
LuNaTic Posté(e) 4 mars 2004 Partager Posté(e) 4 mars 2004 Faire des mesures dans une couche comprise entre 0 et 3000 m où abondent d'autres gaz bien plus critiques sur le plan d'un effet de serre, et de plus en Alsace, en plein coeur de la lotharingie ( le deuxième pole industriel du monde) n'a pas de sens . ( pour la définition de la Lotharingie lire ou relire Fernand Braudel). Comment faire des mesures sérieuses avec une pollution déposée sur des instruments ( le rayonnement du corps noir - ici noirci par les dépôts) cela existe. Quand tu parles de pollution déposée sur les instruments (rayonnement du corps noir - noirci par les dépôts), à mon avis, la fin du XIXe siècle et le début du XXe connaissaient certainement une situation pire que maintenant. Et pourtant cette période ne fut pas la plus chaude tout au long du cours du Rhin. L'industrie du charbon périclite depuis un quart de siècle, avec elle les dépôts de suie et autres. Bref, les formes de pollution ne sont plus les mêmes aujourd'hui qu'il y a un siècle.On pourrait donc même renverser ton argument en disant que le réchauffement actuel serait dû à une atmosphère moins saturée d'opaques fumées depuis une trentaine d'années sur les régions susmentionnées. Mais comme on le voit, industrielles ou pas, les régions d'Europe se sont fortement réchauffées ces 20 dernières années Je ne suis pas du tout un scientifique, connais pas grand chose en physique et consorts, mais néanmoins il me semble que prendre la pollution atmosphérique comme faire-valoir pour invalider toutes les mesures météorologiques en Europe occidentale est un faux argument. En effet, de bonnes pluies ou un flux dynamique qu'il soit d'est, d'ouest...ou de sud suffisent à "nettoyer" l'atmosphère sur une large couche. Des journées avec une visibilité exceptionnelle sont toujours possibles de nos jours, même aux abords des mégalopoles. Ainsi, arguer que l'on ne peut faire des mesures sérieuses à cause de pollutions déposées sur les instruments de mesures me paraît injustifié. On voit bien sur certaines matières les trainées noires que laisse la pluie mais ces dernières auraient été (ou étaient) certainement "pires" il y a cent ans. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Guest Posté(e) 5 mars 2004 Partager Posté(e) 5 mars 2004 viola,on constate qq chose mais on ne va pas plus loin.les chiffres montrent un rechauffement mais on ne cherche pas la cause exact.c est enervant a la fin Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
jt75 Posté(e) 5 mars 2004 Paris 75105, LagardeFreinet-Var, Pontarlier-Doubs, Fresse/Moselle-Vosges Partager Posté(e) 5 mars 2004 Lorsqu'on me démontrera que la rotation de la Terre ralentit en raison d'un augmentation générale du niveau des océans ( parce que cela c'est un critère qui n'est pas respecté aujourd'hui), donc qui se sont réchauffés, là je consentirai à faire amende honorable. Pour l'instant non!. écrit lc30lc30 tu fais un lien entre l'élévation du niveau des océans et la vitesse de rotation de la terre. Cette eau , elle sort bien de quelque part! Elle sort de l'atmosphère terrestre. Donc dans le calcul du moment cinétique c'est l'épaisseur terre + épaisseur atmosphère qu'il faut prendre en compte, le poids étant évidemment resté le même. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
anecdote Posté(e) 5 mars 2004 Partager Posté(e) 5 mars 2004 Le réchauffement des hivers depuis 15 ans (depuis l'hiver 88) s'explique par un changement de circulation atmosphérique très important : les tempetes circulant sur l'Atlantique ont augmenté en nombre et en puissance, ce qui accentue les remontées d'air très doux dans un flux de sud-ouest sur la France. Quiconque observe la circulation atmosphérique au jour le jour depuis 20 ans sait cela. Or ces remontées d'air doux sur l'Europe s'accompagnent nécessairement de descentes d'air froid sur l'ouest atlantique (eau et air se refroidissent, il faut donc comptabiliser le refroidissement des eaux). S'en tenir à la lecture des séries de température en France est beaucoup trop superficiel ! Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Guest Posté(e) 5 mars 2004 Partager Posté(e) 5 mars 2004 l'hiver2003-2004 aura plutot un hiver normal a strasbourg et non plus doux que la normal, c n'importe quoi ca. En lorraine par exemple, cet hiver a ete normal et ca fait 2 ans maintenant que ca dure. Avant ca les hivers ont ete extremement doux ( 1988-2001, periode douce). Le début des hivers rigoureux d'apres les cycles des hivers europeén commenceraient l'année prochaine ( 2004-2005). Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
lds Posté(e) 5 mars 2004 Partager Posté(e) 5 mars 2004 "Le réchauffement des hivers depuis 15 ans (depuis l'hiver 88) s'explique par un changement de circulation atmosphérique très important : les tempetes circulant sur l'Atlantique ont augmenté en nombre et en puissance." Y a t il des preuves de cela? "Or ces remontées d'air doux sur l'Europe s'accompagnent nécessairement de descentes d'air froid sur l'ouest atlantique (eau et air se refroidissent, il faut donc comptabiliser le refroidissement des eaux). S'en tenir à la lecture des séries de température en France est beaucoup trop superficiel !" Je ne sais pas si tu veux dire par là qu'à l'inverse les usa connaissent des hivers plus rudes mais sur le site de la NOAA on peut accéder à un graph pour les mois de janvier depuis 1895. Les résultats au niveau national montrent une tendance à la hausse pour la T depuis le début des années 80. http://www.ncdc.noaa.gov/img/climate/resea...01012004_pg.gif Pour l'année 2003 et les autres aux USA, voici ce que dit la NOAA : 2003 was the 20th warmest year on record for the U.S. with a nationally averaged temperature of 53.7°F (12.1°C). Cool temperatures in the East and warmth in the western half of the country were part of a persistent pattern in 2003. The last five 5-year periods (1999-2003, 1998-2002, 1997-2001, 1996-2000), were the warmest 5-year periods in the last 109 years of national records, and the latest 6 (1998-2003), 7 (1997-2003), 8 (1996-2003), 9 (1995-2003) and 10-year (1994-2003) periods were the warmest on record for the U.S., illustrating the anomalous warmth of the last decade. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
anecdote Posté(e) 5 mars 2004 Partager Posté(e) 5 mars 2004 Florent et moi ont déjà dit que les années 30 constituent la décennie la plus chaude aux USA. Les températures de la décennie récente sont faussées par les ilots de chaleur urbains. L'observation de la dynamique du temps montre que les vagues de froid les + sévères dans le centre et l'Est des USA sont les + récentes. Je le dis une nouvelle fois : la climatologie ne se limite pas à une comptabilité de la température, il faut tenir compte de tout et surtout faire le lien entre temps et climat : la répétition de vagues de douceur en un lieu entraine le réchauffement dudit lieu. Tiens, une question subsdiaire : Savez-vous pourquoi la pression atmosphérique augmente en France sur les 50 dernières années ? Un spécialiste du climat a surement la réponse à cette question... /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20"> Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
lds Posté(e) 5 mars 2004 Partager Posté(e) 5 mars 2004 L'observation de la dynamique du temps montre que les vagues de froid les + sévères dans le centre et l'Est des USA sont les + récentes. L'observation par qui? par quoi? Franchement la NOAA me semble un organisme des plus rigoureux et sérieux, alors NIER,que comme ils le montrent, cartes et données à l'appui, les hivers américains récents sont, à l'echelle du pays, plutot moins froid et que les années récentes sont les plus chaudes c'est de la pure mauvaise foi... Cet organisme nationale et le plus reconnu aux USA n'aurait aucune raison d'apporter de fausses données... Alors "L'observation de la dynamique du temps" n'est elle pas une envie, désespérée, de voir une "théorie" coller à la réalité, ce qui ne semble pas être le cas.... Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
anecdote Posté(e) 5 mars 2004 Partager Posté(e) 5 mars 2004 la "réalité" dont tu parles est faussée, ça n'en est donc pas une ! /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20"> Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
frc63 Posté(e) 5 mars 2004 Partager Posté(e) 5 mars 2004 ""Le réchauffement des hivers depuis 15 ans (depuis l'hiver 88) s'explique par un changement de circulation atmosphérique très important : les tempetes circulant sur l'Atlantique ont augmenté en nombre et en puissance, ce qui accentue les remontées d'air très doux dans un flux de sud-ouest sur la France. Quiconque observe la circulation atmosphérique au jour le jour depuis 20 ans sait cela."" Il faut bien avouer que la "secheresse" quasi-continuelle qui touche Clermont et la Limagne (presque que des années deficitaires à tres deficitaires) depuis ces 15 dernieres années (surtout 10 ans en fait) semble conforter la thèse d'une augmentation des flux de sud-ouest. En effet, en Limagne, la totographie dicte sa loi, et le foehn fait que les années à fort flux de sud ouest sont des années seches (contrairement à ce qui se passe presque partout ailleurs). Et depuis 10 ans maintenant, la station d'Aulnat n'a pas atteint ses 590 mm de moyenne annuelle. A+, François Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
lds Posté(e) 5 mars 2004 Partager Posté(e) 5 mars 2004 Quelle mauvaise foi anecdote....en gros la réalité pour toi c'est celle qui t'arrange... C'est tellement facile de nier tout ce qui va à l'encontre de ce que tu penses sans même apporter un début de commencement de preuve de tes arguments. Tiens par exemple, le fait que le nombre de tempête augmente sur l'atlantique et qu'elles sont plus violentes, as tu une once de preuve? Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
anecdote Posté(e) 5 mars 2004 Partager Posté(e) 5 mars 2004 http://www.futura-sciences.com/comprendre/...dossier39-6.php regarde la figure 6 : 1988 présente un saut très marqué et la source est : WMO (Organisation Mondiale Météorologique) (voilà pour l'"once de preuve") ce graphe ne devrait pas te laisser indifférent. avoue que ce genre de graphe permet d'élargir le domaine des changements climatiques, car on parle trop de la température. Tiens, et la pression qui augmente sur les 50 dernières années en France, comme l'analyses-tu ? Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
lds Posté(e) 5 mars 2004 Partager Posté(e) 5 mars 2004 Je reconnais que la oui c'est ce que j'appelle un argument, ce graphe montre bien qu'il y a eu plus de dépressions trés creuses entre 1988 et 1995...c'est dommage de ne pas avoir d'ailleurs la suite des données, qu'en est il depuis? Mais ou nous divergons c'est sur ce que cela peut indiquer. En effet, dans l'hypothèse d'une hausse globale de la température il pourrait être normale de retrouver plus de tempête sur l'atlantique nord. Cela peut s'expliquer par le fait qu'une tempête est une sorte de machine thermique qui nait transforme de l'énergie potentielle "thermique" en energie cinétique (le vent), elle sert à transporter de l'air chaud vers le pole et de l'air froid vers les tropiques. Donc une T globale plus élevée peut représenter un "reservoir" d'énergie potentielle plus important et donc un nombre potentiellemnt croissant de tempête. Je précise qu'il ne s'agit que d'une "théorie". avoue que ce genre de graphe permet d'élargir le domaine des changements climatiques, car on parle trop de la température. Oui mais si on parle de réchauffement on parle forcément de température globale, non? Le nombre de tempêtes ou de tornades ne sont que les représentations locales de l'impact de ce réchauffement (s'il existe). Un réchauffement se mesure d'abord en température, non? Son éventuel impact locale c'est autre chose et à mon avis on sait encore peu de choses la dessus, c'est à mon avis un champ d'investigation extremement important et immense car bien sur si réchauffement globale il y a, je pense que les conséquences locales seront trés variables. Tiens, et la pression qui augmente sur les 50 dernières années en France, comme l'analyses-tu ? Je n'ai pas vu le graph, il est ou? sur le même article? Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
anecdote Posté(e) 5 mars 2004 Partager Posté(e) 5 mars 2004 Merci pour ta réponse. "dans l'hypothèse d'une hausse globale de la température il pourrait être normale de retrouver plus de tempête sur l'atlantique nord" Je ne suis pas d'accord. La circulation est d'autant plus rapide que le gradient thermique est fort entre pole et equateur. Un fort gradient thermique nécessite des vents + forts (rééquilibrage classique de la nature). On le voit à l'échelle saisonnière : en été, les anticyclones et dépressions sont peu marqués, la circulation est lente, du fait d'un relativement faible gradient thermique entre pole et équateur. En hiver, c'est le contraire, d'ailleurs c'est la saison des tempetes. Mais, me diras-tu, pourquoi fait-il si doux lorsque les tempetes d'ouest balayent l'Europe ? Eh bien parce que l'air froid qui glisse sur l'ouest de l'Atlantique se réchauffe au-dessus des eaux en meme temps qu'il refroidit lesdites eaux (lesquelles vont propager ce refroidissement via les courants marins). Du coup, comme par exemple fin 1999, la douceur est présente en surface meme derrière les fronts froids (mais en altitude dans l'air libre, l'iso 0° est en fait assez bas). L'échange air-eau est ici capital. "Cela peut s'expliquer par le fait qu'une tempête est une sorte de machine thermique qui nait transforme de l'énergie potentielle "thermique" en energie cinétique (le vent), elle sert à transporter de l'air chaud vers le pole et de l'air froid vers les tropiques. Donc une T globale plus élevée peut représenter un "reservoir" d'énergie potentielle plus important et donc un nombre potentiellemnt croissant de tempête." ta machine elle a besoin d'un fort gradient thermique justement... les modèles climatiques actuels prévoient un réchauffement plus fort au voisinage des poles qu'au niveau des tropiques, ce qui donc entrainerait un gradient thermique nord-sud plus faible, donc moins d'énergie potentielle pour les dépressions... Or on constate - au niveau de l'Atlantique nord - exactement le contraire... Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
lds Posté(e) 5 mars 2004 Partager Posté(e) 5 mars 2004 "Je ne suis pas d'accord. La circulation est d'autant plus rapide que le gradient thermique est fort entre pole et equateur. Un fort gradient thermique nécessite des vents + forts (rééquilibrage classique de la nature). On le voit à l'échelle saisonnière : en été, les anticyclones et dépressions sont peu marqués, la circulation est lente, du fait d'un relativement faible gradient thermique entre pole et équateur. En hiver, c'est le contraire, d'ailleurs c'est la saison des tempetes." entièrement d'accord avec toi Eh bien parce que l'air froid qui glisse sur l'ouest de l'Atlantique se réchauffe au-dessus des eaux en meme temps qu'il refroidit lesdites eaux (lesquelles vont propager ce refroidissement via les courants marins). Du coup, comme par exemple fin 1999, la douceur est présente en surface meme derrière les fronts froids (mais en altitude dans l'air libre, l'iso 0° est en fait assez bas). L'échange air-eau est ici capital. Pas du tout d'accord avec toi. L'échange air-eau est loin d'être trés important. Il existe bien sur, mais l'air est un assez mauvais conducteur thermique alors que l'océan, qui est en hiver plutot froid (moins de 12°C je pense), parvienne à réchauffer sur une couche assez importante de l'air qui viendrait du pole (et donc trés froid) jusqu'entre 5 et 10 degrés (tempé que l'on peut avoir en flux d'ouest) me parait plus qu'improbable. Tu surestime l'échange thermique air-océan qui est à prioris plus important, plus rapide, dans le sens air-océan que océan-air. Cette douceur en flux d'ouest vient simplement de ce que l'air qui nous arrive, à l'avant des Depressions, est de l'air "chaud" que la depression "remonte" vers le pole, l'air plus froid en traine traduit l'inverse, la "descente" d'air polaire vers les latitudes basses. La douceur, derrière un front froid est souvent lié au fait qu'en flux d'ouest les ondes chaudes se succédent à un rythme élevé et que l'air froid n'a pas vraiment le temps de s'engouffrer. "ta machine elle a besoin d'un fort gradient thermique justement... " Tout a fait d'accord "les modèles climatiques actuels prévoient un réchauffement plus fort au voisinage des poles qu'au niveau des tropiques, ce qui donc entrainerait un gradient thermique nord-sud plus faible, donc moins d'énergie potentielle pour les dépressions..." En ce qui concerne les dépressions de l'atlantique nord c'est le gradient "locale" c'est à dire vers 40-50° de latitude qui importe. Un fort gradient à ce niveau n'est pas incompatible avec un rechauffement globale. Les disparites et les desequilibres "locaux" pourraient être plus marqués. Ta remarque souligne le fait que les impacts locaux d'un réchauffement sont encore trés discutés. Je serais trés interéssé par des stats sur le nombres de tempêtes depuis 1995 (date à laquelle s'arrête ton graph). A titre personnel, je ne suis pas aussi convaincu qu'un réchauffement impliquerait une hausse du nombre de tempêtes ou de leur violence car si "le carburant" disponible devenait plus important cela n'implique pas que "le rendement" de la machine thermique dépression augmenterait lui aussi. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
stalbuck Posté(e) 5 mars 2004 Partager Posté(e) 5 mars 2004 Les résultats au niveau national montrent une tendance à la hausse pour la T depuis le début des années 80. .Les USA c'est grand, sur le site de la noaa, on peut tout de meme voir que l'est du continent nord américain est en dessous des moyennes. Parler de moyennes au niveau national aux états unis c'est comme si on parlait de moyennes pour l'Europe(zone géographique de taille un peu pres équivalente). Et si on prends le cas de l'Europe on peut aussi voir que les tendances sont différentes suivant les regions. Je ne crois pas qu'il faille tout ramener à une moyenne nationale quand on parle d'une zone aussi vaste. Quand je lis ces propos, on a l'impression que le phénomène est tres local et donc pas tres signifiant au niveau national, mais comme dit le continent nord américain est grand, et la zone de refroidissement de l'est des Etats Unis et du Canada, correspondrait chez nous à toute l'Europe de l'ouest. Si tout l'Europe de l'ouest se refroidissait, on ne parlerait surement pas de phénomène local en le minimisant par rapport à une moyenne sur une zone encore plus vaste. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
florent76 Posté(e) 5 mars 2004 Partager Posté(e) 5 mars 2004 Effectivement le site de la NOAA montre surtout un refroidissement du nord-est des USA et de la facade est du Canada... on pourrait également le mesurer sur tout l'Atlantique proche de la côte du Canada jusqu'aux eaux située sud du Groenland occupées par le courant froid du Labrador. L'explication du réchauffement de nos hivers (hors effet d'îlot urbain) : Pendant que le NE de l'Amérique du Nord se refroidit en hiver, on observe des réchauffements sur le sud et l'ouest des USA, et de l'autre côté de l'Atlantique, en Europe et jusqu'à la Norvège au nord, affectée par des remontées d'air très douces ces dernières années. Elles ont été véhiculées de fait par cet afflux important d'air froid et anticyclonique à l'ouest du Groenland sur le Canada et tout l'Atlantique nord, masses d'air stables et froides qui se propagaient ensuite vers le SE sur l'océan, en relation avec la force de Coriolis, en soulevant l'air plus chaud et en provoquant à l'avant l'advection d'air tropical dans le couloir depressionnaire ainsi crée donnant naissance au nord à une cyclogénèse et à des flots de depressions qui s'échappaient classiquement vers le NE (constituant notre "flux d'ouest") et qui remontaient sur l'Europe en hiver dans un flux très doux et humide de sud-ouest jusqu'à 2002. C'est ce qu'Anecdote a voulu expliquer, mais en allant pas au plus simple. Florent. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
ChristianP Posté(e) 5 mars 2004 Besse sur Issole (83 - Alt 275 m à 26 km de la mer) Partager Posté(e) 5 mars 2004 On n'observe pas plus de tempêtes en France : http://www.gcmp.dwd.de/item2/climreps/stor...e_20century.pdf Anecdote, dans un de tes précédents msg concernant l’augmentation des précipitations au seuil de 70 mm dans 40 à 50 % des stations de la vallée du Rhône, ça ne signifie pas du tout que les pluies extrêmes y ont augmenté. Ce seuil, c’est à la limite de la « bruine » pour le secteur (demande un peu à Alex13 /emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20"> ), c'est une pluie normale pour le SE et là bas (dans le Var, 80 mm est considéré normal dans diverses études et on est loin de récolter d’aussi fréquents épisodes diluviens) On ne prouve pas qu'il y a augmentation des pluies >= 50 mm en regardant seulement s'il y a eu augmentation au seuil >=10 mm. Ce n’est pas parce que les cas > 70 mm ont augmenté, que ceux > 100 mm aussi, on ne sait pas à quel niveau se situe l’augmentation. Il faut donc un seuil élevé pour chercher une évolution des cas extrêmes dans cette région. Si cette augmentation au seuil de 70 mm est sur 24h en horaires 6h-6h, c'est encore moins parlant. Un simple hasard dans la répartition des pluies des 24h, peut-être la cause de la variation. 70 mm ou autres valeurs, peuvent se retrouver a cheval sur 2 jours météo, mais toujours en 24h consécutives, les biais sur l’évolution aux seuils de pluie avec des horaires fixes sont courants si on n'en regarde qu'un. Il faut travailler, soit sur des épisodes, soit en 24 h (ou autres) centrées, ou bien analyser l’évolution de tous les seuils fixes, mais au minimum avec un seuil considéré extrême pour la zone concernée, étant donné le sujet. Les études de MF sont bien plus sensées que tu ne le penses. Ils regardent beaucoup d'autres seuils pour appuyer leurs affirmations (seuils >= à 50 mm (norme OMM), à 75 mm, 100 mm, 150 mm, ..., seuils jusqu'au record de la station concernée) Comme décidément tu fais une fixation sur MF alors que je l’ai déjà précisé, il n’y a pas que MF qui a trouvé une stabilité dans l’évolution des pluies extrêmes. Je ne suis pas tombé sur une décision de justice prouvant les accusations de plagiat du Pr Leroux. Je vois surtout de l'interprétation "biblique" dans les pages et les liens communiqués sur le sujet. Aucune hostilité à percevoir dans mes propos précédents, ni ici, je suis d’ailleurs le seul sur le forum à avoir dit que le Pr Leroux a été pris au sérieux en son temps, alors que toi même, son plus fervent fan, ne pense pas que ça puisse être possible et vrai. Christian Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
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