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Les catastrophes naturelles dans le monde en 2013


Canada Goose
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Merci pour ce dossier. On voit très bien la nette augmentation du nombre de catastrophes depuis l'année 2010. C'est simple, toutes les années qui ont suivies ont vécu plus de catastrophes que n'importe quelle autre année située avant 2010.

Maintenant cela ne fait que 4 ans, donc on attendra un peu avant de dire que c'est un véritable changement climatique (car celui-ci a déjà débuté bien avant), bien que je pense que depuis fin 2009 la dynamique hémisphérique est totalement bouleversée et c'est ce qui mène à la multiplication de ces phénomènes extrêmes. Vous devez le savoir au Québec, c'est pile depuis cette date que vous n'avez que des mois monstrueusement excédentaires (excepté décembre 2013).

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Posté(e)
Saint Leu La Foret (95), altitude 70 mètre.

On voit que les indemnisations ont fortement éxplosés, mais de la a conclure que c'est due a un changement climatique observé depuis 2009 confused1.gif . Il doit y avoir un certain nombres de paramétres économique qui ont augmentés "prime d'assurance, cout MO, déclarations etc...", mais aussi une recrudessence de catastrophe naturelle.

Phil

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Posté(e)
Brassac les Mines (sud 63) 405m sur les bords de l'Allier

Même si mon anglais ne me permet pas de maitriser toutes les finesses de l'article, merci pour ce lien.

L'augmentation du nombre de catastrophes liées à la météo est en effet très nette.

La méthode pour les dénombrer ne s'est-elle pas affinée ou n'a t-elle pas été changée (Ce qui pourrait peut-être aussi expliquer la tendance à la hausse) ???

C'est en tout cas assez inquiétant.

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La méthode pour les dénombrer ne s'est-elle pas affinée ou n'a t-elle pas été changée (Ce qui pourrait peut-être aussi expliquer la tendance à la hausse) ???

C'est en tout cas assez inquiétant.

Non, la méthode n'évolue pas justement pour garder une homogénéité, et ne prends pas en considération les éventuels effets d'assurance - que le bien perdu ait été ou non assuré, il sera comptabilisé de la même manière. Les trois limites de cette étude qui ressort tous les ans sont plutôt :

- Les grandes différences sur les niveaux moyens de vie font qu'une même catastrophe va coûter plus cher dans un pays développé et riche que dans un pays plus pauvre. Ce n'est pas péjoratif, ni un quelconque jugement de valeur entre les américains et les philippins, mais on devine bien qu'un Sandy qui vient ravager de belles maisons en dur avec chacune un gros 4x4 devant, va coûter plus cher en montants absolus qu'un Haiyan qui vient emporter des maisons en taule devant lesquelles il y a rarement un voiture.

- Niveau répartition, un phénomène touchant une zone peu habitée fera peu de dégâts, et inversement. Si une année X connaît une saison cyclonique très active mais restant au large, elle cumulera moins de dégâts exprimés économiquement qu'une saison cyclonique peu active mais avec deux cyclones qui auraient frappé chacun une grande métropole.

- Sur les données d'avant 2000, on a souvent des estimations qui sont très lacunaires dans les pays plus pauvres ou fermés. Par exemple, la Chine a longtemps pratiqué une mise sous silence des conséquences de certaines catastrophes. Exemple encore plus récent, comment évaluer réellement les dégâts liés à Nargis (2008) en Birmanie, alors que l'essentiel du pays est entièrement fermé aux médias ?

On voit bien que la méthode a ses limites, même si cela n'invalide pas pour autant ses résultats.

Sans surprise, la catastrophe la plus chère de 2013 c'est les inondations en Allemagne et en Europe centrale de la fin de printemps / début d'été, catastrophe qui n'a pas été beaucoup médiatisée en France mais qui a été vraiment terrible par endroits. Juste pour ceux qui auraient du mal à se rendre compte, le montant de ces dégâts équivaut à presque 18% du PIB annuel d'un pays comme la Hongrie.

Je ne sais plus où je l'avais vu, mais sur un blog un journaliste avait fait le rapport entre le coût annuel des catastrophes météorologiques et le PIB mondial, montrant que le ratio était en train d'augmenter de manière assez significative - ce qui signifie en clair que l'on doit passer une part de plus en plus importante de la richesse produite dans les conséquences climatiques.

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Tout d'abord un grand merci pour le lien, le dossier est vraiment très parlant et les images révélatrices des brutalités climatiques

L'approche monétisée de la mesure du catastrophisme naturel ne représente qu'une image déformée de la réalité.

D'une part l'humanité occupe une part de plus en plus importante de l'espace planétaire habitable, de plus en plus d'évènements climatiques violents autrefois sans conséquences humaines directes, sont maintenant classés catastrophes, l'occurence des catastrophes ne peut donc qu'augmenter.

D'autre part la richesse en biens réels augmentent très fortement dans des régions autrefois très pauvres, la quantité de biens détruits ne peut que s'aggraver.

Par ailleurs l'activité humaine a dans un grand nombre de cas des effets aggravant les brutalités climatiques, par exemple l'imperméabilisation des sols a un effet d'accélérateur de crues.

Je rejoins l'analyse de "treize vents" en ajoutant qu'une comptabilisation suivant des critère plus humains serait plus pertinente:

Nombre de décès, de blessés, de journées... sans abri, sans travail, sans énergie, sans eau, sans moyen de transport etc...

Pour finir, nous sommes très loin du pire, tant que l'humanité se dirigera vers, plus biens matériels, plus d'occupation des territoires et moins de respect des espaces et phénomènes naturels.

Bonne journée tout de même

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Posté(e)
Ste Thérèse près de Percé ( à 5 km de la mer)

Salut,

Vous allez peut être , en grande majorité être en désaccord avec moi , mais je crois que le problème des catastrophe qui augmente de perte de vie et de matériel , sont du du à la présence de plus en plus élevé de gens au même endroit , de gens de régions qui se concentre dans les villes , pour qui crois a tors , avoir de meilleur conditions de vie! bref plus a risque

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http://pluiesextremes.meteo.fr/une-selection-d-evenements-memorables-majeurs_r52.html

En France, on a eu ~8 cas d'inondations majeures dans les années 1990, ~6 dans les années 1980, ~5 dans les années 2000 et 1950, ~2 dans les années 1970, ~1 dans les années 1960.

Très grosse corrélation avec la NAO

http://www.cpc.ncep.noaa.gov/products/precip/CWlink/pna/season.JFM.nao.gif

Pour un peu, on dirait que plus la NAO augmente, plus on risque des inondations majeures.

C'était d'ailleurs le discours général au début des années 2000 : on anticipait plus de NAO+ avec le RCA et donc on craignait des inondations de plus en plus fréquentes en France. D'où la bonne nouvelle que la NAO a baissé les années suivantes. Mais quid d'un retour en force d'une NAO+ (répétition d'hivers comme celui-là) ?

Enfin pas à l'année près. Parce que le Var 2010 est arrivé sur une NAO- abyssale. Mais en même temps, Var 2010 n'a rien respecté...

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