SLP record

[paysdaix]

JMA à 192h

 

Quand même 1085hpa !! Certes les slp au groenland peuvent être fortes mais là je crois n'avoir jamais vu une telle modélisation...

Par extension, il doit y avoir des zones du globe propices à des SLP extremes... Siberie par exple.

Et sinon, quel record de SLP est enregistré sur terre à ce jour ?

[adri34]

C'est monstrueux ! Pourquoi il modélise un tel truc ? 1050 voire 1055 pourquoi pas même si c'est rare mais 1085 c'est énorme. 

Slp ça veut dire quoi au juste ?

[Higurashi]

Cette structure n'a pas de réalité physique, c'est une sorte d'artefact du modèle. La calotte qui recouvre la majorité du Groenland culmine à plus de 3000m de haut, autant dire que la pression y est bien en-dessous des 1000 hpa (à Summit par exemple : http://www.ogimet.com/cgi-bin/gsynres?ind=04416&ano=2017&mes=2&day=6&hora=18&min=0&ndays=30 ). En fait, le modèle fait une extrapolation jusqu'au niveau de la mer pour donner la MSLP, mais compte tenu de l’altitude et des conditions extrêmes cette extrapolation finit par donner des résultats peu physiques. 

 

Mottoth en parlait ici également : http://forums.infoclimat.fr/f/topic/3400-géopotentiel/

 

Modifié 6 février 2017 par Higurashi

[Damien49]

Il me semble en effet que c'est un sujet qui revient souvent ^^

[Mica]

  Le 06/02/2017 à 21:18, adri34 a dit :

 

Slp ça veut dire quoi au juste ?

Dérouler  

Salut Adri,

Je crois que ça veut dire Sea Level Pressure.

[Aigoual 62]

Si je comprends bien, les modèles calculent la pression au niveau de la mer dans lez zones > 0m avec la loi de l'hydrostatique ?

 

Quel est alors le dT/dz qu'ils prennent alors, celui non adiabatique à savoir de de -6.5*10^-3/m ?

Mais comment calculer un gradient quand il s'agit d'une calotte ?

 

 

Modifié 8 février 2017 par Aigoual 62

[Higurashi]

  Le 08/02/2017 à 15:56, Aigoual 62 a dit :

Mais comment calculer un gradient quand il s'agit d'une calotte ?

Dérouler  

 

Ça n'a pas d'importance que ce soit une calotte , le but étant de calculer le gradient hypothétique d'une couche d'air qui n'existe pas réellement. Sauf que la technique a ses limites et que lorsqu'elle est poussée dans ses retranchements, elle donne parfois lieu à des résultats peu réalistes. De mémoire je crois qu'à partir de 800/900m d'épaisseur ça commence à trop diverger. Sinon oui, le gradient utilisé est de -6,5°C/km. 

 

 

Voir cet article de MF : http://www.meteofrance.fr/publications/glossaire/153364-pression-reduite-au-niveau-de-la-mer

[Aigoual 62]

D'accord donc on utilise un modèle parfait en somme, pour simplifier les calculs et alléger le temps de calcul si j'ai bien compris.

 

Donc si c'est utilisé je suppose que les csq ne sont pas très importantes à l'échelle synoptique sur les fronts autour etc... (?)

Modifié 8 février 2017 par Aigoual 62

[Higurashi]

L'utilité c'est de ramener les différents points à un niveau standard pour faciliter la lecture du champ de pression de surface. Une carte de pression brute donne plus d'information sur les variations d'altitude des lieux que sur les variations horizontales du champ de pression (ce qui nous intéresse). Dans les zones très élevées comme près du Groenland, le mieux à faire c'est de se référer aux cartes d'altitude géopotentiel (Z500 etc.), car en soi cet anticyclone qui apparaît dans le champ de MSLP n'existe pas.