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Comparatif des moyennes 1951-1980 et 1981-2010 dans le Sud-Ouest


acrid vintaquatre
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Saint-André-Allas (225 m) à 5 km à l'ouest de Sarlat (Périgord Noir), Condat-sur-Vézère (88 m) pour le travail

En dehors des considérations d'ordre mondial, on peut constater partout en France un net réchauffement et un net changement dans les moyennes climatiques, essentiellement entamé à la fin de la décennie 1980.

Si nous pouvons considérer que le milieu du vingtième siècle était plus froid que le début de ce même siècle (avec un pic de chaleur autour de la décennie 1920), le réchauffement constaté depuis 25 ans n'en est pas moins considérable et s'inscrit dans une tendance que nous pourrions bientôt considérer de long-terme (la tendance de moyen-terme étant largement acquise !).

Dans la décennie 1990 ce sont surtout les températures minimales qui ont explosé, phénomène que l'on peut attribuer en partie à l'urbanisation qui s'est effectuée autour des postes d'observations situés pour la majorité sur les aéroports donc en zone péri-urbaine. Mais ce phénomène a été observé également sur des postes météorologiques situés dans des villes de faible importance et où l'urbanisation ne revêt donc pas un caractère aussi important. Il convient dans tous les cas d'être prudent face aux augmentations des températures minimales si l'on veut être scientifiquement corrects, et donc incertains.

Dans la décennie 2000 on observe un rattrapage des maximales qui à leur tour augmentent.

On peut également observer que certains mois se sont très largement réchauffés alors que d'autres sont restés beaucoup plus stables (les mois d'hiver notamment). De manière générale on constate un réchauffement régulier de Mars à Novembre et une augmentation peu signifiante entre Décembre et Février, et même localement des refroidissements ou au moins des stagnations.

Dans tout cela, le Sud-Ouest semble être à la pointe de ce réchauffement, et possiblement des changements divers du climat, au premier lieu desquels une variabilité inter-annuelle de la pluviométrie de plus en plus prononcée (pour un même mois).

Voilà à ce titre un comparatif des moyennes trentenaires 1951-1980 et 1981-2010 à la station de Bordeaux-Mérignac. Je tâcherai d'établir cette comparaison sur d'autres stations de la région à l'occasion, car cela relèvera d'environnements différents et cela peut donc se révéler intéressant. ^^

A noter qu'il faut reconsidérer les données d'ensoleillement car les anciens capteurs (avant 1991) auraient eu tendance à surestimer l'ensoleillement, ce qui explique en partie la baisse sur certains mois.

Janvier :

Tnm : 2,1° à 3,1° soit +1,0° ; Txm : 9,3° à 10,1° soit +0,8° ; Tmm : 5,7° à 6,6° soit +0,9°.

Pluviométrie : 99,8 mm à 87,2 mm soit -22,6 %.

Ensoleillement : 83,6 h à 93,6 h soit +12,0 %.

Gelées (Tn<0°) : 10,3 j à 8 j ; Fortes gelées (Tn<-5°) : 2,1 j à 1,3 j.

Février :

Tnm : 2,5° à 3,3° soit +0,8° ; Txm : 10,9° à 11,7° soit +0,8° ; Tmm : 6,7° à 7,5° soit +0,8°.

Pluviométrie : 86 mm à 71,7 mm soit -16,6 %.

Ensoleillement : 107,1 h à 115 h soit +7,4 %.

Gelées (Tn<0°) : 8,6 j à 7 j ; Fortes gelées (Tn<-5°) : 1,6 j à 0,6 j.

Mars :

Tnm : 3,9° à 5,4° soit +1,5° ; Txm : 13,9° à 15,1° soit +1,2° ; Tmm : 8,9° à 10,2° soit +1,3°.

Pluviométrie : 73,8 mm à 65,3 mm soit -11,5 %.

Ensoleillement : 165,7 h à 165,7 h soit +0,0 %.

Gelées (Tn<0°) : 6 j à 3,1 j ; Fortes gelées (Tn<-5°) : 0,4 j à 0,1 j.

Chaleur (Tx>25°) : 0,1 j à 0,3 j.

Avril :

Tnm : 6,0° à 7,4° soit +1,4° ; Txm : 16,4° à 17,3° soit +0,9° ; Tmm : 11,2° à 12,4° soit +1,2°.

Pluviométrie : 59,5 mm à 78,2 mm soit +31,4 %.

Ensoleillement : 196,6 h à 184,5 h soit -6,2 %.

Gelées (Tn<0°) : 1,4 j à 0,2 j.

Chaleur (Tx>25°) : 0,6 j à 1,6 j.

Mai :

Tnm : 9,2° à 11,0° soit +1,8° ; Txm : 19,9° à 21,2° soit +1,3° ; Tmm : 14,5° à 16,1° soit +1,6°.

Pluviométrie : 69,7 mm à 79,8 mm soit +14,5 %.

Ensoleillement : 220,3 h à 214,5 h soit -2,6 %.

Chaleur (Tx>25°) : 3,7 j à 7,5 j ; Forte chaleur (Tx>30°) : 0,2 j à 0,9 j.

Juin :

Tnm : 12,1° à 14,1° soit +2,0° ; Txm : 23,0° à 24,5° soit +1,5° ; Tmm : 17,5° à 19,3° soit +1,8°.

Pluviométrie : 64,5 mm à 62,6 mm soit -2,9 %.

Ensoleillement : 248,1 h à 235,3 h soit -5,2 %.

Chaleur (Tx>25°) : 9 j à 13,2 j ; Forte chaleur (Tx>30°) : 1,8 j à 4,2 j.

Juillet :

Tnm : 13,8° à 15,8° soit +2,0° ; Txm : 25,3° à 26,9° soit +1,6° ; Tmm : 19,6° à 21,4° soit +1,8°.

Pluviométrie : 54,2 mm à 49,9 mm soit -7,9 %.

Ensoleillement : 270,3 h à 254,2 h soit -6,0 %.

Chaleur (Tx>25°) : 15,3 j à 20,2 j ; Forte chaleur (Tx>30°) : 4,3 j à 7,5 j.

Août :

Tnm : 13,8° à 15,7° soit +1,9° ; Txm : 25,1° à 27,1° soit +2,0° ; Tmm : 19,5° à 21,4° soit +1,9°.

Pluviométrie : 64,1 mm à 56 mm soit -12,6 %.

Ensoleillement : 247,3 h à 245,9 h soit -0,6 %.

Chaleur (Tx>25°) : 14 j à 19,8 j ; Forte chaleur (Tx>30°) : 4 j à 7,2 j.

Septembre :

Tnm : 12,0° à 12,9° soit +0,9° ; Txm : 23,0° à 24,0° soit +1,0° ; Tmm : 17,5° à 18,5° soit +1,0°.

Pluviométrie : 82,3 mm à 84,4 mm soit +2,6 %.

Ensoleillement : 197,8 h à 209,3 h soit +5,8 %.

Chaleur (Tx>25°) : 9,1 j à 11,9 j ; Forte chaleur (Tx>30°) : 1,5 j à 2,6 j.

Octobre :

Tnm : 8,6° à 10,4° soit +1,8° ; Txm : 18,4° à 19,4° soit +1,0° ; Tmm : 13,5° à 14,9° soit +1,4°.

Pluviométrie : 82,6 mm à 93,4 mm soit +13,1 %.

Ensoleillement : 163 h à 151,6 h soit -15,0 %.

Gelées (Tn<0°) : 0,6 j à 0,2 j.

Chaleur (Tx>25°) : 1,1 j à 2,8 j ; Forte chaleur (Tx>30°) : 0 j à 0,1 j.

Novembre :

Tnm : 4,7° à 6,1° soit +1,4° ; Txm : 12,7° à 13,7° soit +1,0° ; Tmm : 8,7° à 9,9° soit +1,2°.

Pluviométrie : 95,6 mm à 110,2 mm soit +15,3 %.

Ensoleillement : 95,7 h à 99,3 h soit +3,8 %.

Gelées (Tn<0°) : 5 j à 2,9 j ; Fortes gelées (Tn<-5°) : 0,3 j à 0,3 j.

Décembre :

Tnm : 3,0° à 3,8° soit +0,8° ; Txm : 9,8° à 10,5° soit +0,7° ; Tmm : 6,4° à 7,2° soit +0,8°.

Pluviométrie : 103,9 mm à 105,7 mm soit +1,7 %.

Ensoleillement : 72,9 h à 84 h soit +15,2 %.

Gelées (Tn<0°) : 8,6 j à 7 j ; Fortes gelées (Tn<-5°) : 1,5 j à 0,8 j.

Année entière :

Tnm : 7,6° à 9,1° soit +1,5° ; Txm : 17,3° à 18,4° soit +1,1° ; Tmm : 12,5° à 13,8° soit +1,3°.

Pluviométrie : 935,9 mm à 944,6 mm soit +0,9 %.

Ensoleillement : 2068,5 h à 2052,7 h soit -0,8 %.

Gelées (Tn<0°) : 40,5 j à 28,5 j ; Fortes gelées (Tn<-5°) : 5,9 j à 3,1 j.

Chaleur (Tx>25°) : 52,9 j à 77,5 j ; Forte chaleur (Tx>30°) : 11,7 j à 22,4 j.

Je ferai davantage de commentaires et je rajouterai des graphiques à l'occasion afin d'être plus complète. wink.png

Ce que l'on peut déjà constater : - Augmentation des températures particulièrement marquée en saison chaude (de Mai à Août).- Augmentation des précipitations en Avril-Mai et de Septembre à Décembre (surtout Octobre et Novembre), et donc aux inter-saisons.- Diminution des précipitations surtout de Janvier à Mars et dans une moindre mesure de Juin à Août.- Augmentation de l'ensoleillement en saison froide (de Novembre à Février) ainsi qu'en Septembre malgré le changement de capteurs.- Diminution sûrement en partie "artificielle" d'Avril à Août. (-> les surestimations des anciens capteurs ne concernaient-elles que la saison chaude du fait d'un rayonnement plus important ?).- Une augmentation très importante voire une explosion des chaleurs et fortes chaleurs (multipliées par 2) et en parallèle une nette diminution des gelées. Et à noter qu'à côté de cela la première gelée a reculé de plus d'un mois et la dernière gelée a avancé d'un mois, ce qui augmente de façon considérable la durée de la saison végétative.

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Sacré boulot Acrid wink.png

Une remarque cependant, tu écris ceci :

Dans la décennie 1990 ce sont surtout les températures minimales qui ont explosé, phénomène que l'on peut attribuer en partie à l'urbanisation

Je pense que cet argumentaire est un peu rapide. L'urbanisation, c'est quelque chose qui est à la fois progressif et continu : l'urbanisation n'est ni apparue subitement en 1990, ni arrêtée subitement en 1999, donc c'est un peu délicat de rattacher le très haut niveau des Tn durant cette décennie à ce facteur. D'ailleurs, dans nos régions, l'urbanisation a été beaucoup plus importante en surface durant la décennie 2000 que 1990. Qui plus est, comme tu le signales, les Tn ont été élevées durant cette décade même sur des stations rurales et assez éloignées de grands centres urbains - dans les Landes, entre la décennie 1980 et la décennie 1990, les stations implantées dans la forêt landaise ont eu un "saut" bien plus important que celles de Mont de Marsan et de Dax, alors qu'on ne peut pas dire que Rion des Landes, Pissos ou Magescq sont subitement devenus des mégalopoles !

A mon avis, le très fort bond des Tn durant la décennie 1990 est surtout imputable au caractère fortement "océanique" des saisons froides de cette décennie. D'ailleurs, on peut remarquer qu'avec le retour d'hivers plus "continentaux" (toutes proportions gardées), les Tn hivernales ont été plus basses en moyenne depuis 2000 que durant la décennie 1990 alors que les Tn estivales ont continué de progresser (à Bordeaux, -0,30° sur les Tn hivernales, +0,36° sur les Tn estivales).

Ce qui est intéressant aussi, c'est de remarquer la hausse du nombre de jours avec inversions hivernales entre les hivers post 2000 et les hivers de la décennie 1990 ... dans la lignée de la hausse des géopotentiels moyens (hivers plus anticycloniques et plus calmes).

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Saint-André-Allas (225 m) à 5 km à l'ouest de Sarlat (Périgord Noir), Condat-sur-Vézère (88 m) pour le travail

Sacré boulot Acrid wink.png

Une remarque cependant, tu écris ceci :

Je pense que cet argumentaire est un peu rapide. L'urbanisation, c'est quelque chose qui est à la fois progressif et continu : l'urbanisation n'est ni apparue subitement en 1990, ni arrêtée subitement en 1999, donc c'est un peu délicat de rattacher le très haut niveau des Tn durant cette décennie à ce facteur. D'ailleurs, dans nos régions, l'urbanisation a été beaucoup plus importante en surface durant la décennie 2000 que 1990. Qui plus est, comme tu le signales, les Tn ont été élevées durant cette décade même sur des stations rurales et assez éloignées de grands centres urbains - dans les Landes, entre la décennie 1980 et la décennie 1990, les stations implantées dans la forêt landaise ont eu un "saut" bien plus important que celles de Mont de Marsan et de Dax, alors qu'on ne peut pas dire que Rion des Landes, Pissos ou Magescq sont subitement devenus des mégalopoles !

A mon avis, le très fort bond des Tn durant la décennie 1990 est surtout imputable au caractère fortement "océanique" des saisons froides de cette décennie. D'ailleurs, on peut remarquer qu'avec le retour d'hivers plus "continentaux" (toutes proportions gardées), les Tn hivernales ont été plus basses en moyenne depuis 2000 que durant la décennie 1990 alors que les Tn estivales ont continué de progresser (à Bordeaux, -0,30° sur les Tn hivernales, +0,36° sur les Tn estivales).

Ce qui est intéressant aussi, c'est de remarquer la hausse du nombre de jours avec inversions hivernales entre les hivers post 2000 et les hivers de la décennie 1990 ... dans la lignée de la hausse des géopotentiels moyens (hivers plus anticycloniques et plus calmes).

Oui j'évoquais ce fait surtout parce que cela provoque souvent des débats un peu houleux, y compris ici dans certains topics climato. Mais je suis totalement d'accord pour dire que l'urbanisation n'a pas une influence prépondérante, et cela est confirmé par tes propos sur les stations landaises.

Si j'ai insisté sur la décennie 1990 qui a marqué un certain tournant dans l'évolution climatique en France c'est aussi parce qu'on observe à l'échelle de la France à partir de 1988 (très exactement) un gros boom vers le haut des températures moyennes saisonnières (hors hiver où la tendance est moins franche comme tu le soulignes), et cela se voit très bien sur les graphiques que MF publiait à une époque dans ses bilans saisonniers.

Prochains comparatifs avec le Cap Ferret et Cazaux, avec donc un environnement littoral et un environnement forestier loin de toute urbanisation. ^^

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Merci pour ce comparatif acrid33 et en effet TreizeVents les années 90 ont été marquées par de sympathiques flux océaniques hivernaux default_biggrin.png/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">

En Camargue on a également une baisse des Tn hivernales dans la décennie 2000 et une augmentation du nombre de jours de gel, les années 70 ont été également marquées par des Tn hivernales douces par ici.

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A mon avis, le très fort bond des Tn durant la décennie 1990 est surtout imputable au caractère fortement "océanique" des saisons froides de cette décennie. D'ailleurs, on peut remarquer qu'avec le retour d'hivers plus "continentaux" (toutes proportions gardées), les Tn hivernales ont été plus basses en moyenne depuis 2000 que durant la décennie 1990 alors que les Tn estivales ont continué de progresser (à Bordeaux, -0,30° sur les Tn hivernales, +0,36° sur les Tn estivales).

Ce qui est intéressant aussi, c'est de remarquer la hausse du nombre de jours avec inversions hivernales entre les hivers post 2000 et les hivers de la décennie 1990 ... dans la lignée de la hausse des géopotentiels moyens (hivers plus anticycloniques et plus calmes).

Oui !

Parfaite analyse de Treize sur cette spécificité des 90's... Ici, à Clermont, ou nous sommes en première ligne sur cet aspect des choses (temps zonal ou pas), à cause d'un phénomène d'amplification du à la double topographie (faille N-S, et façade nord d'un relief de grande étendue) : ce fut spectaculaire !

Les temps de type zonal nous favorisent énormément : Tn-Tx tres élevées (merci Mr foehn), bien plus que partout autour, ensoleillement élevé (encore merci Mr foehn), alors qu'ailleurs c'est la grisaille : douceur, lumière, précocité, le pied !

A l'inverse, le temps type méridien nous défavorise (enfin, quand c'est du méridien de Nord, bien sur !), plus de grisaille qu'ailleurs (blocage de la nébulosité au nord des reliefs), température plutôt plus basses qu'ailleurs, Tx catastrophiques, ensoleillement particulièrement catastrophique.

Ainsi, la période zonale de 1988-2002 fut une vrai bénédiction, douceur hivernale exceptionnelle, ciel bien clair, Tn tres élevées, alors que la période depuis 2003 montre un tout autre visage, une sorte du dur retour à la réalité après un réchauffement énorme bien plus dû ici au type de circulation atmo qu'au RC lui même.

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Posté(e)
Besse sur Issole (83 - Alt 275 m à 26 km de la mer)

Et oui, c'est comme à Toulon, d'après les photos, la différence n'est pas importante entre le site de 1971 et maintenant. Le carnage pour les relevés s'est donc produit entre 1946 et bien avant 1971. C'est même assez incroyable la différence autour de l'abri en moins de 20 ans, on passe de la classe 1 à 4.

Attention pour le Cap Ferret, s'ils n'ont pas déplacé l'abri très loin et/ou rasé le quartier depuis les photos que j'ai vues passer et la dernière de Google Earth, c' est une pure classe 5 à cause de l'urbanisation massive très près de l'abri, la totale, un gros cloisonnement en prime et même le sol sous l'abri est artificiel. Toulon est bonne en comparaison, vu que l'abri est à quelques mètres de la mer, près du bord de la falaise !

La station de Bordeaux-Mérignac même en étant plus proche d'une grande ville est autrement plus propre actuellement, site probablement classe 2, mais l'important c'est de voir comment était placé l'abri dans le temps.

La meilleure des trois stations et la plus naturelle, c'est celle de Cazaux qui a l'air classe 1 en prime, si elle est bien pointée.

Il existe des stations qui sont mieux installées malgré l'urbanisation maintenant qu'avant, et inversement. Quand on tombe sur des photos anciennes d'une station et qu'on compare, c'est assez incroyable et heureusement qu'il existe l'homogénéisation !

Difficile de travailler assez sérieusement sans les Tmm homogénéisées par MF, qu'on peut commander maintenant dans la publithèque, mais on ne peut pas choisir uniquement les Tmm pour limiter le coût, donc ce n'est pas donné : 150 euros pour une seule station avec tous les paramètres dispo homogénéisés, y compris les RR et la DI homogénéisées (quand la mesure existe depuis longtemps), mais bon MF effectue un boulot monstre pour homogénéiser, bien plus lourd que pour établir une normale, je trouve donc ça autrement plus rentable et plus scientifiquement correct que de payer pour une fiche climato classique de données brutes avec des records parfois sans queue ni tête, si on ne dispose pas des métadonnées précises...

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A mon avis, le très fort bond des Tn durant la décennie 1990 est surtout imputable au caractère fortement "océanique" des saisons froides de cette décennie.

Exact ! et l'explication vaut aussi pour l'ensoleillement :

Décennie 90 : très nombreux flux d'ouest, voire omniprésents.

Conséquence :

Tn élevées (peu de nuits claires)

Ensoleillement en berne, au point que l'on exagérait les différences de relevés avec les anciens capteurs...

Pour ces 2 paramètres, la décennie 2000 a remis de l'ordre...

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Saint-André-Allas (225 m) à 5 km à l'ouest de Sarlat (Périgord Noir), Condat-sur-Vézère (88 m) pour le travail

Et oui, c'est comme à Toulon, d'après les photos, la différence n'est pas importante entre le site de 1971 et maintenant. Le carnage pour les relevés s'est donc produit entre 1946 et bien avant 1971. C'est même assez incroyable la différence autour de l'abri en moins de 20 ans, on passe de la classe 1 à 4.

Attention pour le Cap Ferret, s'ils n'ont pas déplacé l'abri très loin et/ou rasé le quartier depuis les photos que j'ai vues passer et la dernière de Google Earth, c' est une pure classe 5 à cause de l'urbanisation massive très près de l'abri, la totale, un gros cloisonnement en prime et même le sol sous l'abri est artificiel. Toulon est bonne en comparaison, vu que l'abri est à quelques mètres de la mer, près du bord de la falaise !

La station de Bordeaux-Mérignac même en étant plus proche d'une grande ville est autrement plus propre actuellement, site probablement classe 2, mais l'important c'est de voir comment était placé l'abri dans le temps.

La meilleure des trois stations et la plus naturelle, c'est celle de Cazaux qui a l'air classe 1 en prime, si elle est bien pointée.

Il existe des stations qui sont mieux installées malgré l'urbanisation maintenant qu'avant, et inversement. Quand on tombe sur des photos anciennes d'une station et qu'on compare, c'est assez incroyable et heureusement qu'il existe l'homogénéisation !

Difficile de travailler assez sérieusement sans les Tmm homogénéisées par MF, qu'on peut commander maintenant dans la publithèque, mais on ne peut pas choisir uniquement les Tmm pour limiter le coût, donc ce n'est pas donné : 150 euros pour une seule station avec tous les paramètres dispo homogénéisés, y compris les RR et la DI homogénéisées (quand la mesure existe depuis longtemps), mais bon MF effectue un boulot monstre pour homogénéiser, bien plus lourd que pour établir une normale, je trouve donc ça autrement plus rentable et plus scientifiquement correct que de payer pour une fiche climato classique de données brutes avec des records parfois sans queue ni tête, si on ne dispose pas des métadonnées précises...

Bonsoir,

J'avais en effet déjà entendu parler de l'emplacement du poste du Cap-Ferret, même si "récemment" je n'ai jamais constaté de valeurs farfelues (en surchauffe ^^) sur cette seule station, et Biscarrosse est un bon outil de comparaison à ce titre car les valeurs y sont souvent proches étant donné l'environnement général assez semblable (zone littorale, végétation, etc.) et le peu d'éloignement géographique : on reste dans la même zone climatique globalement, subissant les mêmes influences à peu d'intervalle.

Serait-il plus judicieux d'établir alors les comparatifs sur Biscarrosse plutôt que sur le Cap ?

Car bien évidemment je ne peux me payer ce luxe d'obtenir des données homogénéisées, et en plus de cela sur le maximum de postes possibles...wacko.png

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Besse sur Issole (83 - Alt 275 m à 26 km de la mer)

Bonsoir,

Oui il vaut mieux Biscarosse pour suivre l'évolution de la T dans le temps que le CF, même si je ne connais pas son évolution, au moins le secteur de la station actuelle est resté assez naturel.

Si tu ne trouves pas que le CF surchauffe plus que Biscarosse en moyenne, c'est probablement parce que le CF est plus froid en réalité (à normes comparables), ce qui masque l'écart réel.

Il y a très longtemps, bien avant qu'IC existe, que j'ai détecté des valeurs anormales en Tx l'été au CF, avant de connaître le site et son cloisonnement. En toutes saisons, c'est surtout le goudron sous et autour de l'abri, et les constructions proches (dont une énorme et étendue) , qui donnent des Tn différentes par rapport à l'époque où il n'y en avait pas (là par rapport au sable représentatif du coin, c'est encore pire d'installer du goudron et du béton pour les Tn, que par rapport à la terre)

Enfin par rapport au Cap Cépet, c'est presque rien, l'anémo et l'abri au lieu d'être installés sur le sommet actuel, en 70 ils se situaient tout en bas au niveau de la rade de Toulon, à St Mandrier à la base des hélicos, l'abri sous des arbres, le mât d'anémo sur une jetée...; difficile de détecter de vraies évolutions dans les données brutes avec des changement pareils, surtout quand on ne nous communique pas les dates de changements !

Le problème pour le suivi de la T, ce sont surtout les changements dans le temps. Une classe 5 qui reste classe 5 dans le temps, en climato c'est mieux qu'une classe 5 qui devient classe 1, alors qu'on gagne pourtant en qualité pour le temps réel, les nouveaux records et les modèles purement météo. Ce changement très favorable, n'est pas bon pour analyser des données brutes dans le temps.

Pour Cazaux, c'est bon de nos jours, mais si c'est comme au Luc et que la station a changé de site alors que ce n'est pas indiqué dans la climathèque, dans un coin différent même très proche, ce n'est pas gagné.

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Posté(e)
Saint-André-Allas (225 m) à 5 km à l'ouest de Sarlat (Périgord Noir), Condat-sur-Vézère (88 m) pour le travail

Oui en effet, cela paraît fort logique qu'avec un sol bétonné on obtienne des surchauffes...dry.png

A voir si celles-ci sont plus marquées sur les Tn que sur les Tx du coup...

Pour le coup je pense en revanche qu'il y a plus d'écart à la réalité en saison chaude qu'en saison froide, rayonnement solaire différent oblige.

Surtout qu'en saison froide, les Tn littorales plus douces, voire nettement plus douces selon les situations, ainsi que le faible nombre de jours de gelées étaient déjà légion dans les anciennes moyennes, et elles le sont toujours.

Pour le cas de Cazaux le problème n'est plus vraiment présent en effet. Je me demande par contre si la station est "au milieu de rien" ou bien au sein de la base aérienne (même si on est là encore plus ou moins "au milieu de rien"). Simple curiosité qui m'est déjà venue à l'esprit...^^

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Difficile de travailler assez sérieusement sans les Tmm homogénéisées par MF, qu'on peut commander maintenant dans la publithèque, mais on ne peut pas choisir uniquement les Tmm pour limiter le coût, donc ce n'est pas donné : 150 euros pour une seule station avec tous les paramètres dispo homogénéisés, y compris les RR et la DI homogénéisées (quand la mesure existe depuis longtemps), mais bon MF effectue un boulot monstre pour homogénéiser, bien plus lourd que pour établir une normale, je trouve donc ça autrement plus rentable et plus scientifiquement correct que de payer pour une fiche climato classique de données brutes avec des records parfois sans queue ni tête, si on ne dispose pas des métadonnées précises...

On peut néanmoins télécharger gratuitement quelques données homogénéisées (même si elles ne vont pas trop en profondeur) sur le site suivant:

http://www.zamg.ac.a...35/1/index.html

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  • 3 weeks later...
Posté(e)
Quimperlé (29) - 51m

Bonsoir,

J'avais en effet déjà entendu parler de l'emplacement du poste du Cap-Ferret, même si "récemment" je n'ai jamais constaté de valeurs farfelues (en surchauffe ^^) sur cette seule station, et Biscarrosse est un bon outil de comparaison à ce titre car les valeurs y sont souvent proches étant donné l'environnement général assez semblable (zone littorale, végétation, etc.) et le peu d'éloignement géographique : on reste dans la même zone climatique globalement, subissant les mêmes influences à peu d'intervalle.

Serait-il plus judicieux d'établir alors les comparatifs sur Biscarrosse plutôt que sur le Cap ?

Car bien évidemment je ne peux me payer ce luxe d'obtenir des données homogénéisées, et en plus de cela sur le maximum de postes possibles...wacko.png

Pour avoir fait mon service militaire au CEL à Biscarrosse et qui plus est - au service météo - je me souviens que l'abri était très proche des bâtiments...

Je pensais alors avoir l'explication du pourquoi Biscarrosse donnait (et donne encore) des T plus élevées que Biarritz ; cette dernière se situe sur un plateau, loin de toute urbanisation et en plein courant d'air! (on comprend alors pourquoi Biarritz est souvent le poste le plus froid de l'extrème sud-ouest.)

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