Du 05 avril au 11 avril 2021, prévisions météo semaine 14

[faycal]

Illustration du risque neigeux de la nuit de samedi à dimanche. 

Attention les cartes suivantes sont à prendre avec des pincettes, je les met juste pour l'amour du beau; 

  

    

 

Le timing et la trajectoire de l'occlusion reste encore à affiner, de même pour l'intensités des PP ainsi que celle de l'advection froide sur le flanc NO de la dépression.  

 

 

Modifié 7 avril 2021 par faycal

[clem11]

il y a 5 minutes, faycal a dit :

Illustration du risque neigeux de la nuit de samedi à dimanche. 

Attention les cartes suivantes sont à prendre avec des pincettes, je les met juste pour l'amour du beau; 

  

    

 

Le timing et la trajectoire de l'occlusion reste encore à affiner, de même pour l'intensités des PP ainsi que celle de l'advection froide sur le flanc NO de la dépression.  

 

 

 

Ca reste dans tous les cas une situation à suivre avec attention car niveau agitation on va être servi ! Et enfin de la pluie car une bonne partie du pays commence à en manquer. Pour la neige on va attendre sagement 48h avant pour qu'on y voit plus clair mais le risque est bien présent avec ce dynamisme là.  

[ggdu19]

il y a 20 minutes, faycal a dit :

Illustration du risque neigeux de la nuit de samedi à dimanche. 

Attention les cartes suivantes sont à prendre avec des pincettes, je les met juste pour l'amour du beau; 

  

    

 

Le timing et la trajectoire de l'occlusion reste encore à affiner, de même pour l'intensités des PP ainsi que celle de l'advection froide sur le flanc NO de la dépression.  

 

 

Sans oublié les premiers orages dans le Sud-ouest et Centre ouest samedi soir à l'avant de l'advection douce 😉. Au moins on ne s'ennuie pas ! 😁

[Cers]

Il y a 2 heures, faycal a dit :

Le timing et la trajectoire de l'occlusion reste encore à affiner

 

Pourquoi parles-tu d'occlusion ? A mon sens, il s'agit plutôt d'un front quasi-stationnaire à ce stade, tu n'es pas d'accord ? Il prendrait ensuite sur notre pays un caractère de front froid, l'air froid étant alors rabattu dimanche/lundi.

Modifié 7 avril 2021 par Cers

[faycal]

Il y a 1 heure, Cers a dit :

 

Pourquoi parles-tu d'occlusion ? A mon sens, il s'agit plutôt d'un front quasi-stationnaire à ce stade, tu n'es pas d'accord ? Il prendrait ensuite sur notre pays un caractère de front froid, l'air froid étant alors rabattu dimanche/lundi.

C'est vrai qu'en y réfléchissant ce n'est pas tout à fait un front occlus car pour qu'occlusion il y est, il faut qu'un front froid rattrape un front chaud, or ce n'est pas le cas. J'ai utilisé le terme de front occlus par abus de langage car le paquet pluvieux se situera au nord-ouest du minimum dépressionnaire, ce qui est souvent le cas des occlusion. Pour autant, pour moi, un front stationnaire, c'est une zone barocline peu dynamique en altitude avec tout au plus quelques pluies, là on un véritable forçage d'altitude qui vient amorcer la frontogenèse. 

Bref cette dépression atypique n'est pas une très bonne élève à l'école norvégienne. 

[Cers]

Un front occlus classique se forme quand (du point de vue de la température potentielle) l'air chaud s'enroulant autour de l'anomalie cyclonique est rejeté en altitude : le gradient de température diminue et la trace du front au sol s'efface. En fait, le front froid ne "rattrape" pas systématiquement le front chaud. L'occlusion signe, dans le cas général, la mort de la dépression.

 

Ici, on aurait la formation d'un front quasi-stationnaire (peu mobile). Ce type de front n'est pas nécessairement peu actif, il peut donner non seulement des précipitations durables en raison de son faible déplacement horizontal, mais également soutenues si la frontogenèse se renforce.

 

Nous seront dans une situation de col barométrique ce vendredi. On observe une remontée d'air chaud subtropical et parallèlement, un front froid de faible activité lié à une dépression se dirigeant vers la Scandinavie va traverser les îles britanniques, s'enfonçant petit à petit vers le sud, mais bloqué dans sa progression.

 

 

Nous n'aurions pas une cyclogenèse marquée, mais le gradient thermique horizontal serait en mesure de s'accentuer (confluence, effets du cisaillement horizontal de vent). La convergence près de la surface et les mouvements verticaux s'amplifieraient dans certaines zones, correspondant à une augmentation de l'activité frontale. Hormis un peu d'advection de vorticité cyclonique, les forçages d'altitude resteraient modestes.

 

Un front quasi-stationnaire peut présenter quelques ondulations, bien qu'elles soient faibles, correspondant aux tentatives de mouvement de l'air chaud et de l'air froid. Sur la figure ci-dessous apparaissent la zone frontale (caractérisée par des isothermes resserrées), ainsi que les advections thermiques à 850 hPa ce weekend : advection chaude au nord-est de la dépression, advection froide dans sa partie sud-ouest.

 

 

 

Il est normal pour ainsi dire que les les précipitations se cantonnent essentiellement au côté froid. Samedi, la frontogenèse se traduirait par une augmentation des précipitations, en particulier sur le nord-ouest de la France. Dimanche, avec l'approche et l'amplification du talweg d'altitude par l'ouest, le front donnerait des précipitations tout en se décalant lentement vers l'est. A l'arrière, l'air froid gagnerait l'ensemble de la France de dimanche à lundi. En raison d'une faible instabilité convective, un risque orageux serait présent par endroits, plutôt dans le sud-ouest samedi et à l'est dimanche (à affiner).

 

 

 

 

 

 

 

En bonus, voici une coupe verticale NW -> SE à travers le front dimanche matin (prévisions GFS). On y voit le gradient important de theta-e au niveau du front de surface, associé à des mouvements verticaux ascendants. La distinction entre masse d'air froid (à gauche) et masse d'air chaud (à droite) est assez nette ; sur une courte distance, l'isotherme zéro descend de ~ 1000 m. Sur la deuxième figure, on visualise l'anomalie de PV. Un maximum de vent est présent à 350 hPa, correspondant au courant-jet. Une anomalie négative de PV (en bleu) apparaît ici au-dessus du maximum d'ascendance vers 250 hPa, vraisemblablement en raison des effets diabatiques (libération de chaleur latente => chauffage).

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Modifié 8 avril 2021 par Cers