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Toulouse, fontaines/Bayonne, en plein ICU, bien trop loin de la neige de mes montagnes tarnaises et cevenoles
Il y a 1 heure, serge26 a dit :

Pour moi, cette anomalie, vu sa position,  provient surtout du fait de conditions depressionaires perturbées persistantes durant le mois.

Sur ce qui est entrevue, le cold blob se situe plutot au sud du groenland, pas en plein centre atlantique à une latitude aussi basse

Je suis pas tout à fait d'accord... Par exemple pour juillet, la zone était en anomalie positive de HP mais le déficit thermique de SST s'est étendu par rapport au mois précédent.

Pour septembre, la zone dépressionnaire est surtout plus au nord que la zone de basse anomalie de SST.

Et corrélation ne veut pas dire causalité : un océan moins chaud peut aussi être la cause d'anomalies de basses pressions.

Tandis que depuis longtemps, pas mal d'études prédisent cette zone maintenant observée donc... Difficile de faire l'impasse dessus je trouve, à minima.

 

(Je précise au cas où : c'est pas mon en tant que modo hein 👍😅 juste ce qu'il me semble)

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Ce qui me marque le plus avec cette problématique de l'AMOC, c'est le biais qu'une large majorité des passionnés ont de ses impacts potentiels.   Depuis les débuts des études sur le sujet, d

Deux jours après la publication de l'étude de René van Western et son équipe, on trouve déjà en cherchant dans google Scholar pas mal de réactions de chercheurs spécialisés (océanologues, climatologue

Une nouvelle étude publiée aujourd'hui dans Science confirme l'évolution prévue théoriquement de l'AMOC à l'aide de nouveaux indices de mesure. https://www.science.org/doi/10.1126/sciadv.adk1189

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Pierrelatte (confluent 26/07/30/84) - et Saint Palais sur mer (17) occasionnellement
Il y a 1 heure, Matpo a dit :

Je suis pas tout à fait d'accord... Par exemple pour juillet, la zone était en anomalie positive de HP mais le déficit thermique de SST s'est étendu par rapport au mois précédent.

Pour septembre, la zone dépressionnaire est surtout plus au nord que la zone de basse anomalie de SST.

Et corrélation ne veut pas dire causalité : un océan moins chaud peut aussi être la cause d'anomalies de basses pressions.

Tandis que depuis longtemps, pas mal d'études prédisent cette zone maintenant observée donc... Difficile de faire l'impasse dessus je trouve, à minima.

 

(Je précise au cas où : c'est pas mon en tant que modo hein 👍😅 juste ce qu'il me semble)

il est normal que les BG soient plus au nord, c'est sur leur partie sud qu'il y a le plus de brassage du au vent.

Mais je ne fais pas l'impasse, c'est juste qu'il y a une différence de placement géographique entre le théorique et ce que l'on constate☺️

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Au risque de répéter des choses déjà énoncées, l'apparition de cette anomalie froide depuis quelques mois n'a pas de signification particulière vis-à-vis de l'AMOC, pas plus que sa quasi disparition durant plusieurs années. Le signal anticipé par les modèles ne s'étudie pas à cette échelle.

À contrario, sur une tendance multi-décennale, on observe une anomalie stabilisée, qui se rapproche du signal anticipé.

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Posté(e)
Toulouse, fontaines/Bayonne, en plein ICU, bien trop loin de la neige de mes montagnes tarnaises et cevenoles
Il y a 6 heures, Higurashi a dit :

Au risque de répéter des choses déjà énoncées, l'apparition de cette anomalie froide depuis quelques mois n'a pas de signification particulière vis-à-vis de l'AMOC, pas plus que sa quasi disparition durant plusieurs années. Le signal anticipé par les modèles ne s'étudie pas à cette échelle.

À contrario, sur une tendance multi-décennale, on observe une anomalie stabilisée, qui se rapproche du signal anticipé.

Ha mais tout à fait. C'est pas parce qu'elle est là maintenant sur tel mois que je dis "c'est ça !" et "en fait non" le mois d'après parce qu'elle y serait moins. C'est bien la tendance qui compte et le long terme, comme toujours en climato. Donc l'accumulation de moments d'occurrence comme ceux-çi qui deviennent, petit à petit, tranquillement récurrents... Je te rejoint complètement sur ce point.

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Lausanne, Suisse (650 m)

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Modifié par meteomettra
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Lyonnais et Jura en été.

Hormis la complexité du dossier, tout est dit dans les 30 premières secondes de la vidéo. J'entends et je lis la même chose que Julie, c'est du pain béni pour les "rassuristes" et autres Trumpistes du climat.⚠️ 

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  • 2 weeks later...

Un article sur le rôle des zones d'adduction d'eau douce près du Groenland et leurs conséquences.

 

https://doi.org/10.1016/j.ocemod.2025.102599

 

 

Abstract :

Citation
In the sub-polar North Atlantic, the accumulation of fresh meltwaters from Greenland and the Arctic can impact the strength of the climatically important Atlantic Meridional Overturning Circulation. In this study I investigate and map out the processes that contribute to the accumulation of freshwater in four different regions around Greenland, quantifying horizontal transports of freshwater and the expansion and depletion of freshwater reservoirs by surface sources and interior mixing. Rather than using traditional freshwater budgets, whose flaws are well documented, I propose the novel use of the freshwater transformation framework and apply it to outputs from an eddy resolving coupled climate model (10 km atmosphere and 5 km ocean).
Analysing volume transports in salinity space we observe the salinification of the boundary currents surrounding Greenland as they flow from Fram Strait towards the Labrador Sea. Using the freshwater transformation framework we are able to link the salinification to mixing, sea-ice formation or the accumulation of freshwaters stored in the waters surrounding Greenland. The balance changes depending upon the region and season under question. The mixing of freshwaters is found to be stronger during wintertime than in summertime. Furthermore, mixing plays a more dominant role in the freshwater transformation budget off Southern Greenland, where sea-ice cover is low, than off Northern Greenland, where sea-ice cover is high.

 

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Merci pour le partage. 

En effet, les expériences modèles où l'on inonde brutalement l'Atlantique Nord permettent d'analyser bien des choses, mais jamais l'eau de fonte n'arrive comme ça dans l'océan ! Il est important de garder ça en tête, car la sensibilité réelle de l'AMOC dépend aussi de la géographie des entrées d'eau douce et des transformations subies en cours de route (mélange, salinisation, etc.). Il y a eu de récents progrès avec le protocole NAHosMIP, mais l'étude postée par @_sb suggère que l'approche est encore trop brutale.

Modifié par Higurashi
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