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Les anticyclones les plus puissants de l'histoire ?


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Toulouse, fontaines/Bayonne, en plein ICU, bien trop loin de la neige de mes montagnes tarnaises et cevenoles

J ai en tête un 1083 hPa en Russie pris en je ne sais plus quelle année par contre 😅

 

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Posté(e)
Toulouse, fontaines/Bayonne, en plein ICU, bien trop loin de la neige de mes montagnes tarnaises et cevenoles
il y a 9 minutes, Victor hurricane tempête a dit :

C'est incroyable je ne pensais pas que ça pouvait aller si haut !!! C'est celui entouré en rouge, sur les archives cep, je suppose ?

 

Screenshot_20241219-133402-131.thumb.png.ae4f6c99c17c0cffefc5d86ec6528e36.png

Sympa de le voir modélisé ainsi

Tiens je viens de voir, le record de la plus haute pression dans l hexagone n est pas vieux du tout :

https://meteofrance.com/actualites/climat/anticyclone-nouveau-record-absolu-de-pression-elevee-en-france#:~:text=Le record mondial de haute,hPa le 31 décembre 1968.

Bel article pour les données dans différentes localités 

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Aubagne (13400)

Comme tu le constates, c'est un anticyclone thermique de surface. Je te laisse chercher comme ce type de structure se génère et s'entretient.

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Posté(e)
Toulouse, fontaines/Bayonne, en plein ICU, bien trop loin de la neige de mes montagnes tarnaises et cevenoles
Il y a 2 heures, _sb a dit :

Comme tu le constates, c'est un anticyclone thermique de surface. Je te laisse chercher comme ce type de structure se génère et s'entretient.

Ce qu on appelle aussi -et dont on a beaucoup parlé dans les médias - un dôme d air chaud ?

Tu avais posté a ce propos, je me rappelle qu il s auto entretien mais je ne sais plus vraiment par quel moyen 😅

Par contre dans ma tête je pensais qu il est survenu en été, peut être la notion "thermique" qui m avais mélangé, ou le record de Txx enregistré il y a trois/quatre ans maintenant en Sibérie que j ai du associer a un fort anticyclone récurrent dans cette région surtout l'été 

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Posté(e)
Plaisance du Touch (31)
il y a 41 minutes, Matpo a dit :

Ce qu on appelle aussi -et dont on a beaucoup parlé dans les médias - un dôme d air chaud ?

Tu avais posté a ce propos, je me rappelle qu il s auto entretien mais je ne sais plus vraiment par quel moyen 😅

Par contre dans ma tête je pensais qu il est survenu en été, peut être la notion "thermique" qui m avais mélangé, ou le record de Txx enregistré il y a trois/quatre ans maintenant en Sibérie que j ai du associer a un fort anticyclone récurrent dans cette région surtout l'été 

L'anticyclone de Sibérie est bien un anticyclone dit "thermique" et donc stationnaire à l'inverse des anticyclones de formation synoptique et donc "mobiles" comme les anticyclone de la cellule de Hadley dont l'anticyclone "des Açores" fait partie. L'énorme masse d'air froid qui se forme sur cette vaste zone continentale nordique (la Sibérie) s'autoentretient par l'effet de la neige au sol, qui refroidit la surface, ce qui entretient le froid, etc... Du coup cette énorme masse d'air froid très dense entretient une forte subsidence au-dessus de la surface, d'où une nette hausse des pressions et le maintien de cet énorme anticyclone de surface qui peut facilement atteindre 1060 à 1070 hPa au coeur de l'hiver.

Cet anticyclone est donc bien sûr stationnaire, mais il peut à l'occasion se "lier"aux dorsales de l'anticyclone atlantique,un bel exemple étant le blocage russo-scandinave qui a amené la vague de froid février 2012...

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Posté(e)
Aubagne (13400)

On n'est pas du tout sur "un dôme de chaleur". En été, les conditions sont plutôt dépressionnaires. Ça se voit bien sur les tableaux sibériens dans l'excellent topic des climats du monde de @mottoth.

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4 hours ago, Nick_Kyrgios said:

1 084,8 hPa , le 19 décembre 2001 à Tosontsengel Mongolie réduit au niveau de la mer je précise.

 

Merci! Je ne connais pas cette valeur mais voici mon opinion : le calcul de la MSLP est valide pour des stations situées sous 750 m d'altitude. Au dessus de cela, l'incertitude grandit. L'incertitude à Tosontsengel (Mongolie), station située à 1724 m d'altitude, est donc énorme. Trop pour être considérée une valeur fiable.

Modifié par Pan
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Posté(e)
Toulouse, fontaines/Bayonne, en plein ICU, bien trop loin de la neige de mes montagnes tarnaises et cevenoles
il y a 2 minutes, Pan a dit :

 

Merci! Je ne connais pas cette valeur mais voici mon opinion : le calcul de la MSLP est valide pour des stations situées sous 750 m d'altitude. Au dessus de cela, l'incertitude grandit. L'incertitude à Tosontsengel (Mongolie), station située 1724 m d'altitude, est donc énorme. Trop pour être considérée une valeur fiable.

On a de façon récurrente le même phénomène au Groenland (du moins des modélisations d équivalent Pmer complètement aberrantes)

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On 12/20/2024 at 11:17 AM, Blacksun said:

L'anticyclone de Sibérie est bien un anticyclone dit "thermique" et donc stationnaire à l'inverse des anticyclones de formation synoptique et donc "mobiles" comme les anticyclone de la cellule de Hadley dont l'anticyclone "des Açores" fait partie. L'énorme masse d'air froid qui se forme sur cette vaste zone continentale nordique (la Sibérie) s'autoentretient par l'effet de la neige au sol, qui refroidit la surface, ce qui entretient le froid, etc... Du coup cette énorme masse d'air froid très dense entretient une forte subsidence au-dessus de la surface, d'où une nette hausse des pressions et le maintien de cet énorme anticyclone de surface qui peut facilement atteindre 1060 à 1070 hPa au coeur de l'hiver.

 

Il faut distinguer l'échelle des systèmes et les mécanismes de formation impliqués (un anticyclone thermique peut être d'échelle synoptique). Les anticyclones thermiques en Sibérie, systèmes barotropes "à coeur froid" effectivement quasi-stationnaires ou peu mobiles se forment comme suit : le refroidissement intense et sur une zone étendue de l'air, lié au bilan radiatif négatif de la surface, implique une diminution des épaisseurs et une élévation de la pression au sol. Le gradient de pression qui apparaît alors induit un vent dirigé des hautes vers les basses pressions, et une subsidence par conservation de la masse. A l'échelle synoptique, la circulation divergente en basse couche se met en équilibre géostrophique (l'écoulement suit les isobares dans le sens des aiguilles d'une montre).

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il y a une heure, Pan a dit :

Merci! Je ne connais pas cette valeur mais voici mon opinion : le calcul de la MSLP est valide pour des stations situées sous 750 m d'altitude. Au dessus de cela, l'incertitude grandit. L'incertitude à Tosontsengel (Mongolie), station située à 1724 m d'altitude, est donc énorme. Trop pour être considérée une valeur fiable.

 

https://wmo.asu.edu/content/highest-sea-lvl-air-pressure-above-700m
https://wmo.int/sites/default/files/2024-07/Table_Records_02Jul2024.pdf
+
@JBR : http://www.geoclimat.org/2018/01/records-hautes-pressions-monde.html

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Il y a 1 heure, Cers a dit :

Les anticyclones thermiques en Sibérie, systèmes barotropes "à coeur froid" effectivement quasi-stationnaires ou peu mobiles se forment comme suit : le refroidissement intense et sur une zone étendue de l'air, lié au bilan radiatif négatif de la surface, implique une diminution des épaisseurs et une élévation de la pression au sol. Le gradient de pression qui apparaît alors induit un vent dirigé des hautes vers les basses pressions, et une subsidence par conservation de la masse. 

 

Oui, et on peut même préciser : refroidissement intense -> diminution des épaisseurs -> convergence en altitude -> élévation de la pression au sol -> ...

 

Cette convergence d'altitude est une étape essentielle puisqu'elle permet à la pression au sol de monter (apport de masse horizontal).

À masse constante, on pourrait refroidir l'air et le densifier autant qu'on voudrait, la pression au sol ne changerait pas !

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