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La climatologie de New York City


THE_PHOENIX
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Exact,

Tout à fait d'accord avec ce point Nuri. La chaleur humide est avant tout une chaleur ambiante qui prend tout l'espace. Il est du coup plus difficile de s'en protéger.

Mais je me suis basé sur cette notion subjective qu'est le ressenti en me mettant à la place de ceux qui vivent la chaleur, y compris ceux qui sont contraints de vivre en extérieur, comme certains peuples des déserts par exemple. On ne s'arrête pas à l'abri d'une station meteo quand on vit dans un lieu.

Aussi le ressenti du climat d'une région passe par plusieurs paramètres

Je rappelle que l'ensoleillement est un de ces paramètres et que par sa durée et son intensité, il peut être déterminant sur les sensations humaines en période de chaleur.

Bref une petite parenthèse pour dire qu'il y a d'autres types de chaleur difficilement supportables.

Crabo

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Je vais fournir quelques éléments supplémentaires à la réponse pertinente que 'Canada Goose' a apportée. Alors effectivement, d'une manière générale, la chaîne des Appalaches constitue une barriè

Non, je ne suis pas du tout d'accord. Justement, on voit que toi, tu raisonnes ici surtout d'un point de vue géographique, et non climatique. Premièrement, c'est bien joli de parler de "façade orienta

Bonjour Mickaël, Alors là, bravo, tu as parfaitement résumé le contexte climatique et floristique de cette région du monde ! C'est exactement cela. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle j'aurais

Tableau récapitulatif du mois de Juillet 2010 pour la station de New York City/Central Park

974766juillet2010NYC.png

Description du mois de Juillet 2010 :

Ce mois de Juillet fut très chaud avec une Txx de 39.4°C le 6 Juillet, il avait eut 24 Tx au dessus de 30°C dont 5 au dessus de 35°C pour cette station, la Txm fut de 32.8°C, la Tm fut de 27.7°C et la Tnm fut de 22.6°C.

De belles pluies chaude ont eut lieux, par exemple le 8 et le 9 Juillet des pluies sont tomber en matinée par des T° de 25 à 27°C, avant que le mercure grimpe jusqu'à 32°C.

Un magnifique orage eut lieux le 23 Juillet avec une alerte à la tornade, et un remarquable cumuls de 17.78 mm due à des pluies intenses qui sont tomber sous des T° comprise entre 24 et 25°C.

La plus grosse chute de pluie (station de Central Park) fut celles du 13 Juillet ou 21.34 mm sont tomber sous une T° de 24°C.

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Je me souviens de ce mois de juillet, j'y étais. Le mois d'août fut un peu dans la même veine de mémoire, et le printemps fut aussi plus chaud que la moyenne. Début mai, lors d'une course de vélo à travers la ville, on dépassait déjà les 30°C, comme ça avait déjà été le cas certains jours d'avril, et mes avants-bras avaient complètement cramés, bien rouges laugh.png .

Dès mars, il a commencé à faire beau et bon, après une dernière tempête de neige d'une cinquantaine de centimètre fin février. En général mars voit la neige, et souvent un retour neigeux en avril aussi (parfois juste après une journée qui a dépassé les +20°C). Mais cette année là, le printemps a été précoce et le temps assez stable, comparé à d'autres années.

Le ressenti de cet été, était un peu plus sec que d'ordinaire, très chaud, humide malgré tout, surtout d'après les standards européens, mais une humidité moins forte qu'un été habituel. D'ailleurs, ils me semble qu'on était en dessous des normes de précipitations.

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  • 3 months later...

Concernant New York City, on a selon moi, un climat tempéré doux avec une continentalité importante mais pas extrême non plus (1.71). Paris obtient 0.94, ce qui est océanique, presque subcontinental. La saison de végétation est très similaire: 7 mois>10C° dans les deux cas de figure et 9 mois>5C°, ce qui explique la très grande similitude du couvert végétal climacique. Dans les deux cas de figure, nous avons une végétation composée d'érables, de chênes et de hêtres. Bref, la foret tempérée caduque classique, quoique plus diversifiée a New York. Paris est toutefois plus sèche, avec 600-700mm de précipitations pour une ETP de 700-750 mm, le climat y est subhumide. Dans la métropole américaine, on a 1100-1200 mm de PP pour une ETP de 850-900mm. La productivité primaire est donc très certainement supérieure car il y a plus de chaleur et d'humidité durant la saison chaude.

Edit: voila, j'ai trouvé ça:

http://www.fao.org/nr/gaez/a-propos-du-portail-de-donnees/aptitude-et-rendements-potentiels/fr/

On a 15 tonnes par hectare de NPP par an a New York contre 9 a Paris.

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Posté(e)
68 Colmar 190 m d'altitude

Il y avait débat au début de ce topic sur la question suivante (schématiquement) qui, de "la position géographique" ou bien des "relevés bruts", doit prévaloir pour définir la continentalité ou, au contraire, l'océanicité (néologisme imprudent ?) du climat de NYC ?

Comparons les hivers : en terme de neige et froid, NYC peut être comparé, en France, au Nord-Est. Avec un avantage (du point de vue hivernophile !!!) certain pour NYC (plus de neige, et températures 1 à 3 degrés inférieures). On pourrait donc déclarer NYC franchement continentale, puisqu'il faut faire plus de 500 km en partant de la mer pour retrouver un tel hiver en France.

Mais si l'on prend en compte la pluviométrie annuelle (avec un régime très différent), en quantité brute d'eau tombée sur une année, sauf erreur, le seul point français qui fasse à peu près comme NYC, ça doit être Brest, non ? Et là, géographiquement parlant, NYC retrouve donc tout son aspect océanique.

Bref, c'est pas simple !

Je pense que si l'on parle végétation et ressenti, là encore, ça part dans tous les sens.

Prenons Colmar : au niveau du ressenti, de l'impression générale, aucun alsacien ou lorrain ne vous dira que c'est la Corse. Pourtant, nombreux sont les gens ayant vécu dans le Nord-Est qui, s'ils ont eu l'occasion de vivre quelques années à Colmar, vous diront qu'ils ont apprécié d'y être beaucoup moins saucés qu'à Mulhouse ou Nancy. Pour la végétation, j'ai eu deux jardins distants de 11 km dans ce coin (Colmar-centre et début de la vallée de Munster), la différence en une si petite distance (avec 100 m maxi de différence d'altitude) était ahurissante : les palmiers de Chine (qu'on voit fleurir à Rennes) tenaient en pleine terre à Colmar, on n'en voyait aucun en vallée, bien sûr. La végétation avait presque deux mois de décalage.

J'admets la spécificité de Colmar (climat d'abri) mais NYC, par rapport à d'autres endroits de la côte, c'est spécifique aussi : île située entre deux estuaires (East river et Hudson), donc.... Tout est toujours assez local et particulier, d'où la difficulté de classifier....

Revenons à NYC, par le biais des grandes îles de l'est canadien :

Si on se base sur le ressenti, je suis assez d'accord avec l'aspect océanique perçu pour ces îles. Je suis "continentalophile" : j'aime les vraies saisons contrastées. Quand je vois un reportage sur St Pierre et Miquelon et que je me dis "est-ce que j'aimerais vivre là-bas ?", je peux être tenté par les images de gel et neige fréquents en hiver. Sauf que le vent et l'absence de ce soleil froid si caractéristique des (beaux ! Et anciens....) hivers du Nord-Est me font penser à un Nord-Pas de Calais plus froid. L'été me confirme cette sensation de plage chti froide. Donc au final, si je devais classer le climat de ces îles de l'est du Canada à partir du ressenti (puisque les données climato ne suffisent visiblement pas, étant donnés les débats), je le classerais en "océanique".

Bref, toutes sortes de classifications peuvent être acceptables scientifiquement pour un même climat. Le béotien que je suis sursaute un peu quand on lui dit que NYC (et même Washington DC) sont subtropicaux, mais si c'est argumenté, après tout .... J'ai l'impression que l'écueil, c'est un peu comme en sciences humaines : on veut appliquer des théories de sciences dures à des phénomènes qui sont difficiles à appréhender. Certes, la climato, c'est basé sur de l'air et de l'eau, donc c'est de la physique, pas de l'histoire ou de la sociologie, mais il y a tellement de paramètres (relief, contextes locaux, versatilité du temps, etc....) que c'est dur de classifier.

Pour comparer : en zoologie, c'est simple. Du Chihuahua au St- Bernard, tous des chiens, tous classés en canidés. Mais en météo... Et n'oublions pas que jusqu'à Darwin, pour certaines espèces, on tâtonnait pour les classifier....

Je me souviens sur ce forum du suivi du temps à Houston. Génial ! Et clairement subtropical. Sauf qu'à Houston, parfois, il neige .... ça fait sursauter là-aussi.

Dernier exemple : les gens qui voient Sotchi en ce moment et qui en sont restés à leurs cours de géo du lycée, ils doivent être perplexes. Des palmiers, des montagnes qui ont les mêmes problèmes d'enneigement qu'Isola 2000.... quand on a découvert l'hiver russe à travers les images d'archives de la Wehrmacht en 1941, ça fait drôle....

Bref, il est intéressant de donner une image du climat new-yorkais, de comparer, mais une classification pure et dure... je crois qu'on en a pour des années de débats riches et féconds !

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Saint-Ambroise, Saguenay-Lac-St-Jean, QC, Canada

Je pense que si l'on parle végétation et ressenti, là encore, ça part dans tous les sens.

Si on se base sur le ressenti, je suis assez d'accord avec l'aspect océanique perçu pour ces îles.

si je devais classer le climat de ces îles de l'est du Canada à partir du ressenti (puisque les données climato ne suffisent visiblement pas, étant donnés les débats), je le classerais en "océanique".

Salut,

Premièrement, je ne vois pas en quoi le fait d'intégrer la "végétation" (en fait les biomes climaciques, et non pas des espèces particulières, importées ou cultivées qui n'ont pas grand-chose à voir avec une étude climato sérieuse) ferait partir "dans tous les sens". Non, il est tout à fait possible de rester précis dans son argumentaire en partant du lien entre climat et végétation, du moment qu'on explique bien la démarche. Et je parle en connaissance de cause...

Ensuite, tu mentionnes le "ressenti", à travers un exemple intéressant (comme St-Pierre et Miquelon)... mais là encore, je ne suis pas vraiment d'accord. En effet, ces îles peuvent tout à fait être classifiées océaniques, sans nullement le faire à partir d'un quelconque ressenti ! Non, il s'agit bien de paramètres climatiques : régime pluviométrique (il est océanique), humidité relative moyenne (typique de celle des régions océaniques, la majeure partie de l'année), amplitude thermique quotidienne, fréquence des brumes et brouillards, etc etc... bref, que du concret et du mesurable. Rien de "ressenti".

ce soleil froid si caractéristique des (beaux ! Et anciens....) hivers du Nord-Est
Ça, c'est un peu de l'ordre du fantasme ou de la mémoire sélective, et sous une vision franco-française... je veux dire par là que les hivers du Nord-est français n'ont jamais été particulièrement froids et ensoleillés comme ils peuvent l'être par ici au Québec ou même jusqu'à New York ! L'ensoleillement hivernal a toujours été très médiocre (même très mauvais !) dans le Nord-est français. Le type de temps "soleil froid au ciel bleu pur" n'a jamais été fréquent dans cette région. Certes plus fréquent qu'ailleurs en France, mais comparé à l'ensemble des stations continentales du monde, ce type de temps est très rare.

Bref, toutes sortes de classifications peuvent être acceptables scientifiquement pour un même climat.
Là encore, non ! Il ne faut pas exagérer. D'ailleurs, le consensus n'est que rarement de rigueur en climato ! Le tout est de proposer des classifs qui tiennent debout, et de bien expliquer la méthodo utilisée. Donc, oui plusieurs classifs peuvent être valables, mais ce n'est vraiment pas si simple, et certainement pas "toutes sortes de classifs" ! La climatologie n'est certes pas une science exacte, mais elle est une science sérieuse et complexe, donc éminemment respectable.

Le béotien que je suis sursaute un peu quand on lui dit que NYC (et même Washington DC) sont subtropicaux (...) Et clairement subtropical. Sauf qu'à Houston, parfois, il neige .... ça fait sursauter là-aussi
Eh bien tu sursautes pour pas grand-chose. Tout d'abord, personne n'a jamais dit sur ce forum (enfin il me semble) que New York était subtropicale ! Sinon, Washington peut être considérée comme étant à la limite du milieu subtropical (de l'avis, entre autres, des services américains de botanique et de foresterie, et du mien...). Houston, quant à elle, est considérée subtropicale par l'écrasante majorité des classifs, qu'elles soient climatiques ou bioclimatiques : il n'y a absolument aucune aberration à voir quelques chutes de neige dans certaines stations continentales subtropicales.

Dernier exemple : les gens qui voient Sotchi en ce moment et qui en sont restés à leurs cours de géo du lycée, ils doivent être perplexes. Des palmiers, des montagnes qui ont les mêmes problèmes d'enneigement qu'Isola 2000.... quand on a découvert l'hiver russe à travers les images d'archives de la Wehrmacht en 1941, ça fait drôle....
Les conditions climatiques régnant dans la station de ski de Sotchi n'ont strictement rien à voir avec les conditions climatiques de la ville bordant la Mer Noire ! Les conditions de neige sont également largement meilleures qu'à Isola 2000. wink.png

Bref, bref, bref...

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Effectivement j'essaye d'élaborer une nouvelle classification climatique en reprenant les travaux des grands climatologues et biogéographes comme Turc, Thorthwaithe, Trewartha, Viers ou encore Holridge. Evidemment et je ne vais pas te mentir, c'est un travail très difficile, d'autant plus qu'on avait pile les résultats que l'on s'attend a avoir. Par exemple pour moi, j'ai Toulouse et Paris dans la même catégorie climatique. Allez dire a un toulousain que son climat est le même que celui de l'Ille de France et il risque de bien se marrer. Pourtant quand on regarde les statistiques, elles sont très similaires: 650 mm de PP environ dans les deux villes, une amplitude thermique similaire(16C°), des étés certes plus chauds a Toulouse mais pas excessivement (21C° contre 19C° pour la capitale de l'hexagone). Et il faut savoir que Toulouse est a la limite d'un climat subxérique, ce qui est loin d’être le cas a Paris et a la limite d'un climat tempéré chaud (il faudrait pour cela gagner environ 1C° au niveau annuel). Cela peut paraître étrange mais cela reste plus pertinent que de considérer Toulouse comme une ville méditerranéenne(selon Gaussen) ou subtropicale(selon Koppen). Pourtant même avec ma classification assez générale, on a une dizaine de climats différents en France(dont 5 en Bretagne), ce qui paraître beaucoup par rapport aux classifications antérieures qui définissent en général 4 climats différents en France et un seul en Bretagne(océanique, subcontinental, méditerranéen et montagnard).

Concernant Colmar, c'est vraiment sec comme climat (subxérique je crois), ce qui peut paraître surprenant a cette latitude. En effet, le climat subxérique est rare en Europe: on le retrouve surtout en Hongrie et en Serbie je crois. Viers qualifie ce climat de danubien: la végétation climacique n'est plus forestière mais plutôt une prairie plus ou moins boisée.Il me semble qu'on retrouve un peu ce type a Clermont Ferrand et Toulouse est juste a la limite. C'est rare et localisé en France. En revanche, le Middle West est complètement dans ce cas de figure: un climat très continental, relativement sec et avec des saisons bien marqués. Sans doute le plus bel exemple du biome de prairie.

Concernant le subtropical, New York n'y est pas du tout. En revanche, Washington est a la limite du tempéré chaud: les étés sont longs et chauds et l'hiver est assez bref. La Nouvelle Orléans et Houston sont typiquement subtropicales avec une forte continentalité toutefois d'ou le froid hivernal parfois assez vif. Enfin, faire une classification climatique en fonction du ressenti serait peu pertinent sauf au niveau touristique peut être mais ce serait de toute façon trop lourd et complexe, on est obligé de rester dans une certaine simplicité si on veut être compris et c'est d'ailleurs pour cela que la classification de Koppen est si utilisée.

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Posté(e)
Matagami (région Nord du Québec)

Bonjour à tous , je suit ce sujet avec grand intérêt car je suis passionné par le climat nord américain et particulièrement celui de la cote Est, de la Floride en allant jusqu'au sud du Québec.

Je constate que dans le cas de New York les influences climatiques se conjuguent de tel façon à ce que les masses d'airs arctiques affrontent les masses d'airs subtropicales très souvent, c'est une zone de transition (pour moi cette zone de transition débute au sud de la virginie et s'étend jusqu'au nord de NYC), au sud de cette zone l'influence subtropicale est nettement dominante et au nord, l'influence continental devient largement dominante, mais dans cette zone s'étirant du 37°N à 42°N on assiste tout simplement à une dégradation et une rencontre des deux influences.

Dans le cas de New York ,la proximité de l'océan tempère la rudesse des températures hivernales bien plus froides en remontant au nord de la ville sur le piémont des Appalaches, mais plus que l'influence de l'océan c'est bien l'influence de la latitude qui est déterminante dans ces secteurs ou les masses d'airs suivent une direction très souvent méridienne.

New -York avec ses 3.9°C de température moyenne maximales en janvier est bien plus douce que Montréal situé 500 km plus au nord (-5.7°C pour la même moyenne de janvier ).

Pour moi il n'y à pas d'équivalence au climat de NYC en France, ni même dans toute lEurope de l'ouest, les synoptiques climatiques sont foncièrement différentes à NYC et reposent sur des mécanismes qui ne sont pas les mêmes que ceux de la France, NYC se retrouve aussi souvent au cur des conflits de masses d'airs , ce qui lui apporte des précipitations en tout genres, la plupart des dépressions avantagent la nouvelle Angleterre et le Québec (en terme de neige) pendant que NYC assiste à un mélange pluie-neige ou une pluie abondante, dans beaucoup de cas les précipitations se changent en neige avec le rabattement de l'air froid à larrière du système, et dans quelques cas les dépressions du cap"Hatteras " qui prennent naissance sur les rivages de caroline du nord donnent lieu à de puissants blizzards sur la ville voir même jusqu'à la latitude de Washington.

Concernant la végétation , elle est conditionnée par le climat et le sol, et en loccurrence le passage d'une végétation subtropicale à la végétation des contrées continentales ne se fait pas en quelques kilomètres mais tout comme le climat elle se modifie sur un schéma latitudinal progressif ,les zones de rusticités sont la pour exprimer les exigences des plantes face aux extrêmes climatiques possibles dans un lieu donné.

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Saint-Ambroise, Saguenay-Lac-St-Jean, QC, Canada

Concernant New York City, on a selon moi, un climat tempéré doux avec une continentalité importante mais pas extrême non plus (1.71). Paris obtient 0.94, ce qui est océanique, presque subcontinental. La saison de végétation est très similaire: 7 mois>10C° dans les deux cas de figure et 9 mois>5C°, ce qui explique la très grande similitude du couvert végétal climacique. Dans les deux cas de figure, nous avons une végétation composée d'érables, de chênes et de hêtres. Bref, la foret tempérée caduque classique, quoique plus diversifiée a New York. Paris est toutefois plus sèche, avec 600-700mm de précipitations pour une ETP de 700-750 mm, le climat y est subhumide. Dans la métropole américaine, on a 1100-1200 mm de PP pour une ETP de 850-900mm. La productivité primaire est donc très certainement supérieure car il y a plus de chaleur et d'humidité durant la saison chaude.

Edit: voila, j'ai trouvé ça:

http://www.fao.org/nr/gaez/a-propos-du-portail-de-donnees/aptitude-et-rendements-potentiels/fr/

On a 15 tonnes par hectare de NPP par an a New York contre 9 a Paris.

Je suis pas mal d'accord avec les estimations du niveau hydrique s'agissant de NY et de Paris.

Mes indices IhA sont de 46 à Paris (ce qui est effectivement subhumide, mais tout près de la limite humide fixée à 50), et de 70 à NY (soit humide).

Cependant, la différence entre les deux villes en termes de ressources hydriques n'est si élevée non plus, sachant que mon échelle va de IhA = -150 environ (pour les déserts les plus arides de la Terre) à IhA = 250 environ pour les endroits les plus détrempés. La limite IhA = 0 correspondant au passage de la "xéricité".

Sinon, ton lien est intéressant.

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Saint-Ambroise, Saguenay-Lac-St-Jean, QC, Canada

Effectivement j'essaye d'élaborer une nouvelle classification climatique en reprenant les travaux des grands climatologues et biogéographes comme Turc, Thorthwaithe, Trewartha, Viers ou encore Holridge. Evidemment et je ne vais pas te mentir, c'est un travail très difficile, d'autant plus qu'on avait pile les résultats que l'on s'attend a avoir. Par exemple pour moi, j'ai Toulouse et Paris dans la même catégorie climatique. Allez dire a un toulousain que son climat est le même que celui de l'Ille de France et il risque de bien se marrer. Pourtant quand on regarde les statistiques, elles sont très similaires: 650 mm de PP environ dans les deux villes, une amplitude thermique similaire(16C°), des étés certes plus chauds a Toulouse mais pas excessivement (21C° contre 19C° pour la capitale de l'hexagone). Et il faut savoir que Toulouse est a la limite d'un climat subxérique, ce qui est loin d’être le cas a Paris et a la limite d'un climat tempéré chaud (il faudrait pour cela gagner environ 1C° au niveau annuel). Cela peut paraître étrange mais cela reste plus pertinent que de considérer Toulouse comme une ville méditerranéenne(selon Gaussen) ou subtropicale(selon Koppen). Pourtant même avec ma classification assez générale, on a une dizaine de climats différents en France(dont 5 en Bretagne), ce qui paraître beaucoup par rapport aux classifications antérieures qui définissent en général 4 climats différents en France et un seul en Bretagne(océanique, subcontinental, méditerranéen et montagnard).

Concernant Colmar, c'est vraiment sec comme climat (subxérique je crois), ce qui peut paraître surprenant a cette latitude. En effet, le climat subxérique est rare en Europe: on le retrouve surtout en Hongrie et en Serbie je crois. Viers qualifie ce climat de danubien: la végétation climacique n'est plus forestière mais plutôt une prairie plus ou moins boisée.Il me semble qu'on retrouve un peu ce type a Clermont Ferrand et Toulouse est juste a la limite. C'est rare et localisé en France. En revanche, le Middle West est complètement dans ce cas de figure: un climat très continental, relativement sec et avec des saisons bien marqués. Sans doute le plus bel exemple du biome de prairie.

Concernant le subtropical, New York n'y est pas du tout. En revanche, Washington est a la limite du tempéré chaud: les étés sont longs et chauds et l'hiver est assez bref. La Nouvelle Orléans et Houston sont typiquement subtropicales avec une forte continentalité toutefois d'ou le froid hivernal parfois assez vif. Enfin, faire une classification climatique en fonction du ressenti serait peu pertinent sauf au niveau touristique peut être mais ce serait de toute façon trop lourd et complexe, on est obligé de rester dans une certaine simplicité si on veut être compris et c'est d'ailleurs pour cela que la classification de Koppen est si utilisée.

Une petite précision : s'agissant de la période climatique 1950-2000, le mois de juillet est à 18.7°C pour Paris-Orly (inutile de prendre une station urbaine !), et de 21.2°C pour Toulouse, donc 2.5°C d'écart.

Mais sur les toutes dernières décennies, on doit avoisiner les 19.5°C à Orly et les 22°C à Toulouse. Mais je précise que si l'on souhaite effectuer les liens entre climat et végétation climacique, il est largement préférable de prendre la période 1950-2000 qui est souvent corrélée à la période considérée par les botanistes et forestiers.

Mes valeurs de l'indice hydrique annuel sont de 46 à Paris (subhumide, presque humide), et de 31 à Toulouse (sunhumide, presque subxérique, limite fixée à 25). Nous sommes donc en accord.

Cependant, je suis surpris de voir Colmar en subxérique ! Je vais calculer ça...

ps : je viens donc de déterminer la valeur de IhA pour Colmar. Celle-ci est, comme je le pensais, bien loin du subxérique, puisqu'elle atteint précisément 50, autrement dit tout juste humide ! limite entre subhumide et humide !

J'en profite pour souligner ceci : il est souvent plus "difficile" pour les climats continentaux de passer en subxérique que pour les climats plus océaniques, à P et T équivalentes !

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68 Colmar 190 m d'altitude

Salut Dann17

Pour Sotchi, tu m'as mal compris : en gros, Sotchi = Nice, montagnes derrière Sotchi = montagnes derrière Nice = Isola 2000. Je suis désolé, mais les images qu'on voit me font bien plus penser aux Alpes du Sud qu'à la Haute-Savoie, au niveau enneigement, soleil et végétation (plus ou moins...). Et bien sûr pas à St Petersbourg. Mais j'ai bien compris que la descente n'avait pas eu lieu sur les galets de la Mer Noire....

Pour la végétation, il faut une "taille critique". Impossible de se baser sur la végétation de base de Colmar pour caractériser son climat : elle est largement intégrée à la végétation du reste de la plaine alsacienne. Mais on arrive à y faire pousser des patates douces en pleine terre (du moins un ami portugais qui a du coup eu les faveurs de la chambre d'agriculture et du journal local il y a quelques années)

La végétation d'une colline assez proche (qui reçoit encore moins d'eau, le nom m'échappe, faut que je recherche, c'est un peu avant Rouffach) peut caractériser le climat colmarien comme totalement non-conforme au reste du Nord-Est : c'est une petite steppe herbeuse, dans laquelle poussent quelques espèces méditerranéennes. Avec les arbustes rabougris et la caillasse fortement présente, ça a une g****e de pâturage à moutons de l'Hérault assez réussie. Mais c'est oublier la nature calcaire du sol qui permet cette aridité de la couche arable.

Il y a le même phénomène en Lozère, avec le causse Méjean, qui donne une impression de grande aridité, alors que les pluies y sont assez régulières et abondantes (120 cm répartis sur toute l'année - source Météo de la France, André Chambraud Jacques Kessler, 1990)

Pour la subtropicalité : il me semble avoir lu au début du topic, que selon certaines classifications, c'était envisageable de mettre NYC en subtropical. Mais j'ai peut-être mal lu. Ceci dit, si je comprends bien le post précédent, selon certaines classifications, Toulouse serait en subtropical. Pourquoi pas ? Mais, simplement, cela va à l'encontre de ce que dit la géographie de base apprise au lycée. C'est tout ce que je voulais mettre en avant.

Quant au climat de Houston, est-il subtropical ou "tempéré chaud" ? S'il me venait l'idée saugrenue de créer une classification (j'y connais rien, c'est clair ! J'essaye juste de mettre en lumière le fait qu'une classification est obligée de choisir la prépondérance d'un critère sur un autre), je pourrais décider que le critère "chute de neige en plaine" est le plus important pour déterminer si un climat connaît un hiver ou pas, et dans ce cas, je constaterais alors que Houston n'est pas dans la même catégorie que Rio et San Diego (où il ne neige jamais) mais dans la même que Bordeaux ou Paris. Ou Washington.

Quand je lis ce topic sur NYC, j'en arrive à la conclusion que les scientifiques dont vous avez étudié les théories ne sont pas tous d'accord entre eux sur la prépondérance de tel ou tel critère (ce qui ressort du sous-débat au sein du débat sur les îles est-canadiennes : face orientales de continents, donc continentales, ou simples anomalies de terre ferme en plein océan et donc océaniques ?) et c'est juste ce que je voulais mettre en relief.

Infoclimat n'est certes pas un forum touristique, mais, parce qu'il s'agit spécifiquement de NYC, destination tout de même très fréquentée, je pense qu'il serait bon de consacrer une partie du topic, ou un autre topic dérivé, à une approche claire et synthétique du climat new yorkais (ce qui est déjà esquissé), sous une forme "compréhensible et utilisable par le grand public", du style : si vous allez à NYC en février, sachez que la probabilité de neige est réelle (50% de chances de la voir, etc.....), celle de gel fort est de X %, etc..... C'est juste un avis ...

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Saint-Ambroise, Saguenay-Lac-St-Jean, QC, Canada

Salut Dann17

Pour Sotchi, tu m'as mal compris : en gros, Sotchi = Nice, montagnes derrière Sotchi = montagnes derrière Nice = Isola 2000. Je suis désolé, mais les images qu'on voit me font bien plus penser aux Alpes du Sud qu'à la Haute-Savoie, au niveau enneigement, soleil et végétation (plus ou moins...). Et bien sûr pas à St Petersbourg. Mais j'ai bien compris que la descente n'avait pas eu lieu sur les galets de la Mer Noire....

Bonjour Phil,

Excuse mon message précédent qui a dû te paraître un peu sec, mais ne t'inquiète pas, je ne l'étais pas ! smile.png

Sinon, pour Sotchi, moi ce que je voulais dire, c'est que bien qu'effectivement cette ville fasse vraiment penser à Nice (le climat y est très proche, mais tout de même déjà 2°C de moins l'hiver), l'arrière-pays change beaucoup plus vite que l'arrière-pays niçois : à 2000m dans l'arrière-pays de Sotchi, les conditions hivernales sont bien bien plus rudes et neigeuses que dans l'arrière-pays niçois à 2000m, car dans cette arrière-pays de Sotchi, il y a un couplage entre les conditions montagnardes et des conditions continentales qui prévalent très nettement à l'est de la chaîne montagneuse. Alors que l'arrière-pays niçois reste influencé par les conditions méditerranéennes.

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Bonjour à tous,

Pour New York, le climat est continental. Clairement.

Et pour cause, dans les latitudes moyennes (à climat tempéré) ce sont les vents d'ouest qui marquent les traits principaux du climat.

Il suffit de regarder alors d'ou vient l'air. En Europe, il y a l'ocean atlantique immédiatement à l'ouest, donc de l'air océanique, ce qui fait que le climat océanique y est majoritaire. Pour NewYork, à l'ouest s'etend un vaste continent, donc il est logique de voir un air bien continental s'abattre sur la ville. Dites-moi si j'ai faux.

Pour Toulouse, encore et toujours dans les débats default_smile.png/emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20"> , dommage que le paysagiste qui a fait le site n'ait pas mis une chaîne de montagne à l'est ou à l'ouest. Ça aurait été plus simple default_biggrin.png/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">

Plus sérieusement, je crois que la principale différence avec Paris, comme ça a été souligné plus haut, en dehors des températures globalement supérieures, c'est le rapport entre pluviométrie estivale plus faible, et temperatures estivale plus chaudes.

Enfin, Gaussen ne classifie pas Toulouse en mediterraneen mais en submediterraneen, invoquant ce fameux P<2T. Submediterraneen ne faisant pas partie du domaine mediterraneen.

Crabo

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Saint-Ambroise, Saguenay-Lac-St-Jean, QC, Canada

Bonjour à tous , je suit ce sujet avec grand intérêt car je suis passionné par le climat nord américain et particulièrement celui de la cote Est, de la Floride en allant jusqu'au sud du Québec. Je constate que dans le cas de New York les influences climatiques se conjuguent de tel façon à ce que les masses d'airs arctiques affrontent les masses d'airs subtropicales très souvent, c'est une zone de transition (pour moi cette zone de transition débute au sud de la virginie et s'étend jusqu'au nord de NYC), au sud de cette zone l'influence subtropicale est nettement dominante et au nord, l'influence continental devient largement dominante, mais dans cette zone s'étirant du 37°N à 42°N on assiste tout simplement à une dégradation et une rencontre des deux influences. Dans le cas de New York ,la proximité de l'océan tempère la rudesse des températures hivernales bien plus froides en remontant au nord de la ville sur le piémont des Appalaches, mais plus que l'influence de l'océan c'est bien l'influence de la latitude qui est déterminante dans ces secteurs ou les masses d'airs suivent une direction très souvent méridienne. New -York avec ses 3.9°C de température moyenne maximales en janvier est bien plus douce que Montréal situé 500 km plus au nord (-5.7°C pour la même moyenne de janvier ). Pour moi il n'y à pas d'équivalence au climat de NYC en France, ni même dans toute lEurope de l'ouest, les synoptiques climatiques sont foncièrement différentes à NYC et reposent sur des mécanismes qui ne sont pas les mêmes que ceux de la France, NYC se retrouve aussi souvent au cur des conflits de masses d'airs , ce qui lui apporte des précipitations en tout genres, la plupart des dépressions avantagent la nouvelle Angleterre et le Québec (en terme de neige) pendant que NYC assiste à un mélange pluie-neige ou une pluie abondante, dans beaucoup de cas les précipitations se changent en neige avec le rabattement de l'air froid à larrière du système, et dans quelques cas les dépressions du cap"Hatteras " qui prennent naissance sur les rivages de caroline du nord donnent lieu à de puissants blizzards sur la ville voir même jusqu'à la latitude de Washington. Concernant la végétation , elle est conditionnée par le climat et le sol, et en loccurrence le passage d'une végétation subtropicale à la végétation des contrées continentales ne se fait pas en quelques kilomètres mais tout comme le climat elle se modifie sur un schéma latitudinal progressif ,les zones de rusticités sont la pour exprimer les exigences des plantes face aux extrêmes climatiques possibles dans un lieu donné.

Bonjour Mickaël,

Alors là, bravo, tu as parfaitement résumé le contexte climatique et floristique de cette région du monde !

C'est exactement cela. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle j'aurais tendance à appeler le climat des zones les plus avancées dans l'Atlantique (comme la côte est de Nouvelle Ecosse, Saint-Pierre et Miquelon de même que le sud-est de Terre-Neuve) climat océanique à influence continentale arctique.

S'agissant de la zone de transition entre les influences subtropicales et les influences arctiques et polaires, cette zone de conflit de masses d'air est particulièrement marquée en hiver (en été, le conflit se fait "uniquement" entre l'air subtropical (parfois même carrément tropical !) et l'air polaire "classique". C'est donc effectivement bien par ici qu'a lieu la transition climatique et par conséquent floristique.

Le "centre" de cette zone de transition semble bien être la région de Washington : c'est d'ailleurs "précisément" (si j'ose dire) aux alentours de cette ville que la limite nord du biome subtropical a été établie par les organismes américains. Cela cadre tout à fait avec la dynamique globale des différents ensembles atmosphériques, tout comme tu l'as expliqué.

Et pour finir, là encore entièrement d'accord avec toi pour dire qu'il n'y a évidemment aucune équivalence à chercher entre le contexte climatique du nord-est des Etats-Unis et celui de l'Europe entière (même à l'est !).

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  • 3 years later...
Posté(e)
Matagami (région Nord du Québec)

Merci beaucoup dann.

 

Je me demandais ce soir, si un hiver sans neige à New-York c'est déjà arrivé par le passé  ?

 

Peut-on imaginer des hivers sans neige au sol (au moins une fois dans l'Hiver) à New-York dans le futur?

 

 

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Il y a 1 heure, mickael23 a dit :

Je me demandais ce soir, si un hiver sans neige à New-York c'est déjà arrivé par le passé  ?

 

Peut-on imaginer des hivers sans neige au sol (au moins une fois dans l'Hiver) à New-York dans le futur?

 

Non, ce n'est jamais arrivé.

 

Record bas à New York/Central Park : 7,1 cm en 1972-73, suivi des 8,9 cm de 2001-02..

Record haut : 192 cm en 1995-96.

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  • 2 weeks later...
Le 29/10/2017 à 18:46, mickael23 a dit :

Merci beaucoup dann.

 

Je me demandais ce soir, si un hiver sans neige à New-York c'est déjà arrivé par le passé  ?

 

Peut-on imaginer des hivers sans neige au sol (au moins une fois dans l'Hiver) à New-York dans le futur?

 

 

 

Un hiver sans neige à NYC, c'est vrai que ce n'est jamais arrivé puisque à un moment où un autre l'air maritime polaire concerne forcément l'Est américain de manière plus ou moins intense lors de certaines années: c'est absolument mécanique. L'Océan ne tempère que très peu le climat ( puisque la circulation ne se fait pas dans ce sens). De plus la moyenne de chutes de neiges annuelle à NYC est d'environ 60 cm: cette moyenne varie fortement en fonction des années.  Après pour les hivers enneigés, c'est clair qu'il faut soit se diriger plus vers le Québec, soit plus vers le Midwest.  Il faut compter en moyenne une fois par an à NYC , je dis bien en moyenne au moins un épisode neigeux conséquent avec des quantités de neiges supérieures ou égales à 15-20 cm et cette neige perdure généralement pendant 4-5 jours au moins. 

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  • 1 month later...
Posté(e)
Matagami (région Nord du Québec)

Dans ce commentaire: plusieurs questions sur le climat de NYC et les explications de l'atténuation du froid sur la région de NYC?

 

Je suis impressionné quand je regarde le gradient thermique Nord-Sud qui s'opère entre Montréal et New-York notamment en Hiver...Même une vague de froid très forte avec près de -30°C à Montréal, peine à faire tomber le -15°C à New-York.. si je ne me trompes pas.

Il semble que les dernières effluves douces viennent souvent s'échapper par la vallée du fleuve Hudson et le lac champlain pour atteindre le sud du Québec , la topographie permet t-elle l'écoulement d'une masse d'air? . Mais incontestablement et pour en revenir à NY il semble y avoir un effet d'accentuation de la hausse du mercure en arrivant au Sud de Poughkeepsie (environ 100 km au nord de N-Y).

 

Quel est le rôle précis des reliefs du Vermont-Etat de NY (adirondack moutain -montagnes vertes...) dans l'altération d'une masse d'air arctique venant du Québec? Comment s'effectue le processus? As-ton un effet maritime véritable sur le sud de l'état de N-Y qui renforce le radoucissement du mercure? Les chaînes de montagnes (peu élevés sont-telles seules responsables dans le phénomène? 

Aussi dans les prévisions brutes de GFS on devine dans les vagues de froids (peut être pas que?) un assèchement du taux d'humidité ?

Existe t-il un genre d'effet de Foehn quand le flux provient du nord et circule sur les reliefs avant de parvenir à New-York? Car il semble que pour l'ennuagement c'est pareil il semble exister une "limite" ou zone de transition à environ 100-150 km au nord de N-Y et dans bien des configurations...

 

Cet état de New-York semble être d'une grande richesse météorologique, avec une accentuation progressive des caractéristiques du climat continental du Sud vers le Nord... Le Sud de l'état de New-York, NYC compris semble apparaître comme une zone à micro-climat spécifique par rapport au reste de l'état. Un peu à l'image de la grande région de Montréal en comparaison avec les climats du bouclier Canadien.  Mais qu'en est t-il réellement ? as t-on des études sur ces entités ou faits climatiques.

 

Autre question pour ceux qui savent: le fait que NYC soit à 40° Nord de latitude a t-il un impact direct sur l'incidence solaire? (augmentation de la force du soleil ? ) qui ferait naturellement en sorte de modifier une masse d'air . Par exemple cela peut -il expliquer qu'une masse d'air à 850 hpa vers -28/-30°C sur le Sud du Québec arrive à -14/-16°C dans la région de NYC?

 

Merci à toutes celles et ceux qui veulent et sont en mesures d'apporter des éléments de réponses :)

Modifié par mickael23
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il y a 10 minutes, mickael23 a dit :

Autre question pour ceux qui savent: le fait que NYC soit à 40° Nord de latitude a t-il un impact direct sur l'incidence solaire? (augmentation de la force du soleil ? ) qui ferait naturellement en sorte de modifier une masse d'air . Par exemple cela peut -il expliquer qu'une masse d'air à 850 hpa vers -28/-30°C sur le Sud du Québec arrive à -14/-16°C dans la région de NYC?

 

Aucune certitude sur ce que je vais dire, mais voici ce qui me vient à l'esprit, connaissant assez bien la région et son climat.

 

Bien sûr,  la latitude joue sur la progression des masses d'air froid ; ça, c'est une évidence. Plus on va vers le sud, moins elles sont froides, mais là je n'apprends rien à personne.

 

Mais, contrairement au centre du continent qui est dépourvu de reliefs, qui est en plein sur la trajectoire des descentes arctiques et où le froid peut descendre très, très au sud (Cf. le sujet de @mottoth), la côte est et la région de New York en particulier ont des « boucliers » qui atténuent les descentes arctiques.

 

Pour commencer, ne pas oublier que les grands froids viennent toujours du NO et non du N. Et au NO de New York, il y a d'abord ces énormes étendues d'eau que sont les Grands Lacs, jamais complètement gelés (sauf le lac Supérieur, parfois) et encore moins en première partie d'hiver. Cela a pour effet de modifier les masses d'air en y apportant beaucoup d'humidité [ce qui donne les lake-effect snow sur les rives est et sud des lacs Huron, Ontario et Érié], et donc les réchauffe. Il se passe la même chose plus au nord, chez nous au Québec, mais avec la baie d'Hudson. C'est la raison pour laquelle, à masse d'air égale, il fera toujours plus froid dans le sud du Manitoba, de la Saskatchewan et dans l'ouest de l'Ontario que dans la vallée du Saint-Laurent. D'ailleurs, jette un œil aux valeurs qui seront relevées là-bas fin décembre ; ça va être frais...

 

Ensuite, je pense effectivement que les reliefs des Adirondacks et des montagnes Vertes et Blanches doivent avoir un effet modérateur, peut-être par effet de foehn. Mais là, je ne suis sûr de rien.

 

Enfin, concernant New York, il ne faut pas oublier que c'est presque entièrement entouré d'eau « chaude » ; c'est certain que ça a une influence modératrice. Sans parler de l'effet urbain.

 

Voilà à quoi je pense. :) 

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Posté(e)
Saint-Ambroise, Saguenay-Lac-St-Jean, QC, Canada

Je vais fournir quelques éléments supplémentaires à la réponse pertinente que 'Canada Goose' a apportée.

Alors effectivement, d'une manière générale, la chaîne des Appalaches constitue une barrière climatologique, en ce sens que, l'hiver notamment, les régions au sud-est des Appalaches (et surtout celles située au sud du 40 ème parallèle) sont plus souvent concernées par les masses d'air humide subtropical situées au sud du Jet Stream (voir ci-dessous).

 

Image associée

 

En plus, oui, la présence des Appalaches dans la trajectoire des descentes perturbées et froides d'ouest ou de NO entraîne une sorte de foehn. On parlerait plutôt ici de subsidence.

Ce phénomène thermodynamique entraîne un assèchement ainsi qu'un réchauffement de l'air qui passe par dessus la chaîne montagneuse puis redescend sur la côte atlantique.

 

Le 20/12/2017 à 17:32, mickael23 a dit :

Autre question pour ceux qui savent: le fait que NYC soit à 40° Nord de latitude a t-il un impact direct sur l'incidence solaire? (augmentation de la force du soleil ? ) qui ferait naturellement en sorte de modifier une masse d'air . Par exemple cela peut -il expliquer qu'une masse d'air à 850 hpa vers -28/-30°C sur le Sud du Québec arrive à -14/-16°C dans la région de NYC?

Oui, et ceci est essentiel : en début d'hiver (nous y sommes !), la quantité d'énergie solaire reçue par ciel clair au niveau du sol est de :

-    0,77 kWh/m²/jour à 50°N

-    1,17 kWh/m²/jour à 45°

-    1,76 kWh/m²/jour à 40°

-    3,20 kWh/m²/jour à 30°

-    3,90 kWh/m²/jour à 25°

-    5,61 kWh/m²/jour à 15°

-    7,50 kWh/m²/jour à l'équateur

 

Source :

Image associée

 

Autrement dit, à albédo égal (càd si le sol des deux villes est enneigé), New York reçoit près de 50% d'énergie de plus (!) que Montréal en cette période de l'année.

Le ration est largement pire lorsque Montréal est enneigée, et pas New York !

Il est donc évident que, une fois arrivées vers New York, ces masses d'air arctique aient eu le temps de se réchauffer (elles ont d'ailleurs déjà commencé à le faire en arrivant dans le sud du Québec ou de l'Ontario.

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