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ChristianP

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Tout ce qui a été posté par ChristianP

  1. Je suis passé entre Carnoules et Besse. Et bien c'est incroyable, les champs n'étaient pas plus inondés que la veille (vendredi AM) de cette dernière grosse fournée, il y avait même un peu moins d'eau qui sortait du champ de la station agro du Cirame (dite de "Besse sur Issole", mais en fait juste après la limite, à Carnoules à 4 km au SW de ma station) J'ai ensuite suivi le Réal Martin à partir de Carnoules. En fait sur cette partie jusqu'à sa rencontre avec le Réal Collobrier, il n'a pas été impressionnant. C'est sa rencontre près de Pierrefeu (un peu avant le pont principal tout en bas au Nord de Pierrefeu, où se trouvaient 2 voitures, dont celle qui se déplaçait vers ce creux pour suicidaires, pour aller jouer au scrabble en pleine vigi orange...) avec le Réal Collobrier bien plus en furie, (vu les transformations du lit et les niveaux/ largeurs atteints par endroits en allant vers Collobrières. Dommage que les données du capteur de débit du Réal Collobrier que j'ai vu près d'un pont, ne soient pas en ligne !) ainsi qu'avec divers ruisseaux en crue plus en amont dans la direction de Puget-Ville comme le Merlançon, qui ont ensuite fait dégénérer sérieusement le Réal Martin plus en aval. Le pluvio auto du domaine de la Portanière, un peu avant Collobrières, est sur le passage d'un ruisseau temporaire. Il est possible à la vue des saletés sur le grillage, qu'il ait reçu des paquets d'eau de ruissellement. http://meteo.besse83.free.fr/imfix/20012014catalalonderecordissole/ (Une des victimes a été retirée du RAV4 noir en photo, c'est dans la zone tout en bas où se rencontrent les ruisseaux, ainsi que le Réal Collobrier et le Réal Martin) Le capteur de l'Issole ne monte qu'à 2.9 m, jamais une valeur supérieure n'avait été relevée depuis son installation dans les années 70. Est ce que quelqu'un sait si ce type de capteur est quand même capable d'estimer correctement la hauteur supérieure ainsi que le débit donnés hier (99 m3/s et 3.23 m) ? Merci ! Il est clair que d'après la hauteur record au capteur, à Besse nous n'avons pas eu une crue à ce niveau, car avec bien moins sur ce capteur bien plus loin en aval, le village avait été inaccessible plusieurs jours au niveau du rond point d'entrée et certains n'ont pas été inondés comme à l'époque, ce qui me semble logique, vu que le bassin versant plus à l'W de mon pluvio, n'a pas reçu les quantités d'ici (j'étais déjà limite quand la ligne touchait la Londe, c'était assez intermittent, j'étais trop en bordure et l'intensité était bien moindre), plus au Nord et à l'Est. Le lac de Besse a débordé ainsi que l'Issolette (un ruisseau qui circule dans Besse), mais il y a eu bien pire quand l'Issole est plus en crue dans le secteur. http://www.dailymotion.com/video/x19yo24_intemperies-jan-2014_webcam A noter que les services publics ont dégagé et nettoyé toutes les routes où je suis passé avec une efficacité et une rapidité incroyables.
  2. J'ai fait quelques erreurs dans mes relevés communiqués hier vite fait sur le coin de la table, c'est mieux avec le tableur et le détail des pluvio. Au SPIEA 6h-6h UTC : 94 mm le 19/01/2014 71.2 mm le 18/01 6 mm le 17/01 71.7 mm le 16/01 0.4 mm le 15/01 0.2 mm le 14/01 11.2 mm le 13/01 Au Précis Mécanique de 1000 cm2 (en donnée brute sans la correction MF intégrée en fonction de l'intensité), 107.4 mm/12h entre le 19/01 02h13 UTC et le 19/01 14h13 UTC. 142 mm / 24h entre le 18/01 13h57 UTC et le 19/01 13h57 UTC. Cumul de 522.5 mm au SPIEA sur 31 jours glissants (du 19/12/2013 au 19/01/2014) 517.2 mm / 30 jours glissant (du 20/12 au 19/01), ce qui n'est pas un record ici, fin 2011 avait fait mieux (plus de 550 mm), mais il y avait eu la sécheresse avant (ici il peut tomber plus de 100 mm/24h sans qu'il y ait une seule flaque dans le virage de l'Issole sur ma vidéo. En général il faut 250 à 350 mm (tombés en plusieurs fois) après une sécheresse estivale importante pour voir simplement l'eau revenir dans l'Issole à 750 m de la station, alors qu'elle circule déjà en surface plus loin vers Cabasse ou en amont près de St Anastasie, ici elle dépend beaucoup de l'eau dans les profondeurs) 229.9 mm en décembre 2013, janvier 2014 en cours : 296.2 mm Les pluvio auto 0h-0h TU : Précis Mécanique : 111.4 mm le 19 53.8 mm le 18 28 mm le 17 47.6 mm le 16 10.8 mm le 13 V2 Davis (StatIC) : 111.8 mm le 19 54.6 mm le 18 29 mm le 17 53.2 le 16 11.6 mm le 13 V2 Davis 24h/24h 110.8 mm le 19 53.8 mm le 18 29.2 mm le 17 48 mm le 16 9.8 mm le 13
  3. Crue record de l'Issole ces 40 dernières années (au moins depuis que le capteur est installé), améliorant nettement le score de janvier 78 (78.2 m3/s) 99 m3/s. A Besse, il est quand même tombé 6 mois de pluie ces 30 derniers jours, dont 168.6mm pour hier et aujourd'hui (la grande partie, 111 mm depuis ce matin), 278.4 mm sur l'épisode. Ma vidéo de débutant de la crue aux alentours de la station: http://www.facebook.com/photo.php?v=257817867716355 D'autres photos et infos ici : http://www.facebook.com/meteobesse.stationmeteo
  4. Salut, Heureusement que tu as corrigé ton erreur de version, sinon j'aurais demandé à voir une photo de ton anémo ! On dirait que tu nous lis vraiment trop rapidement, vu que tu ne sembles pas comprendre ce qu'on raconte Et oui logique, pas de clics, donc pas de changements de contact avec un ILS en panne = 0 (mais bon attention certains ILS font très peu de bruit, donc parfois il faut bien poser l'oreille contre le bloc en cherchant le clic à la main.) Oui le nouveau modèle existait en juillet, mais il fallait le demander avant d'acheter, vu qu'il reste encore des stocks de stations avec l'ancien modèles chez les revendeurs. Profite cette nouvelle panne pour demander l'échange avec un nouveau modèle à effet hall. De quel pas de vis tu parles, vu qu'il y en a plusieurs qui concernent l'anémo ? Essaie d'être plus précis dans tes descriptions. Le bout doré est présent aussi sur les anciennes versions, le logo n'est présent que sur les dernières versions à effet hall, mais les nouvelles versions du début n'ont pas le logo. C'est quand même très simple de déterminer la version avec le dessin de Météo Quimper ou avec la présence ou non de l'aimant dans le moulinet (il faut le retirer pour le voir). Ne te noie pas avec des détails inutiles.
  5. http://www.nature.com/news/climate-change-the-case-of-the-missing-heat-1.14525
  6. Salut, Là c'est clair que ça ne sert plus à rien de tergiverser, c'est sous garantie, il faut voir avec le SAV. Quand on écoute les utilisateurs, on dirait qu'il n'y a que dans la météo qu'il ne devrait jamais y avoir de pannes pendant la garantie ! S'il existe une garantie, c'est justement parce que la fabrication dans n'importe quel domaine, n'est jamais parfaite. Même sur le matériel bien plus cher chez les pro, il y a des pannes non négligeables. Même si Davis avait conçu le matériel pour ne renvoyer qu'une panne / 1 million d'exemplaires, ce qui n'est pas le cas pour ce matériel qui ne risque pas de tuer son utilisateur en cas de panne, tu pouvais tomber sur l'échantillon défectueux. Tu n'as tout simplement pas eu de chances, tu es tombé sur les x% de taux de panne prévus par Davis. Et oui à partir d'un certain taux, ce n'est plus rentable pour eux, car réparer gratuitement trop d'anémo, ça revient cher et les clients changent de marque. Il faudrait quand même lire plus attentivement (ou relire) les messages antérieurs, où je t'explique ce qu'est l'ILS. Regarde les 2 versions de l'image de Météo Quimper, même sans démonter la girouette, à la forme du bloc autour de la tige, tu verras la différence de modèle. Si tu arrivais à communiquer une photo de très près de l'anémo entier, on verrait si c'est le nouveau nouveau modèle renforcé. (Vu la panne que tu rapportes, c'est probablement celui à ILS, mais c'est important pour nous de le savoir avec certitude)
  7. http://www.bom.gov.au/cgi-bin/climate/extremes/extreme_maps.cgi http://www.bom.gov.au/cgi-bin/climate/extremes/ari_maps.cgi http://www.bom.gov.au/cgi-bin/climate/extremes/extreme_graphs.cgi?graph=tmax&year=2014&mon=1&area=vic&percent=HOR http://www.bom.gov.au/climate/extreme/records.shtml
  8. Salut, Pas de problèmes pour l'axe, très solide, mais fais attention, car on peut endommager la petite clef et la tête de la vis. On sent un point dur au serrage assez correct. Si tu tires assez sur le moulinet en tenant le bloc et que ça tient bien, c'est que c'est assez serré. Si on serre trop, au bout de 2 ans, la tête de la vis sale et oxydée peut-être indémontable et il faudra alors tirer très fortement le moulinet à la main malgré le serrage, sans casser la girouette et le moulinet (il vaut mieux lubrifier la petite vis des 2 côtés avant l'installation, bien essuyer le surplus et la graisse sur l'axe) Le serrage de ce nouveau moulinet plus rigide me semble plus sensible aux variations de T que l'ancien modèle, donc vérifier le serrage à midi solaire au soleil au plus chaud et le matin au plus froid (vérifier l'été aussi en plein soleil bouillant)
  9. Salut Tomhm, tu poses des questions sans communiquer d'infos essentielles pour t'aider. Tu n'as toujours pas indiqué quelle est la version de ton anémo (ILS ou non ?), alors que je t'ai précisé comment le savoir. Tu ne nous as même pas précisé si tu voyais en temps réel le moulinet tourner dehors ou à la main ( manifestement à plus de 2 km/h) alors que la console reste à 0 km/h. C'est la base comme vérification avant de contacter le SAV, vu qu'un vent maxi à lui seul ne peut rien dire vu d'ailleurs, on ne peut savoir ce qu'il y avait précisément comme vent chez toi (Je relève des maxi de 11 km/h à 16.4 m de haut et à 275 m d'altitude à 26 km de la mer et des vents calmes la nuit, donc pourquoi pas 5 km/h dans ton cas ?) Il n'y a que toi qui pourra effectuer ces vérifications en temps réel. Une fois que tu as constaté objectivement la panne en temps réel (et non pendant ton absence et la nuit, où tu ne peux garantir que le vent n'a pas été calme ou nul), contacte le SAV pour savoir quoi renvoyer, l'anémo et/ou l'ISS (la carte électronique peut avoir un problème, c'est arrivé ici.) As-tu vérifié que les différentes prises sont bien enfoncées depuis la panne et s'il y a une rallonge, l' absence de condensation par T froides dans le raccord même dit "étanche" si tu l'as refermé un jour avec un Td trop élevé par rapport aux T relevées ? As-tu vérifié depuis le problème, que le moulinet n'a pas de frottements (à la main) ?
  10. Salut, Ca dépend de la direction. Le problème c'est surtout qu'on dirait qu'il y a une succession de murs dans ce style et des obstacles. Ton pluvio et l'abri sont trop proches de l'anémo, mais bon avec ce mur, tu ne peux pas les descendre, donc il faudrait monter nettement l'anémo. On ne voit vraiment pas grand chose sur ces miniatures sans vues plus globales et sans d'autres directions. Des photos normales avec une photo aérienne du site (Géoportail ou Google earth) ce serait mieux.
  11. http://www.esa.int/Our_Activities/Observing_the_Earth/CryoSat/Arctic_sea_ice_up_from_record_low
  12. Les mini mouvements sont négligeables par rapport à une réduction de hauteur de 2 m, d'autant plus qu'on s'approche du sol (le profil de la vitesse du vent moyen/10 mn en fonction de la hauteur, est logarithmique). Même les mâts de MF bougent en tête à partir d'un certain niveau de vent pas particulièrement très fort, donc sauf énorme défaut de fixation, il vaut mieux laisser la hauteur à 7 m (ou mieux, le monter à 10 m avec un rang de haubans de plus) Voir la situation de ton site et sa rugosité à partir de la page 8/12 : http://www.ccrom.org/ccrom/IMG/pdf/note_technique35-2.pdf (Un site bien dégagé et correct pour l'OMM, c'est la classe de rugosité 3 dans le tableau. Il faut bien voir qu'en mesurant le vent à 3 m sur l'eau, c'est équivalent à la mesure sur terre à 10 m dans un site OMM parfait avec végétation courte de 5 à 10 cm sur un rayon de 250 m et des obstacles rares à une distance de de 20 fois leur hauteur)
  13. J'utilise des anémo Davis depuis 1992 ( http://sphotos-f.ak.fbcdn.net/hphotos-ak-ash3/178126_109531269211683_624013003_o.jpg ), ils sont simples et fiables. Le nouveau modèle encore plus robuste et sans ILS (Le contacteur sous verre à moins de 1 euros qui réagit au passage de l'aimant dans le moulinet. S'il n'y a pas d'aimant visible dans ton moulinet, c'est le nouveau modèle à effet hall), est normalement plus fiable, vu qu'il n'y a plus l'ILS qui s'use, à changer parfois . Ici certains tournent depuis plus de 15 ans, sans changer l'ILS, mais sur certains modèles, des ILS mal manipulés/mal installés ont lâché en moins d'une semaine (Un ILS sur un pluvio est mort avec beaucoup moins de contacts qu'en une seule journée avec un anémo Davis). Enfin bon dans ce cas, c'est 0 km/h qu'il affichera par moments ou définitivement. Je ne connais aucun cas de sous-estimation dû à une panne sur l'ancien modèle (pour le tout nouveau, on n'en sait rien, il vient d'arriver) Bien vérifier le serrage du moulinet.
  14. Belles cartes : http://cci-reanalyzer.org/DailySummary/index_ds.php
  15. Et oui il est cohérent avec lui-même, vu qu'il apprécie le rapport Meadows depuis pas mal de temps. Ce n'est qu'une opinion, qui même si je la partage, ne la transforme pas en une démonstration scientifique revue et validée (assez décantée pour être admise comme un fait aussi certain). Il ne faut pas oublier ses précisions sur son site quant à son propre jugement : On voit que ce polytechnicien, qui lui au moins possède "quelques" bases, est autrement plus humble que n'importe lequel des négativistes. Jeje 38, je ne vois rien qui prouve scientifiquement avec une bonne confiance (par ex un IC même à 90% ) qu'il a raison. Tu penses simplement comme moi qu'il a probablement raison, ce n'est donc qu'un avis sans valeur scientifique, on ne peut pas décréter qu'il a raison avec une confiance suffisante. S'il a raison, à mon avis de bidochon, il y aura probablement beaucoup moins de monde (avec bien moins de ressources, sans recyclage suffisant, la population mondiale ne pourra être que décimée dans ce monde qui n'a rien de collaboratif. Voir la courbe d'évolution de la population du rapport Meadows actualisé, que j'avais diffusée il n'y a pas très longtemps dans ce forum), pour créer et gérer les problèmes et certains disparaitront probablement d'eux-mêmes, mais pas avant assez longtemps pour l'action des GES déjà injectés. Pour le reste voir ces quelques pistes : http://www.manicore.com/documentation/serre/forets.html http://www.manicore.com/documentation/serre/puits.html
  16. Dans le tableau, les seuls chiffres significatifs, sont 26 (P = 0.029) et 11 de peu (p = 0.043), mais bon là c'est du brut de chez brut, avec les biais statistiques, sans prendre en compte l'auto-corrélation au pas mensuel qui doit-être plus nette sur des zones plus grandes que la France (l'anomalie d'un mois est moins indépendante de celle du mois précédent, à l'échelle des US ou de l'Europe qu'à l'échelle de la France où l'autoco est significative au pas mensuel, mais assez faiblement, donc le fait qu'un mois soit froid (par ex) sur une zone étendue, influence le mois suivant sur cette même zone, sans que ça ait un rapport avec l' autre zone. Donc quand on trouvera un mois froid à tel endroit non précédé d'un mois froid qui correspondra à un mois froid suivant un mois froid dans l'autre zone, la compta brute le considère comme une correspondance, alors que c'est la dépendance dans la même zone qui a peut-être généré cette correspondance. Cette autoco non prise en compte introduira un biais statistique, vu qu'un mois froid pourra être observé sans que ça ait de rapport avec le froid relevé ailleurs pour notre exemple) et sans voir l'impact des signaux de fond (impossible à traiter correctement avec les données qu'à partir de 1960) dans chaque région, qui devrait être d'abord retirés avant d'effectuer le classement, vu qu'on cherche à vérifier une relation ou non avec la météo dans une zone donnée (du bruit seul, comme si le signal était plat, comme s'il n'y avait pas de RC) A priori de mémoire, les signaux du RC des mois concernés, ne sont pas les mêmes en importance et n'ont peut-être pas assez le même timing dans chaque région à comparer. Une même anomalie avec le signal de fond laissé en place, ne veut pas dire la même chose en terme de classement à un instant t. Un froid pas vu il y a 20 ans alors qu'il fait plus chaud sur le fond en 20 ans que dans l'autre région, c'est en fait un froid plus puissant qui ne sera pas classé comme tel avec le signal de fond (ce niveau de froid devenant moins probable avec le RC, selon où il se situe par rapport aux 33% de valeurs, peut changer sa catégorie dans une région et pas dans l'autre ou les autres, selon le niveau et le timing du RC) En retirant les signaux significatifs (il faut surtout garder le bruit et le faire ressortir !), on rend comparable les anomalies dans le temps, malgré une évolution de fond plus ou moins différente d'un coin à l'autre. Il n'y a que si les signaux de fond sont assez identiques en force et en timing, que ça ne changera pas le classement, mais bon sans le vérifier objectivement, on n'en sait rien en fait (je n'ai aucune idée des changements induits). C'est le même genre problème à résoudre que le traitement des printemps froids, suivis d'étés froids en France, que j'avais décortiqué, mais en plus compliqué (là il y a probablement de l'auto-corrélation non négligeable à prendre en compte, j'avais vu ça dans un sujet sur les US chez Tamino) Une fois les signaux retirés, avec prise en compte de l'autoco assez significative, sans compta, on verrait s'il y a ou pas une corrélation significative ou pas, des anomalies des mois d'hivers d'un coin à l'autre. Pour y parvenir, il vaut mieux utiliser les anomalies des mailles GISS concernées pour récupérer plus de 130 ans de données (pour identifier au mieux le signal climatique à retirer dans chaque zone) Donc à mon avis, pour le moment avec ce tableau on ne peut pas conclure ( ni rejeter, ni admettre un lien), il faut approfondir l'étude.
  17. Je ne vois pas trop le problème dans les trois premiers graphes, car un écart d'anomalies n'a pas d'importance pour le sujet. Dans le premier graphe ce sont les séries mondiales classiques au pas annuel, le deuxième c'est la même source en moyennes/10 ans, le troisième c'est différent vu que c'est une prévis d'anomalies d'un seul run et d'un seul modèle, qui sert à montrer que le bruit peut produire un hiatus de 21 ans même avec un RC d'environ 3.5°, sans que ça change l'évolution de fond. Que l'anomalie prévue ne soit pas conforme aux obs à telle ou telle période, ou qu'elle ne soit pas calculée sur la même période de référence dans des graphes différents, n'a aucune importance pour la démonstration sur les capacités du bruit à générer des paliers dans une évolution de fond fortement à la hausse (même si là, le hiatus tombe par hasard vers notre période, ça n'a pas d'importance, on aurait pu prendre un autre exemple avec un palier généré à d'autres périodes), car ces modèles ne sont pas faits pour situer le bon niveau de bruit, un palier à l'instant t. L'important à retenir, c'est qu'il est normal que le bruit soit capable (comme on le voit statistiquement à partir des obs, ou physiquement à partir des modèles) de générer des paliers de T internes à une évolution de fond de la T globale même assez fortement à la hausse, sans que ça change quoique ce soit au niveau final attendu. Pour l'effet solaire en rapport avec le hiatus, ce n'est pas sur une échelle climatique du RC, avec ce mini prolongé qui est un bruit à court-terme. Quand le soleil chauffe à cette échelle avec un maxi solaire, c'est aussi pris en compte. On a bien +0.15 W/m2 de pic à pic, entre le mini relatif de 2009 et le maxi relatif de 2000. L'AR5 donne cette valeur et donc logiquement un effet négatif du soleil de -0.10 W/m2/déc sur 98-2011. Quand le cycle chauffe sur le fond à plus long terme à l'échelle climatique du RC, c'est aussi intégré. Le forçage radiatif est bien positif dans l'AR5 sur 1750-1980, mais minime par rapport à d'autres forçages : +0.05 W/m2/déc (c'est passé inaperçu, mais avec les progrès, il a été revu à la baisse d'un facteur 2, comme son incertitude, par rapport à l'AR 4. Les reconstructions de l'activité solaire sont toujours en cours de révision, donc l'estimation sera revue probablement encore plusieurs fois par la suite, la confiance est moyenne sur le passé de ce paramètre) Ensuite après 1980, l'évolution du cycle solaire montre une petite baisse sur le fond. Il est donné négatif par l'AR 5 en suivant les mini sur 1986-2008 pendant le plus fort du réchauffement : -0.04 W/m2/déc (Et oui pour le fond, il faut suivre les mini et non les maxi qui concernent plus le bruit au pas annuel. Certains sont obnubilés par les niveaux des maxi du cycle, alors que l'important pour le fond, le climat, c'est le niveau des mini du cycle et le temps passé au niveau du mini. Et oui comme un cycle faible est bien plus long qu'un cycle normal ou fort (en général, mais pas toujours), en fait par intégration, le cycle faible (non significativement assez nul) produit au final, la même quantité d'énergie pour la terre, qu'un cycle normal ou fort, bien plus court, qui lui chauffe plus en pointe, mais moins longtemps. Le bruit positif du cycle fort sur la T annuelle se verra plus ponctuellement, alors qu'il est plus étalé sur un cycle faible, plus diffus, plus lisse, plus difficile à voir au milieu d'autres bruits, mais il chauffe autant au final (enfin selon le nb de chiffres après la virgule, on trouvera toujours des différences, l'important comme d'habitude c'est que la différence d'énergie n'est pas significativement différente) Pour la tendance d'échelle climatique récente, même pour le RC sur 51-2010, en synthèse, on a encore un forçage positif du soleil qui est pris en compte dans l'AR5 (et oui même s'il est négatif sur 86-2008, c'est comme toujours une question d' échelle. Sur le fond dans cette période climatique totale, on a un forçage solaire positif, mais pour le bruit à l'intérieur sur la période 86-2008 et pendant hiatus on a bien un forçage solaire négatif.) Cette année le cycle en cours chauffe plus que pendant le mini prolongé, d'autant plus nous sommes au-dessus de la moyenne de TSI (du moins avant que la batterie de Sorce tombe en panne en août 2013, on a relevé des niveaux de TSI les plus élevés depuis l'entrée en service de Sorce (2003), les tâches n'étant plus dans ce cycle particulier un bon proxy de la TSI, ni des CME, sans que les spécialistes, qui ont bien des hypothèses, puissent savoir vraiment pourquoi avec un minimum de confiance), donc un bruit chaud solaire de court-terme est en cours, mais c'est à replacer dans le contexte plus général depuis 1986 d'une baisse de fond sur les mini, qui pourrait se poursuivre ou non selon le niveau du prochain mini . Enfin bon, plus on avance dans la connaissance et plus l'influence globale des ces mini variations de l'activité solaire (à ne pas confondre avec l'influence au niveau local qui est peut-être importante) se prend des gifles : http://www.nature.com/ngeo/journal/vaop/ncurrent/extref/ngeo2040-s1.pdf http://www.nature.com/ngeo/journal/vaop/ncurrent/full/ngeo2040.html A lire aussi les problèmes, progrès et résultats des derniers ateliers de reconstruction SSN : http://www.leif.org/research/CEAB-Cliver-et-al-2013.pdf Pour les volcans, pendant le hiatus, d'après l'AR5 sur 2008-2011 le forçage négatif des petits volcans serait le double de celui de la période sur 1999-2002, mais bon la confiance est faible à ce niveau : Ca ne concerne qu'une fraction infime d'explication d'une partie du hiatus, le plus marquant, c'est le soleil, la variabilité interne avec le surplus de Nina qui ne permet pas à l'océan de redistribuer autant d'énergie accumulée, à l'atmosphère. Mais là c'est classique à court-terme, sur 60 ans c'est bien plus équilibré. Comme l'indique Sirius, à voir si ce surplus de Nina qui est sensé être du bruit, indique un changement significatif dans son comportement à cause du RC (dans ce cas il faut chercher un signal propre à ce bruit, mais bon là avec les stats, rien ne sort des bornes de ce qui a été observé, il n'y a que les physiciens qui pourront le détecter avant que ça sorte de la variabilité habituelle de l'ENSO, vu qu'avec le bruit bien plus agité, ce n'est pas gagné de trouver un signal de fond de l'évolution du bruit lui-même sans de plus longues séries homogènes) En synthèse des différents forçages radiatifs qui compteraient pour 50% dans le hiatus (le reste ce serait la variabilité interne), même s'il y a des incertitudes non négligeables dans les estimations, il faut voir que le forçage radiatif efficace, est bien donné inférieur sur 98-2011 par rapport à 84-98 et même par rapport à 51-2011 avec pourtant moins de GES avant 98 et des volcans non négligeables sur la période avant 98, donc il est logique que ça chauffe moins la T annuelle pendant la période de ce hiatus, même sans les redistributions internes différentes de l'énergie (variabilité interne) : On voit aussi l'incertitude large dans la fraction que peuvent représenter les changements dans les forçages naturels volcans et solaire(10 -95%) Donc pour le moment, à ce niveau fin de quantification des bruits avec la physique, vu qu'il manque des mesures précises des paramètres nécessaires, pour limiter ces incertitudes, on ne peut guère faire mieux que les stats. Tant que rien ne sort des bornes du bruit habituel (tant que ce n'est pas significatif), rationnellement, c'est considéré comme très probablement normal, comme du bruit. L'accumulation d'énergie en plus dans l'océan, c'est suite à un déséquilibre, à un surplus d'énergie. Le soleil qui fournit le plus d'énergie régulière, est assez stable, il ne produit pas le principal surplus, de plus pendant que sa production baisse sur 86-2008, on a une accumulation d'énergie qui se poursuit dans l'océan, donc ce serait assez paradoxal de dire que c'est le soleil qui génère cette accumulation de chaleur dans l'océan pendant le plus fort du réchauffement, alors qu'il produit moins d'énergie que sur 1750-1980. Dans le cours d'océanographie il est important de retenir aussi ce point : "En fait toute l'eau des océans acquiert ses propriétés en surface en fonction du climat." Donc si le climat se réchauffe, ça a une influence sur l'océan qui lui même impactera le climat. Ce n'est pas neutre pour l'océan, que les terres se réchauffent plus rapidement que l'océan. Ce n'est pas neutre pour l'océan, le surplus d'IR à cause du surplus de GES. Si on est perplexe sur les résultats scientifiques c'est souvent parce qu'à notre niveau, il nous manque beaucoup d'éléments, qu'on a des lacunes considérables. Même pour un scientifique de haut niveau dans un domaine, il est obligé d'avoir des lacunes dans des domaines qu'il n'a pas pu travailler comme les spécialistes de ces autres domaines, et quoiqu'on fasse, on ne possèdera jamais un doctorat dans toutes les spécialités nécessaires, il faudra donc faire confiance aux résultats issus des débats d'autres spécialistes et partir du principe que le processus scientifique parvient toujours à terme, à faire ressortir un jour ou l'autre la meilleure explication/théorie, même si le chemin peut-être parfois tortueux. Ce sont les obs (analysées correctement, qui on le voit tous les jours, n'est pas si simple) qui finissent généralement par avoir le dernier mot. Le problème en climato, contrairement à la météo, c'est qu'il faut attendre longtemps pour voir l'évolution du climat (du moins tant qu'on ne dispose pas des mesures nécessaires pour quantifier les bruits précisément), vu qu'à l'inverse de la météo, on ne suit pas un "temps qu 'il fait" assez instantané, mais l'évolution d'un "temps qu' il fait" assez moyen.
  18. Sa courbe de lissage est complètement inadaptée. Dans ce cas on ne doit pas montrer les variations, là où il n 'y a pas de changement significatif de tendance, à moins qu'on interpole des données manquantes dans la période (ce qui n'est pas le cas), ou qu'on veuille faire ressortir du bruit pour l'analyser. Mais dans ce dernier cas il aurait fallu qu'il regarde le signal de fond et qu'il le retire s'il est significatif (signal qui n'est vraiment pas celui de sa courbe). Mais bon avec ce gars bien pire que Watts, on est habitué à ce genre de manip. Il y a des années Tamino avait déjà expliqué les pièges des méthodes de lissages : http://replay.waybackmachine.org/20090515212733/http://tamino.wordpress.com/2009/05/11/dangerous-curves/ On sait déjà qu'il n'ira pas travailler les derniers petits cours sur le sujet : http://tamino.wordpress.com/2014/01/01/smooth-1/ http://tamino.wordpress.com/2013/12/16/smooth/
  19. Très bonne année 2014 pour tous ! Content de revoir Meteor donner des explications ici. Pour débuter l'année, voici un papier qui va énerver du monde et faire causer, avec un titre aussi vendeur : http://phys.org/news/2013-12-cloud-mystery-global-temperatures-4c.html Pour des bases sur l'océan, il y a ce cours que j'avais en stock : http://lecalve.univ-tln.fr/oceano/plan.htm Wrong, je te répondrai sur des points non traités, quand j'aurai plus de temps.
  20. 165.7 km/h sur une Lacrosse WS 2300 à St Paul (Bois de Nèfles ) à 346 m d'altitude : http://leumass.pagesperso-orange.fr/meteo/html/releves.html
  21. Meilleurs voeux à tous pour 2014 ! http://meteo.besse83.free.fr/imfix/vallon_pont_d%27arc25092013/s.jpg http://meteo.besse83.free.fr/imfix/vallon_pont_d%27arc25092013/
  22. Voilà où j'avais vu GEV et autres aussi chez MF (il y a un PDF en lien sur la page aussi qui donne des infos. Je vois aussi qu'ils communiquent plutôt des IC à 70%, tellement ils sont conscients de l'énormité des IC à 95%) : http://pluiesextremes.meteo.fr/l-_r23.html Pour le vent max, il vaut donc mieux utiliser GPD avec un seuil à définir pour qu'il soit optimal pour l'ajustement et les IC qui vont varier selon le choix (et qui donne plusieurs valeurs par an, donc un premier seuil à tester qui laisse passer environ 300 valeurs depuis 81, soit environ 2.5% des valeurs pour que ça concerne la queue de distribution, parfois il faut plus, parfois moins, ce sont les IC et la qualité de l'ajustement qui commandent ) J'ai appris ça avec mes chèvres , dans les bouquins et sur le Net, car je trouvais il y a des années sur nos forums, que personne chez les passionnés pourtant bien plus équipés que moi en maths, communiquait la significativité des estimations. En discutant avec un prof de climato, il m'a appris à me méfier comme la peste des durées de retour. Il fait d'ailleurs faire des exercices à ses élèves pour qu'ils prennent conscience du problème, en retirant telle ou telle valeur extrême ou en en changeant, ou en modifiant le maxi hors catégorie pour qu'il soit plus en harmonie avec ce qui a été observé, c'est assez parlant pour vérifier la robustesse ou pas de l'estimation, car les IC ne suffisent pas à le voir. Pour Melun par exemple, en virant le maxi hors gamme de 99 je suppose, ou en la remplaçant par une valeur plus proche de l'ancien record, si la courbe a un sens, R ne doit pas trouver la valeur virée ou remplacée comme quasi impossible avant de l'observer (comme c'est le cas pour le -17° au Luc en fév 56, si on dégage la VDF de 56 qui a produit la grande majorité des valeurs à -10° du coin, -17° devient totalement impossible avec les méthodes des extrêmes, elle ne l'est qu'après coup, après avoir observé 1956, donc pas efficace, vu que jamais on aurait pu imaginer cette valeur en tenant compte des données dispo même en sous-entendant que celles observées après 56, l'ont été avant (si on calcule un seuil uniquement avec les données du mois de février, -17° devient bien plus probable, car c'est un mois qui ne s'est pas réchauffé significativement et il y a de la densité de Tn à -10°. Annuellement ça n'a pas de sens, car on manque des épisodes extrêmes du même type pour les autres mois. Si on utilisait les données de décembre 1879, ou de janvier du même type niveau d'anormalité de froid (en nb de sigma, ils sont même pire que 56, j'avais vu ça sur les données homogénéisées de Paris, les 333 ans), des valeurs très improbables le deviendraient pleinement. J'avais parlé de ce sujet en me servant du Luc à l'époque, a voir dans la 2 ème partie du message en lien à partir de ma réponse à Cotissois (bon là c'est en données brutes jusqu'en 2009, mais depuis j'ai appris que les données de T brutes du Luc, c'est vraiment l'anarchie à cause des métadonnées insuffisantes, au point qu'on na pas pu homogénéiser avant 1959 (alors qu'il y a des données depuis 46) même en Tm mensuelle, donc ce n'est pas demain la veille que je vais sortir quelque chose de crédible, vu qu'on ne sait pas homogénéiser les Txx et Tnn de toutes les stations même pour les mois depuis 59 où peut homogénéiser la Tnm et Txm. Enfin c'est surtout pour le raisonnement, on voit bien le problème ) /topic/40167-statistiques-et-anomalies-climatiques-globales/page-24#entry1373564'>http://forums.infoclimat.fr/topic/40167-statistiques-et-anomalies-climatiques-globales/page-24#entry1373564 Le problème c'est vraiment le manque d'échantillons pour le pas journalier et l'homogénéisation encore pas assez efficace des Tx et Tn journalières (même une SQR, on bouche les trous, on enlève les plus grosses énormités, mais ce n'est pas comme une série homogénéisée). C'est déjà difficile pour une Tmm en un lieu donné. alors pour les extrêmes ! La note MF de 79 sur l'évolution de la T en France parle déjà 3500 ans de données nécessaires pour obtenir une estimation de la moyenne mensuelle à 0.1° près dans un lieu donné (station à la variabilité classique en France, ça se calcule précisément pour la variabilité du lieu donné et la précision voulue, j'ai la formule quelque part) sous réserve qu'il n'y ait pas de tendance et que les données soient homogènes, ce qui n'est pas gagné sur 3500 ans , vu les gros problèmes sur quelques dizaines d'années. Tu les as tracées sous la loi GEV ? Ca ne me semble pas assez correct pour Melun comme dans certains de mes cas (logiquement on devrait avoir une courbe qui se recourbe pour tendre vers l'infini à un moment, mais ça rend improbable certaines valeurs largement hors catégorie pour les échantillons donnés. Quand c'est trop droit, ça compense un manque de valeurs entre les valeurs "impossibles" à priori avec une bonne courbure et les extrêmes au moins probables. Comme tu le découvres, tu n'as peut-être pas vu l'interface graphique de ce package qui facilite bien les choses. On le lance avec la commande: extremes.gui () A l'année prochaine !
  23. Malheureusement Serge , je vais te démoraliser profondément juste pour la fin de l'année (ce sera vite oublié dans la nuit avec le champ ! ), car j'ai regardé dans R avec le package "extremes" des spécialistes du NCAR, les IC des durées de retour pour la station de Brest à partir de tes données depuis 81 (et non pas 75, à moins que tu me confirmes que le nouvel anémo est bien en place depuis 75 dans cette station). Ca t'évitera de brasser toutes les données des stations pour des résultats vraiment trop imprécis (Ce n'est pas de ma faute, mais celle de décideurs chez MF qui ne savent pas choisir du matériel et nous ont donc laissé une série trop courte. Il y a longtemps qu'ils m'ont démoralisé dans le choix du matériel et qu'ils continuent, vu que je ne peux pas voir l'anémo actuel, incapable de nous sortir une normale fiable du nb de jours de vents >=100km/h dans des stations comme Cépet ou Ouessant (à cause de pannes et coupures de données), qui ne sont pourtant pas des plus extrêmes pour un anémo pro digne de ce nom.) Donc on voit avec la loi GEV utilisée aussi parfois par MF, dans le 3 ème graphe "return level plot" , que l'IC bleu s'élargit très tôt. Avec la méthode traditionnelle des IC par rapport à la valeur centrale, autant dire que les valeurs probables associées à une durée de retour de 100 ans sont quelques peu nombreuses et étendues, irréalistes. En réalité vu la longueur de la série et le paramètre, il me faudrait la série journalière complète des maxi depuis 81 et traiter le problème avec une loi GPD pour récupérer plus d'échantillons en définissant un seuil (si quelqu'un a une série chronologique de vent maxi journalier pour une station depuis 81, je pourrais regarder si ça vaut le coût de travailler dessus) Donc j'ai regardé la valeur par maximum de vraisemblance pour Brest toujours pour la loi GEV, ça donne pour une durée de retour : Pour 10 ans : 126 km/h, mais IC à 95% [110 - 141 km/h ] C'est à dire que 95% des périodes de 10 ans aurait une valeur maxi dans cet intervalle. Le problème c'est que la largeur de cet IC vient du manque d'échantillons et non pas seulement de la réalité de la variabilité du maxi sur 10 ans. Donc si on travaille sur une autre station et que l'IC recouvre celui de Brest, on ne pourra pas dire que la valeur de la durée de retour est vraiment différente, même si en apparence la valeur la plus vraisemblable l'est (l'absence de communication sur la significativité statistique d'une valeur centrale, c'est considéré comme de la non-science, Leif Svalgaard passe son temps à le répéter aux négativistes chez Watts, c'est dommage qu'il faille le dire aussi aux commerciaux de chez MF qui vendent des durées de retour sans IC, mais bon ça ne m'étonne plus depuis bien longtemps...) Pour 50 ans : 144.5 km/h [ 131 - 175 km/h] Si je calcule l'IC de la durée de retour de 50 ans, elle-même (50 ans +- x années), c'est assez monstrueux, vu que je vais regarder la durée de retour centrale pour 131 km/h et pour 175 km/h) Pour 100 ans, ça n'a absolument aucun sens je ne la donne pas. On va voir pourquoi avec la tête du profil de maximum de vraisemblance et l'IC à 95% pour les différentes durées de retour, où on voit que c'est normal pour 10 et 50 ans, même si les IC sont larges, et que c'est du n'importe quoi sur 100 ans et des IC qui auraient dû s'élargir, se réduisent. 10 ans : 50 ans: 100 ans : Donc tout ça n'a pas assez de sens (si tu as un IC à 50 ans qui donne des valeurs qui recoupent les IC de la majorité des stations en France, ce n'est pas top, vu qu'on ne peut pas exclure que c'est une valeur qui peut être d'une même durée de retour) Le vent maxi depuis 75 n'est pas bon non plus, à moins de savoir qu'il y avait bien le nouvel anémo dans la station concernée. La limite c'est 81 si on ne connait pas la date d'installation du nouvel anémo. La correction du CSTB a été vérifiée par la DSO en 2003 sur des exemplaires dont ceux plus haut, elle est très insuffisante (Un statisticien de haut niveau, spécialiste de l'homogénéisation, est dans les auteurs : Olivier Mestre). Dans la conclusion, il est dit aussi pour l'anémo que "les biais varient considérablement selon la gamme des vitesses (ce qui n'est pas gênant en soi) et l'appareil. Ce dernier point ruine toute tentative de correction à postériori des données" Donc si on savait corriger le maxi assez correctement, on aurait les données homogénéisés de rafales maxi, comme pour les autres paramètres où on a pu le faire correctement scientifiquement et pas à la louche ! Ce genre de document de Pierre Bessemoulin, non revu par les pairs internationaux est un problème (c'est comme son document sur la canicule de 2003 où il parle des records nationaux de Txx, il ne faut pas m'en parler, d'autant plus qu'après avoir vu les calamités comme Conqueyrac et St Christol les Alés, il m'a achevé quand j'ai visité Vallon Pont d'Arc fin septembre 2013 : énorme classe 5 cloisonnée, alors qu'il se permet de rejeter la valeur d'un autre pays, sans faire le ménage dans son propre réseau...) Il faudrait que les locaux se renseignent pour savoir si l'anémo de Brest na pas été déplacé où si les obstacles ont changé significativement autour, car bien avant que ce sujet ait été abordé, il me semblait avoir vu depuis quelques années, des écarts différents avec les autres stations, que je ne voyais pas avant (mais bon comme je n'ai pas étudié le sujet,c'est peut-être à cause de l'aléa du vent maxi sur 0.5 s représentatif que sur 5 m, mais ça m'a attiré l'oeil depuis pas mal de temps). Enfin le plus pénible, c'est que même si on disposait d'un bon anémo avant 81, sans métadonnées disponibles, difficile de calculer des durées de retour assez crédibles. Si tu voyais où l'anémo de Cépet était placé bien avant 81, c'est totalement différent et inimaginable, bien loin et bien plus bas que l'actuel emplacement et en prime, abrité du vent dans certains secteurs.
  24. 167 km/h en 67, ça a autant de valeur que les plus de 180 km/h au Luc à ces époques lointaines. Ca va biaiser considérablement l'estimation de la durée de retour, vu que ça été relevé avec l'ancien anémo qui surestimait en général, sans qu'on puisse affirmer que c 'est le cas pour Brest ce jour-là. Plus ça soufflait fort et plus ça surestimait à cause des aimants qui se déréglaient (les écrous se dévissaient) et se rapprochaient des bobines, ce qui augmentait le courant induit, mais pas toujours dans ce sens d'une station à l'autre, car certains pour compenser, touchaient à la louche au réglage des aimants pour que l'enregistreur/grapheur mécanique, n'arrive pas en butée facilement à 50 m/s. J'ai vu des graphes d'essais de certains de ces anémo. Un exemplaire donnait en soufflerie 60 m/s pour 38 m/s de réel et un autre du 49 m/s pour du 70 m/s de réel...A ce niveau lamentable, autant se priver d'anémo et estimer le maxi à l'oeil. On ne peut donc pas prendre en compte les valeurs d'avant 81 (certaines stations ont commencé à être équipées du "nouvel" anémo à partir de 70, il faudrait savoir lesquelles précisément pour étendre les séries sur elles) Dans l'étude de la DSO, il est dit que s'ils avaient mesuré la vitesse à partir de la fréquence plutôt que d'après le courant induit, ils auraient pu corriger (vu qu'on aurait obtenu le nb de tours maxi de moulinet, malgré un courant mesuré totalement faux ). Les maxi d'avant 81 sont impossibles à corriger.
  25. Pour les amateurs d'explications possibles sur les variations de T globale à court-terme, voir cet article chez RC : http://www.realclimate.org/index.php/archives/2013/12/the-global-temperature-jigsaw/ Pour ceux qui préfèrent l'allemand : http://www.scilogs.de/klimalounge/das-globale-temperatur-puzzle/
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