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Higurashi

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Perturbation tempérée

Perturbation tempérée (15/24)

  1. Il me semble que le paragraphe de discussion nuance quand même un peu les choses. On peut notamment lire : "although the NHA probabilities reported above are all higher than 50% (best estimates), these events remain possible, and the probability to encounter them again is not that small (best estimates range from 14% to 44%, depending on the event)". Donc la probabilité de retrouver un épisode type 2012 est au moins de 14 %, ce qui est une probabilité faible mais pas presque nulle.
  2. Sauf que, dans cet exemple, le résultat final est connu avec un très haut niveau de confiance. La situation est bien différente en ce qui concerne le sujet du topic !
  3. Bonjour, L'ouvrage de Frank Roux "Fureurs des cieux" me semble adapté. https://www.editions-ellipses.fr/accueil/8898-fureurs-des-cieux-cyclones-tropicaux-et-autres-tempetes-9782729874315.html
  4. L'œil d'Humberto photographié par Jonny Kim depuis l'ISS. https://www.facebook.com/photo/?fbid=1438534694506569&set=a.195362705490447
  5. La cellule qui frôle actuellement le sud de Forbach (Moselle) est impressionnante : flashs et tonnerre en continue !
  6. Effectivement. On est tenté de penser que le relief agit comme une perturbation de l'organisation supercellulaire environnante, mais les études de processus montrent que c'est bien plus complexe. Je mets le lien de l'étude pour éviter de prolonger le HS. N'hésitez pas à la consulter. https://www.science.org/doi/10.1126/sciadv.adx0513
  7. Je ne sais pas de quelle publication vous tirez ces conclusions, car l'étude d'où provient la figure plus haut montre qu'en climat réchauffé, la fréquence tend à augmenter en allant vers l'est.
  8. Une étude surprenante, qui montre que toute intuition simple est probablement fausse. https://www.science.org/doi/10.1126/science.ads1957 Le communiqué de presse : A pollution paradox: Wildfires in the western United States may improve air quality
  9. Merci pour l'effort de recherche. J'insiste quand même sur l'importance de bien distinguer les échelles de temps. C'est l'un des premiers piliers que l'on intègre en sciences physiques. À moins d'être déjà formée, une personne qui va consulter des cartes de SSTs après avoir vu cette liste va avoir la pensée réflexe : anomalie froide → déclin de l'AMOC. Or, il existe toute une littérature des échelles interannuelles et décennales qui ne fait pas appel à cela. En soi, c'est bien parce qu'il y a cette multiplicité d'échelles et de mécanismes que le sujet n'est pas simple. Il faut respecter cette complexité. Je me souviens qu'en 2015, beaucoup parlaient de l'AMOC lorsqu'une anomalie froide particulièrement forte est apparue dans le gyre subpolaire, déjugeant les raisonnements d'échelles. Les études ultérieures ont bien pensé à rappeler de ne pas tout mélanger. https://www.annualreviews.org/content/journals/10.1146/annurev-marine-121916-063102 https://os.copernicus.org/articles/18/953/2022/
  10. Depuis 2000, le signal ne sort probablement pas encore de la variabilité, ce qu'on devine d'ailleurs sur le graphique posté par Sky blue plus haut. Le lien est un peu mieux établi si l'on démarre au début ou au milieu du vingtième siècle (et encore, ça reste débattu car on connaît mal l'état de l'AMOC avant 1990). Attention à l'interprétation en termes de causalité. Si vous regardez la décomposition du MOC, vous voyez que c'est essentiellement la partie "Ekman" qui explique cette chute, indiquant un forçage de l'océan par le vent. Ici, la causalité est donc surtout dans le sens atmosphère → océan !
  11. À quelle échelle de temps ? Une anomalie froide qui se développe sur quelques années, voire décennies, met en jeu des processus bien différents d'une anomalie qui se détecte sur un siècle (après avoir filtré beaucoup de variabilité). Ces derniers mois, on retrouve une anomalie froide au niveau du gyre subpolaire, après plusieurs années dominées par des anomalies chaudes (cf. figure ci-dessous). Mais à cette échelle, il faut penser autrement qu'en accélération / ralentissement de l'AMOC (les observations des réseaux RAPID et OSNAP le montrent bien).
  12. Merci du lien. L'article évoque des techniques de prévision météorologique appliquées à des phénomènes de hautes latitudes (Norvège, mer de Barents), mais c'est intéressant.
  13. On peut également citer le rapport de l'OMM, avec un effet estimé neutre à légèrement refroidissant sur 2023-2024 (cf. figure 12).
  14. Bonjour, On sait dire des choses sur certaines grandes tendances. Par exemple, on a observé une expansion vers le pôle en moyenne zonale et annuelle dans chaque hémisphère. L'expansion de l'hémisphère sud est assez bien reliée aux forçages par les GES et l'ozone stratosphérique, contrairement à l'hémisphère nord où la variabilité naturelle multi-décennale a probablement joué un rôle important. Mais dans le détail, c'est bien plus complexe puisque l'amplitude et le signe des changements dépendent de la saison, de la longitude et de la période d'étude. Il y a également la question des métriques utilisées pour définir le bord des cellules, qui n'est pas complètement résolue à ma connaissance. Il faut aussi voir que la NAO a sa propre dynamique, avec la présence d'un régime anticyclonique au sud du jet avec ou sans cellule de Hadley. De ce que j'ai lu, ce qui joue surtout pour l'Europe et la zone méditerranéenne, c'est la modulation de l'onde stationnaire euro-atlantique. Il n'y a pas de relation directe entre les deux. D'ailleurs, on observe plutôt une contraction sur notre secteur géographique, preuve qu'on ne peut pas raisonner aussi simplement.
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