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acrid vintaquatre

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À propos de acrid vintaquatre

  • Date de naissance 26/10/1988

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    Saint-André-Allas (225 m) à 5 km à l'ouest de Sarlat (Périgord Noir), Condat-sur-Vézère (88 m) pour le travail
  • Site web
    https://www.climatedata.fr/

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Orage supercellulaire

Orage supercellulaire (14/24)

  1. Salut à tous ! De retour par ici car c'est la saison (celle que je préfère soit dit en passant). Nous n'en sommes qu'au début mais avant d'avoir 10 000 trucs à dire, quelques mots sur l'avancée du jardin. Depuis janvier on a pas mal travaillé dehors l'air de rien : - Aménagement du poulailler et de l'enclos pour nos 3 nouvelles colocataires à plumes. Elles ont 118m², de quoi gambader et ne pas transformer ce morceau de jardin en terre battue ^^ On l'a implanté au niveau de la fosse et des drains, vu qu'on ne peut de toute façon pas y planter grand chose et que ce sont surtout des "mauvaises herbes" qui y poussent en temps normal. Un ami nous a construit une structure de "pergola pour poules" adossée à l'abri car tout est en plein soleil et elles apprécieront sans doute un peu d'ombre en plein été. Je vous passe les anecdotes sur les multiples évasions des premières semaines en raison de leur petite taille et de notre choix de grillage à moutons. Le problème est réglé désormais - Défrichage de notre futur terrain en face de la maison : les propriétaires actuels (un héritage) ont passé la lame pour faire une traversée au milieu d'un petit bois-roncier qui prenait la moitié de la parcelle constructible. Puis nous avons continué de dégager ronces et grillage et enfin d'éclaircir le bois en gardant les arbres les plus vigoureux afin qu'on puisse continuer à passer entre chaque. Et broyage de tout ce joyeux bazar qu'on redépose directement au sol. Il y a encore un peu de travail, mais on commence à en voir le bout ! - Et les travaux classiques d'hiver : taille de la vigne et de l'osier, nettoyage des jardinières, tuteurage des framboisiers qui commencent à tout envahir (l'hiver prochain on va enlever des pieds, il y en a jusque chez les voisins). Pour ce qui est de l'avancée de la végétation, de l'avance comme chaque année désormais...La douceur de février est passée par là, elle a duré plus d'une semaine en milieu de mois et forcément, difficile de l'arrêter après ça. Les séquences un peu plus fraîches (notamment la semaine dernière) ont quand même permis de ralentir un peu. Jacinthes et narcisses sont sorties au début du mois de mars et actuellement sortent les premières tulipes. On est dans la moyenne des dernières années. Forsythia, romarin et prunus en fleurs (ces derniers ont commencé en février). Des feuilles sur l'amandier et plus récemment sur le pêcher et également sur les lilas (qui étaient entrés en floraison en décembre...) et les rosiers. Les bourgeons sont présents sur tous nos autres arbres (ceux qui n'ont pas péri depuis leur plantation), plus ou moins gros selon les espèces. Pour les semis (potager et fleurs) nous attendrons notre retour de vacances mi-avril pour nous en occuper car on se voit mal emmener tous les semis en vacances, la voiture risque d'être assez chargée comme ça Il y a peu je suis retombée sur ces deux photos d'il y a 3 ans, quelques mois après notre emménagement, quand nous plantions nos haies et les première plantes grimpantes autour de la terrasse. Ca fait vraiment plaisir de voir où on en est aujourd'hui et comment tout ce beau monde s'épanouit, malgré les quelques ratés et décès constatés entre temps...Quand j'avais été cherché les boutures de chèvrefeuille, la dame m'avait dit que ça pousserait vite une fois implanté...Bon bé oui (et encore je l'ai bien taillé à l'automne dernier)
  2. Je n'avais pas vu que @Ptitlou avait fait le sondage. Merci beaucoup car hier dans la voiture je me suis dit "ha mais oui il fallait que je fasse un tableau pour les participants, un truc en plus dans ma check-list de trucs plus ou moins urgents, houlala" Si je me fie aux réponses, on partirait donc dans tous les cas sur le weekend du 12-13 avril pour une rencontre "centrale". A voir pour le jour et le lieu Pour effectuer une rencontre en Ariège Terre Courage, libre à vous de le faire, on ne va pas vous en vouloir nous "les nordistes du SO" @Matpo ne soit pas trop exigeant sur les jours et heures pour votre probable future rencontre orageuse. Vu comme un orage c'est devenu rare, il faut prendre ce qui vient hein
  3. Le minimum estival est en effet un point commun entre océanique et méditerranéen, ce qui laisse à penser souvent que le deuxième n'est qu'une variante plus méridionale et "abritée" du premier. D'où je pense la difficulté qu'a tout le monde à délimiter précisément où se fait la transition et les débats qui s'en suivent. La végétation est un excellent marqueur des deux domaines. Autant parfois la délimitation est nette car aidée par des reliefs, autant elle est parfois plus progressive. Et encore, il y a des secteurs de plaine où c'est très net en quelques km : vallée de l'Aude par exemple où on passe très vite au méditerranéen pur à l'est de Carca (et c'est d'autant plus marqué qu'on arrive dans un des secteurs les plus secs du domaine med). Globalement je trouve que la limite est plus nette à l'ouest qu'à l'est du bassin med français. Comme tu l'évoques pour chez toi, les pluies estivales augmentent à mesure qu'on rentre dans les terres, mais c'est vraiment progressif. Beaucoup de stations des plaines du Languedoc au pied des Cévennes sont autour de 40 mm mensuels l'été, soit parfois plus que les spots atlantiques et pourtant on reste dans un environnement méditerranéen. Le ratio pluies estivales/automnales est un bon marqueur (le maxi automnal comptant autant que le mini estival), car sinon on observe peu ou prou la même dichotomie sur les 3/4 de la France. Même Biarritz a un minimum estival (3 mois par an il tombe moins de 100 mm mensuels ). Et je dirais même que l'équilibre entre les saisons est approché plutôt quand on va vers l'océanique dégradé (exemple du bassin parisien où ça varie vraiment très peu d'un mois sur l'autre). Le climat du bassin aquitain est un peu à part car même si c'est assez homogène, on a un maximum printanier qui prend de plus en plus le dessus sur l'automne à mesure qu'on va vers l'est et les Pyrénées. Le minimum estival disparaît complètement dans les climats d'abri (minimum hivernal), ainsi que sur le centre-est où l'été est plutôt bien arrosé. Je trouvais l'indice d'aridité (annuelle ou estivale) que @dann17 avait modélisé bien plus pertinent qu'une simple répartition des pluies, car il est vraiment réaliste pour connaître à la fois les différents domaines climatiques, mais aussi pour qualifier certaines périodes sèches au regard de l'environnement pas forcément adapté à ces conditions. A défaut de pouvoir utiliser cet indice complexe, l'indice d'aridité de De Martonne est déjà un bon début. Ce qui pêche le plus c'est qu'il ne prend pas en compte l'hygrométrie, pourtant cruciale en été (34°C secs avec un vent type chalumeau n'auront pas du tout le même effet que 34°C avec une HR >50 %, les humains préfèrent le premier, les plantes le deuxième).
  4. Ca me tue de voir autant de mimosas en Bretagne quand ça fait 3 ans que j'essaye que le mien pousse Chaque hiver une ou deux gelée(s) à -5°C/-6°C et hop il grille et repart du pied au printemps qui suit. Au final, il a toujours la même taille depuis que je l'ai planté...🙄 (oups je ne suis pas sur le topic jardinage) Bref je ne vis pas dans une région où il fait bon de cultiver des espèces trop exotiques, malgré que les fortes gelées soient 3 fois moins courantes sur ma colline qu'en vallée. Ou alors il faut vivre contre une falaise plein sud (pour ceux qui connaissent le jardin exotique de La Roque-Gageac), mais vu les éboulements chaque hiver, ce sera sans moi Je vis à l'écart de la plupart des risques naturels (inondations, retrait-gonflement des argiles, éboulements, glissements de terrain...Pour les plus importants) et je pense qu'aujourd'hui c'est plus important que jamais. Bref ! La réflexion que je me fais, suite à mes observations d'amatrice de jardinage, à ce que je vois un peu partout et à vos messages, c'est que beaucoup de gens pas forcément bien renseignés pensent qu'avec le RC c'est trop cool, on peut se mettre à cultiver des tas d'espèces plus au nord que leur aire d'origine, tout ça...Alors qu'en fait je trouve cette nouvelle donne climatique hyper compliquée pour qui jardine un minimum et encore davantage pour les agriculteurs. Et ce dans toutes les régions (ma réflexion ne s'applique pas qu'à mon secteur)... Les étés sont globalement de plus en plus secs et chauds, mais les espèces méditerranéennes ne supporteraient pas les périodes humides et grises où rien ne sèche. Dans le même temps les espèces autochtones supportent de plus en plus mal ces dits étés. Le printemps commence de plus en plus tôt (ça fait longtemps que février n'est plus un mois d'hiver puisque les 20°C y sont atteints tous les ans depuis 2019 et pas juste sur une journée !), mais le gel printanier est toujours aussi courant. Bien souvent la végétation (les espèces les plus précoces) redémarre même en novembre-décembre. Par exemple cette année avec le mois de novembre exceptionnellement doux et ensoleillé et un mois de décembre pas fou j'avais encore des framboises, des belles fleurs sur les géraniums et des bourgeons sur plein d'arbustes à Noël et BAM quelques jours plus tard 4 jours dans le brouillard épais avec 0 à 1°C de max en journée. Aucune espèce n'est apte à supporter de tels extrêmes en peu de temps. De même que notre environnement n'est pas apte à encaisser sans broncher plusieurs mois secs puis de se prendre 200 mm en un mois. Bien entendu, pour mon jardin je préfère encore avoir trop d'eau que pas assez et manquer d'un peu de chaleur que d'enchaîner les canicules, surtout vu ma situation sur une colline calcaire où je ne suis jamais importunée par le "trop d'eau", mais ça reste compliqué à gérer ces enchaînements d'extrêmes. Chaque début de printemps je serre les fesses pour ne pas avoir une année comme 2022 où nous venions de planter tous nos arbres et plantes et où nous avons enchaîné sécheresse printanière, puis gel et même neige et vent glacial en avril, puis 3 canicules dont une qui a duré 2 semaines et la sécheresse qui a duré des mois et des mois. Un enfer et malheureusement ça risque de se reproduire. Pour autant des années comme 2024 nous rappellent qu'il faut réfléchir à deux fois avant de planter des espèces méditerranéennes trop sensibles à l'humidité. Bref on ne va nulle part vers une "méditerranéisation" du climat à dominante océanique, ou tout au plus sur le plein été (et encore ça se discute). Le bassin parisien n'aura pas non plus le climat du bassin aquitain, même si les températures et l'ensoleillement y progressent. Ce dernier hiver nous a montré à quel point les périodes anticycloniques grises pouvaient être longues dans les régions du centre et du nord de la France. Désolé mais un tel enchaînement n'existe pas dans le sud-ouest, même dans le trou à m**** qu'est la vallée de la Garonne (cf. ensoleillement moyen d'Agen en hiver). On connaît la crasse anticyclonique mais pas pendant des mois comme ça. 5-6 jours d'affilée c'est déjà beaucoup et ça va très rarement au-delà. Les régime de temps ne sont pas les mêmes non plus, même si on vit des deux côtés dans de l'océanique "dégradé", les plaines du sud-ouest sont entre deux massifs montagneux et un océan et ça influence pas mal de choses. Exemple, dans le nord de la France le vent dominant est d'ouest jusqu'en Lorraine. Ici à 200 km de l'océan il est moins courant que le vent d'autan, qui domine printemps, été et début d'automne. Hors le temps sensible sera évidemment très différent dans une configuration ou dans l'autre. En gros on ne sait pas vraiment où on va, mais on y va et les choix pour s'adapter sont difficiles à faire... Pour terminer sur une note positive, quelques photos du fameux jardin exotique de La Roque-Gageac Et pour finir, puisque tout le monde y va de sa note bretonne, le jardin exotique d'Audierne en Sud Finistère :
  5. En effet ma comparaison était plutôt entre facteurs limitants (étés secs pour les espèces med et sols drainants pour les espèces que j'évoquais par chez moi) qui sont différents mais où finalement il s'applique le même principe des espèces capables de supporter ou non ces conditions climatiques ou édaphiques. Je ne sais pas si c'est clair quand j'explique Cela dit, certaines espèces purement méditerranéennes peuvent très bien s'adapter dans la région à condition de ne pas avoir besoin de trop de soleil l'hiver et d'avoir le sol approprié (bien drainé pendant les -parfois longues- périodes humides en hiver). Mon bébé olivier se porte très bien car sol très calcaire et en pente (là où les espèces plus autochtones vivotent depuis qu'on les a plantées...), mais je n'aurais jamais pu faire la même chose dans mon ancien jardin en vallée de la Dordogne où le sol était très riche et pas franchement bien exposé. Mais ça reste des adaptations où on force un peu le destin, en aucun cas du peuplement spontané...
  6. Même si la plupart des espèces viennent du bassin méditerranéen, ce n'est pourtant pas un marqueur typique, plutôt un reflet de la chaleur des étés. La cigale grise en est un bon exemple car elle ne se limitait déjà pas au bassin med avant, mais surtout sa population s'est largement étendue sur le territoire au fil des années avec les étés de plus en plus chauds. Et pourtant on ne peut pas dire que les secteurs où elle est présente aujourd'hui s'apparentent au domaine méditerranéen. Il y en a toujours eu chez nous et dans le Lot voisin, donc assez éloignés, et pas juste de manière isolée dixit des anciens "du cru", mais elles sont encore plus nombreuses qu'avant. Désormais dans les secteurs favorables (notamment les milieux secs que je présentais hier dans mon précédent message), c'est un vacarme presque assourdissant pendant le plein été. Pour d'autres espèces c'est le même constat. La cigale rouge qui était auparavant typique du SO, remonte désormais sur les régions centrales. La cigale lyriste était presque purement méditerranéenne avant et j'en entends de manière isolée par chez moi depuis 2021. Quand je suis allée dans l'Aude l'été dernier j'ai pu constater qu'on n'entendait qu'elles et aucune cigale grise, les auraient-elles remplacées ? C'est finalement comme les espèces végétales, il y a une extension vers le nord de toutes les espèces méridionales, tant que les facteurs limitants ne sont pas trop nombreux. Et on va même devoir peut-être "forcer le destin" pour repeupler certaines forêts de la moitié nord de la France, où les espèces autochtones souffrent et meurent à grande échelle à cause des canicules et des sécheresses estivales récurrentes. Et pour rebondir sur ce qui a été dit sur les espèces méditerranéennes qui sont là avant tout parce que ce sont les seules à supporter la sécheresse estivale, c'est exactement ce que j'expliquais pour les causses périgourdin et lotois où on retrouve exclusivement des chênes verts et pubescents, quelques arbustes peu exigeants et de la garrigue "méditerranéenne", alors que nos hivers ne sont pas les plus ensoleillés et dans des temps désormais anciens ils pouvaient même se rencontrer des températures sacrément froides. Mais les conditions pédologiques font que la végétation océanique locale ne peut pas se développer correctement par manque d'eau dans les sols l'été.
  7. Alors c'est très gentil pour l'invitation @guilamus mais pour une rencontre ça va faire sacrément loin pour nous sur la journée et je compte profiter du très peu de weekends intégralement à la maison. Donc à voir en fonction des autres participants potentiels à cette future rencontre si vous vous faites un plan dans l'Ariège (en plus de celle organisée par @Nath-tlse) ou si on maintient l'idée d'une rencontre quelque part plus ou moins au milieu du SO ou un peu plus au nord. Je sais qu'il y en a comme @Ptitlou qui seront du même avis que nous forcément, il y a des toulousains que ça ne gêne pas de bouger au nord comme au sud, d'autres plus au sud qui préféreront l'Ariège... Comme dans tous les cas la date et le lieu ne pourront pas convenir à tout le monde, on fera à la majorité Et au pire avec Louis on se fera une mini-rencontre SO chez nous le 1er juin comme c'est déjà prévu
  8. En effet, beaucoup de peuplement de chênes verts chez nous, particulièrement aux alentours de la vallée de la Dordogne dans sa partie sarladaise. Chênes verts et chênes pubescents ont des exigences climatiques estivales qui se rencontrent chez nous : chaleur présente avec ~29°C en journée sur le plein été (davantage depuis une dizaine d'années forcément...) et un plutôt bon ensoleillement. Et surtout une très bonne exposition puisqu'ils peuplent très majoritairement les falaises exposées au soleil (chênes verts) et les coteaux (chênes pubescents). Quand on s'enfonce dans les forêts (très épaisses et donc ombragées, d'où le nom de "Périgord Noir"), ce sont plutôt d'autres espèces qui prennent le relais comme les châtaigniers, de la pinède (pas forcément "naturelle" quoique pas plantée géométriquement non plus) et les robiniers (très envahissants pour ces derniers !!!). Si ces deux types de chênes se développent autant chez nous c'est certes une question de climat plaisant, mais surtout en raison des sols très calcaires et des pentes (on en ch** à mort pour réussir à implanter d'autres arbres sur notre terrain en pente et très drainant !). D'ailleurs, pour aller à l'extrême, en allant sur le causse au nord du Sarladais et qui englobe l'extrémité sud de la Corrèze et une grosse partie nord du Lot, il n'y a aucune autre espèce qui arrive à pousser, pourtant il n'y pleut pas moins (voire même un peu plus, le secteur étant davantage favorisé que nous par les orages printemps/été). Le chêne pubescent souffre même des canicules et sécheresses estivales trop fortes, pourtant un marqueur assez méditerranéen. Le causse n'était vraiment pas joli à voir en sortie d'été en 2018, 2019, 2020, 2022...Beaucoup d'arbres sont morts à cause de ses récurrences... Quelques photos d'illustration de ces peuplements aux alentours de la maison ou au-dessus de la vallée du Céou (on aperçoit sur l'avant-dernière photo le village de Daglan où il y a une de mes stations soit dit en passant 😛 ) : L'avantage de cette espèce est aussi purement esthétique, car il offre des paysages magnifiques de mi-novembre à mi-décembre ^^ On voit bien sur cette dernière photo que les chênes verts poussent le plus souvent à même la roche. Et après tout c'est au pied de ces deux espèces qu'on trouve principalement les truffes, c'est dire l'importance qu'ils ont ici, puisqu'il y a encore 150 ans il y en avait tellement qu'on les donnait à manger aux vaches (quand on connaît le prix aujourd'hui, ça laisse songeur...). Quand je suis arrivée dans le secteur il y a pas mal d'années maintenant, je m'étais fait pas mal de fois la réflexion qu'il était un parfait exemple de la mosaïque de peuplements qu'on peut retrouver en fonction des sols. Car on passe vraiment d'une végétation très gourmande en eau en fond de vallée à une végétation très sèche 150 mètres plus haut dans un rayon de quelques hectares seulement, avec toutes les strates intermédiaires. Un peu à la manière de l'étagement en montagne en fonction de l'altitude, on retrouve la même chose en fonction des sols ^^ Un bon terrain d'étude pour les férus de bioclimatologie, de pédologie et de botanique en général tiens
  9. Les séquences oraquoi ??? Les canicules qui se finissent par des orages dans le SO c'est un temps ancien ça (que j'ai réussi à connaître en arrivant dans la région il y a 15 ans...). Maintenant ça se finit par des stratus et du vent d'ouest après une semaine à 24°C de Td où tu dégoulines dès le petit matin (merci la prise en sandwich entre air maritime et air caniculaire qui marque désormais la moitié des séquences chaudes dans la région). Hein @Matpo ? Pardon pour cette boutade jeb, mais les orages on en a seulement au printemps désormais (et encore) Oui clairement je rejoins certains d'entre vous, aujourd'hui je n'arrive plus à concevoir que le climat med puisse faire encore rêver des gens quand on y voit la tronche des étés depuis 7-8 ans, à moins d'être un reptile (donc à sang froid) 🤷‍♀️ Avoir un temps stable et un bon ensoleillement je le conçois, mais désormais ça se fait obligatoirement avec des canicules et des sécheresses météo qui s'éternisent, même chez nous dans le SO, à moins d'avoir un flux de N/NE (rare) qui amènera...Simplement un temps de saison ! Les rares fois où je suis allée chez mes beaux-parents à Avignon en juin-juillet ces dernières années, je suis pourtant tombée sur des périodes "normales" thermiquement et sans mistral. La température ne descend pas sous les 24-25°C la nuit (en banlieue pavillonnaire, pas en centre-ville). Clairement il n'est plus possible d'y vivre confortablement sans climatisation, et pourtant je supporte bien plus facilement la chaleur que le froid...Alors certes l'air est plus sec que chez nous avec les mêmes températures, mais il n'y a aucune pause pendant 3 mois, c'est juste déprimant...
  10. Et des rafales max qui sont restées au-dessus de 100 km/h jusqu'à 2h du mat ! L'épisode aura été plus fort chez nous qu'à Tooloose en fait Dans le secteur de Monpazier en Sud Dordogne il y a eu 2 incendies hier fin d'après-midi : provoqués par le vent (branches tombées sur une ligne à haute tension qui ont provoqué un arc électrique) et bien sûr entretenus par le vent tempétueux...11 hectares brûlés au total... Ça soufflait autour de 80 km/h dans le secteur (relevés de la radome de Lacapelle-Biron car celle de Monpazier ne mesure pas le vent).
  11. 89 km/h relevés au max à Gourdon à 12h et des rafales qui se maintiennent au-delà de 80 km/h depuis la fin de matinée. Ici ça doit avoisiner les 70 km/h sur la colline car on est sur le versant ouest donc légèrement protégés, mais c'est clairement un cran au-dessus d'hier...Vivement la fin 😶 Nous sommes passés en jaune aujourd'hui tout de même, hier encore en vert 🤷‍♀️ (oui avec 60 km/h les arbres tombent chez nous).
  12. Exactement ! Je déteste le vent quelque soit sa direction, même un courant d'air dans une pièce je n'aime pas ça 😅 En hiver ça te gèle sur place et en été ça dessèche tout... Comme tu le dis, les seuls moments où je souhaite une brise c'est quand il fait très chaud et/ou lourd 😶 72 km/h relevés à 11h à Gourdon, généralement autour de 50 km/h aujourd'hui et c'est déjà beaucoup trop pour moi 😶 Le seul avantage c'est que le linge sèche super vite dehors 😅
  13. Suivi à la sortie de l'hiver, des chiffres pas fous, mais toujours meilleurs que l'an dernier (comment faire pire ?)
  14. Alors je connais Monflanquin, c'est une belle bastide donc pourquoi pas et La Roque-Gageac c'est à 15 petites minutes de la maison (encore plus près que quand nous étions à Sainte-Mondane l'an dernier). Et je n'ai pas regardé où est Albas à vrai dire, ça ne me dit rien du tout en fait, mais ce ne sera pas sur la route. Donc à voir selon les participants
  15. Bah on va attendre des retours, mais on ne va pas attendre de trop non plus car : lieu en fonction des participants -> participants en fonction de la date et du lieu -> lieu en fonction des participants, etc. C'est qui de l'œuf ou de la poule qui est apparu en premier ??? (Désolé mais je viens de constater que la crêpe mangée au petit déjeuner était vachement jaune car le jaune des œufs de mes poules est vachement coloré, donc en voyant ta question j'ai pensé à mes poules)
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