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anecdote

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Tout ce qui a été posté par anecdote

  1. N4SH >> et SURTOUT beaucoup d'espoir pour des chutes de neige abondantes, plus que pour des records de froid !
  2. Je suis très surpris par la réussite des prévisions de Florent : un été démarrant fort en juin (très chaud), beaucoup plus mitigé en juillet avant de décliner en août (frais effectivement). Tout bon au niveau des températures ! et même le début septembre !
  3. Je ne suis pas d'accord : une vague de froid apporte toujours des températures suffisamment négatives pour que la neige tienne au sol. Ce n'est donc pas un +1°C d'augmentation en un siècle qui va changer la donne. Trop peu significatif. Il peut très bien tomber 1 m voire 1,50 m de neige localement sur les plaines du sud de la France : il faut pour cela un froid de surface assez vif (pas besoin de -10°C, -3°C suffisent largement) et surtout une dépression en Méditerranée où l'air chaud s'élève "en coin" en altitude au-dessus de l'air froid ; il faut que cet air chaud ait longuement voyagé depuis l'Atlantique à la Méditerranée afin de pouvoir stocker de grandes quantités d'eau. Prenons l'exemple de fin janvier/début février 1954 : Le 27 (lien ci-dessous), regardez non pas la dépression en Méditerranée, mais celle plus à l'ouest sur l'océan : très creuse, elle aspire de l'air très doux, déjà humide, et qui va se charger encore plus en humidité au fil de son voyage qu'on va suivre. http://www.wetterzentrale.de/archive/ra/19...00119540127.gif Le 28, la langue d'air chaud atteint le Portugal : http://www.wetterzentrale.de/archive/ra/19...00119540128.gif Le 29, elle atteint le bassin méditerranéen occidental : http://www.wetterzentrale.de/archive/ra/19...00119540129.gif Notez bien que l'air chaud, poussé par l'air frais situé plus à l'ouest, se heurte à l'air froid situé plus à l'Est (lequel est issu d'Europe via la dépression située en Méditerranée le 27). De plus en plus coincé, le rejet de l'air chaud en altitude devient violent le 30 : http://www.wetterzentrale.de/archive/ra/19...00119540130.gif Le front est probablement occlus le 31, les Alpes et la Côte d'Azur étant affectés par les chutes de neige (60 cm vont s'accumuler au Luc (Var)) : http://www.wetterzentrale.de/archive/ra/19...00119540131.gif Maintenant regardez ce qui se passe le 2 février ; une petite dépression se crée au large du Portugal : http://www.wetterzentrale.de/archive/ra/19...00119540202.gif Le 3, elle se creuse davantage, étant située dans les parages de Madère : http://www.wetterzentrale.de/archive/ra/19...00119540203.gif Le 4, elle passe par Gibraltar, l'air chaud qu'elle aspire depuis une zone océanique douce se retrouve coincé entre l'air frais qui le pousse vers l'Est et l'air froid qui s'est longuement déversé en Méditerranée (plus à l'Est). Le tout se décale lentement vers l'Est : http://www.wetterzentrale.de/archive/ra/19...00119540204.gif Il commence à neiger sur les Pyrénées orientales le 4 en journée. Le 5, l'humidité de l'air chaud (rejeté en altitude de la Sardaigne aux Pyrénées, quasiment coincé) se déverse sous forme de lourdes chutes à Perpignan, où la couche cumulée atteindra 85 cm d'épaisseur : http://www.wetterzentrale.de/archive/ra/19...00119540205.gif A noter que fin février 2001, avec près de 50 cm de poudreuse dans l'ouest varois (région de St Maximin), n'a pas nécessité de gel important pour que la neige tombe et tienne en quantité. Tous les espoirs sont donc permis.
  4. A noter que la grande crue de la Seine en janvier 1910 fit suite à une très longue période assez sèche (> 10 ans avec < 600 mm/an). Comme quoi sonner l'alerte en 2002 (tohu-bohu médiatique) n'était pas particulièrement utile : à tout moment, la Seine peut connaître une grande crue (certes plutôt en hiver).
  5. A force d'invectiver Dame Nature, c.c.incus finira par se prendre 600 mm d'eau en 24 h, il ne va pas comprendre son malheur... Sinon, c.c.incus, il existe dans le commerce des systèmes d'arrosage par pluie fine qui permettent d'arroser sa pelouse et de rêver à des jours meilleurs... pour 30 euros tu dois pouvoir faire pleuvoir
  6. tom57 >> décembre 1961 fut très contrasté, avec une première quinzaine extrêmement douce (min 14°C à Paris le 11, 4 jours consécutifs avec Tn > 14°C à Toulouse, des maxi supérieurs à 20°C dans le sud) et une seconde quinzaine beaucoup plus froide, avec une chute de plus de 20°C en une semaine, toutes régions confondues. Si janvier 1966 a été marquée par 3 semaines de grand froid, avec un très bel épisode neigeux en IDF le 11 (20 cm à Paris), la dernière semaine de janvier et surtout le mois de février ont été extrêmement doux : pratiquement aucune gelée en février sur le territoire. L'anomalie positive de février (par rapport à la période 1961-1990) est de +4°C en IDF, si mes souvenirs sont bons. Sinon je ne me souviens pas trop de janvier et février 1962 ni de décembre 1965...
  7. Plus que 3 mois avant de sentir les grands froids hivernaux prévus en décembre. Ca s'annonce passionnant !
  8. C'est que je suis fatigué d'écrire le mot AMP et de me prendre dans la foulée une volée de critiques sur ce forum. Par contre, quand je suis l'évolution du temps et que j'essaie de prévoir intuitivement la position des centres d'action, je pense toujours AMP, et ça aide bien. En tous cas merci Gombervaux pour avoir précisé ta pensée, ça me rassure.
  9. Les records de chaleur pour un début septembre sont de l'ordre de : 30-32°C sur les côtes, 33-35°C sur le nord, 36-38°C sur le sud. Une exception : 40°C à Ajaccio le 17/09/1975. Ville où 4 semaines auparavant (le 24 août), on avait enregistré un maximum de 21°C ! Il a fait chaud début septembre pas plus tard que l'année dernière, avec 32°C sur certaines îles bretonnes et un temps magnifique.
  10. Gombervaux, toujours là pour faire du mauvais esprit (se moquant de mon pseudo ; rares sont ceux qui font ça sur le forum, mais peut-être que les modérateurs jugeront Gombervaux en conséquence), n'a sûrement pas lu le livre de Leroux et méprise sans doute les basses couches de l'atmosphère. Il nous apprend aussi qu'un scientifique isolé a tort. Une attitude positive serait qu'il ramène les brebis égarés vers le bon chemin en leur expliquant que la théorie de Joly est meilleure que toutes les autres. Mais pour cela, il faut fournir des arguments sur le fond et c'est plus difficile que d'être sarcastique.
  11. kaiser >> toute incursion d'air froid en hiver en Méditerranée donne lieu dans un premier temps à de petites mais creuses dépressions, mais celles-ci ne sont pas placées au hasard : pour le nord de l'Algérie, le mieux est qu'il y ait pénétration d'air froid par la vallée du Rhône et par les Balkans de manière simultanée : ainsi l'air doux ne peut s'échapper qu'en altitude dans une dépression coincée entre Espagne et Italie. Il se rabat alors sur le relief nord-algérien, générant de grosses chutes de neige, et à basse altitude. C'est ainsi que les hivers froids sont souvent pluvieux autour de la Méditerranée, et inversement les hivers doux y sont souvent secs.
  12. Leroux montre que la théorie de Joly présente des incohérences physiques, il ne critique pas seulement la théorie du front polaire (rejetée par tous maintenant, nous sommes d'accord). Leroux présente la théorie de Joly comme une version relookée de celle des ondes de Rossby (1939). Par ailleurs comment une onde d'altitude, aussi rapide soit-elle, peut-elle créer des anticyclones de surface de l'ordre de 1040 hPa ? Et puis la théorie de Joly n'explique pas la genèse d'une dépression. Joly s'en remet au chaos mais les dépressions ne naissent pas n'importe où. De même les "blocages" ne sont pas dus au hasard de la circulation mais à l'agglutination d'AMP. Sinon sur les causes de départ d'un AMP depuis le pôle, je n'ai pas la réponse, mais je vais y réfléchir. L'AMP avance vers le sud à la manière d'un chasse-neige (l'air chaud jouant le rôle de la neige), du fait de la différence de densité entre les deux fluides. Mais en plus l'AMP s'étale en surface et freine sa course de ce fait en raison du frottement avec la surface. Il y a bien d'autres choses décrites dans le bouquin de Leroux, mais ça serait trop long à résumer ici.
  13. comme le forum d'IC explose de messages à la première mini-vague de froid, la réponse est toute trouvée ! /emoticons/ohmy@2x.png 2x" width="20" height="20">
  14. A Paris, il y a eu un mois d'août (en 1907 ou 1909 ou 1913, je ne sais plus très bien, mais à cette période) où le maxi du mois était de 24°C... /emoticons/ohmy@2x.png 2x" width="20" height="20">
  15. dis-moi, adrien, bosses-tu à la météo ? parce que je trouve tes prévisions très justes... /emoticons/ohmy@2x.png 2x" width="20" height="20">
  16. A noter qu'au coeur d'un AMP, l'air froid s'affaisse (haut -> bas) et diverge en surface, repoussant l'air chaud sur les côtés. Cad que lorsqu'il se détache des hautes latitudes, l'AMP couvre une faible surface, mais en se dirigeant vers le sud, il s'étale. Aux hautes latitudes, l'air se refroidit fortement en surface, la couche d'air de surface se contracte mais augmente en épaisseur (comme dans les vallées alpines par nuit claire). A partir d'une certaine masse, une lentille d'air froid se détache et va vers les latitudes plus basses sous la forme d'une injection de fluide dense dans un fluide environnant moins dense, l'AMP prenant la forme d'un dipôle anticyclone / cyclone (ces deux centres d'action s'éloignant l'un de l'autre au fil de la trajectoire, en liaison avec la divergence de surface au sein de l'air relativement froid). En admettant cela, beaucoup de choses s'expliquent, notamment les fortes précipitations se déversant dans un couloir d'air chaud coincé entre 2 AMP très rapprochés par exemple.
  17. A propos, on en est à combien de jours de chaleur à Paris depuis le 1er du mois ? J'ai pris froid... /emoticons/tongue@2x.png 2x" width="20" height="20">/emoticons/ohmy@2x.png 2x" width="20" height="20">
  18. Exact Florent, de 1950 à 1990 le climat s'est vraisemblablement refroidi, puis s'est réchauffé. Le Sahel a connu des années plus arrosées en 1994, 1999 et récemment. Même si on n'est pas revenu au niveau d'avant 1970. La sécheresse a été très sévère de 1970 à 1989 au Sahel, un peu moins dans les années 90. Ce niveau de sécheresse avait été observé au début du XXème siècle, avant de laisser place à une période humide (1930-1960 environ), en liaison avec un fort réchauffement (très sensible dans l'Arctique notamment).
  19. Non, les dépressions naissent du fait de la poussée des masses d'air froid. Si le temps est si souvent dépressionnaire en Islande, c'est que les masses d'air froid déboulent le plus souvent via le nord-est de l'Amérique du nord, entre le Québec et le Groënland. Les variations de vitesse et de trajectoire dans les jets sont dues à ce qui se passe en surface, car cette dernière est la première à réagir aux variations saisonnières de la hauteur du soleil dans le ciel. Les dépressions sont donc plus creuses en hiver. D'ailleurs, plusieurs jours avant les 26 et 27 décembre 1999, d'immenses masses d'air froid descendaient sur l'Amérique du nord et devaient donc engendrer de très creuses dépressions sur l'Atlantique (remontées d'air chaud). De même qu'une grande masse d'air frais intéresse ces derniers jours l'Europe occidentale et repousse l'air chaud dans un creux tourbillonnaire (dépression), de manière violente, d'où les forts abats pluviométriques dans les Alpes. De même, quelques jours avant les 8-9 septembre 2002, une grande masse d'air frais est descendue du Groënland jusque très au sud sur le proche Atlantique, provoquant le soulèvement violent d'air chaud en direction du nord, air chaud advecté sur une longue distance depuis l'océan, donc très humide. Idem début décembre 2003. La clé c'est que la masse d'air froid existe avant la dépression qui donne les trombes d'eau. Le tout est de repérer les masses d'air froid qui se détachent du pôle : le danger est potentiel quand elles s'étalent rapidement en descendant vers le sud, l'air chaud étant alors chassé plus violemment sur les côtés.
  20. Ne parlons pas de réserves d'air chaud ou d'air froid, elles ne jouent pas un rôle majeur. Si c'était le cas, ça se saurait depuis longtemps ! En Europe, une canicule peut débarquer après un temps très frais, et une vague de froid peut envahir des terres préalablement radoucies. Pour ce qui est des causes de baisse ou de hausse de pression, de "déplacement" des centres d'action, le mystère est toujours là, mais la théorie des AMP donnent une piste sérieuse et me permettent de comprendre ces variations (le départ des lentilles d'air froid du pôle restant difficilement prévisible).
  21. La seule observation de la carte de Jean-Baptiste ne suffit pas : de telles hautes pressions peuvent être précédées par des types de temps différents. En hiver, il peut s'agir de la poursuite d'un temps printanier, d'une inversion thermique marquée avec des brouillards en surface suite à un temps agité, ou bien encore d'un temps sec et très froid qui persiste, l'air froid ayant préalablement déferlé par un flux d'Est. Bref on ne peut interpréter une seule carte ; il en faut une série.
  22. Ce mois d'août est particulièrement mauvais sur l'ouest de l'Allemagne, presque toujours frais, peu ensoleillé et souvent pluvieux.
  23. En fait, l'été actuel est plus chaud que la moyenne en IDF. La fraîcheur d'août paraît maintenant acquise mais ne compensera pas le fort excédent thermique de juin. Et comme juillet était assez chaud aussi, l'été sera donc un peu plus chaud que la moyenne.
  24. Salut à tous, Je reviens d'Allemagne où le temps n'est pas très chaud depuis 10 jours. Selon les habitants d'Heilbronn, près de Stuttgart, ce mois d'août est particulièrement frais et maussade jusqu'à maintenant. Et il n'est pas parti pour se réchauffer. D'autres masses d'air froid vont déferler sur le nord de l'Europe ces prochains jours. Je suis surpris par la relative faiblesse des températures en Europe actuellement, notamment sur le bassin méditerranéen occidental (cf. maxi de Perpignan à Lyon et Nice), celle-ci étant physiquement liée à une grande activité atmosphérique (circulation particulièrement rapide). Je cherche les zones de canicule mais elles semblent bien moins nombreuses qu'en juillet (dans l'hémisphère nord). A l'évidence, de juillet à août, quelque chose s'est produit, mais quoi ? Quant à extrapoler la tendance pour l'hiver prochain, je m'en garderais bien. Août est parti pour être frais sur un bon quart nord-est de la France au moins. Août me semble conforme aux prévisions saisonnières de Florent. Par contre sa prévision de forte activité orageuse ne me semble pas vérifiée : l'été 2005 n'est pas particulièrement orageux sur la France. Enfin, comme je le craignais au début de l'été, le déficit des précipitations s'est accru sur les régions qui en ont le plus besoin (ouest et golfe du Lion), tandis que la pluie a arrosé essentiellement des régions ne souffrant pas beaucoup de sécheresse (nord-est).
  25. ouh là c'est loin ! Repose ta question dans 8 jours stp, ou alors dans le Forum Prévisions saisonnières, en particulier à Florent76.
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