Fred Decker

L'arrêt du Gulf Stream : faux problème, ce courant marin ne s'arrêterait certainement pas mais pourrait simplement être dévié comme ce fut le cas il y a des siècles. Réflechissons un minimum : le Gulf Stream prend naissance vers les Antilles où la salinité de l'eau ne varie pas. Il remonte ensuite vers le Groënland et l'Islande où un apport d'eau douce provoqué par un éventuel réchauffement l'arrêterait... et bien non. Les eaux plus duces et donc plus lourdes ne pourraient que le dévier dans un sens ou dans l'autre. Le refroidissement de l'Europe du à la déviation du Gulf Stream : Oui... C'est avant tout le flux d'ouest dominant, du uniquement à la rotation de la Terre (force de Coriolis) qui dévie les masses d'air naturellement d'ouest en est, qui réchauffe l'ouest de l'Europe, comme l'ouest du Canada, des Etats-Unis... Bref, il est trop facile de dire que l'arrêt ou la déviation du Gulf Stream engendrerait des hivers dignes de MOntréal. C'est surtout complètement faux! Nous connaîtrions au mieux un climat proche de la Colombie Britannique, province de Vancouver au Canada, où les hivers sont finalement assez proches des notres... En gros, il faudrait un courant marin descendant du nord (impossible étant donné la configuration des côtes occidentales européennes) pour connaître des hivers rigoureux, ou encore faudrait-il que la Terre change de sens de rotation! Mais là bien sûr, c'est impossible. Les hivers rigoureux que l'Europe a pu connaître étaient simplement dus à des situations de blocages propice aux descentes d'air froid continental. Concernant le petit âge glaciaire, rien n'est défini. On pense à une déviation du Gulf Stream, ou à une baisse de l'activité solaire, ou à des poussières masquant le soleil dans l'atmosphère suite à des éruptions volcaniques successives, ou encore à un amas d'astéroïdes circulant entre la Terre et le soleil faisant plus ou moins écran au rayonnemment solaire... bref, on ne sait toujours pas. En gros, on ne sait pas trop ce qu'il s'est passé dans le passé et certains estiment pourtant détenir la vérité sur notre avenir climatique. C'est loin d'être aussi simple. Même le réchauffement global reste à prouver puisque les températures moyennes sont calculées de manière différente d'une décennie à l'autre (mesures des stations de nos jours, estimation selon les carottages glaciaires autrefois, les cernes des arbres etc...). Bref, on ne sait pas si le climat va encore se réchauffer, s'il va se refroidir, si des hivers froids vont revenir entre 2006 et 2010 (les cycles ne sont que foutaises). La machine climatique est extrêmement complexe et il faudra encore certainement des décennies, voire des siècles (car c'est de plus une discipline très jeune), avant de la comprendre réellement! A+

Je suis d'accord avec Torrent! Tout le monde semble oublier que c'est APRES la perturbation pluvio-neigeuse de demain qu'une importante pulsion d'air froid humide et instable se met en place. Presque toute la France aura alors droit aux flocons, avec à un moment ou un autre une couche au sol plus ou moins durable! A+

La température sur le centre-ouest chutera APRES le front froid. Il se peut que de la neige tombe faiblement en fin de passage du front sur sol mouillé, donc pas de neige au sol. Il faut compter sur 2 à/5° au passage du front, puis le ciel se dégagera (en pleine nuit en plus) et la température pourra alors chuter de 5 à 8°... A+

La perturbation qui arrive est accompagnée d'air temporairement plus doux. De plus, elle est peu active. Les régions centrales (NPDC, Picardie, IDF, Centre) devraient se contenter de pluie et neige mêlées (donc pas de neige au sol), neige faible plus à l'est pouvant tenir p^rès des frontières, pluie seule à l'ouest. Bref, il ne faut rien attendre ou presque de cette perturbation (car même si l'air froid glisse dessous par le nord, son activité trop faible n'apporterait que peu de flocons). Les radars de ce soir montrent déjà une activité bien faiblarde... Mais cette perturbation marque un changement de masse d'air avec de l'air très froid à tous les niveaux de l'atmosphère qui déboule tout de suite derrière. Les giboulées qui suivront se feront uniquement sous forme de neige! A+

/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20"> Merci à tous pour vos remarques très sympas! Normal que je me décarcasse pour un peu plus assouvir votre passion... et la mienne! A+

Oui, 6°9 de max chez moi et à peine quelques gouttes, en revanche pas mal de neige roulée et flocons (le sol a blanchi 20 minutes), même avec 5° au thermo. Pour jeudi et vendredi, MF annonce pour le 91 des "averses de pluie ou de neige" avec des maxis prévus de 2 à 3°. Quelle logique! /emoticons/ohmy@2x.png 2x" width="20" height="20"> Il est évident qu'il ne s'agira que de neige! A+

/emoticons/ohmy@2x.png 2x" width="20" height="20"> Je crois qu'il s'agit de mes prévisions : http://www.lameteo.org A+

Les giboulées de neige n'étaient absolument pas prévues par MF aujourd'hui au nord de la Loire. Des averses de PLUIE devaient concerner uniquement la Normandie et le Nord-Picardie... MF comme toujours joue la prudence. Heureusement que les modèles du net nous permettent de nous faire notre propre idée des conditions météo à venir! A+

3,8 mm jusqu'au 21 à Sainte-Geneviève-des-Bois (91), vraiment pas grand chose! Mais il est tombé 114,4 mm en janvier, ce qui fait une "moyenne" convenable sur les deux mois... et février n'est pas fini! A+

1989 a été exceptionnelle à plus d'un titre : elle était à l'époque l'année la plus chaude en France avec 1959. Depuis, elle a été dépassée à maintes reprises... d'où le fait qu'elle paraisse moins exceptionnelle. Mais les mois de janvier, février, mars, mai, juin, juillet, août, septembre, octobre et décembre étaient excédentaires en températures, en particulier mars, mai, juillet et octobre qui ont fourni des records de chaleur absolus. La sécheresse était sévère, notamment dans le sud. L'ensoleillement a été exceptionnel avec un mois de mai record (plus de 300 heures presque partout) et novembre record également. Seul avril était déficitaire cette année-là en ensoleillement et février proches des normales. Mais effectivement, la douceur ou chaleur de 1989 a été moins régulière qu'en 2003. A noter que le titre d'année la plus chaude détenu par 1989 n'aura suré qu'un an puisque 1990 a été encore plus chaude. Puis vinrent 1994 et les années 1999 à 2003 exceptionnelles... A+

Puisque tu parles des poyennes annuelles, 1976 est bien loin maintenant derrière 1989, 1990 et beaucoup d'années entre 90 et 2003. Accorder un quelconque réchauffement urbain à cela ne convient pas puisque cela se vérifie dans toutes les stations de France, y compris en bord de mer et en altitude. D'autre part, concernant ta liste de départ, om est la canicule de 1868? 1790 (été limie pourri)? Beaucoup d'autres étés et printemps les précédent ne montrent pas les caractéristiques expliquées (anomalies de températures peu marquées). Bref, beaucoup d'années devant correspondre à ce cycle n'entre pas dedans. D'autres au contraire (comme 1989, 1990, 1994, 1995, 1997) avec des écarts positifs très tôt dans l'année pourraient correspondre à ce "cycle", mais ça ne rentre pas bien sûr dans le calendrier. La marge d'erreur me semble trop énorme pour accorder de l'importance à ce soit-disant cycle. Idem pour les cyces de 23 ans en hiver (avant 63, ça devrait être 1940, or c'est en 1942 qu'un hiver rugoureux s'est produit; 1917 effectivement froid; 1894 normal, voire doux, le seul hiver pouvant correspondre étant 1891, trop tôt, etc etc...) A+ .

La position anormale des centres d'actions dès la fin de l'hiver 2002/2003 et les prévisions saisonnières allaient vers un été caniculaire, événement prévu par les prévis saisonniers dont moi-même dès février-mars. Tu as l'air bien mal renseigné concernant 1911 : plus de 40 jours avec plus de 30° à Paris et Chateauroux, aout en 2 eme après 2003, juillet 1911 devant juillet 2003, septembre très largement devant. L'été 1912 en revanche était "pourri". Mais bon, ça ne compte pas puisque ça ne rentre pas dans la période cyclique! ;-) Pour l'été 2004 pourri, on en reparlera en septembre. Appelle le Dieu de la pluie, on ne sait jamais! A+

Ne rien savoir ou ne rien apprendre?? Il me semble tout simplement que le ciel fait ce qu'il veut et qu'il ne connaît aucun cycle précis. L'homme a cru à énormément de choses avant de découvrir finalement que ce n'était que de la poudre aux yeux et que la réalité est toute autre. De même, affirmer que les cycles existent en occultant des données importantes est une grossière erreur. Mais bon, il faut bien sûr tenter d'appuyer ses hypothèses. Dommage qu'il soit beaucoup plus facile de montrer que les cycles n'existent pas que l'inverse! A+

L'idée de départ est bien de se baser sur un été caniculaire et d'en déterminer la "suite climatologoqie", bien qu'en comparant les années, on se rend compte qu'il n'y a aucune logique. 1911 est tout de même le troisième été, voire le deuxième selon les régions, le plus chaud sur la longue période considérée après 2003 et 1893. C'est d'ailleurs l'année 1911 qui détient le record élevé du nombre de jours à plus de 30°. Curieux que tu te réfères tout à coup à un été étalé sur 4 mois. J'ai comparé la liste d'étés soit-disant caniculaires établis par Florent. Certains étaient modérément chauds, d'autres beaucoup plus chauds ont été oubliés. Comment l'expliques-tu? Et à quoi serait-du ce "cycle"? Soyons un peu sérieux! La météo n'a pas de mémoire et on ne retrouve jamais deux situations strictement identiques! A+

Je pensais avoir répondu à cette discussion mais mon message a disparu... Pourquoi occulter les étés caniculaires, au moins aussi chauds que ceux présents dans la liste du premier message, voir plus? Et la liste est longue : 1781, 1783, 1787, 1794, 1803, 1807, 1808, 1818, 1824, 1825, 1826, 1832, 1834, 1835, 1836, 1837, 1846, 1857, 1859, 1876, 1899, 1900, 1904, 1906, 1911 exceptionnellement chaud pourtant oublié, 1928, 1944, 1949, 1952, 1983, 1989, 1990, 1994, 1995, 1997... A noter la disparition d'étés très chauds de 1952 à 1983 (sauf 76). Bref, croire aux cycles, pourquoi pas, mais dommage de choisir "ses" étés pour essayer de coller à un quelconque cycle. Et on constate que plusieurs étés très chauds peuvent se succéder (94 et 95 pour les plus récents). L'idée de "payer" du beau temps en hiver ou au printemps et de le payer plus tard est ridicule (on l'a vu l'an dernier). Idem pour les hivers : les cycles n'existent pas. En météo, on parle uniquement de "durée retour" (x années entre deux phénomènes de même ampleur). A+

Pourquoi avoir occulté des tas d'étés aussi chauds que ceux cités dans le prétendu "cycle", voir plus chauds? Par exemple, et il y en a beaucoup : 1781, 1783, 1787, 1794, 1803, 1807, 1808, 1818, 1824, 1825, 1826, 1832, 1834, 1835, 1836, 1837, 1846, 1857, 1859, 1876,1899, 1900, 1904, 1906, 1911 exceptionnellement chaud!, 1928, 1944, 1949, 1952, 1983, 1989, 1990, 1994, 1995, 1997... /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20"> Forcément, ça démontre que les cycles n'existent pas et on les oublie volontairement. Et on voit que plusieurs étés caniculaires peuvent se succéder (89/90, 94/95 pour les plus récents). Evidemment, il est très facile de démonter de la même manière les soit-disant cycles hivernaux... A+

Il est intéressant de noter que la neige de la nuit dernière (mercredi à jeudi) a souvent été accompagné d'orage, ce qui est très rare, à Paris et sur une grande partie de l'IDF (sauf le 77). A Sainte-Geneviève-des-Bois (91), l'orage s'est accompagné d'une violente chute de grésil au passage du front, précédée et suivie de neige modérée à forte (le tout avec éclairs et tonnerre, le pied!). Voici le bilan "neige " de ce mois de janvier 2004 chez moi : 5 cm le 1er Traces le 4 2 cm le 26 4 cm le 27 1 cm le 28 1 cm le 29 Malgré les 4° atteints cet après-midi, ça a à peine fondu dans mon jardin! A+