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Oliv91

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Tout ce qui a été posté par Oliv91

  1. Sur les sorties du soir, il ressort que la latitude de l'anticyclone est revue à la baisse au point que l'influence continentale pourrait rapidement laisser place à une influence plus maritime notamment sur la moitié nord du pays : Toujours aussi compliqué la mise en place d'un véritable flux continental.
  2. On pourra également noter que le refroidissement qui devait concerner une grande partie du pays après le passage de la dépression de mercredi a été réduit à peau de chagrin au fil des runs. Semaine qui devrait donc se dérouler sous la douceur sur une large moitié sud du pays, il faudrait attendre le week-end pour retrouver des conditions plus fraîches avec l'arrivée de l'anticyclone à condition que ce dernier arrive à s'élever un peu en latitude. Le dernier ICON montre que l'anticyclone ne cesse de se rabattre sur nous au fil des runs. À ce rythme, on pourrait finir en SO anticyclonique!
  3. Si l’on fait un petit bilan des sorties de ce soir, on constate en effet que les déterministes UKMO, GEM et CEP tendent à remonter le bloc anticyclonique en latitude pour la fin de semaine. Cela marque donc un rapprochement avec le scénario de GFS. Reste à voir si cette évolution sera suffisante pour permettre à des anomalies basses d’origine continentale de s’infiltrer sous le blocage, comme le suggère l’américain ou même le CEP dans sa dernière projection. Cela demande néanmoins confirmation, tant ces mécaniques restent fragiles, avec le spectre de l'AF jamais très éloigné.
  4. Je ne sais pas, j'évoquais surtout la poussée méridienne de hauts géopotentiels vers l'Islande qui me paraissait plus massive sur UKMO par rapport au CEP. Il semble d'ailleurs que la puissance de la dorsale Atlantique soit revue à la hausse sur les modèles ce soir comme par exemple sur GEM :
  5. Oui, même si ce n’est pas très évident, on observe à cette échéance, que le jet sur l’Atlantique est clairement orienté vers le nord, en direction du Groenland et de l’Islande, selon GFS : En revanche, sur CEP, le jet s’incurve davantage vers le nord-est, ce qui contraint la dorsale à se rabattre plus rapidement sur le pays : On remarque qu’UKMO semble plutôt s’aligner sur GFS concernant cet aspect, ce qui pourrait permettre à l’anticyclone de se positionner un peu plus haut en latitude, au moins dans un premier temps.
  6. Cette nouvelle semaine devrait être marquée par la présence quasi constante de conditions anticycloniques. Malgré l’échéance encore lointaine, les modèles s’accordent presque unanimement sur la dominance des hautes pressions et une situation bloquée. Ces hautes pressions devraient être positionnées à proximité ou centrées directement sur le pays. La principale incertitude réside dans la nature du flux, qui dépendra de la position exacte de l’anticyclone, qui déterminera le niveau des températures. Dans un premier temps, une dorsale anticyclonique pourrait tenter de s’étendre vers la Scandinavie, favorisant un flux de nord-est froid et sec. Ce scénario offrirait de belles chances pour des conditions plutôt ensoleillées, avec des gelées matinales et des températures fraîches durant les après-midis en début de semaine : Par la suite, avec l'affaissement progressif de l’anticyclone sur le pays, les grisailles et brouillards pourraient reprendre le dessus dans les zones habituelles, hormis sur les régions méditerranéennes : Ces conditions anticycloniques d'hiver pourraient perdurer jusqu’à la fin de la période considérée :
  7. Les modèles semblent désormais converger sur la localisation de la zone de conflit, qui s’ajuste finalement bien au nord. Les Hauts-de-France restent encore en lice pour un épisode neigeux, mais cette situation reste à surveiller lors des prochaines actualisations. En effet, la zone de conflit pourrait encore remonter vers le nord, une tendance observée depuis hier soir. À partir de jeudi, une bascule en flux de nord-ouest est toujours envisagée, apportant un nouvel afflux d’air froid qui s’engouffrerait sur presque tout le pays : Par la suite, une domination quasi totale des conditions anticycloniques semble se dessiner. Un temps froid et sec pourrait s’installer au cours du week-end, bien que cela reste influencé par la position de l’anticyclone, progressivement revue à la baisse au fil des runs. Cette évolution pourrait permettre une influence maritime plus ou moins marquée, notamment sur le nord-ouest du pays :
  8. GFS s’isole d’ailleurs dès le court terme, la majorité des scénarios plaçant la zone de conflit plus au nord que ce qu’anticipe le déterministe. Pour la suite, bien que la majorité des scénarios envisagent le retour des hautes pressions, cela pourrait s’accompagner d’une influence maritime persistante. Cette configuration limiterait l'amplitude thermique, notamment sur une large moitié nord du pays :
  9. UKMO, CEP et GEM envisagent de leur côté une trajectoire plus au nord pour la dépression de mercredi/jeudi. Ce scénario mettrait les Hauts-de-France en première ligne pour un épisode neigeux. À plus long terme, si GFS suggère l’installation d’un véritable flux continental bien froid, GEM et CEP se montrent beaucoup plus timides avec les hauts géopotentiels qui nous collent davantage aux basques, on pourrait même parler d'AF sur CEP en fin d'échéance.
  10. La semaine à venir s’annonce comme le théâtre d’un affrontement permanent entre l’air polaire, présent sur le nord du continent, et l’air doux d’origine océanique. Alors que l’air froid a envahi une moitié du territoire depuis jeudi, il sera rapidement balayé entre aujourd’hui et demain suite à l’interaction de la dépression açorienne avec l’air polaire, le flux basculant au sud-ouest, apportant un net radoucissement accompagné d’humidité et une limite pluie-neige très élevée pour la saison. Après le passage de cette dépression lundi, l’air frais tentera à nouveau de se propager à partir du nord-ouest. Les températures commenceront alors à baisser en cours de journée, dans une ambiance agitée. Mardi, un régime d’averses devrait s’installer sur une grande partie du territoire, à l’exception du bassin méditerranéen qui resterait globalement sec. Les températures seraient relativement fraîches, proches des normales saisonnières. Une nouvelle perturbation devrait arriver par l’ouest en cours de journée, apportant son lot de pluie et de douceur. Cette douceur tenterait de progresser vers le nord mercredi, mais l’air froid bien établi sur la Grande-Bretagne pourrait résister au nord de la Seine, apportant un risque neigeux, notamment sur les Hauts de France, à préciser. Jeudi, un schéma similaire pourrait se reproduire : après le passage de la dépression, le flux basculerait au nord, provoquant un nouveau refroidissement, potentiellement plus marqué, atteignant cette fois-ci la moitié sud du pays. Le risque neigeux se décalerait progressivement vers le NE à des altitudes de plus en plus basses. Pour la fin de la semaine, le retour des hautes pressions semble toujours probable. Une origine plutôt continentale reste privilégiée, bien que de petites anomalies sur l’Atlantique pourraient retarder ou contrarier la propagation des hauts géopotentiels vers la Scandinavie. Si un flux d’est froid et sec demeure le scénario principal, une configuration où les HP resteraient davantage centrées sur le pays, avec une influence maritime plus douce, reste un scénario à surveiller.
  11. Le déroulement de la semaine semble se préciser peu à peu. Après un net redoux généralisé prévu ce week-end, avec des températures dépassant les 10 °C sur presque tout le territoire dimanche, un nouveau rafraîchissement devrait s’amorcer par le nord-ouest, en lien avec une intrusion d’air polaire maritime. Ce rafraîchissement se confirme pour les journées de mardi à jeudi, qui pourraient être assez froides sur la moitié nord, probablement dans une ambiance plus sèche. Au sud de la Loire, l’air froid devrait avoir davantage de mal à progresser, laissant ces régions sous l’influence d’une douceur humide, liée à la circulation d’anomalies en provenance de l’Atlantique. Cette situation pourrait engendrer un contraste thermique marqué entre le nord et le sud du pays : Pour la fin de semaine, le comportement du blocage reste incertain. Cependant, la douceur pourrait à nouveau progresser vers le nord, avant que les hautes pressions ne tentent de s’imposer en toute fin d’échéance. Dans ce cas, on pourrait assister à une période plus calme, avec un temps probablement rafraîchi, selon le positionnement exact des hautes pressions.
  12. Ce matin, GFS a indéniablement fait un pas vers les autres modèles. Dès le court terme, le modèle américain repositionne plus au nord les basses pressions açoriennes, ce qui conduit inévitablement à une interaction entre l’air polaire et l’air océanique. Cette interaction s’opère donc plus au nord que dans les précédents runs, au point que la zone de contact remonte jusqu’au sud de l'Angleterre. Cependant, GFS reste stable sur un point clé : le renouvellement du blocage. Ce mécanisme permettrait à l’air froid de reprendre l’avantage, grâce au déplacement des basses pressions vers l’est. Ce point est fondamental, car il constitue une condition nécessaire au retour des conditions hivernales. Sur cet aspect, GFS est suivi ce matin par UKMO, GEM et JMA. En revanche, le modèle européen (CEP) maintient globalement ses positions depuis plusieurs runs. Non seulement il envisage une interaction forte et très au nord entre les basses pressions atlantiques et le talweg polaire, mais il propose également un renouvellement du blocage beaucoup trop timide pour contrer l’influence douce et humide venue de l’Atlantique. De plus, si hier soir, l’ensemble européen semblait s’aligner progressivement sur le scénario GFS/UKMO/GEM, ce n’est plus vraiment le cas ce matin, où la majorité des scénarios convergent à nouveau vers le déterministe. Deux grands scénarios émergent donc : Scénario GFS + UKMO/GEM/JMA : Interaction entre les basses pressions atlantiques et le talweg polaire vers 120 heures, entraînant un redoux généralisé et massif dès dimanche. La zone de contact entre les masses d’air est repoussée hors des frontières françaises. Ensuite, l’air froid reprend progressivement l’avantage par le nord au cours de la semaine suivante, grâce au renouvellement du blocage sur l’Atlantique, avec une zone de contact qui descend lentement vers le sud. Scénario CEP + son ensemble + ICON : Interaction plus marquée entre les basses pressions atlantiques et l’air polaire, repoussant encore davantage l’air froid vers le nord. Le redoux est, lui aussi, massif dès dimanche, mais il s’installe durablement tout au long de la semaine prochaine, sans véritable reprise de l’air froid.
  13. Concernant les modèles déterministes, il semble que les rôles se soient inversés par rapport à hier matin. Le CEP reprend désormais le scénario envisagé par GFS la veille, à savoir une interaction rapide sur l'Atlantique, avec les conséquences attendues : un flux de sud-ouest doux et humide. En revanche, GFS adopte une configuration similaire à celle du CEP d’hier matin, privilégiant un blocage nord Atlantique plus solide, favorable à une coulée polaire durable affectant une large partie du territoire. Comme hier matin, les autres modèles comme UKMO ou GEM suggèrent un scénario intermédiaire, correspondant à un affrontement entre une masse d’air polaire descendant du nord et un air doux d’origine atlantique. Cette confrontation entre deux masses d’air aux origines opposées pourrait se produire à proximité de notre pays. Comme l’a souligné @Run999H, ce scénario mérite d’être pris au sérieux, bien que les détails restent sujets à des ajustements importants, notamment en ce qui concerne la localisation exacte de la zone de contact. Pour ce qui est des ensembles, le modèle européen se rapproche nettement de son déterministe, tandis que l’américain demeure beaucoup plus partagé. Notons cependant que le nord de la France est majoritairement placé dans un écoulement d’air froid sur l'ensembliste américain, ce qui contraste avec les projections beaucoup plus douces du modèle européen.
  14. La version déterministe du CEP 6z reste pour le moment similaire au 0z, l'air froid ayant même tendance à s'enfoncer un peu plus vers le sud. À 144h, le fossé est déjà bien large par rapport à la vision américaine :
  15. Cela faisait un certain temps que les modèles n’avaient pas montré autant d’incertitudes. Les diagrammes illustrent parfaitement cette situation, avec parfois jusqu’à 25°C d’écart à 850 hPa entre le scénario le plus froid et le plus doux. Cette variabilité est liée à une circulation atmosphérique atypique, marquée par l’installation d’une barrière anticyclonique sur l’Atlantique. Si la probabilité de voir se mettre en place un blocage reste élevée, les détails à plus fine échelle feront toute la différence sur le temps sensible observé sur le pays. En particulier, comme plusieurs analystes l’ont souligné, le comportement des basses pressions sur les Açores aura un impact déterminant sur la robustesse du blocage. À ce jour, il semble tout aussi plausible que le pays soit influencé par une cyclogenèse atlantique sous un flux de sud-ouest, que par un talweg continental très froid, ce qui se reflète pleinement dans les diagrammes. Parmi les modèles déterministes de ce matin, GFS propose le scénario le plus extrême  : une circulation sous blocage où les basses pressions atlantiques interagissent rapidement avec le talweg arctique continental, tandis que le blocage en GA se retrouve isolé de ses racines subtropicales. Dans cette configuration, bien que la zone de conflit se situe temporairement sur le nord du pays, l’influence océanique finirait par reprendre rapidement le dessus : De leur côté, les modèles européens positionnent le blocage un peu plus bas en latitude, avec une base plus solide : les basses pressions açoriennes disposent de moins de liberté pour circuler vers le continent européen. Ce scénario est plus favorable à des conditions hivernales durables et généralisées : Le modèle GEM, quant à lui, propose une solution intermédiaire : le blocage reste solide dans un premier temps, permettant à l’air polaire de déferler sur une large moitié nord, avant de s’isoler de ses racines subtropicales. Cela ouvrirait la voie à de potentiels conflits neigeux à très long terme. En conclusion, il est pour l’instant difficile de privilégier un scénario tant la situation dépend de détails synoptiques. Un premier refroidissement semble toutefois se confirmer en fin de semaine sur la moitié nord, accompagné d’un premier risque de conflit de masses d’air. Par la suite, bien que la mise en place d’un blocage nord-Atlantique semble très probable, son positionnement en latitude, sa solidité dans sa partie sud, ainsi que la trajectoire des basses pressions açoriennes, restent des inconnues. Ces paramètres devront être précisés par les modèles pour déterminer les conséquences exactes du blocage sur notre territoire. Une fois encore, la moitié nord du pays semble mieux positionnée pour être concernée par une offensive hivernale.
  16. Oui, le dernier CEP reste peu favorable à une descente franche de l'air polaire sur le pays à moyenne échéance, comme c'est le cas depuis plusieurs runs. Dans cette configuration, et à plus long terme, le territoire finirait néanmoins par se retrouver progressivement dans une zone de conflit entre l'air polaire et une masse d'air plus douce d'origine atlantique. Comme souvent dans ce type de situation, le nord du pays serait davantage impacté et mieux positionné pour ressentir des phénomènes hivernaux.
  17. Bonjour à tous, Il subsiste d'importantes différences dans les modalités de formation des hautes pressions vers le Groenland et dans la capacité de la masse d'air arctique à atteindre le pays tout en s'enfonçant vers le sud. En termes de conditions météorologiques sensibles sur le territoire, les scénarios divergent assez nettement dès le moyen terme. Par exemple, UKMO/ICON/GFS anticipent toujours l'arrivée d'air polaire maritime en flux de nord en cours de journée du 2 janvier tandis que CEP/GEM montrent une meilleure résistance des hauts géopotentiels, l'écoulement polaire étant dévié plus à l'est vers l'Allemagne et la Pologne : De manière générale, on remarque une récurrence au cours des dernières années : dès qu'un anticyclone atteint les hautes latitudes sur l'Atlantique, l'air froid a des difficultés à descendre vers le sud du pays. Un point commun à tous les modèles, néanmoins, et qui marque une nette évolution par rapport aux prévisions des derniers jours, est le maintien de hautes pressions sur l'Atlantique. On peut même évoquer la mise en place d'un véritable blocage dans cette zone, qui devrait, tôt ou tard, favoriser l'installation de conditions hivernales, à minima sur la partie nord du territoire.
  18. Ça tombe fort sur Gif en ce moment. La couche doit approcher les 10 cm.
  19. On atteint 1 à 2 cm ici mais tenue qui est loin d'être optimale.
  20. Début de tenue sur les pelouses, neige faible à modérée.
  21. Neige faible désormais qui accroche directement sur les toitures encore gelées.
  22. Après le gel de cette nuit, quelques flocons tombent actuellement.
  23. Sortie VTT également pour profiter de ces beaux paysages qui vont disparaitre à partir de demain. Départ de Meudon pour rejoindre le parc de Saint-Cloud, la forêt de la Malmaison, la forêt de Fausses Reposes et revenir par la forêt de Meudon. Je confirme que les forêts restent bien enneigées, pas mal de plaques de verglas sont également présentes suite aux pluies de mercredi. J'ai également constaté que la couche devenait un peu plus importante en allant vers le nord-ouest avec un maximum du côté de la Celle Saint Cloud. Côté météo, le soleil a régné en maître du matin au soir dans une ambiance froide mais supportable. Tn de -3,9°C, tx de 3,7°C sur Meudon. Ta : 0,2°C
  24. 1°C tout pile ici, une zone de précipitations s'approche. La tx n'a pas excédé les 3,1°C après une tn de -0,8°C et un épisode court de pluies verglaçantes. Une tentative de prévi pour cette nuit. Poursuite du refroidissement et retour des précipitations par l'ouest. Avec des températures proches du 0°C, le risque de pluies verglaçantes redevient important dès 23h. Pour la bascule en neige, on devrait un avoir un dégradé important sur la région : - A partir de 0h/1h sur le nord-ouest du 78/95 - A partir de 2/3h du matin sur Paris et petite couronne. - Entre 3 et 5h en allant vers le sud du 91 et du 77. En termes de quantités, on devrait là aussi retrouver un dégradé NO/SE : - 4/5 cm sur le NO 78/95 - 1/3 cm sur petite couronne mais 2/4 cm sur les zones les moins urbanisées ou un peu en hauteur du centre de la région. - saupoudrage à 1 cm dans Paris - 1/3 cm plus au sud
  25. CFS n'est pas non plus gage de fiabilité. Sa dernière mise à jour est d'ailleurs quelque peu corrigée :
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