Oliv91

J'ai parlé d'une composante plus continentale visible hier matin pour la fin d'échéance de ce topic : Ok c'est pas très rigoureux de se projeter sur des visions déterministes à plus de 200h mais le fait que CEP/GFS projettent hier des scénarios similaires appuyés par pas mal de scénarios GEFS m'ont incité à les mettre en avant. N'empêche que ce matin, on retrouve une composante maritime du début à la fin de ce topic sur la majorité des modèles avec une dorsale Atlantique moribonde.

Ce matin, notre ondulation du milieu de semaine a pris un petit coup dans l'aile. Si l'on voyait que sur certains scénarios GEFS d'hier midi, elle pouvait aboutir à un blocage, ce n'est plus vraiment le cas actuellement. Sur les déterministes principaux, elle s'affaisserait rapidement entrainant un passage en flux de NO éphémère alors qu'hier les déterministes voyaient une élévation de la dorsale plus significative avec propagation des HG vers la Scandinavie. On aurait alors pu être sous influence plus continentale en fin d'échéance avec un régime de NE provisoire. Ce matin, il faut donc s'attendre à un régime toujours aussi maritime avec flux d'O en début de semaine puis NO en milieu de semaine : Pour la fin d'échéance, c'est le scénario d'écrasement de la dorsale qui domine avec un nouveau retour au flux d'O ondulant. Pendant ce temps là, ça devrait enfin bloquer côté Pacifique mais sans réelle conséquence pour nous :

On constate que les modèles ont petit à petit revu à la baisse la force du ZO sur l'Atlantique qui était pourtant vu revenir en force dès le début d'échéance de ce topic (turbo ZO cher à Philippe). A l'heure actuelle, on distingue les éléments suivants : - le talweg Atlantique du week-end devrait donner lieu à un creusement dépressionnaire au voisinage des Baléares. Ce creusement devrait se déplacer ensuite vers le Golfe de Gênes tout en se comblant progressivement. CEP et GFS sont désormais en accord dans les grandes lignes sur la gestion du talweg. - A l'arrière du talweg, la circulation sur l'Atlantique devrait reprendre une trajectoire temporairement plus zonale avec pour effet un flux d'ONO sur le pays assez doux et humide (douceur cependant moins évidente qu'en début de mois). - Une nouvelle dorsale Atlantique (vue depuis un bon moment) devrait se produire en milieu d'échéance. Son ampleur n'est pas encore bien appréhendée mais elle devrait générer un nouveau décrochage en flux de NO avec rafraîchissement humide en plaine et neige en moyenne montagne. - Le devenir de cette dorsale reste à définir. Actuellement cette dernière aurait tendance à se propager vers la Scandinavie tout en s'affaissant progressivement sous l'emprise du vortex Canadien. Un bref passage en flux continental par jonction AA/AR (AR qui résiste de mieux en mieux) parait donc envisageable en fin d'échéance avant la reprise d'une circulation d'ouest liée à liée à l'affaissement de la dorsale Atlantique. Malgré ce scénario dominant, on peut toujours s'intéresser aux scénarios plus minoritaires en vue d'indices allant vers des perspectives plus hivernales. En particulier, sur les scénarios de l'ensembliste GEFS résident d'importantes incertitudes sur l'amplitude de la dorsale de la fin de semaine : http://www.meteociel.fr/cartes_obs/gens_panel.php?modele=0&mode=1&ech=168 Sur certains scénarios, la dorsale est faiblarde favorisant un simple basculement temporaire en flux de NO avant un affaissement rapide de la dorsale et le retour du flux d'O. C'est par exemple le cas du scénario 6 : D'autres scénarios s'apparentent aux runs de contrôle et au déterministe (vision proche du CEP déterministe également) avec une dorsale dirigée vers la Scandinavie entraînant une jonction AA/AR plus ou moins temporaire. Enfin, sur d'autres scénarios, on remarque que la poussée méridienne sur l'Atlantique est suffisamment puissante pour conduire à un blocage nord Atlantique : Ces scénarios sont bien entendu minoritaires mais pas tant que ça puisque 7 scénarios conduisent à un blocage (plus ou moins hivernal pour nous). C'est surtout une évolution nouvelle sur les modélisations en comparaison aux précédentes sorties. De manière plus générale, je ressens une tendance à des ondulations de plus en plus marquées sur GEFS à long terme. Finalement, même si les déterministes ne suivent pas complètement (en général ce sont eux qui envoient les premiers les signaux de blocage), on a peut être une petite ouverture en fin d'échéance de ce topic pour la mise en place d'une synoptique plus hivernale.

Pas toujours. Cirus avait parlé de l'hiver 2004-2005 marqué par aucun SSW majeur et qui pourtant avait connu des blocages nord Atlantiques (et pas des moindres) à partir de la mi-février après une première partie d'hiver à tendance plus zonale.

Les sorties de ce soir d'UKMO et GFS indiquent toujours des incertitudes sur le talweg du week-end prochain, plus profond chez l'anglais que chez l'américain. D'autres incertitudes majeures à moyen terme : - La cyclogénèse en sortie de continent US. Ça bouge pas mal d'une sortie à l'autre. Certes on n'a toujours pas de dorsales qui parvienne à s'élever significativement en latitude mais je note des hésitations des modèles sur l'intensité des creusements et la trajectoire (plus ou moins zonale) des dépressions au niveau du Labrador. - La prolongation ou non de la plongée des dépressions Atlantiques vers le bassin méditerranéen (dédicace à Lame2). Si le scénario majoritaire était et reste actuellement une reprise d'une circulation plus zonale du jet sur l'Atlantique en début de semaine prochaine (GFS 12z et CEP 0z), UKMO de ce soir met le doute avec des anomalies basses Atlantiques qui continuent de plonger vers le sud : La tendance générale reste à un régime océanique ondulatoire. Une nouvelle ondulation dont l'amplitude reste à définir devrait se produire en milieu de semaine prochaine. Cette synoptique pourrait être assez favorable à la moyenne montagne voire plus bas selon l'ampleur des ondulations.

Quand les incertitudes sur le devenir du talweg pour la fin de semaine prochaine étaient évoquées ce matin, je ne pensais pas qu'on observerait de telles différences à moyenne échéance : L'AR regagne du terrain vers l'O et le jet plonge plonge davantage vers le sud sur l'Atlantique. A surveiller.

CEP s'est rallié à GFS à long terme. Pour l'échéance de ce topic, on devine un début de semaine plutôt frais et de moins en moins humide avec comblement progressif des BP méditerranéennes (quelques incertitudes tout de même perceptibles sur la gestion du talweg du week-end). Contrairement à ce que modélisait le CEP d'hier soir, la dorsale Atlantique est ce matin vue s'effondrer à même le pays favorisant le retour des dépressions Atlantiques dans un flux davantage rectiligne. On devrait donc assister à une hausse des températures en milieu de semaine : Pour la fin de semaine, il semble qu'elle soit soumise à de nouvelles ondulations Atlantiques avec passage en flux de NO. C'est la tendance générale que je dégage à la vue des modèles de ce matin. A l'échelle hémisphérique, j'ai l'impression qu'on garde les mêmes acteurs depuis le début de l'hiver : - Pulsion douce sur le Pacifique - Descente froide sur le nord-est du continent US. - Jet souvent rectiligne en sortie de continent US favorisant un régime zonal sur l'Europe de l'ouest. On note cependant un ralentissement de ce régime ZO en comparaison de notre turbo ZO de la fin décembre permettant à des dorsales Atlantiques de s'élever temporairement mais cela reste évidemment insuffisant pour conduire à un blocage.

On passerait à un régime plus continental plus sec mais aussi plus froid avec un flux orienté à l'est. Dans cette situation, l'intensité du froid dépend des anomalies basses continentales advectées vers l'Europe de l'ouest. Actuellement, il n'y a pas grand chose à advecter et ce régime de temps est très loin de faire actuellement l'unanimité des modèles puisque seulement proposé à très longue échéance par le CEP déterministe.

Ce soir, il semblerait que la version du talweg agonisant sur nous ait pris du plomb dans l'aile par rapport aux sorties d'hier soir. UKMO et GFS se sont pas mal rapprochés du CEP avec un jet orienté vers la Méditerranée : A plus long terme, on sent que l'AR résiste plus qu'entrevu lors des sorties précédentes. A mon sens, le retour de notre récurrence (ZO actif) n'est pas encore garanti lors du prochain topic. Le maintien d'un régime AA d'amplitude modéré vissé sur l'Atlantique est également envisageable (bénéfique pour les montagnes). Quant au scénario CEP avec tentative de jonction AA/AR, cela fait des runs et des runs qu'il envisage à très long terme mais sans concrétisation pour le moment.

Le côté positif pour les hivernophiles est que sans SSW majeur on peut tout de même aboutir à du février 2005 qui reste une référence en terme de blocages nord Atlantique notamment en dernière décade :

Ce run me fait penser un peu aux runs d'hier et d'avant d'hier du CEP déterministe avec propagation progressive de l'AR vers l'ouest à très long terme (sans être aussi incisif). C'est hors topic mais c'est la seule porte de sortie hivernale que j'entrevois.

Retour à la case départ chez GEM de ce soir :

Oui il semblerait que le blocage en AS ne puisse nous influencer en raison de la puissance des dépressions Atlantiques. On resterait donc sous influence océanique dans un premier temps puis dans un flux de sud à sud-est au fur et à mesure que le talweg plongerait vers la péninsule ibérique. A mon humble avis, il faudra surveiller la possible migration de l'AS en AR tout en jetant un oeil sur l'Atlantique avec possibilité de jonction AA/AR sans doute moins difficile à réaliser que la jonction AA/AS. CEP déterministe va dans ce sens depuis deux runs, c'est à suivre...

Oui, c'est la tendance apparue ce matin et qui a l'air de se confirmer ce soir. On constate de plus que l'isolement Scandinave a de plus en plus tendance à s'effondrer sur l'Europe de l'est. Situation qui reste malgré tout passionnante à suivre tant la synoptique évolue considérablement par rapport à des dernières semaines. Les modèles semblent tout de même avoir du mal comme à chaque changement de circulation. Regardez GEM comme il est perdu :

Merci! Sinon pour répondre à ton message. Jusqu'à 120h au moins, on serait sous influence océanique donc qu'il fasse -1 ou 0 à 850hp, ça ne changerait pas grand chose pour les plaines. Par contre, on constate un décalage vers l'est du blocage Scandinave ce qui conduit à une zone de conflit elle aussi décalée un peu plus à l'est par rapport au précédent run. Sinon pas de gros changements, ça pulse toujours bien côté Atlantique en fin d'échéance... Avouez qu'on a quand même bien avancé par rapport à quelques jours : Il semblerait que le ZO ait pris un bon coup sur la tête au moins pour un petit moment et c'est déjà un profond changement...

Oui et c'est le marqueur de nos "blocages" de l'hiver dernier : Séquence souvenirs : Janvier 2013 : Début de la récurrence avec isolation d'une bulle tiède sur la Scandinavie couplée à dorsale Atlantique. Les anomalies basses continentales n'arrivent pas vraiment à être advectées vers l'Europe de l'ouest. Six jours plus tard, on retrouve notre isolation tiède entre Islande et Scandinavie avec un flux d'O contraint de circuler très bas en latitude avec une branche de jet déviée vers la Méditerranée occasionnant des conflits neigeux/verglaçants sur une partie nord du pays alors que la motié sud reste en marge soumise à une composante plus douce et maritime : En fin de première décade de février, la récurrence se poursuit. Nouvelle isolation de HG entre Islande et Scandinavie mais l'alimentation douce est trop rapidement coupée facilitant l'interaction entre anomalies basses Atlantiques et anomalies basses continentales sur la France avec conflit neigeux à la clé. Pas de jonction entre AA et notre blocage Scandinave : Une configuration synoptique très proche est de nouveau perceptible mi-mars 2013 et fin mars 2013 avec les mêmes conséquences sur le temps sensible en France (épisodes neigeux parfois remarquables dans la zone de conflit) : http://www.meteociel.fr/modeles/ecmwf/archives/2013031012/ECM1-0.GIF?12 http://www.meteociel.fr/modeles/ecmwf/archives/2013032412/ECM1-0.GIF?12 Une exception cependant à cette récurrence s'est produite à la fin février où un le blocage est située plus bas en latitude permettant une jonction entre les HG Islandais et les HG nord Atlantiques coupant ainsi la circulation d'ouest et favorisant la plus puissante advection froide d'altitude de cet hiver : http://www.meteociel.fr/modeles/ecmwf/archives/2013022312/ECM1-0.GIF?12 http://www.meteociel.fr/modeles/ecmwf/archives/2013022312/ECM0-0.GIF?12 Même si cela est un peu hors sujet et que le modélisation des prochains jours n'est pas stabilisée, il reste intéressant de constater les similitudes de ces situations passées avec ce qui est proposé par les simulations actuelles, en particulier sur les éléments suivants : - Une élévation d'une dorsale vers les hautes latitudes avec isolation d'une bulle tiède entre Islande et Scandinavie. - Alimentation douce rapidement coupée favorisant une circulation d'O plus au sud qu'à l'accoutumée favorable à des conflits pluvio-neigeux entre GB et nord de la France mais circulation Atlantique non bloquée. - Jonction très difficile entre les HG Atlantiques et les HG issus de l'isolation tiède. Maintenant, les visions actuelles des modèles ne sont sans doute pas définitives avec des évolutions à prévoir puisque actuellement persistent des incertitudes sur : - Le comportement du jet sur l'Atlantique. Il est davantage rectiligne sur le CEP de ce matin alors qu'il plonge davantage vers la Méditerranée sur GFS. - Le comportement de notre bulle tiède. Elle avait tendance à davantage migrer vers l'ouest hier alors que c'est plus à l'est ce matin (GFS et CEP). - L'amplitude des dorsales Atlantiques qui pourrait à un moment ou à un autre favoriser une jonction avec les HG issus du blocage Scandinave (à l'image du GFS 12z d'hier par exemple). Sur ce point, on dénote une circulation de plus en plus méridienne en sortie de continent US jusqu'en fin d'échéance de l'ensemble des déterministes favorable à l'élévation de dorsales (la dorsale de fin de semaine prochaine visible sur tous les modèles pourrait réserver des surprises).

En effet, les similitudes synoptiques avec la seconde partie de l'hiver dernier sont troublantes. Plusieurs intervenants l'ont d'ailleurs évoqué aujourd'hui. On retrouve une isolation d'une bulle tiède aux hautes latitudes avec une circulation d'O contrainte à circuler très au sud. La France se situerait en plein dans la zone de conflit. A voir si cette tendance se confirme.

J'ai pas le sentiment que les AS étaient particulièrement présents durant les années 90. Je me remémore cependant quelques situations à AS dont la plus marquante reste évidemment février 91 : D'autres cas avec advection froide plus limitée mais avec épisode hivernal à la clé en France : janvier 1992 : http://modeles.meteociel.fr/modeles/reana/1992/archives-1992-1-21-0-0.png? Début mars 1993 : http://modeles.meteociel.fr/modeles/reana/1993/archives-1993-3-2-0-0.png? Février 1994 : http://modeles.meteociel.fr/modeles/reana/1994/archives-1994-2-14-0-0.png? Début décembre 1995 : http://modeles.meteociel.fr/modeles/reana/1995/archives-1995-12-5-12-0.png? Fin janvier 1996 : http://modeles.meteociel.fr/modeles/reana/1996/archives-1996-1-28-12-0.png? Décembre 1997 : http://modeles.meteociel.fr/modeles/reana/1997/archives-1997-12-16-0-0.png? Après il existe quelques situations à AS où ce dernier ne nous influence pas et/ou sa durée de vie est éphémère se faisant rapidement balayé par le flux d'O comme par exemple fin février 1991 : http://modeles.meteociel.fr/modeles/reana/1991/archives-1991-2-28-0-0.png? Durant cette décennie dominée par le ZO en hiver, on constate que les blocages nordiques ont été plutôt rares (excepté fin déc 96-début janvier 97). Les coups de froid ont généralement été engendrés par quelques cas d'AS, anticyclone GB et de dorsale Atlantique (AA haut perché). PS : Désolé pour le HS.

Ce matin, on retrouve toujours l'isolement d'anomalies hautes situé en Mer du Groenland pour le début de week-end prochain : L'alimentation de cet isolement en anomalies hautes, certes rapidement coupée, permettrait cependant l'arrivée de l'hiver sur la Scandinavie avec advection froide d'altitude marquée. Pour la France et l'Europe de l'ouest en général, cette bulle tiède n’entraînerait pas de changement majeur sur le temps sensible que l'on connait depuis des semaines, si ce n'est un ZO moins actif et une baisse des températures par rapport à la grande douceur actuelle. Sinon on constate ce matin que la modélisation de la cyclo centre Atlantique qui posait tant de problèmes aux modèles ces jours derniers semble petit à petit se caler. Bravo donc à CEP qui a été le premier à voir cette cyclo pendant que GFS et UKMO ne voyaient rien. En revanche, lors de ces derniers runs, CEP envisageait une circulation davantage méridienne des anomalies hautes en sortie de continent US ce qui permettait une consolidation (jamais très franche il est vrai) du blocage Scandinave. Ce matin, on retrouve une circulation davantage zonale sur l'Atlantique avec la pulsion du début de semaine qui se trouve donc moins prononcée qu'hier matin par exemple ce qui fragilise le blocage : UKMO est ce matin le modèle déterministe qui voit la plus grande élévation de la dorsale Atlantique alors que GFS est au contraire le plus zonal avec un effacement progressif du blocage Scandinave (GFS est d'ailleurs isolé sur ce point). A plus longue échéance, on devine une circulation qui deviendrait de plus en plus méridienne sur l'Atlantique. La majorité des scénarios GEFS entrevoit l'élévation d'une nouvelle dorsale mais peu laisse perdurer le blocage Scandinave. Au vue de l'échéance, reste à savoir si cette dorsale conduirait à un basculement en flux NO avec ampleur du décrochage à définir (tendance majoritaire sur GEFS) ou faciliterait l'extension du blocage Scandinave vers l'ouest comme le laisse supposer CEP : http://www.meteociel.fr/cartes_obs/gens_panel.php?modele=0&mode=1&ech=240

En effet, on note un rapprochement entre GFS et CEP sur la gestion de la première pulsion avec le début d'un blocage en mer de Norvège. En revanche, la seconde pulsion suit une circulation quasi-zonale et non méridienne comme c'est le cas sur le CEP 0z. Donc pour le moment, ça capote... Un jet en sortie du continent US davantage orienté en direction du Groenland serait plus favorable mais pas modélisé actuellement par GFS...

J'ai un avis un peu plus partagé concernant le fait que les masses d'air polaires ne sont plus aussi froides qu'auparavant. Si il est vrai qu'on n’atteint pas les -30°C à 850hp cette année sur le bassin arctique, il faut savoir qu'on tapait des -35°C et moins il y a un an tout juste : Après il est possible que la surface des masses d'air glaciales ait diminué depuis 1998 mais en termes de valeur absolue, les différences ne sont pas si flagrantes entre il y a 15 ans et actuellement.

Philippe se serait-il converti au régime froid sec ensoleillé? -4/5 pas bien chaud tout de même! Sinon je suis bien d'accord, même si le soleil a tardé sur Paris, on a pu profité d'un ciel tout bleu cet après midi avec 10°C.

J'ai surtout l'impression que CFS voit surtout des conditions anticycloniques dominantes sur l'Europe de l'ouest avec advection froide d'altitude vers les Balkans : Donc pour moi, ces anomalies de températures au sol seraient davantage dues à du froid de basse couche qu'à une vraie intrusion froide d'altitude. D'ailleurs, il n'y a qu'à voir les températures au sol de ce matin où sous l'AF par ciel dégagé les gelées concernent les 3/4 du pays exceptées près des littoraux et du NPDC à l'IDF (grisaille persistante). On y relève jusqu'à -5°C du sud-ouest au centre-est et même si les tx se réchauffent grâce au soleil et à la masse d'air douce en altitude, les moyennes journalières restent en dessous des normales de saison. Maintenant reste à savoir si cet AF va perdurer ou au contraire être progressivement remplacé par un flux de SO plus ou moins anticyclonique. Dans le cas d'un SO, les températures en profiteraient pour s'envoler et le déficit prévu par CFS pourrait vite être réduit à néant.