un_Mauzunois

T'es rude là Y'a un peu de ça, mais les étudiants étaient des jeunes gens pour la plupart très motivés, et ils aimaient aller crapahuter dehors, ce qui à mon sens est déjà une excellente disposition et parmi les enseignants, je me souviens notamment d'un prof de zoologie qui était un vrai naturaliste de chez naturaliste, du genre à passer toutes ses journées et quelquefois ses nuits, quand il n'était pas en cours, à faire le guet en montagne pour observer et photographier des oiseaux et des bestioles. Pour ma discipline, y'avait marqué : "sociologie de l'environnement" (et d'autres trucs que j'avais pas bien lus). Donc, pendant deux trimestres, je leur ai fait de la socio de l'environnement (genre extrêmement militante, carrément politique). Et au troisième trimestre, on m'a expliqué que c'était bien joli tout ça, mais que ça n'avait aucun rapport avec ce qu'on attendait de moi : en gros, les aider à faire du collage et du découpage pour faire des panneaux d'exposition sur les zoziaux destinés à des gamins de primaire (et aller voir si ça se passait bien dans les écoles où ils faisaient leurs stages). Cet aspect là des choses ne m'intéressait absolument pas, mais bon, ça m'a permis de découvrir les écoles des villages du nord de la Lozère quoi (ceci résume mes années d'enseignement, 7 ou 8 ans réparties entre 1996 et 2011 (philo, lettres, géo, histoire, grec, etc). Genre le mec qui fait pas ce qu'on attend de lui - et quand ça me gonflait trop, je laissais tomber Bon, toujours grand soleil là-dehors, et 'tention les yeux, on est monté à +11,6 °C !! ça redescend maintenant !

Hé non ! Je n 'ai pas eu comme projet de marcher dans les traces de @metre3& @boubou07! (mes quelques tentatives pour faire pousser des trucs dans mon jardin à Valuéjols m'ont dissuadé de me lancer dans le maraîchage, et pour les vaches, ma coexistence avec ces dames pendant mes années Cantaliennes, et avec les éleveurs qui veillaient sur elles, m'ont convaincu que c'était pas fait pour moi j'imaginais déjà passer ma vie entière à souffrir de lumbago à répétition C'est marrant, parce que j'ai aussi enseigné l'anglais en stage de formation à Saint Flour pour des futurs éleveurs : truc vraiment sympa, on travaillait sur des textes bien cool (genre, l'élevage des moutons en Nouvelle-Zélande, les vaches chez les Masaï, des trucs comme ça)

J'ai fait une année au lycée agricole de Saint-Chely d'Apcher et j'ai le souvenir que ça caillait bien en ville basse (plus qu'au Lycée qui est situé sur les hauteurs de la ville. J'étais pas vraiment branché météo à l'époque, mais l'hiver avait été chouette, ça devait être dans les années 2009-2010-2011. Le job était bizarre (j'ai jamais vraiment compris quel était l'objet exact de mon enseignement mais ce qui était chouette c'était les sorties avec les étudiants (BTS Animation Nature), notamment quand ils travaillaient dans des écoles primaires aux 4 coins de l'arrondissement, genre Paulhac en Margeride. Monter là-haut en plein hiver, c'était un peu l'aventure quand même. Bien bien bien. Allez le TOPIC DE L'ESPOIR vient d'ouvrir sur le forum MT/LT.. (Très égoïstement, je m'intéresse surtout à la probabilité qu'il y ait de la neige (30cm) à 1200 m dans l'est-Cantal, et un peu de froid derrière. Le reste, je m'en fiche un peu 6,7°C à 11h : ça grimpe vite !

Grand soleil frais ce matin. Les prés sont au givre. Tn -2,6°C et déjà 3°C à 10h. ça devrait remonter assez haut dans la journée (>7°C)

Tn -2,2°C Tx +3,6°C Ciel dégagé en matinée et en fin d'après-midi mais plus brumeux entre midi et deux. Chute des températures actu : 0°C tout juste à 18h00.

Oui c'est vraiment d'une grande stabilité ce soir : entre -1,3 et -1,4°C ici depuis 18h !

Ah ben ça a dû faire bronzette du côté de Montluçon hein SINON ! Viens de passer une demi-heure à enlever des morceaux de terre glaise séchée dans les patounes de Mademoiselle Iris (qui refuse de marcher ce soir). Vicieux ce truc. Mes chaussures ont une deuxième semelle sous la première avec des brins de feuilles de maïs dessous. C'est la joie des promenades en Limagne ça, en cette saison.

Bon. Promenade dans la boue froide et collante autour du petit Turluron. T'as les chaussures qui pèsent trois tonnes chacune. Génial. Tn de -0,7°C (pas de dégel donc) Ciel brumeux. Je boude. Je râle même plus. Je boude. Même pas envie d'aller me taper 1 heure de bagnole pour aller skier je ne sais où. Ça me fatigue. Ouiiiiiiin. Comme la statue de la Vierge à la chapelle en somme (mais bon j'ai fait un peu de musique alors ça console un peu)

On a une bonne approximation de ce à quoi devrait ressembler le forum dans une vingtaine d'années, quand les changements climatiques auront définitivement ruiné tous les hivers. Sur le topic LT, on se remémore déjà les hivers passés, on ressort les stats des vagues de froid, etc. Et sur le topic MC, on se balade dans les Tropiques et en Équateur, on cause Jaguar, Moustiques, clopes mouillées et Caïmans. Bon. Preuve qu'on est tout de même encore en 2022, Maeva court avec les huskis dans la neige (et son pôpa se caille les miches !) Et je mate du biathlon on TV sur de la neige fraîche. Mais voilà.. Le compte à rebours est commencé quoi (bon, faut relativiser, comme je dis souvent, faut pas un froid intense pour la neige tombe, 0°C suffit.. Il y a aura encore des épisodes neigeux dans le futur en altitude, sans aucun doute. Et de la fraîcheur en basse couche. Mais moins souvent, et moins longtemps.) C'était la minute quotidienne, bordel qu'est-ce que j'en ai marre de cette patate là

Bon anniv décalé alors monsieur mon voisin (ou presque) @jeantou63!! Tn de -3,7°C cette nuit.. Nuages bas (mais assez lumineux)

Ouaip, il a pris de l'élan en descendant par la piste du Puy de Chambourguet.

J'ai fait un plan avec ton itinéraire pour illustrer tes propos. C'est très simple en fait (le gros trait rouge c'est l'itinéraire de la tuture à Damien)

J'ai testé avec un arbre, ça m'a paru suffisant pour conclure que ça versait franchement du côté du moins

Ben ça laisse un vague espoir. Une lueur dans les ténèbres. Lueur vacillante, incertaine. Une flamme timide qui oscille dans le vent glacial. Bordel.

Ouaip, moi je joue le super terminator de l'espace et aussi mon catastrophicator et mon nullificator ! Sinon, au départ, j'étudiais plutôt cette carte : https://meteologix.com/fr/model-charts/swiss-mrf/neuchatel/temperature/20220125-2300z.html

Bon. On est le 21 janvier. Sur le topic MT/LT on y cause principalement pommes de terre et autres patates. Ou bien on commence à ressortir des statistiques d'hiver issus d'un passé lointain. La tempête qui laissera 1,50 m de neige au Ché, suivie de deux semaines de températures négatives, n'est pas pour tout de suite on dirait. Mais vraiment pas. Je suis content que ce soit ma dernière année (je dis ça chaque année mais bon, normalement là, vu que l'année prochaines les comcom ont décidé de se passer d'intervenants extérieurs au coût prohibitif (héhé), ça devrait être vraiment la dernière). J'en ai ma claque d'attendre qu'il neige. Ça vous bouffe le ciboulot au bout d'un moment. On devient débile. Déjà que bon.. SINON !! Une Tn de 3°C à la station de Fayet, avec pas mal de ciel bleu et un peu de vent bien glacial. Mais à mon avis, ça n'a pas vraiment dégelé à l'ombre dans le village de Mauzun en contrebas. Balade à l'étang de la Gravière, histoire d'admirer les eaux plus ou moins gelées : Une vue des crêtes du Forez au loin :

"[ INFO OUVERTURE ] Bonjour, Aujourd'hui couvert, vent fort. Vent fort : Vent Moyen à 8h : 42 km/h de NNE Rafales maximum à 8h : 90 km/h de NNE -7.5°c à 8h, ATTENTION, température ressentie d’environ -20°c. Neige douce, Hauteur de neige a la station : 40 cm. Ouverture des pistes suivantes : Ski de fond : UNIQUEMENT EN FORET" Voilà c'était le bulletin d'ouverture rédigé par Fred ce matin à Prat-de-Bouc pour donner une idée du vent etc.. Retour du givre ce matin en Mauzunois : les arbres sont bien blancs et la Tn est de -2,5°C.

Ah ? Parce qu'il faut regarder les prévisions aussi ? J'avais pas compris.

Oui. (gnarrkkk gnarkkkk 😈)

Ben voilà !

Je crois que je me suis très mal fait comprendre hier (je viens de répondre très longuement à un message en mp à ce sujet Parce que s'il y a bien quelqu'un ici qui n'est pas "scientiste" - et qui passe sa vie à étudier les religions et les productions de l'imaginaire (y compris dans mon supposé métier - je suis psy) c'est bien moi Concernant la crise climatique par exemple, j'ai d'abord une approche culturelle, politique et anthropologique, et je ne crois absolument pas que la science suffise parce qu'elle est science à convaincre qui que ce soit (il faut bien d'autres choses, qui relève de la culture et de l'imaginaire, de la construction de l'autorité etc.., et je ne parlerai pas de notre petite affaire démarrée en mars 2020 vu que c'est interdit ici - d'où ma difficulté d'ailleurs à évoquer la crise climatique sur ce forum.. Mais bon, j'ai un blog. SINON !! temps très très humide et assez frais aujourd'hui + brouillard dense, bref, la sortie du jour n'était guère enthousiasmante, mais il me suffit de voir ma chère Iris galoper pour trouver ça chouette quand même ! Merci Riri ! Tx de 1,9°C donc. 2,8 mm de pluie, neige, pleige, bruine.. Étangs en mode vaguement gelé mais pas vraiment en fait on sait pas trop ..

Hé bien je vais peut-être vous surprendre mon cher Papu, mais figurez-vous que je détestais Rousseau et toute la clique des auteurs qu'on essayait de nous entrer dans le crâne quand j'étions au lycée (quelques années après vous ce me semble Faut dire que, au lycée, j'y mettais pas souvent les pieds hein, ou du moins, les pieds peut-être, mais pas la tête. Mais voilà. Le temps a passé, et quelques années plus tard, je suis tombé par hasard sur un texte des Confessions, et j'ai découvert dans la foulée ces rêveries du promeneur solitaire qui me faisaient bailler d'ennui quand j'étais adolescent rien qu'à lire le titre, et un peu plus tard encore, enseignant la philosophie, j'ai dû étudier le second discours et le contrat social, et le mal était fait : Jean-Jacques est devenu sans conteste un de mes écrivains francophones favoris (et comme j'en ai pas beaucoup d'écrivains favoris chez les francophones.. c'est un exploit !) (ça m'a fait pareil avec la philosophie grecque, que je détestais jusqu'en licence - après quoi j'ai passé tout le reste de ma vie à étudier les grecs et avec cet horrible Freud qui m'a valu un 11/20 au bac de philo (alors que c'était censé être ma spécialité) : je suis finalement devenu psychanalyste vingt ans plus tard.. Comme quoi hein !

Bon. 14h15 : Maintenant, il neige à toc. ça commence même à tenir au sol. 0,5°C actu. Pour être honnête ça m'excite à peu près autant qu'une pièce de théâtre à la Comédie de Clermont. C'est joli, mais le souci, c'est quant on regarde les prévis météo à suivre jusqu'à je sais pas quand mais pour un bout de temps. Allez, on va voir si Quentin enfonce définitivement le clou pour le gros globe de cristal du biathlon cette année. EDIT (14h23) : la neige a laissé place à la pleige, puis à la pluie. Génial. EDIT 14h28 : Il re-neige Ah non : EDIT : 14h29 : il pleige. Enfin bref, LPN autour de 550m quoi Ah EDIT 14h49 : en fait, bon, on s'en fout, bon après-midi

Pluie fine et froide désormais. Et des nuages bas, brouillard etc. 0,9°C je dirais que dans le classement des mes temps les plus exécrables, celui là est dans le top 2. Bon, on va s'orienter vers le biathlon on tv je crois.

Et n'oublions pas Jean-Jacques Rousseau hein !! Début de la cinquième Rêverie/promenade : De toutes les habitations où j'ai demeuré (et j'en ai eu de charmantes), aucune ne m'a rendu si véritablement heureux et ne m'a laissé de si tendres regrets que l'île de Saint-Pierre au milieu du lac de Bienne. Cette petite île qu'on appelle à Neuchâtel l'île de La Motte est bien peu connue, même en Suisse. Aucun voyageur, que je sache, n'en fait mention. Cependant elle est très agréable et singulièrement située pour le bonheur d'un homme qui aime à se circonscrire ; car quoique je sois peut-être le seul au monde à qui sa destinée en ait fait une loi, je ne puis croire être le seul qui ait un goût si naturel, quoique je ne l'aie trouvé jusqu'ici chez nul autre. Les rives du lac de Bienne sont plus sauvages et romantiques que celles du lac de Genève, parce que les rochers et les bois y bordent l'eau de plus près, mais elles ne sont pas moins riantes. S'il y a moins de culture de champs et de vignes, moins de villes et de maisons, il y aussi plus de verdure naturelle, plus de prairies, d'asiles ombragés de bocages, des contrastes plus fréquents et des accidents plus rapprochés. Comme il n'y a pas sur ces heureux bords de grandes routes commodes pour les voitures, le pays est peu fréquenté par les voyageurs, mais il est intéressant pour des contemplatifs solitaires qui aiment à s'enivrer à loisir des charmes de la nature, et à se recueillir dans un silence que ne trouble aucun autre bruit que le cri des aigles, le ramage entrecoupé de quelques oiseaux, et le roulement des torrents qui tombent de la montagne ! Ce beau bassin d'une forme presque ronde enferme dans son milieu deux petites îles, l'une habitée et cultivée, d'environ une demi-lieue de tour, l'autre plus petite, déserte et en friche, et qui sera détruite à la fin par les transports de terre qu'on en ôte sans cesse pour réparer les dégâts que les vagues et les orages font à la grande. C'est ainsi que la substance du faible est toujours employée au profit du puissant. Il n y a dans l'île qu'une seule maison, mais grande, agréable et commode, qui appartient à l'hôpital de Berne ainsi que l'île, et où loge un receveur avec sa famille et ses domestiques. Il y entretient une nombreuse basse-cour, une volière et des réservoirs pour le poisson. L'île dans sa petitesse est tellement variée dans ses terrains et ses aspects qu'elle offre toutes sortes de sites et souffre toutes sortes de cultures. On y trouve des champs, des vignes, des bois, des vergers, de gras pâturages ombragés de bosquets et bordés d'arbrisseaux de toute espèce dont le bord des eaux entretient la fraîcheur ; une haute terrasse plantée de deux rangs d'arbres borde l'île dans sa longueur, et dans le milieu de cette terrasse on a bâti un joli salon où les habitants des rives voisines se rassemblent et viennent danser les dimanches durant les vendanges. C'est dans cette île que je me réfugiai après la lapidation de Motiers. J'en trouvai le séjour si charmant, j'y menais une vie si convenable à mon humeur que résolu d'y finir mes jours, je n'avais d'autre inquiétude sinon qu'on ne me laissât pas exécuter ce projet qui ne s accordait pas avec celui de m'entraîner en Angleterre, dont je sentais déjà les premiers effets. Dans les pressentiments qui m'inquiétaient j'aurais voulu qu'on m'eût fait de cet asile une prison perpétuelle, qu'on m'y eût confiné pour toute ma vie, et qu'en m'ôtant toute puissance et tout espoir d'en sortir on m'eût interdit toute espèce de communication avec la terre ferme de sorte qu'ignorant tout ce qui se faisait dans le monde j'en eusse oublié l'existence et qu'on y eût oublié la mienne aussi. On ne m'a laissé passer guère que deux mois dans cette île, mais j'y aurais passé deux ans, deux siècles et toute l'éternité sans m'y ennuyer un moment, quoique je n'y eusse, avec ma compagne, d'autre société que celle du receveur, de sa femme et de ses domestiques, qui tous étaient à la vérité de très bonnes gens et rien de plus, mais c'était précisément ce qu'il me fallait. Je compte ces deux mois pour le temps le plus heureux de ma vie et tellement heureux qu'il m'eût suffi durant toute mon existence sans laisser naître un seul instant dans mon âme le désir d'un autre état. " Pour y être allé en pèlerinage Rousseauiste, je dirais qu'aujourd'hui, pour la solitude et la tranquillité, c'est plus vraiment ça